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Avant/Après : À Clamart, extension et surélévation d'un pavillon
La superficie de cette maison 1930 acquise par un jeune couple passe de 123 à 151 m² lors de sa rénovation complète
Ces trentenaires avec une petite fille habitaient dans le 14ᵉ arrondissement avant de chercher à avoir plus d’espace. Après l’acquisition à Clamart d’une belle maison 1930 dont ils sont tombés amoureux, ils contactent les architectes Déborah et Avinoam Bettan de Lagom Architectes qu’ils ont connus à travers le site Houzz. « Ce sont des fans de ce site où ils ont pris connaissance de notre profil et ont lu les reportages qui ont été consacrés à quelques-uns de nos projets. Pour ce projet, nous avons même travaillé via des dossiers d’idées par pièces que les propriétaires nous ont partagés via Houzz », déclare l’architecte Déborah Calfond Bettan à l’occasion de la visite des lieux.
Plan RDC existant
La maison tout en longueur est construite à un angle de rue. Elle a fière allure avec sa façade de pierres et ses modénatures de briques rouges et l’on comprend aisément que cette famille parisienne ait eu envie d’y trouver refuge.
La maison d’origine correspond à la partie carrée à l’entrée. Dans les années 1970, elle a été flanquée d’une extension à l’arrière, qui a augmenté la petite cuisine d’origine d’une salle à manger et d’une terrasse. Ainsi, un double séjour a pu s’épanouir à droite de l’entrée.
Rénover une maison des années 1930 : problèmes et solutions
La maison tout en longueur est construite à un angle de rue. Elle a fière allure avec sa façade de pierres et ses modénatures de briques rouges et l’on comprend aisément que cette famille parisienne ait eu envie d’y trouver refuge.
La maison d’origine correspond à la partie carrée à l’entrée. Dans les années 1970, elle a été flanquée d’une extension à l’arrière, qui a augmenté la petite cuisine d’origine d’une salle à manger et d’une terrasse. Ainsi, un double séjour a pu s’épanouir à droite de l’entrée.
Rénover une maison des années 1930 : problèmes et solutions
Plan RDC en projet
Les propriétaires désirent rénover la maison de fond en comble, car, même si elle a été entretenue, elle n’est plus au goût du jour. Au niveau spatial, ils souhaitent redessiner le rez-de-chaussée dont ils n’aiment pas la configuration. Il leur manque également une chambre au premier niveau car ils souhaitent être près de leur petite fille et de leur enfant à naître. Ils aimeraient également créer une chambre d’amis sous combles et un bureau pour télétravailler.
Les plans de la maison et le suivi de chantier ont été intégralement réalisés par Lagom architectes. Déborah et Avinoam Bettan se sont préalablement occupés du dépôt de permis de construire et de faire passer un bureau d’études afin d’analyser les sols en vue de la surélévation. « Il a fallu se livrer à une légère reprise en sous-œuvre au niveau des fondations mais aucun gros souci n’a été rencontré, comme la présence de carrières, ce qui est pourtant fréquent dans cette localité au sud de Paris », affirme l’architecte.
Trouvez des architectes près de chez vous sur Houzz
Les propriétaires désirent rénover la maison de fond en comble, car, même si elle a été entretenue, elle n’est plus au goût du jour. Au niveau spatial, ils souhaitent redessiner le rez-de-chaussée dont ils n’aiment pas la configuration. Il leur manque également une chambre au premier niveau car ils souhaitent être près de leur petite fille et de leur enfant à naître. Ils aimeraient également créer une chambre d’amis sous combles et un bureau pour télétravailler.
Les plans de la maison et le suivi de chantier ont été intégralement réalisés par Lagom architectes. Déborah et Avinoam Bettan se sont préalablement occupés du dépôt de permis de construire et de faire passer un bureau d’études afin d’analyser les sols en vue de la surélévation. « Il a fallu se livrer à une légère reprise en sous-œuvre au niveau des fondations mais aucun gros souci n’a été rencontré, comme la présence de carrières, ce qui est pourtant fréquent dans cette localité au sud de Paris », affirme l’architecte.
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Avant. En haut de l’escalier, l’entrée se présentait à l’origine comme une loggia soulignée par l’arche de pierres de la façade.
Rénover une maison 1930 : problèmes et solutions
Rénover une maison 1930 : problèmes et solutions
Après. Pour gagner de l’espace dans l’entrée, la loggia a été intégrée à l’habitation.
La nouvelle entrée a été aménagée avec un vestiaire en médium à peindre, réalisé par l’entreprise générale HSP Alice (Paris 20ᵉ), comme tout le reste du chantier.
