Dans les jardins, la demande n'a jamais été aussi importante
Les pros de l'outdoor observent une hausse sensible de la demande en ce début d'année, dans la continuité de 2020
Le jardin était déjà au centre de toutes les attentions en 2020, la pandémie ayant poussé les propriétaires à repenser leurs espaces extérieurs pour mieux en profiter au moment où parc et jardins étaient fermés et où il était impossible de partir en vacances. Sur Houzz France, les demandes de projets enregistrées auprès des architectes paysagistes avaient ainsi connu une hausse de 91 % au mois de juin 2020, soit à la sortie du premier confinement, en comparaison avec la même période en 2019. Au retour des vacances et à l’approche de la rentrée, l’augmentation de la demande s’était nettement accélérée avec une amélioration de 107 % sur le mois d’août, par rapport au même mois en 2019.
Depuis, les professionnels de l’outdoor ne cessent de constater une croissance de la demande pour tout ce qui touche aux extérieurs, la crise poussant les propriétaires à passer plus de temps chez eux et parfois même à changer de logement pour profiter d’une terrasse, d’un balcon ou d’un jardin. C’est ce que nous expliquent les professionnels avec lesquels nous nous sommes entretenus ces dernières semaines, et dont l’activité est installée dans différentes régions françaises.
Depuis, les professionnels de l’outdoor ne cessent de constater une croissance de la demande pour tout ce qui touche aux extérieurs, la crise poussant les propriétaires à passer plus de temps chez eux et parfois même à changer de logement pour profiter d’une terrasse, d’un balcon ou d’un jardin. C’est ce que nous expliquent les professionnels avec lesquels nous nous sommes entretenus ces dernières semaines, et dont l’activité est installée dans différentes régions françaises.
La paysagiste Florence Dubost, de l’agence Scènes extérieures basée à Lyon, tire le même bilan de l’année 2020 et observe une réelle augmentation de la demande d’aménagements extérieurs sur la fin d’année. « Suite au second confinement, nous avons eu énormément de demande de la part de personnes qui voulaient aménager leur terrasse avant un prochain confinement. Normalement, seulement les clients prévoyants signent des contrats en fin d’année. Mais là, nous avons enregistré deux à trois fois plus de demandes », explique la pro. Elle fait toutefois état d’une baisse de plus de 50% de chiffre d’affaires sur le mois d’avril, qui a été rattrapée sur le reste de l’année, clôturée avec un chiffre d’affaires total en hausse.
Philippe Delage de Luget, paysagiste au sein de l’agence L’esprit au vert installée en région parisienne, fait lui aussi état d’une plus forte demande en 2020. Pour lui cet engouement s’explique surtout par le besoin qu’ont eu les propriétaires de créer des fonctions dans leurs espaces extérieurs après le premier confinement. « C’est précisément notre travail de paysagiste. Cela ne suffisait plus d’avoir un espace extérieur, il fallait également l’embellir, améliorer le cadre et surtout lui donner des fonctions bien définies, pour créer une vraie pièce de vie supplémentaire », analyse le paysagiste.
Philippe Delage de Luget, paysagiste au sein de l’agence L’esprit au vert installée en région parisienne, fait lui aussi état d’une plus forte demande en 2020. Pour lui cet engouement s’explique surtout par le besoin qu’ont eu les propriétaires de créer des fonctions dans leurs espaces extérieurs après le premier confinement. « C’est précisément notre travail de paysagiste. Cela ne suffisait plus d’avoir un espace extérieur, il fallait également l’embellir, améliorer le cadre et surtout lui donner des fonctions bien définies, pour créer une vraie pièce de vie supplémentaire », analyse le paysagiste.
Début d’année sur les chapeaux de roues en 2021
Les professionnels sont unanimes, l’amélioration de la demande observée en 2020 s’est accélérée sur les premiers mois de l’année 2021. « J’ai une grosse saisonnalité et l’activité est généralement plutôt calme de décembre à février. Mais cette année, je suis déjà en train de bosser physiquement sur des projets », poursuit Philippe Delage de Luget.
