Comment améliorer la qualité de l’air de son domicile ?
Quels sont les gestes et les moyens technologiques pour remédier à la pollution de l'air intérieur ?
Avant les années 2000, la communication se focalisait uniquement sur la pollution atmosphérique et faisait l’impasse sur la qualité de l’air intérieur. Or, c’est à l’intérieur que nous passons le plus clair de notre de temps, 80 % selon l’OQAI (1), et en particulier à domicile. Et justement, notre air intérieur serait de bien mauvaise qualité. Selon une étude de l’Ademe et du CSTB (2), il serait même dix à quinze fois plus pollué que l’air extérieur et bien plus dangereux qu’on ne le pense. En 2012, 18 000 décès prématurés en Europe étaient liés à la qualité de l’air intérieur, dus à des maladies respiratoires (source OMS (3)), sans compter les maladies chroniques engendrées par les onze dangereux polluants mis en exergue par de récentes études faites dans nos intérieurs (source Anses (4)). On estime à 19 milliards d’euros le coût annuel en France des effets sur la santé d’une mauvaise qualité de l’air intérieur (5). Conscient donc du coûteux problème sanitaire engendré, l’État a rappelé lors de la Conférence Environnementale de septembre 2012 que l’air intérieur était devenu une priorité nationale, affirmant que « le plan de rénovation thermique des logements s’accompagnera d’une vigilance particulière sur la qualité de l’air intérieur ».
Quelles sont au juste les substances polluantes ? Comment s’en prémunir ? Quels sont les bons gestes recommandés pour mieux ventiler et quelles sont les dernières avancées technologiques en la matière ? Thierry Dreyfus, directeur d’exploitation chez Eoletec, société française spécialisée en ventilation intérieure, a bien voulu insuffler un air neuf dans nos connaissances à ce sujet.
(1) OQAI : Observatoire de la qualité de l’air intérieur
(2) Ademe et CSTB : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et Centre scientifique et technique du bâtiment
(3) OMS : Organisation mondiale de la santé
(4) Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
(5) Source : Anses, ABM, CSTB, Étude exploratoire du coût socio-économique des polluants de l’air intérieur
Quelles sont au juste les substances polluantes ? Comment s’en prémunir ? Quels sont les bons gestes recommandés pour mieux ventiler et quelles sont les dernières avancées technologiques en la matière ? Thierry Dreyfus, directeur d’exploitation chez Eoletec, société française spécialisée en ventilation intérieure, a bien voulu insuffler un air neuf dans nos connaissances à ce sujet.
(1) OQAI : Observatoire de la qualité de l’air intérieur
(2) Ademe et CSTB : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et Centre scientifique et technique du bâtiment
(3) OMS : Organisation mondiale de la santé
(4) Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
(5) Source : Anses, ABM, CSTB, Étude exploratoire du coût socio-économique des polluants de l’air intérieur
Dans les pièces sèches (séjour, chambres), les règles aérauliques de la construction imposent de disposer en haut des fenêtres des aérateurs et de détalonner les portes intérieures, c’est-à-dire de laisser un espace de 2 centimètres entre la porte et le sol pour favoriser les passages d’air. « C’est tout à fait insuffisant, ne serait-ce parce que les bouches sont passives et ne fonctionnent qu’au gré du vent et parce que l’on fait rentrer l’air pollué de l’extérieur sans aucun filtrage. Or cet air est 50 fois plus pollué aujourd’hui qu’en 1982 ! », tempête notre expert.
Aujourd’hui, il n’existe pourtant aucun autre dispositif obligatoire pour améliorer la qualité de l’air à domicile. « C’est prévu pour bientôt. Un programme de l’État va imposer progressivement entre 2018 à 2020 de mesurer la qualité d’air intérieur en installant dans les écoles, crèches, bureaux, des stations de mesure de qualité de l’air intérieur (CO2, particules, COV, humidité). Ces stations de mesure de QAI seront obligatoires à termes dans nos intérieurs », rassure notre expert.
Aujourd’hui, il n’existe pourtant aucun autre dispositif obligatoire pour améliorer la qualité de l’air à domicile. « C’est prévu pour bientôt. Un programme de l’État va imposer progressivement entre 2018 à 2020 de mesurer la qualité d’air intérieur en installant dans les écoles, crèches, bureaux, des stations de mesure de qualité de l’air intérieur (CO2, particules, COV, humidité). Ces stations de mesure de QAI seront obligatoires à termes dans nos intérieurs », rassure notre expert.
À quels polluants sommes-nous exposés dans nos logements ?
Il est nécessaire de trouver une solution pour améliorer la qualité de l’air intérieur des logements particuliers car, selon les études récentes de l’Anses, cet air est pollué par un grand nombre de substances, dont onze polluants particulièrement nocifs, en particulier le monoxyde de carbone, responsable de somnolences, et le formaldéhyde et le benzène, qui provoquent des troubles respiratoires et de la reproduction.
