Décryptage : Maison&Objet 2020 active le mode (Re)Generation !
Le chasseur de tendances Vincent Grégoire décrypte le thème d'inspiration du salon Maison&Objet pour l'année 2020
Pour cette session de janvier 2020 du salon international de l’art de vivre et de la décoration Maison&Objet, le thème (Re)Generation a été mis à l’honneur par Vincent Grégoire, de l’agence internationale de tendances Nelly Rodi, afin de porter le message du salon. Le tendanceur explique : « Cette année, Maison&Objet a 25 ans ! Mon message est de ne pas regarder derrière mais de jeter un œil aux nouvelles générations qui font bouger les lignes de l’art de vivre, de la création, de la communication, de la consommation… Je parle des générations Y et Z, ces jeunes qui ont aujourd’hui environ entre 20 et 35 ans. Dans une logique de séries télé qui leurs sont chères, nous déclinerons les deux prochaines sessions sous cette bannière avec ce premier épisode en janvier 2020 qui vise à décrypter le côté engagé de ces générations et un autre, en septembre prochain, concentré sur leur digitalisation, ce que je nomme les “générations augmentées”. » Avec Vincent Grégoire, faisons le point sur les valeurs d’engagement des Millenials et leurs répercussions sur leur façon de vivre, d’habiter et de consommer.
Écoutez le résumé du salon dans notre webinaire !
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Qu’est-ce que ces particularités induisent sur leur façon d’appréhender la vie et la consommation ?
Ayant grandi dans un monde en crise, les X et les Y sont des générations engagées, qui souhaitent changer le monde dans lequel elles vivent en osant prendre des risques. Elles affichent un nouveau rapport à leur environnement, empreint de davantage de naturalité. Elles ont une éthique accrue et redéfinissent la géographie qui les entoure en consommant davantage local. Ces jeunes n’ont pas peur de transformer les défauts en qualité en recyclant par exemple. Bref, ils imaginent un monde plus vertueux. Ce sont ces nouvelles tendances qui ont focalisé notre attention sur cette session de janvier 2020 du salon Maison&Objet.
En septembre nous mettrons à l’honneur la seconde caractéristique prégnante chez ces Millenials, une génération augmentée, biberonnée au digital, prête à impulser ces nouvelles valeurs. Grâce à leur maîtrise des nouvelles technologies, ils font poindre par exemple de nouvelles esthétiques. Ils sont également en recherche accrue de confort et prônent l’horizontalité des rapports entre les générations avec davantage de coliving, coworking… Vous l’aurez compris, la technologie est leur sixième sens et ni l’intelligence artificielle ni les robots ne sont pour eux une menace mais déjà une réalité et, bientôt, une aide précieuse.
Ayant grandi dans un monde en crise, les X et les Y sont des générations engagées, qui souhaitent changer le monde dans lequel elles vivent en osant prendre des risques. Elles affichent un nouveau rapport à leur environnement, empreint de davantage de naturalité. Elles ont une éthique accrue et redéfinissent la géographie qui les entoure en consommant davantage local. Ces jeunes n’ont pas peur de transformer les défauts en qualité en recyclant par exemple. Bref, ils imaginent un monde plus vertueux. Ce sont ces nouvelles tendances qui ont focalisé notre attention sur cette session de janvier 2020 du salon Maison&Objet.
En septembre nous mettrons à l’honneur la seconde caractéristique prégnante chez ces Millenials, une génération augmentée, biberonnée au digital, prête à impulser ces nouvelles valeurs. Grâce à leur maîtrise des nouvelles technologies, ils font poindre par exemple de nouvelles esthétiques. Ils sont également en recherche accrue de confort et prônent l’horizontalité des rapports entre les générations avec davantage de coliving, coworking… Vous l’aurez compris, la technologie est leur sixième sens et ni l’intelligence artificielle ni les robots ne sont pour eux une menace mais déjà une réalité et, bientôt, une aide précieuse.
Quel comportement ont les Millenials et la génération Z par rapport à l’univers de la maison ?
Les jeunes générations sont plus riches que les précédentes mais elles sont aussi en proie à de plus fortes angoisses. L’extérieur est perçu comme dangereux avec un surcroît de pollution et de violence. L’intérieur nous paraît menacé par les inondations, les tornades, les punaises de lit, les cambrioleurs ou les intrusions informatiques…Les voyages eux-mêmes, si prisés il y a peu, sont victimes de bashing. Les polluants voyages d’agrément à l’autre bout de la planète sont dénigrés, on craint l’accident d’avion, l’enlèvement en pays étranger soulevé ou encore les moustiques et la fièvre.
