Développement durable
État des lieux 2022 de la rénovation énergétique des bâtiments
La rénovation énergétique des logements est essentielle. À chacun de faire sa part avec conscience. Explications
À l’été 2017, le Plan climat du gouvernement s’est donné comme cap la neutralité carbone en 2050. Pour atteindre cet objectif, la rénovation énergétique des bâtiments a été décrétée priorité nationale depuis le printemps 2018 par le ministre de la Transition écologique et solidaire, qui a lancé un vaste plan d’action. Quels sont les résultats ? Quelles sont les nouveautés en 2022 ? Est-ce le moment d’entreprendre chez soi des travaux de rénovation énergétique ? Quels sont les travaux concernés ? Y a-t-il encore des aides ? À qui s’adresser pour être efficacement épaulé ? Houzz a fait le point avec des spécialistes du secteur.
Les objectifs ambitieux de l’état
Pour rendre le parc existant moins énergivore, le gouvernement s’est donné des objectifs clairs à travers le Plan de rénovation énergétique des bâtiments (PREB) : 500 000 logements par an devront être rénovés à partir de 2020 afin de réduire leur consommation énergétique finale, de 15 % à l’horizon 2023, et de 30 % d’ici 2030. Les passoires thermiques (plus de 7 millions de logements étiquetés F et G) devront être éradiquées, la consommation d’énergie fossile drastiquement diminuée et la part des énergies renouvelables favorisée de sorte à atteindre l’objectif principal : faire gagner au parc français le niveau BBC en 2050.
Outre ce but environnemental, la rénovation énergétique des logements a également un but social. Le ministère de la transition écologique estime en effet que « la précarité énergétique (soit les ménages qui consacrent plus de 10 % de leurs revenus aux dépenses d’énergie dans le logement) concernerait 3,8 millions de foyers, soit 14 %, des ménages au niveau national ». Aussi les aides ont-elles été renforcées pour permettre aux propriétaires à faibles revenus (les quatre premiers déciles) d’engager les rénovations nécessaires pour atteindre l’engagement du Président de « rénover en 10 ans le million et demi de passoires thermiques habitées par des ménages propriétaires à faibles revenus ».
Pour rendre le parc existant moins énergivore, le gouvernement s’est donné des objectifs clairs à travers le Plan de rénovation énergétique des bâtiments (PREB) : 500 000 logements par an devront être rénovés à partir de 2020 afin de réduire leur consommation énergétique finale, de 15 % à l’horizon 2023, et de 30 % d’ici 2030. Les passoires thermiques (plus de 7 millions de logements étiquetés F et G) devront être éradiquées, la consommation d’énergie fossile drastiquement diminuée et la part des énergies renouvelables favorisée de sorte à atteindre l’objectif principal : faire gagner au parc français le niveau BBC en 2050.
Outre ce but environnemental, la rénovation énergétique des logements a également un but social. Le ministère de la transition écologique estime en effet que « la précarité énergétique (soit les ménages qui consacrent plus de 10 % de leurs revenus aux dépenses d’énergie dans le logement) concernerait 3,8 millions de foyers, soit 14 %, des ménages au niveau national ». Aussi les aides ont-elles été renforcées pour permettre aux propriétaires à faibles revenus (les quatre premiers déciles) d’engager les rénovations nécessaires pour atteindre l’engagement du Président de « rénover en 10 ans le million et demi de passoires thermiques habitées par des ménages propriétaires à faibles revenus ».
Des obligations pour les propriétaires bailleurs
« La baisse engendrée sur les factures d’énergie et, dans une moindre mesure, le fait de faire un pas pour l’environnement restent les principales motivations pour entamer une rénovation énergétique », estime Brice Aloth qui codirige avec Jérémy Poret l’entreprise BCI, spécialisée dans la rénovation énergétique de l’habitat.
En effet, il n’y a pas d’obligation pour les propriétaires occupants de faire réaliser des travaux de rénovation énergétique. L’unique contrainte pèse sur les propriétaires bailleurs, et précisément ceux qui louent les logements les plus énergivores.