Plus de photos d’entrées avec du vert sur Houzz
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Après. Le double séjour a été décloisonné sur l’entrée et ce claustra est venu recréer un sas plus contemporain. À l’arrière, l’escalier d’origine a été rénové par un ponçage des marches et une mise en blanc des contremarches et des barreaux de la rampe.
Après. Le salon est venu s’installer dans la première partie sur rue. Dans la cheminée existante, les propriétaires ont fait poser un insert plus performant, bien que la maison soit par ailleurs équipée d’un chauffage central en état.
La seconde partie du séjour s’est muée en salle à manger, ouverte désormais sur un coin bibliothèque. En tournant la table dans ce sens, les architectes ont cassé l’enfilade désagréable du double séjour d’origine.
Comme le séjour était anciennement enserré par un porteur, les architectes ont préconisé de conserver ce poteau de soutien qui structure l’espace sans couper les perspectives.
Comme le séjour était anciennement enserré par un porteur, les architectes ont préconisé de conserver ce poteau de soutien qui structure l’espace sans couper les perspectives.
Après. À l’arrière du séjour, la bibliothèque originale, positionnée au niveau de l’ancienne cuisine, a été souhaitée par les propriétaires avec des portes afin d’épurer l’espace dans le style contemporain qu’ils affectionnent.
Deux séries de meubles hauts et bas ont été réalisées en médium à peindre. Au centre, un logement souligné de chêne clair crée une longue tablette filante où poser des objets déco, à l’instar de ces deux tikis ramenés de leur voyage de noces en Polynésie.
Deux séries de meubles hauts et bas ont été réalisées en médium à peindre. Au centre, un logement souligné de chêne clair crée une longue tablette filante où poser des objets déco, à l’instar de ces deux tikis ramenés de leur voyage de noces en Polynésie.
Dans ce niveau, le sol d’origine, mi-carrelage, mi-parquet de chêne, a dû être unifié. « Nous avons conservé le parquet dans le séjour et retrouvé un chêne massif avec la même section de lattes pour compléter. Une fois que le nouveau parquet a été posé, nous avons tout fait poncer et vitrifier ensemble, ce qui a procuré de très bons résultats même si l’on voit légèrement la différence. Nous sommes d’avis d’assumer quelques défauts plutôt que de gâcher des matériaux en état », estime la professionnelle qui s’accorde à penser que c’est également la solution la plus économique.
Après. Leur idée de départ était de surélever cette partie afin de créer à l’étage une nouvelle chambre et d’en profiter pour repenser au rez-de-chaussée la cuisine de manière plus moderne.
Avant. La surélévation, réalisée en maçonnerie traditionnelle (parpaings) et doublée par l’intérieur, a pris place au-dessus de cette salle à manger. « Nous avons réalisé une extension dans le même temps, puisque nous avons construit la nouvelle partie en annexant la terrasse qui longeait l’ancienne salle à manger », explique Déborah Bettan.
Après. Le mot d’ordre dans cette nouvelle construction a été de ramener de la lumière par le truchement de nombreuses ouvertures.
Après. La cuisine en L, avec un îlot central sur lequel s’adosse une table pour quatre, offre un volume confortable pour cuisiner et déjeuner en famille. Elle a été choisie en blanc et bois clair, ce qui contraste avec les nouvelles baies en alu thermolaqué anthracite.
Pour une question de budget, la cuisine entière a été réalisée à partir de mobilier Ikea. Néanmoins, des plans de travail ont été choisis en quartz, tant pour la durabilité que l’hygiène ou l’esthétique contemporaine de ce matériau.
Cuisine : Ikea ; Plans : Easy Plan de Travail
Cuisine : Ikea ; Plans : Easy Plan de Travail
Après. La suite parentale est venue se nicher au niveau supérieur de l’extension, soit juste au-dessus de la nouvelle cuisine. Vue de l’extérieur, la construction au toit à deux pentes est plus qualitative. « Nous avons gardé le soubassement en pierres et ajouté des briques au niveau des encadrements de fenêtres afin d’intégrer la construction dans l’existant. Nous avons choisi de la peindre en blanc pour rappeler le haut de la partie principale », détaille Déborah.
Après. Du parquet chêne a été posé sur tout ce niveau. Dans cette chambre d’enfant, des menuiseries sur mesure créent une gros volume de rangement parfaitement adapté à l’espace. Au centre, une niche rose équipée d’un bureau anime ce linéaire.
Après. Rehaussée par l’ancienne cheminée de style Art Déco, cette chambre a été bien mise en valeur avec ses murs blancs, ses rideaux assortis et son parquet chêne.
Un placard sur mesure et un papier peint peuplé d’animaux ont été les souhaits des maîtres d’ouvrage pour la personnaliser.
