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Maisons contemporaines
Avant/Après : Une néo-rétaise sublimée pour une famille
Près de La Rochelle, une maison de lotissement se refait une beauté grâce à une archi d'intérieur inspirée
À Marsilly, au nord de la Rochelle, c’est grâce à l’émission « Chasseurs d’appart » de Stéphane Plaza que cette famille avec trois enfants, en provenance de l’Aisne a trouvé la maison de ses rêves. Séduits par les volumes atypiques de la construction de style rétaise et par ses extérieurs avec piscine, les nouveaux propriétaires sont moins enthousiastes en ce qui concerne l’intérieur qui leur apparaît froid et impersonnel. Ils se mettent donc en quête d’un professionnel de l’aménagement pour redonner du charme à leur lieu de vie et leur attention est vite retenue par le profil de Nadège Nari repéré sur le site Houzz.
Avant. Cette maison de lotissement relativement récente était construite dans l’esprit des maisons de l’île de Ré, de plain-pied et charpente apparente, avec plusieurs volumes imbriqués. Au centre de cette bâtisse de 230 m² s’épanouit la pièce de vie en L de 60 m², prolongée d’un côté par les chambres et de l’autre par un bureau et une grande salle de sport. Outre sa confortable superficie, la plus-value de cette maison réside dans son ouverture sur un magnifique extérieur de 800 m², à la fois côté sud vers la piscine et côté nord sur de petits patios intimistes.
Après. La famille souhaite revoir l’intérieur avec davantage d’âme et de cachet. L’accent est mis sur des matériaux chaleureux et leur rencontre avec Nadège Nari signe le début d’une belle collaboration. « Ils connaissaient mon univers car ils avaient repéré mon profil et les reportages que Houzz m’a consacrés et cela a facilité la prise de contact », reconnaît-elle bien volontiers.
Trouvez un architecte d’intérieur près de chez vous sur Houzz
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Profitant de l’intervention d’une professionnelle pour repenser le charme des lieux, ils la sollicitent également pour une optimisation des espaces. « Ils souhaitaient une vraie entrée qui crée un sas intime. Pour aller plus loin, je leur ai proposé de scinder les zones parentale et enfants en déplaçant leur suite dans la salle de sport, ce qui les a tout de suite enthousiasmés », expose en effet Nadège.
L’architecte d’intérieur rochelaise a repensé dans son intégralité 190 m² sur les 230 m² de la maison, soit la pièce de vie et la zone parentale, à l’exclusion de la zone enfants composée de trois chambres, d’un dressing (l’ex-chambre parentale) et d’une salle de bains.
L’architecte d’intérieur rochelaise a repensé dans son intégralité 190 m² sur les 230 m² de la maison, soit la pièce de vie et la zone parentale, à l’exclusion de la zone enfants composée de trois chambres, d’un dressing (l’ex-chambre parentale) et d’une salle de bains.
Après. Nadège Nari fait partie de ces architectes d’intérieur qui, après avoir longuement exploré la personnalité et les goûts de leurs clients, projettent dans un concept global et original leur vision de cet univers. Elle s’attache alors à le décliner dans chaque pièce afin de bâtir une ambiance harmonieuse.
« Mes clients avaient flashé sur les plafonds cathédrale mais souhaitaient retrouver plus de modernité et d’âme. J’ai donc imaginé un concept de boîtes dans la boîte qui s’imbriquent les unes les autres pour façonner des espaces plus cosy et chaleureux. Au niveau déco, je leur ai proposé un esprit dock ou cargo, qui convoque l’esprit bord de mer et industriel qui leur plaisait. Enfin, j’ai pensé les espaces intérieurs en continuité des espaces extérieurs, avec de multiples possibilités de végétalisation » décrypte-t-elle.
« Mes clients avaient flashé sur les plafonds cathédrale mais souhaitaient retrouver plus de modernité et d’âme. J’ai donc imaginé un concept de boîtes dans la boîte qui s’imbriquent les unes les autres pour façonner des espaces plus cosy et chaleureux. Au niveau déco, je leur ai proposé un esprit dock ou cargo, qui convoque l’esprit bord de mer et industriel qui leur plaisait. Enfin, j’ai pensé les espaces intérieurs en continuité des espaces extérieurs, avec de multiples possibilités de végétalisation » décrypte-t-elle.
L’entrée était souhaitée comme un sas qui permette de déposer ses affaires et de ne pas voir d’emblée l’intérieur de la maison. Celle-ci s’affiche aujourd’hui haute en couleur, grâce notamment à un travail intéressant sur une variété de matériaux dans le style industriel. Recloisonnée partiellement vers le séjour, au moyen d’une « boîte » qui se retourne jusqu’à la cuisine, l’entrée dissimule des placards derrière cette façade en médium peint en bleu nuit.
