Cuisine de la semaine
Avant/Après
Avant/Après : Deux cuisines s'ouvrent sur le salon avec style
Les pros décryptent l'ouverture réussie de deux cuisines sur le salon. Astuces structurelles et déco à la clé
Les deux cuisines que nous allons vous présenter étaient vieillottes et fermées. Pour combler leur envie de modernité, d’espace et de lumière, les nouveaux propriétaires des lieux ont décidé de faire appel à des professionnels aguerris afin d’ouvrir ces cuisines sur le salon et de les repenser avec style. Ces deux réalisations sont devenues de parfaits modèles du genre !
Trouvez le bon pro pour votre projet de cuisine
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La cuisine AVANT
Avant :
La cuisine fermée de cet appartement de 60 m² fait environ 10 m². Elle avait été équipée de mobilier Darty en mélaminé blanc mat. Son implantation se présentait en escalier avec trois décrochés sur le plan de travail, ce qui la rendait assez peu design et fonctionnelle…
Avant :
La cuisine fermée de cet appartement de 60 m² fait environ 10 m². Elle avait été équipée de mobilier Darty en mélaminé blanc mat. Son implantation se présentait en escalier avec trois décrochés sur le plan de travail, ce qui la rendait assez peu design et fonctionnelle…
La problématique :
Un jeune couple, très attentif à la déco, vient d’acheter cet appartement. Son souhait est d’agrandir la pièce à vivre en décloisonnant la cuisine, de maximiser la lumière dans l’entrée toute noire qui la jouxte, de trouver un système de séparation des espaces sans cloisonner et bien sûr, de soigner le rendu visuel de l’ensemble !
Un jeune couple, très attentif à la déco, vient d’acheter cet appartement. Son souhait est d’agrandir la pièce à vivre en décloisonnant la cuisine, de maximiser la lumière dans l’entrée toute noire qui la jouxte, de trouver un système de séparation des espaces sans cloisonner et bien sûr, de soigner le rendu visuel de l’ensemble !
Plan APRÈS
La réalisation :
La cuisine a été entièrement décloisonnée côté salon et côté entrée sur la gauche, de sorte à agrandir l’espace, à le laisser respirer et gagner en luminosité. La réussite du projet repose sur une gestion maîtrisée du semi-cloisonnement grâce à une claustra en lames de chêne : « Cet élément multifonction nous a permis de matérialiser la double circulation de la cuisine vers le salon et vers l’entrée sans perdre de lumière, tout en ajoutant une note déco. Il cache aussi le coin toilettes/salle de bains », nous a expliqué Camille Basse.
La cuisine a été entièrement décloisonnée côté salon et côté entrée sur la gauche, de sorte à agrandir l’espace, à le laisser respirer et gagner en luminosité. La réussite du projet repose sur une gestion maîtrisée du semi-cloisonnement grâce à une claustra en lames de chêne : « Cet élément multifonction nous a permis de matérialiser la double circulation de la cuisine vers le salon et vers l’entrée sans perdre de lumière, tout en ajoutant une note déco. Il cache aussi le coin toilettes/salle de bains », nous a expliqué Camille Basse.
Cette claustra se poursuit en placage plein en chêne, qui recouvre l’imposte existante au plafond et retombe façon arche pour cacher le réfrigérateur de l’autre côté. L’arche boisée marque la séparation entre cuisine et salon et dessine un joli cadrage. S’y appuie une table en OSB réalisée par le propriétaire : « On l’a préférée à un îlot pour garder de la légèreté et de la perspective, et avoir la place pour quatre convives », explique Camille.
Les solutions d’optimisation :
Comme les deux jeunes avaient un budget limité pour rénover tout leur appartement, l’architecte d’intérieur a dû composer au maximum avec l’existant. Les meubles de cuisine ont été conservés mais réagencés de façon esthétique pour que la cuisine paraisse plus légère. « Nous avons retravaillé le linéaire bas en ôtant l’un des décrochés dans le plan de travail et, à cette fin, nous avons supprimé le caisson de gauche. Nous avons surtout repensé les éléments hauts, en les réagençant de façon déstructurée afin que le rendu visuel soit amélioré depuis le salon. Nous sommes arrivés à garder tous les éléments et même à ajouter des tablettes en chêne pour faire un rappel de la claustra », explique Camille.
