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Avant/Après : Délicieux pied-à-terre de 11 m2 pour vie pendulaire
Nous vous emmenons découvrir le pot aux roses, au 6ᵉ étage sans ascenseur d'un immeuble parisien...
Nombre de gens en rêvent, cette dame l’a fait ! Profitant des opportunités croissantes offertes par le télétravail, elle s’est installée en province et a décidé de ne conserver à Paris qu’un modeste pied-à-terre pour les jours où elle doit être en présentiel. Après avoir acheté une maison, son budget parisien s’en trouve restreint, et elle opte pour une chambre de service. Cependant, estimant avoir dépassé l’âge de vivre dans l’inconfort, elle sollicite l’architecte d’intérieur Stéphanie Michel-Girard de l’agence WOM Design pour métamorphoser cette chambre en un studio douillet. Au-delà de l’exploitation astucieuse de l’espace, la spécialiste de l’aménagement va l’émerveiller en transformant les lieux en un véritable bijou.
Avant. Au sixième étage d’un immeuble du 10ᵉ arrondissement de Paris, cette quinquagénaire active et sans enfant vient d’acquérir cette chambre de bonne avec mini-entrée, zone de douche, WC sanibroyeur et petite vasque. Très mansardée, la chambre fait 17 m² au sol mais seulement 11 m² en loi Carrez. Près d’une moitié de la superficie dispose d’un plafond à hauteur classique, le reste se trouve sous rampant.
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Après. Néanmoins, cette propriétaire compte passer du temps à domicile lorsqu’elle doit se déplacer sur Paris, et souhaite que son chez-elle soit un lieu de ressourcement et de confort. À Stéphanie Michel-Girard, son architecte d’intérieur, contactée par bouche-à-oreille, elle expose ses souhaits lors d’un premier rendez-vous. « Elle ne voulait pas faire de compromis sur les fonctions, et désirait une entrée zen, une vraie cuisine, une salle d’eau avec WC séparés, un espace chambre/salon avec un lit gigogne, des rangements pour les habits, literie et vaisselle et une zone bibliothèque », se remémore-t-elle. Soit un immense défi pour la professionnelle eu égard à une si petite superficie !
Quand à l’ambiance recherchée, là encore cette propriétaire savait ce qu’elle voulait. « Elle souhaitait un studio fonctionnel, épuré, paisible et élégant, sans bois ni couleur, un décor plutôt blanc », résume Stéphanie, qui accorde toujours beaucoup d’importance à ce temps où elle recueille les attentes de ses clients.
9 erreurs à éviter quand on aménage un studio
Quand à l’ambiance recherchée, là encore cette propriétaire savait ce qu’elle voulait. « Elle souhaitait un studio fonctionnel, épuré, paisible et élégant, sans bois ni couleur, un décor plutôt blanc », résume Stéphanie, qui accorde toujours beaucoup d’importance à ce temps où elle recueille les attentes de ses clients.
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Après. Comme à son habitude, la designer d’espaces Stéphanie Michel-Girard est revenue vers la propriétaire avec plusieurs propositions d’implantation et d’ambiance, chacune fédérée sous un nom qui résume le fil rouge du projet. La cliente a retenu la proposition « pot aux roses », épurée et coquette avec ses touches de rose poudré.
« “Pot aux roses”, ce nom m’est venu instantanément pour décrire ce projet car je voulais que l’on ouvre la porte de ce studio et que, tout à coup, on surprenne cet intérieur dans sa globalité, avec ces touches de rose qui allaient bien avec la personnalité de ma cliente », partage Stéphanie.
Appliques : Zangra ; Suspension : Nedgis ;
Appliques : Zangra ; Suspension : Nedgis ;
Avant. La chambre était moquettée et équipée d’un clic-clac. La professionnelle a préféré un parquet blanc pour rendre la surface très lumineuse et zen et n’a pas hésité à chambouler le plan d’origine.
22 parquets blancs revitalisent les intérieurs
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Après. Ce coin cuisine plutôt grand pour une studette est terriblement séduisant avec son traitement bicolore et son travail de courbe omniprésent qui nous fait oublier les lignes tendues des pentes du toit.
Plus de photos de cuisines roses sur Houzz
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Le travail de la professionnelle au niveau spatial est également bluffant tant elle est parvenue à créer des zones bien distinctes dans une si petite surface. Pour ce faire, elle a largement fait appel au sur-mesure et au dessin préalable en 3D. Ainsi, la cuisine se dévoile en parallèle, avec un linéaire standard de 60 centimètres de profondeur équipé d’un frigo, d’un évier, d’un four combiné et de plaques domino. Tandis qu’en face, un plan filant de 35 centimètres de large est truffé de rangements pour la vaisselle.