De l’autre côté, vers le nouvel espace parental (suite et bureau), l’ancien placard blanc a été remanié, recouvert de portes coulissantes fabriquées sur mesure au moyen de planches anciennes décapées. Deux pans ferment le placard et le dernier fait office de porte secrète. « Nous avons été chercher les planches chez Labrouche, un antiquaire de matériaux, et le menuisier nous les a préparées pour un rendu industriel », explique Nadège.
Le travail sur les matériaux se poursuit avec un bardage en tôle galvanisée qui court depuis le faux plafond jusqu’à la joue des placards. « Pour lui donner un air patiné par le temps, nous l’avons laissé quelques temps dehors », révèle-t-elle. À noter que ce faux-plafond a été réalisé en médium hydrofuge façon bac afin d’accueillir des plantes en nombre. Le pavage gris a également laissé place à un carreau de ciment graphique avec réserve pour le tapis de sol.
De l’autre côté, vers le nouvel espace parental (suite et bureau), l’ancien placard blanc a été remanié, recouvert de portes coulissantes fabriquées sur mesure au moyen de planches anciennes décapées. Deux pans ferment le placard et le dernier fait office de porte secrète. « Nous avons été chercher les planches chez Labrouche, un antiquaire de matériaux, et le menuisier nous les a préparées pour un rendu industriel », explique Nadège.
Le travail sur les matériaux se poursuit avec un bardage en tôle galvanisée qui court depuis le faux plafond jusqu’à la joue des placards. « Pour lui donner un air patiné par le temps, nous l’avons laissé quelques temps dehors », révèle-t-elle. À noter que ce faux-plafond a été réalisé en médium hydrofuge façon bac afin d’accueillir des plantes en nombre. Le pavage gris a également laissé place à un carreau de ciment graphique avec réserve pour le tapis de sol.
Le dernier côté de l’entrée comportant deux fenêtres a été pavé de briques saumonnées, un matériau cher à Nadège. « Nous avons fait entrer l’extérieur en intérieur grâce à ce parement, qui fait croire que nous sommes en façade, et grâce aux plantes », explique-t-elle alors que nous pénétrons dans la salle à manger.
Plus de photos de salles à manger sur Houzz
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Après. Dans cette grande pièce, la professionnelle s’est attachée à redessiner les espaces avec plus de charme et d’intimité. Les trois zones (cuisine, salon, salle à manger) ont été retravaillées afin d’avoir une existence propre et que l’on perde la sensation de hall de gare un peu désuet.
Le changement de sol – d’un grès cérame gris soutenu à un chêne massif posé au-dessus du plancher chauffant – est pour beaucoup dans le regain de charme.
Le changement de sol – d’un grès cérame gris soutenu à un chêne massif posé au-dessus du plancher chauffant – est pour beaucoup dans le regain de charme.
Pour peaufiner l’ambiance propre de la salle à manger, le mur où se trouvait, depuis le déménagement des propriétaires, leur armoire de famille, a été peint en bleu nuit. « Nous voulions une couleur qui s’harmonise avec le bleu de la piscine et apporte du contraste et ce bleu nuit est devenu la teinte phare de notre concept », souffle l’architecte d’intérieur qui a trouvé la teinte parfaite en se déplaçant avec ses clients dans les showrooms spécialisés en couleurs de la région.
Après. Dans la cuisine, la boîte en médium de l’entrée, peinte cette fois en noir mat, s’étire désormais jusqu’à une large double porte qui dissimule l’issue du cellier et le combiné réfrigérateur. « J’ai imaginé la cuisine comme un jeu de volumes qui s’imbriquent, souligné par un rétroéclairage au plafond. La boîte noire qui file autour de la cuisine s’extrude pour accueillir le mobilier blanc ainsi que la hotte industrielle posée en débord. Des carreaux de ciment graphiques soulignent le bas des éléments et donnent du caractère à l’ensemble », détaille l’architecte d’intérieur.
Le concept de boîte dans la boîte se prolonge avec l’ajout d’un faux plafond au dessus de l’îlot, à la fois pour dessiner cette zone, bien l’éclairer et l’intimiser. « Mes clients étaient vraiment circonspects. Ils avaient peur que ce faux-plafond ne nuise à la sensation de volume procuré par le plafond cathédrale. Nous avons peint la charpente en blanc et ajouté de l’éclairage au niveau des poutres, ce qui a permis de garder intègre cette sensation de volume. Les propriétaires en ont totalement convenu, admettant que c’était une très bonne idée. C’est aujourd’hui une de leurs zones préférées », explique Nadège.