La loi climat 2019 interdit la location les logements dont la consommation excède 450 kilowattheures/m²/an (l’essentiel de la classe énergie G) au 1er janvier 2023. Et la loi climat 2021 fixe de nouvelles échéances : dès le 1er janvier 2025, environ 600 000 logements classés G ne pourront plus être loués ; dès le 1er janvier 2028, ce sera le tour de 1,2 million de logements classés F, et à compter du 1er janvier 2034, le règlement s’appliquera à 2,6 millions classés E.
« La baisse engendrée sur les factures d’énergie et, dans une moindre mesure, le fait de faire un pas pour l’environnement restent les principales motivations pour entamer une rénovation énergétique », estime Brice Aloth qui codirige avec Jérémy Poret l’entreprise BCI, spécialisée dans la rénovation énergétique de l’habitat.
En effet, il n’y a pas d’obligation pour les propriétaires occupants de faire réaliser des travaux de rénovation énergétique. L’unique contrainte pèse sur les propriétaires bailleurs, et précisément ceux qui louent les logements les plus énergivores.
La loi climat 2019 interdit la location les logements dont la consommation excède 450 kilowattheures/m²/an (l’essentiel de la classe énergie G) au 1er janvier 2023. Et la loi climat 2021 fixe de nouvelles échéances : dès le 1er janvier 2025, environ 600 000 logements classés G ne pourront plus être loués ; dès le 1er janvier 2028, ce sera le tour de 1,2 million de logements classés F, et à compter du 1er janvier 2034, le règlement s’appliquera à 2,6 millions classés E.
Des aides pour motiver les propriétaires
Afin de soutenir cet objectif national prioritaire, des aides sont toujours en vigueur pour réaliser les travaux de rénovation énergétique, à savoir ceux qui ont trait à l’isolation (intérieur, extérieur et menuiseries), au chauffage et sa régulation, et à la ventilation.
Les trois principales aides sont :
Afin de soutenir cet objectif national prioritaire, des aides sont toujours en vigueur pour réaliser les travaux de rénovation énergétique, à savoir ceux qui ont trait à l’isolation (intérieur, extérieur et menuiseries), au chauffage et sa régulation, et à la ventilation.
Les trois principales aides sont :
- Ma Prime Rénov’, aide d’état est l’aide majeure. Mise en place depuis le 1er janvier 2020, elle remplace le crédit d’impôt transition énergétique (CITE). « Tous les propriétaires peuvent accéder à Ma Prime Renov’ quels que soient leurs revenus, mais les aides ont été volontairement gonflées pour les foyers modestes, s’étalant de 40% à 90% du devis au maximum », explique Brice Aloth. 2022 a amené un lot de nouveautés, réservant Ma Prime Renov’ pour les maisons de plus de 15 ans (2 ans auparavant) et rendant l’aide accessible aux propriétaires bailleurs de même qu’aux copropriétés. On note également la création de Ma prime Renov’ Sérénité pour les foyers les plus modestes (en remplacement des aides « habiter mieux » de l’Anah). Voir le site du gouvernement pour plus d’informations.
- Les CEE, certificats d’économie d’énergie, entrés en vigueur en 2005 avec la loi Pope, sont distribués par les vendeurs d’énergie, (EDF, Engie, GRDF, Total, Auchan, Leclerc, Carrefour, BP…) « obligés » par l’État à compenser leur activité, polluante par définition, en encourageant les « non-obligés » (les particuliers) à faire des économies d’énergie. À partir de juillet 2022, ils pourront se cumuler à Ma Prime Renov’.
- Les aides départementales et régionales sont à étudier au cas par cas.
Notez que pour faciliter l’accès des particuliers à la rénovation énergétique et à ces aides, le gouvernement vient de mettre en place, le 1er janvier 2022, un guichet unique baptisé France Rénov’, constitué par 450 agences qui remplacent les points Rénovation info services rattachés à l’Anah et les agences Faire à l’Ademe.
Des experts indépendants sont à même de renseigner les particuliers sur les démarches à réaliser et les aides dont ils pourront bénéficier. Ces espaces pourront également fournir la liste des artisans RGE, des auditeurs énergétiques ou des architectes et maîtres d’œuvre qualifiés dans le secteur.