Pour survivre, exister, préparer demain, on préfère surinvestir sa maison ! Preuve en est, le secteur de l’immobilier est florissant. Notre home sweet home est de plus en plus le cadre d’une activité professionnelle et, surtout, l’endroit où l’on se lâche, entourés par nos amis. Aussi la décoration, la cuisine ou encore le jardinage et les DIY, sont-ils des activités prisées par les Millenials. La maison est l’endroit où cette génération qui ne pense pas au lendemain peut se réfugier et vivre pleinement l’instant.
Les jeunes générations sont plus riches que les précédentes mais elles sont aussi en proie à de plus fortes angoisses. L’extérieur est perçu comme dangereux avec un surcroît de pollution et de violence. L’intérieur nous paraît menacé par les inondations, les tornades, les punaises de lit, les cambrioleurs ou les intrusions informatiques…Les voyages eux-mêmes, si prisés il y a peu, sont victimes de bashing. Les polluants voyages d’agrément à l’autre bout de la planète sont dénigrés, on craint l’accident d’avion, l’enlèvement en pays étranger soulevé ou encore les moustiques et la fièvre.
Pour survivre, exister, préparer demain, on préfère surinvestir sa maison ! Preuve en est, le secteur de l’immobilier est florissant. Notre home sweet home est de plus en plus le cadre d’une activité professionnelle et, surtout, l’endroit où l’on se lâche, entourés par nos amis. Aussi la décoration, la cuisine ou encore le jardinage et les DIY, sont-ils des activités prisées par les Millenials. La maison est l’endroit où cette génération qui ne pense pas au lendemain peut se réfugier et vivre pleinement l’instant.
Générations engagées, comment se traduit leur rapport accru à l’environnement, leur regain de « naturalité » ?
C’est la génération Greta Thunberg et parmi les questions liées à l’environnement, la gestion de l’eau est une de leurs fortes préoccupations. Ils se reconnaissent en Boyan Slat, le jeune Batave qui a mis au point une technologie pour sauver les océans du plastique et cherchent de nouvelles ressources aquatiques. À la maison, ils équipent leurs robinets de mousseurs et se ruent sur les fontaines Sodastream ou Aarke, qui gazéifient l’eau du robinet.
Ils raffolent également des plantes, sous toutes leurs formes : en pot, en murs végétalisés, les fleurs séchées, les cactus ou même les motifs jungle sur papier peint… et consomment davantage dans des concept stores éphémères qui discountent les plantes à la mode, comme les Sansevieria ou les Pilea, que dans les traditionnelles jardineries. Nous passerons sur le fait qu’ils aiment aussi beaucoup les plantes qui font rire, cannabis ou psychotropes.
Tout ce qui est lié à la terre est également on ne peut plus tendance. Mettre les mains dans la terre, jardiner ou faire de la poterie. Ils plébiscitent également les couleurs terre cuite ou nude. Et les mannequins du flagship store de Stella McCartney à Londres sont assis à même des rochers.
Ces jeunes ont également la passion de la biodiversité et des animaux. Le véganisme redessine les frontières et il faut aujourd’hui se poser la question du remplacement du cuir par des nouvelles matières naturelles car ces générations n’hésitent pas à challenger les marques et à faire disparaître celles qui n’évoluent pas vers leurs valeurs.
Le véganisme est-il le futur de la déco d’intérieur ?
C’est la génération Greta Thunberg et parmi les questions liées à l’environnement, la gestion de l’eau est une de leurs fortes préoccupations. Ils se reconnaissent en Boyan Slat, le jeune Batave qui a mis au point une technologie pour sauver les océans du plastique et cherchent de nouvelles ressources aquatiques. À la maison, ils équipent leurs robinets de mousseurs et se ruent sur les fontaines Sodastream ou Aarke, qui gazéifient l’eau du robinet.
Ils raffolent également des plantes, sous toutes leurs formes : en pot, en murs végétalisés, les fleurs séchées, les cactus ou même les motifs jungle sur papier peint… et consomment davantage dans des concept stores éphémères qui discountent les plantes à la mode, comme les Sansevieria ou les Pilea, que dans les traditionnelles jardineries. Nous passerons sur le fait qu’ils aiment aussi beaucoup les plantes qui font rire, cannabis ou psychotropes.
Tout ce qui est lié à la terre est également on ne peut plus tendance. Mettre les mains dans la terre, jardiner ou faire de la poterie. Ils plébiscitent également les couleurs terre cuite ou nude. Et les mannequins du flagship store de Stella McCartney à Londres sont assis à même des rochers.