Ce dernier s’arrondit en un plan à manger de 70 centimètres de diamètre, étudié pour pouvoir manger à quatre. « Les tabourets ont été réalisés sur mesure en médium peint à la manière d’un camembert. Ils ont le même diamètre que la table pour s’escamoter totalement dessous sans empiéter sur l’espace », explique Stéphanie.
La crédence rose poudré, à l’angle arrondi, apporte un charme fou au projet, de même que les étagères cintrées. « Ma cliente fait elle-même tous ces beaux objets en céramique et souhaitait pouvoir les exposer », glisse l’architecte d’intérieur, qui leur a donc façonné une place de choix.
Après. Dans ce projet, la place des toilettes et de la douche n’a pas été modifiée, ce qui a permis de faire de grosses économies sur la facture finale. Le coin nuit s’est niché sous la pente du toit, à la place du coin cuisine d’antan. « Nous avons employé un lit gigogne très bas pour passer sous la pente. Il sert de canapé en journée et peut se déplier au besoin en lit double, ce qui était une attente de ma cliente », explique Stéphanie.

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Réalisée sur mesure, une verrière a pris place au niveau de l’ancien évier afin de cloisonner les sanitaires. Toutefois, en dépit de ce cloisonnement, l’espace paraît plus grand qu’avant. Sous la verrière a été placé le coin bibliothèque qui sert aussi de tête de lit. De l’autre côté du lit, le bas des rampants a été équipé intégralement de placards supplémentaires. « Nous avons joué sur des volumes ouverts et fermés afin de ne pas trop alourdir l’espace », indique Stéphanie.
Avez-vous vu la penderie ? Elle a été habilement cachée à gauche de la verrière juste derrière la vasque de la salle de bains. Le pot au lait ancien qui sert de vase est bien entendu la touche finale du projet « pot aux roses ».
Après. Le coin salle d’eau a été traité comme une bonbonnière, une idée qui a beaucoup plu à la propriétaire. Sur la gauche des toilettes a été nichée au chausse-pied une vasque sur un meuble sur mesure en médium peint. Au-dessus, le miroir sur mesure s’arrondit pour prolonger l’harmonie avec les arrondis de la cuisine. L’applique ronde intégrée à même le miroir fait partie des détails soignés qu’affectionne l’architecte d’intérieur. « Il y a même la place pour le sèche-serviettes », ajoute Stéphanie.
Peinture rose : Ressource F28 « Evening Eyes » (collection années 1950)
Peinture rose : Ressource F28 « Evening Eyes » (collection années 1950)
La verrière apporte beaucoup de lumière en second jour à la salle d’eau. Elle peut même s’ouvrir pour aérer car il était impossible de placer une VMC. « Cet espace de poche paraît également bien plus grand grâce à cette verrière sur mesure », note l’architecte d’intérieur.
La douche a été en partie conservée (paroi et receveur) afin d’optimiser le budget. Un carrelage rose, dans un format carré, renouvelle totalement l’espace. Deux niches bien pratiques ont été ajoutées.
Finissons par la mini-entrée souhaitée « zen », par la propriétaire afin de se délester de la fureur de la ville en entrant chez elle. Elle a été coquettement tapissée d’un motif floral dans les tons rose poudré de chez Little Greene. « J’ai eu l’inspiration d’une cage à oiseaux » glisse Stéphanie.
Carrelage : Winckelmans.
Finissons par la mini-entrée souhaitée « zen », par la propriétaire afin de se délester de la fureur de la ville en entrant chez elle. Elle a été coquettement tapissée d’un motif floral dans les tons rose poudré de chez Little Greene. « J’ai eu l’inspiration d’une cage à oiseaux » glisse Stéphanie.
Carrelage : Winckelmans.
Si l’on devait voter pour la plus jolie transformation de chambre de bonnes de l’année, on gage que celle-ci serait en bonne place. Le budget total de 33 600 euros TTC de cette rénovation est également exemplaire. D’autant que l’isolation du plafond (hors rampants) et le changement des Velux sont inclus.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Qui vit ici : c’est le studio d’une quinquagénaire qui habite en province mais travaille à Paris
Superficie : 11 m²
Emplacement : 10ᵉ arrondissement
Livraison du projet : 2,5 mois
Durée des travaux : mai à juillet 2022
Architecte d’intérieur : Stéphanie Michel-Girard, fondatrice de Wom Design
Budget : 33 600 € TTC (dont 9 600 euros de menuiserie sur mesure)
Crédit photos : © Laura Jacques