« Les artisans et les auditeurs ont l’obligation d’avoir le label RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour obtenir les aides. Certains architectes peuvent être auditeurs RGE et dans ce cas l’audit est partiellement remboursable par les aides. Pour le suivi de travaux, tout architecte ou maître d’œuvre est habilité. Ce qui laisse la latitude de choisir le pro local avec qui on aurait des affinités », précise Emily B. Peterson, maître d’œuvre diplômée architecte, à la tête du bureau d’étude spécialisé en efficacité énergétique du bâtiment La Canadienne-écoconstruction, à La Rochelle.
Des experts indépendants sont à même de renseigner les particuliers sur les démarches à réaliser et les aides dont ils pourront bénéficier. Ces espaces pourront également fournir la liste des artisans RGE, des auditeurs énergétiques ou des architectes et maîtres d’œuvre qualifiés dans le secteur.
« Les artisans et les auditeurs ont l’obligation d’avoir le label RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour obtenir les aides. Certains architectes peuvent être auditeurs RGE et dans ce cas l’audit est partiellement remboursable par les aides. Pour le suivi de travaux, tout architecte ou maître d’œuvre est habilité. Ce qui laisse la latitude de choisir le pro local avec qui on aurait des affinités », précise Emily B. Peterson, maître d’œuvre diplômée architecte, à la tête du bureau d’étude spécialisé en efficacité énergétique du bâtiment La Canadienne-écoconstruction, à La Rochelle.
Un bilan mitigé
« Beaucoup de gens voulaient faire des travaux mais ne savaient pas à qui s’adresser. Ma Prime Rénov a un effet “booster” sur la rénovation énergétique », estime Sandrine Louit, Directrice Marketing et Communication chez Qualitel. En effet, l’Anah indiquait le 26 janvier 2022 que 644 073 primes avaient été accordées en 2021, soit 4,5 fois plus qu’en 2020, des aides majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage (68 %), suivi de l’isolation (26 %) et de la ventilation (3 %).
Mais, en dépit de ces coups de pouces, le bilan n’est pas sans tache. Le très attendu premier rapport de l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) en date de mai 2021 affirme que, sur 3,1 millions de maisons individuelles ayant fait une rénovation « potentiellement » énergétique en 2019, soit 19 % du parc, 2,3 millions ont abouti à une réelle baisse des consommations énergétiques. « Beaucoup de travaux négligent l’amélioration des performances thermiques voire conduisent à l’augmentation de la consommation par l’installation d’un climatiseur », conclut le rapport. En clair, les aides ont permis d’installer des pompes à chaleur réversibles dont la motivation est d’abord celle de la climatisation…
Notons par ailleurs que le nouveau calcul de Ma Prime Renov’, basé sur les revenus, « bénéficie à 63 % à des ménages aux revenus modestes et très modestes », rapporte l’Anah. Brice Aloth confirme : « L’État prévoit quatre types de subventions pour un type de travaux. Pour une chaudière à granulés par exemple, la subvention peut aller de 10 000 euros à rien du tout pour les ménages les plus aisés. Nous avons fait récemment une grosse rénovation énergétique dans un foyer très modeste et sur 65 000 euros de facture totale nous avons récupéré 25 000 euros d’aides », poursuit-il. L’aide n’est donc pas toujours au rendez-vous et le reste à charge demeure important, même pour un foyer subventionné.
Enfin, notons que suite à l’arrêt ponctuel des transports pendant les confinements, les vendeurs d’énergie ont vu leurs obligations de reversement aux particuliers diminuer. Par conséquent, les montants des CEE sont en chute libre en 2022, même s’ils devraient remonter l’année prochaine suite à la relance économique post-Covid.
« Beaucoup de gens voulaient faire des travaux mais ne savaient pas à qui s’adresser. Ma Prime Rénov a un effet “booster” sur la rénovation énergétique », estime Sandrine Louit, Directrice Marketing et Communication chez Qualitel. En effet, l’Anah indiquait le 26 janvier 2022 que 644 073 primes avaient été accordées en 2021, soit 4,5 fois plus qu’en 2020, des aides majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage (68 %), suivi de l’isolation (26 %) et de la ventilation (3 %).