« Les polluants les plus connus sont les polluants chimiques :composés organiques volatils (COV), oxydes d’azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), phtalates etc. ; les bio-contaminants : moisissures, allergènes domestiques provenant d’acariens, d’animaux domestiques et de blattes, pollens, etc. ; et les polluants physiques : radon, particules et fibres (amiante, fibres minérales artificielles) », développe notre expert.
Il est nécessaire de trouver une solution pour améliorer la qualité de l’air intérieur des logements particuliers car, selon les études récentes de l’Anses, cet air est pollué par un grand nombre de substances, dont onze polluants particulièrement nocifs, en particulier le monoxyde de carbone, responsable de somnolences, et le formaldéhyde et le benzène, qui provoquent des troubles respiratoires et de la reproduction.
« Les polluants les plus connus sont les polluants chimiques :composés organiques volatils (COV), oxydes d’azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), phtalates etc. ; les bio-contaminants : moisissures, allergènes domestiques provenant d’acariens, d’animaux domestiques et de blattes, pollens, etc. ; et les polluants physiques : radon, particules et fibres (amiante, fibres minérales artificielles) », développe notre expert.
Carte : IRSN / ASN
Certains polluants dépendent directement de nos modes de vie tels le tabagisme ou la présence d’animaux à domicile. Mais d’autres nous échappent complètement, tel le radon, un gaz nocif présent dans le sous-sol de certaines régions françaises (voir carte), qui s’infiltre insidieusement dans les logements.
D’autres polluants sont progressivement cernés et réduits par les industriels. C’est le cas par exemple des matériaux de construction comme les peintures, dans lesquelles ont été traqués les dangereux composés organiques volatils, impliqués dans les problèmes d’asthme ou de reproduction. Depuis janvier 2013, ils sont en effet soumis à une étiquette d’émission de COV sur le modèle de l’étiquette énergie. « Grâce à ces étiquettes, les peintures en phase solvantée qui dégageaient le plus de polluants ont quasiment été éradiquées », affirme Thierry Dreyfus
Certains polluants dépendent directement de nos modes de vie tels le tabagisme ou la présence d’animaux à domicile. Mais d’autres nous échappent complètement, tel le radon, un gaz nocif présent dans le sous-sol de certaines régions françaises (voir carte), qui s’infiltre insidieusement dans les logements.
D’autres polluants sont progressivement cernés et réduits par les industriels. C’est le cas par exemple des matériaux de construction comme les peintures, dans lesquelles ont été traqués les dangereux composés organiques volatils, impliqués dans les problèmes d’asthme ou de reproduction. Depuis janvier 2013, ils sont en effet soumis à une étiquette d’émission de COV sur le modèle de l’étiquette énergie. « Grâce à ces étiquettes, les peintures en phase solvantée qui dégageaient le plus de polluants ont quasiment été éradiquées », affirme Thierry Dreyfus
Que faire pour améliorer soi-même la qualité de son air intérieur ?
Il est important de se sentir concernés quant à la pollution de l’air intérieur et d’adopter des comportements responsables en prévenant au maximum l’entrée des polluants à domicile : ne pas fumer dans le logement par exemple, ne pas utiliser de produits ménagers toxiques ni d’aérosols, employer un très bon aspirateur équipé de filtres à charbon pour ne pas rejeter dans l’atmosphère les poussières aspirées, faire entretenir les chaudières et cheminées qui peuvent dégager des poussières de combustion très nocives pour la santé. « Attention également aux bougies, encens, diffuseurs d’huiles essentielles et autres parfums d’intérieur qui, sous prétexte d’assainir l’air, ne font que renforcer son taux de pollution », conseille également Thierry Dreyfus.
Il est important de se sentir concernés quant à la pollution de l’air intérieur et d’adopter des comportements responsables en prévenant au maximum l’entrée des polluants à domicile : ne pas fumer dans le logement par exemple, ne pas utiliser de produits ménagers toxiques ni d’aérosols, employer un très bon aspirateur équipé de filtres à charbon pour ne pas rejeter dans l’atmosphère les poussières aspirées, faire entretenir les chaudières et cheminées qui peuvent dégager des poussières de combustion très nocives pour la santé. « Attention également aux bougies, encens, diffuseurs d’huiles essentielles et autres parfums d’intérieur qui, sous prétexte d’assainir l’air, ne font que renforcer son taux de pollution », conseille également Thierry Dreyfus.