Ces jeunes ont également la passion de la biodiversité et des animaux. Le véganisme redessine les frontières et il faut aujourd’hui se poser la question du remplacement du cuir par des nouvelles matières naturelles car ces générations n’hésitent pas à challenger les marques et à faire disparaître celles qui n’évoluent pas vers leurs valeurs.
Le véganisme est-il le futur de la déco d’intérieur ?
Vous évoquez des jeunes générations également plus éthiques…
En piochant tout autour de la planète et en faisant des appropriations culturelles, la génération précédente a confiné les styles à se ressembler. Les problèmes de l’identité des objets que l’on fait entrer dans nos maisons et leur traçabilité se posent. C’est pourquoi les Y et Z sont en quête de réappropriation culturelle et sont sensibles aux marques engagées dans cette démarche comme Reine Mère et sa gestion durable des bois du Jura, ou L’Étoile du large, qui récupère les voiles de bateaux en Bretagne…
Dans ces générations, l’inclusivité est également valorisée. On désigne ainsi le fait de plébisciter des produits qui prennent en ligne de compte les différences comme les genres, les âges, les orientations sexuelles, le handicap… ou, au contraire, qui gomment les dichotomies sexistes que l’on a pu faire avant à l’instar des jouets bleus pour petits garçons, roses pour petites filles. Aujourd’hui les femmes bricolent et cette génération a décidé de tordre le cou aux clichés !
Ces jeunes ont aussi une nouvelle notion de la propriété. Ils achètent de moins en moins mais louent en fonction de leurs besoins sur de la courte durée. Exit la maison de campagne, bienvenue AirBnB. Et ces comportements s’étendent au mobilier, à la mode, à l’électronique et à la déco. Pour preuve, les marques Ikea et Ligne Roset viennent d’ouvrir un service de location, conscientes que l’on n’achète plus forcément son canapé.
C’est également une génération qui se questionne sur la valeur, le juste prix des choses, d’où le succès des sites de seconde main. Les Millenials ont clairement fait bouger les lignes sur ce thème plébiscitant Le bon Coin, Selency, Vinted ou encore des vide-greniers, des recycleries…
En piochant tout autour de la planète et en faisant des appropriations culturelles, la génération précédente a confiné les styles à se ressembler. Les problèmes de l’identité des objets que l’on fait entrer dans nos maisons et leur traçabilité se posent. C’est pourquoi les Y et Z sont en quête de réappropriation culturelle et sont sensibles aux marques engagées dans cette démarche comme Reine Mère et sa gestion durable des bois du Jura, ou L’Étoile du large, qui récupère les voiles de bateaux en Bretagne…
Dans ces générations, l’inclusivité est également valorisée. On désigne ainsi le fait de plébisciter des produits qui prennent en ligne de compte les différences comme les genres, les âges, les orientations sexuelles, le handicap… ou, au contraire, qui gomment les dichotomies sexistes que l’on a pu faire avant à l’instar des jouets bleus pour petits garçons, roses pour petites filles. Aujourd’hui les femmes bricolent et cette génération a décidé de tordre le cou aux clichés !
Ces jeunes ont aussi une nouvelle notion de la propriété. Ils achètent de moins en moins mais louent en fonction de leurs besoins sur de la courte durée. Exit la maison de campagne, bienvenue AirBnB. Et ces comportements s’étendent au mobilier, à la mode, à l’électronique et à la déco. Pour preuve, les marques Ikea et Ligne Roset viennent d’ouvrir un service de location, conscientes que l’on n’achète plus forcément son canapé.
C’est également une génération qui se questionne sur la valeur, le juste prix des choses, d’où le succès des sites de seconde main. Les Millenials ont clairement fait bouger les lignes sur ce thème plébiscitant Le bon Coin, Selency, Vinted ou encore des vide-greniers, des recycleries…
Cabas Mafia Bretonne © Paul Malo
Vous parlez d’une génération plus sensible à la localisation…
Avant la diabolisation des voyages en avion par Greta Thunberg, leurs aînés partaient sans se poser de questions en vacances à des milliers de kilomètres mais ces jeunes en sont revenus et sont plus sensibles au terroir, au régionalisme. Le salon Made in France ne s’est jamais aussi bien porté et on voit apparaître de nouvelles marques qui confirment leur appartenance à un territoire. C’est le cas de Maison Château Rouge ou encore de Mafia Bretonne, une jeune marque de mode et déco créée par des Bretons pleins d’humour en réaction à une boutade du président Macron. Biarritz, Lille, Limoges, Angers, ou Rennes ont le vent en poupe. Ces villes moyennes évoquent un sentiment de sécurité, une vie moins polluée, mieux desservie, des transports plus limités. Dès que ces jeunes ont des enfants, c’est souvent le déclencheur pour désirer changer de vie et quitter la Capitale.