Mais, en dépit de ces coups de pouces, le bilan n’est pas sans tache. Le très attendu premier rapport de l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) en date de mai 2021 affirme que, sur 3,1 millions de maisons individuelles ayant fait une rénovation « potentiellement » énergétique en 2019, soit 19 % du parc, 2,3 millions ont abouti à une réelle baisse des consommations énergétiques. « Beaucoup de travaux négligent l’amélioration des performances thermiques voire conduisent à l’augmentation de la consommation par l’installation d’un climatiseur », conclut le rapport. En clair, les aides ont permis d’installer des pompes à chaleur réversibles dont la motivation est d’abord celle de la climatisation…
Notons par ailleurs que le nouveau calcul de Ma Prime Renov’, basé sur les revenus, « bénéficie à 63 % à des ménages aux revenus modestes et très modestes », rapporte l’Anah. Brice Aloth confirme : « L’État prévoit quatre types de subventions pour un type de travaux. Pour une chaudière à granulés par exemple, la subvention peut aller de 10 000 euros à rien du tout pour les ménages les plus aisés. Nous avons fait récemment une grosse rénovation énergétique dans un foyer très modeste et sur 65 000 euros de facture totale nous avons récupéré 25 000 euros d’aides », poursuit-il. L’aide n’est donc pas toujours au rendez-vous et le reste à charge demeure important, même pour un foyer subventionné.
Enfin, notons que suite à l’arrêt ponctuel des transports pendant les confinements, les vendeurs d’énergie ont vu leurs obligations de reversement aux particuliers diminuer. Par conséquent, les montants des CEE sont en chute libre en 2022, même s’ils devraient remonter l’année prochaine suite à la relance économique post-Covid.
Concrètement que faire ?
Si vous sentez que vous avez besoin de faire une rénovation énergétique car il fait froid chez vous malgré le chauffage et que vos factures sont élevées, que faire ? Ceux qui se seront penchés sur la question, auront trouvé peu d’informations concrètes mais des dizaines de sites vantant des aides (Effy, Hellio…), prompts à vous rappeler pour vous prescrire un maximum de travaux sans aucun audit énergétique préalable.
« Les aides ne doivent pas être le point d’entrée de la démarche. Pour les classes moyennes, elles ne seront pas si importantes que ça. Il est essentiel de commencer par un audit énergétique complet du bâti, le seul capable de vous livrer un diagnostic fiable correspondant à vos besoins. Les sociétés qui vendent des aides préfèrent remplacer toutes vos fenêtres d’un coup alors qu’en en changeant une seule et en isolant tel mur, vous pourriez obtenir des résultats très satisfaisants », insiste Emily B. Peterson de La Canadienne-écoconstruction.
Réalisé par un architecte ou un maître d’œuvre qualifié, l’audit énergétique sera rentabilisé grâce à la pertinence des travaux préconisés. « Il est préférable de faire un audit ou un bilan avant travaux par un auditeur qui est également architecte et maître d’œuvre. Il sera plus pertinent sur les travaux et leur faisabilité réelle que des bureaux d’études thermique ou les diagnostiqueurs immobilier reconvertis, maniant bien les calculs mais moins la réalité des travaux dans l’existant. On connaît le scandale des DPE qui ne correspondent en rien au bien… », met-elle en garde.
N’hésitez pas à faire suivre vos travaux énergétiques par ces professionnels pour être certains de la qualité de la mise en œuvre de ces solutions sur mesure. « Plusieurs artisans encadrés par un architecte valent mieux qu’une entreprise générale car ils seront spécialisés chacun dans leur corps de métier et l’architecte est un professionnel qui a une vision d’ensemble du bâti », conseille encore Emily.
Trouvez un maître d’œuvre près de chez vous sur Houzz
Si vous sentez que vous avez besoin de faire une rénovation énergétique car il fait froid chez vous malgré le chauffage et que vos factures sont élevées, que faire ? Ceux qui se seront penchés sur la question, auront trouvé peu d’informations concrètes mais des dizaines de sites vantant des aides (Effy, Hellio…), prompts à vous rappeler pour vous prescrire un maximum de travaux sans aucun audit énergétique préalable.
« Les aides ne doivent pas être le point d’entrée de la démarche. Pour les classes moyennes, elles ne seront pas si importantes que ça. Il est essentiel de commencer par un audit énergétique complet du bâti, le seul capable de vous livrer un diagnostic fiable correspondant à vos besoins. Les sociétés qui vendent des aides préfèrent remplacer toutes vos fenêtres d’un coup alors qu’en en changeant une seule et en isolant tel mur, vous pourriez obtenir des résultats très satisfaisants », insiste Emily B. Peterson de La Canadienne-écoconstruction.