Il est également recommandé d’aérer sa maison dix minutes par jour, le matin, pour éviter les pics d’ozone du soir. « Aérer n’est pas ventiler », insiste Thierry Dreyfus « Si vous ne faites pas courant d’air, notamment en hiver, l’air frais rentrera d’un mètre seulement dans la pièce et demeurera statique, ce qui ne permet pas de renouveler et d’assainir convenablement l’air intérieur. » Pour mener un diagnostic de la qualité de l’air intérieur et connaître les bons gestes à adopter pour se prémunir de sa pollution, faites le quizz diffusé par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Existe-t-il des dispositifs technologiques plus aboutis que la VMC ?
La fin de la VMC classique serait programmée à très courte échéance au profit de deux autres types de ventilations mécaniques plus évoluées, mieux adaptées pour assainir l’air intérieur.
« La VMC hygroréglable ressemble à la VMC classique, mais ses bouches sont équipées de membranes hygrophiles qui captent le taux d’humidité en intérieur. S’il est normal — entre 35 et 55 % — la bouche ne renouvelle pas l’air ambiant, ce qui évite les dépenses inutiles de chauffage. Quant à la VMC double flux, c’est la seule qui traite à la fois l’air dans les pièces humides et sèches. L’air chaud et humide, extrait dans les pièces d’eau, est renouvelé comme avec une VMC classique, mais il est récupéré pour être aspiré par les pièces sèches. C’est un bon système dans le neuf mais, en rénovation, il est très compliqué à mettre en œuvre car il faut poser autant de gaines d’extraction qu’il y a de pièces (photo) », explique Thierry Dreyfus. Comptez 6 à 7000 euros environ pour équiper en rénovation une maison de 100 m² d’une VMC double flux.
La fin de la VMC classique serait programmée à très courte échéance au profit de deux autres types de ventilations mécaniques plus évoluées, mieux adaptées pour assainir l’air intérieur.
« La VMC hygroréglable ressemble à la VMC classique, mais ses bouches sont équipées de membranes hygrophiles qui captent le taux d’humidité en intérieur. S’il est normal — entre 35 et 55 % — la bouche ne renouvelle pas l’air ambiant, ce qui évite les dépenses inutiles de chauffage. Quant à la VMC double flux, c’est la seule qui traite à la fois l’air dans les pièces humides et sèches. L’air chaud et humide, extrait dans les pièces d’eau, est renouvelé comme avec une VMC classique, mais il est récupéré pour être aspiré par les pièces sèches. C’est un bon système dans le neuf mais, en rénovation, il est très compliqué à mettre en œuvre car il faut poser autant de gaines d’extraction qu’il y a de pièces (photo) », explique Thierry Dreyfus. Comptez 6 à 7000 euros environ pour équiper en rénovation une maison de 100 m² d’une VMC double flux.
Quelles sont les dernières avancées technologiques en matière d’assainissement de l’air intérieur ?
Les Anglo-Saxons utilisent depuis quarante ans un autre dispositif de gestion de l’air intérieur très efficace : la ventilation positive par insufflation. C’est également le système choisi en France par les hôpitaux, notamment dans les salles d’opération. Ce système arrive progressivement dans nos habitations particulières, préconisé en particulier par les professionnels qui traitent les problèmes d’humidité des logements.
« Au lieu d’extraire l’air de la maison comme une VMC et de créer une dépression, on fait le contraire : on injecte de l’air venant de l’extérieur et on met la maison en surpression. Cet air injecté est filtré au moyen d’un puissant filtre à charbons actifs et chauffé pour limiter à 15 % le surcroît de chauffage dans l’habitation. Sous la pression de l’air pur injecté, l’air humide vicié est chassé des pièces par des grilles, semblables à des aérateurs de fenêtres, disposés dans chacune d’elles », explique Thierry Dreyfus.
Les Anglo-Saxons utilisent depuis quarante ans un autre dispositif de gestion de l’air intérieur très efficace : la ventilation positive par insufflation. C’est également le système choisi en France par les hôpitaux, notamment dans les salles d’opération. Ce système arrive progressivement dans nos habitations particulières, préconisé en particulier par les professionnels qui traitent les problèmes d’humidité des logements.
« Au lieu d’extraire l’air de la maison comme une VMC et de créer une dépression, on fait le contraire : on injecte de l’air venant de l’extérieur et on met la maison en surpression. Cet air injecté est filtré au moyen d’un puissant filtre à charbons actifs et chauffé pour limiter à 15 % le surcroît de chauffage dans l’habitation. Sous la pression de l’air pur injecté, l’air humide vicié est chassé des pièces par des grilles, semblables à des aérateurs de fenêtres, disposés dans chacune d’elles », explique Thierry Dreyfus.