Comme les deux jeunes avaient un budget limité pour rénover tout leur appartement, l’architecte d’intérieur a dû composer au maximum avec l’existant. Les meubles de cuisine ont été conservés mais réagencés de façon esthétique pour que la cuisine paraisse plus légère. « Nous avons retravaillé le linéaire bas en ôtant l’un des décrochés dans le plan de travail et, à cette fin, nous avons supprimé le caisson de gauche. Nous avons surtout repensé les éléments hauts, en les réagençant de façon déstructurée afin que le rendu visuel soit amélioré depuis le salon. Nous sommes arrivés à garder tous les éléments et même à ajouter des tablettes en chêne pour faire un rappel de la claustra », explique Camille.
Les choix design :
Les propriétaires avaient bien planché leur projet sur Internet avant de s’adresser à un pro. Ils souhaitaient une ambiance scandinave tout en douceur et l’architecte d’intérieur a su magnifier leurs attentes. Préconisant un cadre assez neutre pour s’accorder aux meubles blancs (grès cérame imitation béton ciré au sol, murs blancs), elle a réservé l’originalité à deux éléments forts : la crédence et la claustra. Le carreau hexagonal de la première, décliné en une harmonie de beige, gris et vert pâle a été posé irrégulièrement pour faire écho aux meubles déstructurés. Les jeunes, qui adorent la chine, ont acheté les chaises vert sapin et les suspensions laitonnées pour parfaire l’ensemble.
Les propriétaires avaient bien planché leur projet sur Internet avant de s’adresser à un pro. Ils souhaitaient une ambiance scandinave tout en douceur et l’architecte d’intérieur a su magnifier leurs attentes. Préconisant un cadre assez neutre pour s’accorder aux meubles blancs (grès cérame imitation béton ciré au sol, murs blancs), elle a réservé l’originalité à deux éléments forts : la crédence et la claustra. Le carreau hexagonal de la première, décliné en une harmonie de beige, gris et vert pâle a été posé irrégulièrement pour faire écho aux meubles déstructurés. Les jeunes, qui adorent la chine, ont acheté les chaises vert sapin et les suspensions laitonnées pour parfaire l’ensemble.
Le truc en plus :
Et si l’on vous disait que parfois les meilleures astuces viennent de contraintes ? Pour réaliser la claustra en lames de bois, Camille avait choisi des tasseaux de 4 x 7 cm en chêne. Malheureusement, impossible de se fournir avec des lames toute hauteur (2,60 cm) auprès de ses fournisseurs. Camille a donc redessiné la semi-cloison avec des cases pour utiliser des lames de plus petites dimensions. Cases qui au final multiplient les cadrages et permettent de poser de la déco, à la manière d’une claustra-bibliothèque. Bien joué !
Et si l’on vous disait que parfois les meilleures astuces viennent de contraintes ? Pour réaliser la claustra en lames de bois, Camille avait choisi des tasseaux de 4 x 7 cm en chêne. Malheureusement, impossible de se fournir avec des lames toute hauteur (2,60 cm) auprès de ses fournisseurs. Camille a donc redessiné la semi-cloison avec des cases pour utiliser des lames de plus petites dimensions. Cases qui au final multiplient les cadrages et permettent de poser de la déco, à la manière d’une claustra-bibliothèque. Bien joué !
La cuisine AVANT
PROJET 2. Ce retraité rêve d’une « cuisine plus rock’n’roll » pour son deux-pièces
Coup d’œil
Qui habite ici : un retraité
Emplacement : dans un appartement à Rueil-Malmaison
Livraison : été 2018
Durée des travaux : 5 semaines de travaux pour tout l’appartement et trois jours de pose pour la cuisine
Superficie : appartement de 50 m² et cuisine de 6 m²
Architecte d’intérieur : Catherine Bouvier Auffray de Bulles & Taille-crayon
Autre collaborateur : Michaël Honneur de HB Menuiseries
Budget : 8000 euros, électroménager compris (hors honoraires et travaux préparatoires)
Photos : Olivier Hallot
PROJET 2. Ce retraité rêve d’une « cuisine plus rock’n’roll » pour son deux-pièces
Coup d’œil
Qui habite ici : un retraité
Emplacement : dans un appartement à Rueil-Malmaison
Livraison : été 2018
Durée des travaux : 5 semaines de travaux pour tout l’appartement et trois jours de pose pour la cuisine
Superficie : appartement de 50 m² et cuisine de 6 m²
Architecte d’intérieur : Catherine Bouvier Auffray de Bulles & Taille-crayon
Autre collaborateur : Michaël Honneur de HB Menuiseries
Budget : 8000 euros, électroménager compris (hors honoraires et travaux préparatoires)
Photos : Olivier Hallot
Avant :
L’occupant était depuis longtemps locataire de ce deux pièces à Rueil-Malmaison quand il a pu le racheter. La cuisine de 6 m² (1,84 x 3,45 m) était fermée et en forme de couloir. Elle était aménagée en L avec un mobilier rustique façon chêne mouluré : tout ce qu’il y a de moins contemporain !