Ils ont beau avoir le monde dans leur poche, les générations Y et Z privilégient l’achat local, et même dans leur quartier. De nouveaux modes de consommation apparaissent à l’instar du « staycation » ou comment profiter de vacances de luxe à deux pas, expérimenter le spa du bout de la rue et l’hôtel 5 étoiles près de chez vous.
Et connaissez-vous le batch cooking ? Ou comment cuisiner tous les menus de la semaine en une seule fois pour gagner du temps et s’organiser ? L’un des cadeaux les plus demandés pour Noël par les 20-35 ans est d’ailleurs le Thermomix, ce robot cuiseur intelligent. Autres cadeaux prisés, les bocaux et jolies boîtes alimentaires pour stocker leurs menus.
Vous parlez d’une génération plus sensible à la localisation…
Avant la diabolisation des voyages en avion par Greta Thunberg, leurs aînés partaient sans se poser de questions en vacances à des milliers de kilomètres mais ces jeunes en sont revenus et sont plus sensibles au terroir, au régionalisme. Le salon Made in France ne s’est jamais aussi bien porté et on voit apparaître de nouvelles marques qui confirment leur appartenance à un territoire. C’est le cas de Maison Château Rouge ou encore de Mafia Bretonne, une jeune marque de mode et déco créée par des Bretons pleins d’humour en réaction à une boutade du président Macron. Biarritz, Lille, Limoges, Angers, ou Rennes ont le vent en poupe. Ces villes moyennes évoquent un sentiment de sécurité, une vie moins polluée, mieux desservie, des transports plus limités. Dès que ces jeunes ont des enfants, c’est souvent le déclencheur pour désirer changer de vie et quitter la Capitale.
Ils ont beau avoir le monde dans leur poche, les générations Y et Z privilégient l’achat local, et même dans leur quartier. De nouveaux modes de consommation apparaissent à l’instar du « staycation » ou comment profiter de vacances de luxe à deux pas, expérimenter le spa du bout de la rue et l’hôtel 5 étoiles près de chez vous.
Et connaissez-vous le batch cooking ? Ou comment cuisiner tous les menus de la semaine en une seule fois pour gagner du temps et s’organiser ? L’un des cadeaux les plus demandés pour Noël par les 20-35 ans est d’ailleurs le Thermomix, ce robot cuiseur intelligent. Autres cadeaux prisés, les bocaux et jolies boîtes alimentaires pour stocker leurs menus.
Cette génération s’engage également dans une meilleure gestion des ressources…
Mêmes si certains n’ont jamais nettoyé de leur vie leur propre chambre, les voilà en effet adeptes de tutos pour plier les vêtements ou de podcasts de Marie Kondo pour apprendre à ranger ! Ils se donnent des « cleaning challenges » comme ramasser les mégots dans les rues, les détritus sur les plages… Ce sont les adeptes du nettoyage au sens propre et aussi au sens figuré car ils rêvent de nettoyer les hommes politiques qui ne s’engagent pas pour les valeurs auxquels ils adhèrent.
Pour aller plus loin, ces Y et Z sont adeptes du « zéro déchet ». Exit les sacs plastique pour emballer les courses. Les produits en vrac sont préférés, tout comme les sacs réutilisables, ou les gourdes pour remplacer les bouteilles plastiques. Beeswrap Wax nous propose un papier alimentaire enduit de cire d’abeille lavable et biodégradable, pour emballer nos fruits légumes par exemple. Corrélativement, ces générations inventent de nouvelles manières de ne pas jeter. À Noël nous avons par exemple adopté l’art japonais du furoshiki, emballant nos cadeaux dans des tissus de récupération.
Par ailleurs, recycler et réparer n’a jamais été aussi valorisé. Même de grandes marques comme Bernardaud se mettent au kintsugi, l’art ancestral japonais de la réparation qui sublime les cassures avec de l’or. La marque déco The Socialite Family se met à vendre des pièces uniques vintage parmi ses collections de mobilier et d’objets. Et dans la même veine, le fait-maison et les DIY, les recycleries et les repair cafés sont au top de la tendance.