Pour Florence Dubost, le début d’année est également moins calme qu’au cours des années précédentes, alors que les clients, privés de vacances, prennent plus le temps de réfléchir à leurs extérieurs et y investissent davantage. Théo Gallibert observe la même tendance : « À cette période de l’année, l’activité est plutôt calme en général, mais là c’est comme si nous étions déjà au printemps en termes de demande. Les gens sont nombreux à entamer des travaux de réfection dans leurs jardins. »
Les professionnels sont unanimes, l’amélioration de la demande observée en 2020 s’est accélérée sur les premiers mois de l’année 2021. « J’ai une grosse saisonnalité et l’activité est généralement plutôt calme de décembre à février. Mais cette année, je suis déjà en train de bosser physiquement sur des projets », poursuit Philippe Delage de Luget.
Pour Florence Dubost, le début d’année est également moins calme qu’au cours des années précédentes, alors que les clients, privés de vacances, prennent plus le temps de réfléchir à leurs extérieurs et y investissent davantage. Théo Gallibert observe la même tendance : « À cette période de l’année, l’activité est plutôt calme en général, mais là c’est comme si nous étions déjà au printemps en termes de demande. Les gens sont nombreux à entamer des travaux de réfection dans leurs jardins. »
Les pros confiants pour le reste de l’année
Si l’année 2021 réserve encore son lot d’incertitudes, les professionnels restent confiants quant à leur activité. « Je reste optimiste, je pense que nous allons faire une belle année et je ne suis pas inquiet des conséquences économiques de la crise sanitaire sur notre secteur. L’intérêt des propriétaires pour leurs extérieurs est encore très important et ils vont essayer de les peaufiner au maximum pour en faire de véritables pièces supplémentaires », témoigne Théo Gallibert.
Florence Dubost ne s’inquiète également pas des éventuelles conséquences économiques de la crise sur le secteur : « Nos clients ne seront pas forcément touchés. Je pense plutôt, qu’au bout d’un moment, l’engouement de 2020 va s’essouffler et que nous allons revenir à des niveaux similaires à ceux que nous enregistrions avant en termes de demande. »
Si l’année 2021 réserve encore son lot d’incertitudes, les professionnels restent confiants quant à leur activité. « Je reste optimiste, je pense que nous allons faire une belle année et je ne suis pas inquiet des conséquences économiques de la crise sanitaire sur notre secteur. L’intérêt des propriétaires pour leurs extérieurs est encore très important et ils vont essayer de les peaufiner au maximum pour en faire de véritables pièces supplémentaires », témoigne Théo Gallibert.
Florence Dubost ne s’inquiète également pas des éventuelles conséquences économiques de la crise sur le secteur : « Nos clients ne seront pas forcément touchés. Je pense plutôt, qu’au bout d’un moment, l’engouement de 2020 va s’essouffler et que nous allons revenir à des niveaux similaires à ceux que nous enregistrions avant en termes de demande. »
Terminons avec cette citation pleine d’optimisme de Philippe Delage de Luget : « Je pense que nous allons avoir une activité plus soutenue cette année. Je n’ai pas trop de doute sur mon activité car de belles choses arrivent. Ma clientèle cible ne devrait pas trop être touchée par les conséquences économiques de la crise et je constate que mes confrères et consœurs sont aussi bien occupés. »
ET VOUS ?
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Mis a part une interruption de quelques semaines lors du premier confinement, l’activité des professionnels de l’outdoor n’a pas faibli en 2020. C’est le constat que partage avec nous Théo Gallibert, paysagiste de T.O l’Atelier des Jardins qui exerce près de Bordeaux : « En 2020, nous avons eu une semaine de latence pendant le premier confinement, où nous ne savions pas très bien où nous allions. Puis, nous avons vite compris que nous devions nous remettre au travail pour répondre à la demande. Dans l’ensemble, nous nous en sommes bien sortis, d’autant que nous travaillons en extérieur. » Le professionnel estime en effet que la crise a eu un impact direct sur la manière dont les gens pensent leur jardin et qu’elle leur a donné envie de l’aménager alors qu’ils étaient confinés chez eux.