Papier peint : Au fil des Couleurs
Papier peint : Au fil des Couleurs
Après. La salle de bains été remise au goût du jour avec un meuble double vasque en bois et terrazzo et une baignoire pour les enfants.
Meuble double vasque : Tikamoon
Meuble double vasque : Tikamoon
Après. Cette ancienne chambrette constitue désormais l’accès à la suite parentale, aménagée avec une salle d’eau et un dressing.
Bien que de petite taille, la salle d’eau est chaleureuse et contemporaine avec ses carrelages imitation bambou et pierre, sa robinetterie noire encastrée, son grand miroir et son bel éclairage.
En parallèle de la salle d’eau, le dressing parental est conçu comme un espace ouvert. D’un côté les habits de Monsieur, de l’autre ceux de Madame, sur plus de deux mètres de long et sur deux niveaux chacun. D’un coup d’œil, toute la garde-robe est visible, ce qui va en faire rêver plus d’un.
Comme le reste des pièces, la chambre parentale joue sur des codes très épurés. De même que dans la nouvelle cuisine, les architectes ont fait la part belle aux ouvertures. « La chambre est vraiment très agréable car elle est grande et pleine de lumière grâce à ses trois baies vitrées », confirme l’architecte.
Pour ramener de la chaleur dans les lieux, un lit en bois massif et un tapis berbère font leur effet. Quant à la tête de lit, décorée d’une cimaise, elle accueille des tableaux évocateurs des endroits où les propriétaires aiment passer leurs vacances.
Plan du R+2 en projet
« Le toit de la maison était assez pentu et il n’y avait pas tellement d’espace qui ne soit pas mansardé », se remémore la pro. Comme la famille avait besoin d’une chambre d’amis et d’un bureau, les deux chambres d’origine ont été réunies. Le palier s’est mué en espace de travail pour la propriétaire, qui télétravaille souvent depuis la pandémie.
« Le toit de la maison était assez pentu et il n’y avait pas tellement d’espace qui ne soit pas mansardé », se remémore la pro. Comme la famille avait besoin d’une chambre d’amis et d’un bureau, les deux chambres d’origine ont été réunies. Le palier s’est mué en espace de travail pour la propriétaire, qui télétravaille souvent depuis la pandémie.
Après. Voici la nouvelle chambre d’amis habillée de douceur en blanc et bois. Les poutres anciennement peintes ont été sablées pour ressortir sur le plafond blanc.
Voici le bureau de la propriétaire. Elle a profité de l’espace vacant sous pente pour créer une petite zone de jeux. Les enfants adorent ce petit coin cabane, bien éclairé par la fenêtre de toit.
« C’est un projet qui s’est idéalement passé, en dépit de deux confinements, l’un au moment des études, l’autre au moment des travaux. Nous n’avons pas eu de surprise sur le budget pour ce gros chantier qui s’est chiffré à 200 000 euros. Néanmoins, avec l’inflation de ces deux dernières années, il en coûterait aujourd’hui 300 000. Par exemple, l’inflation sur les tuiles mécaniques est impressionnante, de 0,77 à 1,50 euros l’unité et le prix des baies vitrées a également bondi », partage Déborah Bettan. D’où l’importance accrue de faire encadrer ses travaux par un professionnel aguerri, qui saura estimer dès le départ la bonne enveloppe et saura s’y tenir…
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
« C’est un projet qui s’est idéalement passé, en dépit de deux confinements, l’un au moment des études, l’autre au moment des travaux. Nous n’avons pas eu de surprise sur le budget pour ce gros chantier qui s’est chiffré à 200 000 euros. Néanmoins, avec l’inflation de ces deux dernières années, il en coûterait aujourd’hui 300 000. Par exemple, l’inflation sur les tuiles mécaniques est impressionnante, de 0,77 à 1,50 euros l’unité et le prix des baies vitrées a également bondi », partage Déborah Bettan. D’où l’importance accrue de faire encadrer ses travaux par un professionnel aguerri, qui saura estimer dès le départ la bonne enveloppe et saura s’y tenir…
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Qui vit ici ? Un couple de trentenaires avec une petite fille. Ils attendent un petit garçon.
Emplacement : à Clamart
Superficie : 123 m² avant travaux + 28 m²
Date des travaux : de novembre 2020 à mai 2021 + 6 mois d’études préalables
Architectes : Déborah Calfond Bettan (Architecte DE) et Avinoam Bettan (Architecte HMONP) de Lagom architectes
Entreprise générale et menuiserie sur mesure : HSP Alice (Paris 20ᵉ)
Budget : 200 000 euros
Photos : Maude Artarit