Croquis : Ventilairsec
Bon à savoir, ce type de ventilation (appelée VPH, VMI ou CTA selon les fabricants) ne nécessite qu’une seule unité centrale placée dans le couloir du logement ou la cage d’escalier. Les bouches d’évacuation de l’air, situées dans les pièces, sont passives. Le système est très silencieux (38 dB pour un débit de 160 m³/h) et nécessite le changement du filtre une fois par an pour être efficace. « Comptez 3500 euros, voire plus suivant la complexité de l’installation, pour équiper une maison de 100 m² d’une ventilation positive en rénovation », indique notre expert.
D’autres avancées ont vu le jour dans le but d’améliorer la qualité de l’air intérieur, comme les centrales de mesure des COV, dioxyde de carbone, humidité et autres types de pollution. Elles peuvent être placées à domicile pour nous permettre de détecter les polluants et d’agir en conséquence. « Notre modèle Eolesens est le seul en France à pouvoir être couplé à une ventilation positive et à en déclencher le fonctionnement automatiquement si les mesures de pollution intérieure dépassent les seuils », explique Thierry Dreyfus, d’Eoletec, qui planche depuis dix ans sur le sujet.
Bon à savoir, ce type de ventilation (appelée VPH, VMI ou CTA selon les fabricants) ne nécessite qu’une seule unité centrale placée dans le couloir du logement ou la cage d’escalier. Les bouches d’évacuation de l’air, situées dans les pièces, sont passives. Le système est très silencieux (38 dB pour un débit de 160 m³/h) et nécessite le changement du filtre une fois par an pour être efficace. « Comptez 3500 euros, voire plus suivant la complexité de l’installation, pour équiper une maison de 100 m² d’une ventilation positive en rénovation », indique notre expert.
D’autres avancées ont vu le jour dans le but d’améliorer la qualité de l’air intérieur, comme les centrales de mesure des COV, dioxyde de carbone, humidité et autres types de pollution. Elles peuvent être placées à domicile pour nous permettre de détecter les polluants et d’agir en conséquence. « Notre modèle Eolesens est le seul en France à pouvoir être couplé à une ventilation positive et à en déclencher le fonctionnement automatiquement si les mesures de pollution intérieure dépassent les seuils », explique Thierry Dreyfus, d’Eoletec, qui planche depuis dix ans sur le sujet.
De son côté, le domaine du bâtiment tente de progresser efficacement en inventant des nouveaux matériaux moins polluants. On a beaucoup parlé des matériaux de construction dits phytocatalytiques, ces céramiques, peintures, enduits ou lasures additivés avec des nanoparticules en vue de disposer d’un effet dépolluant natif. Jusqu’à maintenant, leurs effets bénéfiques seraient malheureusement assez peu concluants…
C’est aussi le cas avec les plantes d’intérieur en pot, dont on a souvent parlé comme de dépolluants providentiels… Les récentes conclusions de l’OQAI sont formelles : l’efficacité des plantes dépolluantes n’est pas démontrée !
Pour aller plus loin sur le sujet de la pollution de l’air intérieur et la ventilation, nous vous conseillons ces guides : Guide de la pollution de l’air intérieur, émanant du ministère de la Santé et des Sports, Un air sain chez soi, émis par l’Ademe, et Les bons gestes pour un bon air, de l’OQAI.
ET VOUS ?
Comment agissez-vous sur la qualité de votre air intérieur ? Partagez votre expérience dans la partie commentaires.
Lire aussi :
Comment combattre l’humidité de façon efficace et durable ?
Comment savoir si sa maison est humide ?
Retrouvez plus d’astuces pour entretenir votre maison
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Il serait faux de prétendre qu’aucune réglementation sur la qualité de l’air intérieur n’ait existé. Depuis 1982, dans les logements neufs, la présente d’une VMC, la ventilation mécanique contrôlée, a été rendue obligatoire. Son principe est d’extraire électriquement l’air humide et de faciliter la ventilation dans les salles de bains, cuisines et toilettes. Il remplace l’air humide toutes les deux heures par de l’air neuf pour éviter la condensation, en particulier dans les pièces humides. La condensation, provenant d’un excès d’humidité, entraîne notamment l’apparition de moisissure sur les murs et d’acariens, puissants allergènes.
Thierry Dreyfus, spécialiste de la ventilation, pose néanmoins les limites de la VMC : « Après les chocs pétroliers, on s’est mis à isoler les maisons pour les rendre étanches et faire des économies de chauffage, ce qui a entraîné des problèmes de ventilation importants. La VMC a été rendue obligatoire à ce moment. Au départ, elle devait renouveler l’air complètement toutes les heures, mais cela entraînait une trop forte dépense de chauffage pour réchauffer l’air froid qui remplaçait l’air extrait, chaud et humide. Aujourd’hui, la présence d’une VMC dans un logement occasionne encore un surcoût de 30 % sur la facture de chauffage et ne règle en rien le problème du renouvellement de l’air dans les pièces sèches. »