La cuisine a été posée par un cuisiniste partenaire qui propose et assemble des éléments standard parmi un catalogue de fabricants de qualité. Partant de cette base, la professionnelle a fait réaliser sur mesure plusieurs éléments, à l’instar de la table en chêne clair qui sert à prendre les petits déjeuners et s’adapte donc parfaitement à cette famille et aux dimensions de la pièce.
Tabourets de bar : Hay
Tabourets de bar : Hay
Après. Les poutres foncées donnaient un sentiment d’écrasement et renforçaient le manque de lumière. En suggérant leur mise en blanc, Nadège Nari a transformé l’ambiance de la pièce qui semble redimensionnée. « La sensation de volume n’a pas été perdu par le travail de “boîtes” et de mise en couleur. Au contraire, chaque zone de la pièce est mieux définie par sa teinte et son éclairage et a retrouvé charme et intimité ! » insiste-t-elle.
Après. Afin que le relooking soit marquant sans grever le budget, l’architecte d’intérieur a eu l’idée de créer en hauteur une structure en bois et métal qui s’est transformée en pergola une fois recouverte de canisses. Le patio a été meublé dans un style industriel bohème autour d’une banquette faite en palettes recyclées, le tout égayé par quelques touches de couleur vives dans une inspiration qui se veut mexicaine.
La baie vitrée à galandage vers la piscine a été dégagée pour améliorer les perspectives et la circulation tandis qu’une teinte bleu nuit est venue parer le mur pour ajouter du contraste. Ce nouvel écrin a accueilli un poêle à bois Hase dans un angle pavé d’une plaque de protection arrondie en acier. Il apporte une note chaleureuse combinée au nouveau parquet et aux rideaux en voile de lin, fabriqués artisanalement par les compagnons tapissiers d’Intemporel à Périgny. « Nous les avons placés sur des tringles en fer plat d’un style industriel », note Nadège Nari.
Après. Le travail d’emboîtement se poursuit dans cette partie de la pièce, avec l’installation face au canapé d’un monolithe en médium peint, souligné par le bardage en planches anciennes et des inserts d’acier noir. « Nous avons fait réaliser cette boîte sur mesure pour servir de réserve à bûches et de meuble télé. Deux portes s’ouvrent à 180° au niveau de la partie blanche pour révéler l’écran », dévoile en effet l’architecte d’intérieur.
Le surcroît d’âme de l’ensemble provient également du bardage en briques saumonées que l’on retrouve sur ce pan de mur et de l’éclairage façon guinguette au moyen d’une guirlande lumineuse.
Le surcroît d’âme de l’ensemble provient également du bardage en briques saumonées que l’on retrouve sur ce pan de mur et de l’éclairage façon guinguette au moyen d’une guirlande lumineuse.
L’architecte d’intérieur nous a gardé une surprise de taille lorsque s’ouvre une porte secrète aux charnières invisibles sur la partie droite de la menuiserie. « J’ai proposé de dissimuler cette porte qui mène au domaine des enfants. C’est quelque chose que l’on retrouve dans beaucoup de mes projets car j’aime dissimuler les passages. Les clients adorent mais n’y pensent jamais. C’est devenu un élément fort de ma signature », partage Nadège Nari.
Après. Derrière la porte coulissante en bardage de bois ancien, se profile un sas qui dessert aujourd’hui la suite parentale et le bureau. Des rideaux en velours de laine moutarde apportent texture et chaleur à cette zone intime.
Après. La suite parentale a fait l’objet de nombreuses études pour parvenir à la configuration qui a mis tout le monde d’accord. « Mes clients ont un temps pensé appuyer la tête de lit sur le mur de gauche pour faire face à une cheminée à l’éthanol que nous aurions postée à droite mais, finalement, nous avons orienté le lit vers la piscine », partage Nadège.
Face à ces changements coutumiers, jusque parfois au moment des travaux, l’architecte d’intérieur fait toujours preuve de souplesse, estimant que mûrir un projet est un processus plus ou moins long selon les individus. « Il n’y a que sur le concept et le choix d’ambiance que je ne lâche jamais pour garantir l’harmonie générale du projet », prévient-elle.
Face à ces changements coutumiers, jusque parfois au moment des travaux, l’architecte d’intérieur fait toujours preuve de souplesse, estimant que mûrir un projet est un processus plus ou moins long selon les individus. « Il n’y a que sur le concept et le choix d’ambiance que je ne lâche jamais pour garantir l’harmonie générale du projet », prévient-elle.
Dans ce projet, professionnelle et propriétaire n’ont pas eu de peine à garantir l’ambiance générale à base de bois, de bleu nuit et de noir et blanc. Elles ont même fait un duo de choc pour le choix des finitions. « Nous avons pensé à mettre du bois brut puis de la tôle galvanisée sur le mur avant que je ne valide ce choix de papier peint que ma cliente a trouvé », se remémore l’architecte d’intérieur.