Ces jeunes inventent également de nouvelles matières pour économiser les ressources et moins polluer comme à Arles, où l’atelier Luma produit une nouvelle matière proche du verre avec des algues. Ou encore la société Le Relais qui collecte les vêtements usagés qui serviront à produire des panneaux isolants bio par exemple.
Mêmes si certains n’ont jamais nettoyé de leur vie leur propre chambre, les voilà en effet adeptes de tutos pour plier les vêtements ou de podcasts de Marie Kondo pour apprendre à ranger ! Ils se donnent des « cleaning challenges » comme ramasser les mégots dans les rues, les détritus sur les plages… Ce sont les adeptes du nettoyage au sens propre et aussi au sens figuré car ils rêvent de nettoyer les hommes politiques qui ne s’engagent pas pour les valeurs auxquels ils adhèrent.
Pour aller plus loin, ces Y et Z sont adeptes du « zéro déchet ». Exit les sacs plastique pour emballer les courses. Les produits en vrac sont préférés, tout comme les sacs réutilisables, ou les gourdes pour remplacer les bouteilles plastiques. Beeswrap Wax nous propose un papier alimentaire enduit de cire d’abeille lavable et biodégradable, pour emballer nos fruits légumes par exemple. Corrélativement, ces générations inventent de nouvelles manières de ne pas jeter. À Noël nous avons par exemple adopté l’art japonais du furoshiki, emballant nos cadeaux dans des tissus de récupération.
Par ailleurs, recycler et réparer n’a jamais été aussi valorisé. Même de grandes marques comme Bernardaud se mettent au kintsugi, l’art ancestral japonais de la réparation qui sublime les cassures avec de l’or. La marque déco The Socialite Family se met à vendre des pièces uniques vintage parmi ses collections de mobilier et d’objets. Et dans la même veine, le fait-maison et les DIY, les recycleries et les repair cafés sont au top de la tendance.
Ces jeunes inventent également de nouvelles matières pour économiser les ressources et moins polluer comme à Arles, où l’atelier Luma produit une nouvelle matière proche du verre avec des algues. Ou encore la société Le Relais qui collecte les vêtements usagés qui serviront à produire des panneaux isolants bio par exemple.
Qu’est-ce que ces jeunes générations apportent aux générations antérieures ?
Ces jeunes générations sont comme les précédentes, elles veulent changer le monde et laisser leur empreinte. À cela près qu’elles se retrouvent dans l’urgence planétaire, acculées à obtenir des résultats, ce qui en fait une génération radicale, qui adore ou déteste, se passionne ou boycotte. Comme elles disposent des outils digitaux et ont souvent fait des écoles de commerce, ces générations « augmentées » et amatrices de collaborations savent mettre leurs demandes en réseau pour réussir dans leur optimisation en mode 4.0. Profitons de leur belle énergie et engageons-nous avec elles dans leur quête d’un monde plus vertueux !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce décryptage des nouvelles tendances ?
Suivez les tendances déco
Ces jeunes générations sont comme les précédentes, elles veulent changer le monde et laisser leur empreinte. À cela près qu’elles se retrouvent dans l’urgence planétaire, acculées à obtenir des résultats, ce qui en fait une génération radicale, qui adore ou déteste, se passionne ou boycotte. Comme elles disposent des outils digitaux et ont souvent fait des écoles de commerce, ces générations « augmentées » et amatrices de collaborations savent mettre leurs demandes en réseau pour réussir dans leur optimisation en mode 4.0. Profitons de leur belle énergie et engageons-nous avec elles dans leur quête d’un monde plus vertueux !
ET VOUS ?
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La génération Y, dite aussi Millenials, regroupe les jeunes nés entre le début des années 80 et la fin des années 90 qui ont entre 25 et 39 ans aujourd’hui. Elle est suivie par la génération Z dont les jeunes ont au plus 25 ans. Elles sont précédées par la génération X (40-55 ans) et les baby-boomers (55-70 ans).
Ces deux jeunes générations, déjà à l’œuvre aujourd’hui, poussent les lignes en raison de leur vécu et de leurs valeurs. Elles ont la particularité d’avoir grandi dans des périodes de crises, de mutation et de chahut social, fortement imprégnées par les attentats du 11 septembre 2001, la crise de 2008-2009, jusqu’aux chamboulements sociaux actuels. Par ailleurs, elles n’ont jamais vécu sans la disruption technologique qui est intervenue dans l’univers de leurs aînés. Génération X et baby-boomers ont dû s’adapter, eux ont grandi avec l’ordinateur, internet et l’information mobile dans la poche.