Réalisé par un architecte ou un maître d’œuvre qualifié, l’audit énergétique sera rentabilisé grâce à la pertinence des travaux préconisés. « Il est préférable de faire un audit ou un bilan avant travaux par un auditeur qui est également architecte et maître d’œuvre. Il sera plus pertinent sur les travaux et leur faisabilité réelle que des bureaux d’études thermique ou les diagnostiqueurs immobilier reconvertis, maniant bien les calculs mais moins la réalité des travaux dans l’existant. On connaît le scandale des DPE qui ne correspondent en rien au bien… », met-elle en garde.
N’hésitez pas à faire suivre vos travaux énergétiques par ces professionnels pour être certains de la qualité de la mise en œuvre de ces solutions sur mesure. « Plusieurs artisans encadrés par un architecte valent mieux qu’une entreprise générale car ils seront spécialisés chacun dans leur corps de métier et l’architecte est un professionnel qui a une vision d’ensemble du bâti », conseille encore Emily.
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Concernant les aides, ne faites pas l’économie d’un rendez-vous avec un conseiller de France Rénov, seul en particulier à pouvoir débloquer les aides régionales et départementales. Si vous ne voulez pas vous occuper vous-même de votre dossier administratif pour récupérer Ma Prime Renov’ et les CEE, les auditeurs énergétiques indépendants (architectes, maîtres d’œuvre) peuvent assurer le rôle de mandataires administratifs et les déclencher à votre place. Quelques rares entreprises générales spécialisées dans la rénovation énergétique, à l’instar de BCI, jouent le rôle de mandataires administratif et financier : « Nous nous sommes rendus compte que c’était une véritable galère pour les gens de demander les aides. Au moins 2h30 d’administratif pour une simple isolation de combles ! Nous nous chargeons de monter les dossiers d’aide et les déduisons des devis. Le particulier n’avance plus les frais, à charge pour nous de nous faire rembourser », affirme Brice Aloth qui gère l’une des dix plus grosses entreprises de rénovation énergétique du secteur avec six agences réparties dans le Sud-est, le Nord et Bordeaux.
Concluons en appelant à la conscience. La rénovation énergétique est un enjeu majeur pour notre planète dans la tourmente et il est important que « chacun fasse sa part » aurait dit le colibri du conte. Les aides sont un véritable levier, mais il nous appartient de ne pas les détourner de leur finalité.
Plus d’articles pour vous aider dans vos rénovations responsables
Concluons en appelant à la conscience. La rénovation énergétique est un enjeu majeur pour notre planète dans la tourmente et il est important que « chacun fasse sa part » aurait dit le colibri du conte. Les aides sont un véritable levier, mais il nous appartient de ne pas les détourner de leur finalité.
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ET VOUS ?
Avez-vous déjà mis en œuvre une rénovation énergétique ? Bonne ou mauvaise expérience ? Racontez-nous tout dans la partie commentaires.
Avez-vous déjà mis en œuvre une rénovation énergétique ? Bonne ou mauvaise expérience ? Racontez-nous tout dans la partie commentaires.
Lors des derniers Rendez-vous du Mondial du Bâtiment Sandrine Louit, Directrice Marketing et Communication chez Qualitel (Association pour la qualité du logement) affirmait que « 80 % du parc de logements qui existera en 2050 est déjà construit. Il est donc l’un des leviers principaux pour améliorer l’habitat ».
La part des bâtiments neufs croît en effet de 1 % par an environ, désormais au rythme de la nouvelle RE2020 qui réglemente leur construction afin, entre autres, d’alléger leur bilan carbone. Le neuf a donc un impact très limité sur l’environnement. C’est pourquoi l’effort doit porter en priorité sur l’amélioration du parc existant* qui représente près de 45 % de la consommation d’énergie finale et 27 % des émissions de gaz à effet de serre en France (source Plan de rénovation énergétique des bâtiments).
*36,1 millions de logements dont 82 % de résidences principales, 10 % de résidences secondaires et 8 % de logements vacants. (Source : Insee au 1er janvier 2020)