La problématique :
Le propriétaire achète en vue de laisser un jour l’appartement à ses enfants et veut donc le remettre en état. Par ailleurs, il reçoit souvent ses enfants et petits enfants et a envie de modernité et d’un espace à vire convivial. Question style, il demande à l’architecte Catherine Bouvier Auffray de lui concocter une pièce à vivre « plus rock’n’roll ».
L’occupant était depuis longtemps locataire de ce deux pièces à Rueil-Malmaison quand il a pu le racheter. La cuisine de 6 m² (1,84 x 3,45 m) était fermée et en forme de couloir. Elle était aménagée en L avec un mobilier rustique façon chêne mouluré : tout ce qu’il y a de moins contemporain !
La problématique :
Le propriétaire achète en vue de laisser un jour l’appartement à ses enfants et veut donc le remettre en état. Par ailleurs, il reçoit souvent ses enfants et petits enfants et a envie de modernité et d’un espace à vire convivial. Question style, il demande à l’architecte Catherine Bouvier Auffray de lui concocter une pièce à vivre « plus rock’n’roll ».
La réalisation :
Comme le budget du propriétaire n’est pas extensible, tous deux font le choix d’une cuisine Ikea mais posée par un professionnel de l’agencement sur mesure, HB menuiseries. Le plan de travail en stratifié provient de chez un fournisseur spécialisé. L’implantation de la cuisine demeure en L, sans grand changement sur les fonctions mais, grâce à l’ouverture sur le salon, elle gagne un grand plan de travail/repas design, faisant office de semi-cloison avec le salon.
Notez que le mur tombe entre cuisine et salon en toute maîtrise : « Sur la droite nous avons conservé un muret afin de cacher l’évier et sur la gauche nous avons volontairement laissé un pan du mur existant pour masquer la porte de cuisine donnant sur l’entrée lorsqu’elle est ouverte », décrypte la pro. Celle-ci a même trouvé le moyen de magnifier ce vestige avec un lé de papier peint orné d’arbres.
Comme le budget du propriétaire n’est pas extensible, tous deux font le choix d’une cuisine Ikea mais posée par un professionnel de l’agencement sur mesure, HB menuiseries. Le plan de travail en stratifié provient de chez un fournisseur spécialisé. L’implantation de la cuisine demeure en L, sans grand changement sur les fonctions mais, grâce à l’ouverture sur le salon, elle gagne un grand plan de travail/repas design, faisant office de semi-cloison avec le salon.
Notez que le mur tombe entre cuisine et salon en toute maîtrise : « Sur la droite nous avons conservé un muret afin de cacher l’évier et sur la gauche nous avons volontairement laissé un pan du mur existant pour masquer la porte de cuisine donnant sur l’entrée lorsqu’elle est ouverte », décrypte la pro. Celle-ci a même trouvé le moyen de magnifier ce vestige avec un lé de papier peint orné d’arbres.
Les choix design :
La cuisine d’origine n’est pas très lumineuse, aussi l’architecte d’intérieur planche pour l’éclairer… et la magnifier. Un mobilier bicolore, noir en bas et bois en haut y contribue : « Le noir reprend la couleur des meubles du salon du propriétaire tandis que le bois fait la continuité avec le parquet », explique Catherine. Pour ajouter de la luminosité mais également du peps, l’architecte d’intérieur joue avec les couleurs des murs : « Du jaune Bruegel apporte de la lumière sur le coin le plus sombre de la pièce tandis que le bleu gris, posé à contre-jour apporte du contraste et de la personnalité. » Deux suspensions déco au-dessus du plan à manger scellent la transition design avec le salon.