Nadège, qui a fait ses armes dans des bureaux d’études spécialisés en architecture durable, reprend bien volontiers la main pour les questions techniques. Elle s’avoue particulièrement contente du résultat de la mise en lumière de la chambre. Ce qui n’était pas évident, puisque le lit est positionné en îlot au centre de la pièce afin de libérer à l’arrière la place pour un généreux dressing.
« Nous avons commandé des suspensions Normann Copenhaguen que nous avons placées sur des tiges filetées, rassemblées par un cercle en médium pour que l’accroche soit esthétique », explique-t-elle. La niche rétroéclairée en tête de lit était une autre de ses attentes esthétique.
« Nous avons commandé des suspensions Normann Copenhaguen que nous avons placées sur des tiges filetées, rassemblées par un cercle en médium pour que l’accroche soit esthétique », explique-t-elle. La niche rétroéclairée en tête de lit était une autre de ses attentes esthétique.
Sur la gauche du lit, s’ouvre la nouvelle salle de bains, élaborée en harmonie suivant le concept général de boîte dans la boîte.
Grâce à un faux plafond hydrofuge, prévu pour poser éventuellement des plantes en hauteur, l’architecte d’intérieur a redimensionné la taille de la pièce de sorte à créer une salle de bains cosy. Notez comment le plafond bleu, bien éclairé, évite que la douche ne soit perdue sous un plafond cathédrale.
Pour une continuité d’ambiance, le meuble vasque a été réalisé sur mesure à partir de vasques en Solid Surface Kerrock et bardage de planches anciennes. Le sol a été pavé des mêmes carreaux de ciment graphique que ceux posés à l’entrée. Les miroirs ovales ont été décollés par un socle de médium afin de les rétroéclairer.
Pour une continuité d’ambiance, le meuble vasque a été réalisé sur mesure à partir de vasques en Solid Surface Kerrock et bardage de planches anciennes. Le sol a été pavé des mêmes carreaux de ciment graphique que ceux posés à l’entrée. Les miroirs ovales ont été décollés par un socle de médium afin de les rétroéclairer.
Après. Enfin, le bureau apparaît en face de la chambre. Son papier peint graphique en noir et blanc reste dans le thème. « Il ne faut pas hésiter à utiliser différents graphismes dans le même thème couleur même si on les voit tous ensemble. Cela apporte du rythme et de la profondeur », encourage Nadège.
Avec cette rénovation, l’architecte d’intérieur Nadège Nari signe un travail très abouti pour propulser une maison classique et tristounette dans la modernité et la bonne humeur. Son concept d’emboîtement, qui trouve son essence dans les volumes structurels de cette maison, redessine les espaces avec une fluidité aérienne tandis que l’ambiance bord de mer aux accents industriels a été taillée sur mesure pour cette famille amoureuse de beaux matériaux. « Faire le choix de s’adapter à l’existant pour le transcender est un challenge plus difficile que repartir d’une page blanche, ce qui correspond pleinement à mes valeurs tournées vers le respect de l’environnement », a-t-elle conclu.
De leur côté, les propriétaires ont tenu à laisser sur le profil Houzz de Nadège Nari un commentaire qui en dit long sur l’appréciation de leur rénovation et de leur architecte d’intérieur : « Nous sommes ravis de notre collaboration avec Nadège. Elle a su répondre à nos exigences avec un très grand professionnalisme. Nadège est ingénieuse et novatrice, dotée d’une capacité à rebondir devant toute épreuve, il n’y a pas de problème que des solutions ! Nous avons également beaucoup apprécié son souci du détail et sa ténacité en tant que maître d’œuvre. Nous recommandons vivement. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
De leur côté, les propriétaires ont tenu à laisser sur le profil Houzz de Nadège Nari un commentaire qui en dit long sur l’appréciation de leur rénovation et de leur architecte d’intérieur : « Nous sommes ravis de notre collaboration avec Nadège. Elle a su répondre à nos exigences avec un très grand professionnalisme. Nadège est ingénieuse et novatrice, dotée d’une capacité à rebondir devant toute épreuve, il n’y a pas de problème que des solutions ! Nous avons également beaucoup apprécié son souci du détail et sa ténacité en tant que maître d’œuvre. Nous recommandons vivement. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Qui vit ici : Un couple de quadragénaires avec trois enfants
Emplacement : Marsilly, au nord de La Rochelle
Superficie de la maison : 230 m²
Date des travaux : 2021
Architecte d’intérieur : Atelier Nadège Nari
Tapissiers décorateurs : Intemporel
Budget : 220 000 euros
Photos : Philippe Mèmeteau