Papier peint : Woods de Cole & Son ; Peinture : Jaune Bruegel (CH10274) et Bleu James de Little Green (N°108) ; Suspensions : BHV
La cuisine d’origine n’est pas très lumineuse, aussi l’architecte d’intérieur planche pour l’éclairer… et la magnifier. Un mobilier bicolore, noir en bas et bois en haut y contribue : « Le noir reprend la couleur des meubles du salon du propriétaire tandis que le bois fait la continuité avec le parquet », explique Catherine. Pour ajouter de la luminosité mais également du peps, l’architecte d’intérieur joue avec les couleurs des murs : « Du jaune Bruegel apporte de la lumière sur le coin le plus sombre de la pièce tandis que le bleu gris, posé à contre-jour apporte du contraste et de la personnalité. » Deux suspensions déco au-dessus du plan à manger scellent la transition design avec le salon.
Papier peint : Woods de Cole & Son ; Peinture : Jaune Bruegel (CH10274) et Bleu James de Little Green (N°108) ; Suspensions : BHV
Les solutions d’optimisation :
Catherine Bouvier Auffray insiste sur l’importance d’aménager les éléments bas uniquement avec des coulissants : « Beaucoup plus pratiques à l’usage car on voit tout ce qu’ils contiennent d’un seul coup d’œil. »
L’optimisation majeure réside dans l’implantation de la table à manger conviviale de 80 x 160 cm, à mi-chemin entre le salon et la cuisine : « Comme nous n’avions pas assez de place côté cuisine pour que le plan soit assez large, nous avons eu l’idée d’enserrer le morceau de cloison restant et, pour assumer ce choix, nous avons créé un cadrage symétrique au plafond en stratifié chêne », explique la pro. Une excellente idée qui donne toute sa personnalité au projet et prouve une fois de plus que des contraintes partent souvent les meilleures idées déco.
Le truc en plus : Le plan de travail, à hauteur de bar (90 cm), est assurément plus « rock’n’roll » qu’une table classique (75 cm). Cela a permis de loger sur le côté un caisson de rangement supplémentaire et, les tabourets de bar, confortables et lavables, n’ont pas grevé le budget (99 euros chez le Monde du tabouret).
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces rénovations ?
Inspirez-vous de milliers de photos de cuisines
Découvrez d’autres avant/après
Catherine Bouvier Auffray insiste sur l’importance d’aménager les éléments bas uniquement avec des coulissants : « Beaucoup plus pratiques à l’usage car on voit tout ce qu’ils contiennent d’un seul coup d’œil. »
L’optimisation majeure réside dans l’implantation de la table à manger conviviale de 80 x 160 cm, à mi-chemin entre le salon et la cuisine : « Comme nous n’avions pas assez de place côté cuisine pour que le plan soit assez large, nous avons eu l’idée d’enserrer le morceau de cloison restant et, pour assumer ce choix, nous avons créé un cadrage symétrique au plafond en stratifié chêne », explique la pro. Une excellente idée qui donne toute sa personnalité au projet et prouve une fois de plus que des contraintes partent souvent les meilleures idées déco.
Le truc en plus : Le plan de travail, à hauteur de bar (90 cm), est assurément plus « rock’n’roll » qu’une table classique (75 cm). Cela a permis de loger sur le côté un caisson de rangement supplémentaire et, les tabourets de bar, confortables et lavables, n’ont pas grevé le budget (99 euros chez le Monde du tabouret).
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces rénovations ?
Inspirez-vous de milliers de photos de cuisines
Découvrez d’autres avant/après
PROJET 1.
Beaucoup d’idées à prix tirés dans cette cuisine réagencée pour un jeune couple
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple
Emplacement : Croix-Rousse (Lyon, IVe arrondissement)
Livraison : janvier 2018
Superficie : appartement de 60 m² et cuisine de 10 m²
Architecte d’intérieur : Camille Basse
Autre collaborateur : Vincent Beaumadier de RD BAT
Budget : 20 000 euros
Photos : Sabine Serrad