Focus Matière : Tout savoir sur les terrasses en bois composite
Les avantages de ce matériau sont nombreux à condition de respecter certains points essentiels
Très utilisés au Japon et aux États-Unis pour les aménagements extérieurs, les composites sont relativement récents en France. Composé de matière plastique et de fibres de bois, le matériau a été conçu comme une alternative aux essences de bois exotiques, menacées par la déforestation. Doté de nombreuses propriétés aussi esthétiques que techniques, il demande toutefois de respecter certaines règles pour obtenir une terrasse de qualité, durable et résistante. Jean-François Denaiffe, de Balcons et Terrasses de France, nous éclaire sur la nature du produit.
Quelles sont ses particularités ?
Les composites sont majoritairement constitués de polymères, dont l’une des caractéristiques est de se dilater avec la chaleur. « Lorsque les températures montent, les lames prennent quelques millimètres ou centimètres de largeur et de longueur et se rétractent quand il fait plus froid », illustre Jean-François. L’ampleur de cette déformation varie selon les fournisseurs et peut-être anticipée grâce au coefficient de dilatation, aussi appelé coefficient d’élancement. Plus l’indicateur est élevé, plus le matériau s’étend sous l’effet de la chaleur.
Il est essentiel de prévoir cette évolution au moment de la pose de la terrasse et de laisser assez d’espace entre les lames. Si les bonnes distances ne sont pas respectées, l’aménagement risque de se gondoler dès les premières chaleurs. « On privilégie les fabricants avec des coefficients d’élancement bas pour réduire au maximum les jours, notamment au niveau des aboutages, soit des jonctions entre deux lames dans la longueur », indique Jean-François.
Les composites sont majoritairement constitués de polymères, dont l’une des caractéristiques est de se dilater avec la chaleur. « Lorsque les températures montent, les lames prennent quelques millimètres ou centimètres de largeur et de longueur et se rétractent quand il fait plus froid », illustre Jean-François. L’ampleur de cette déformation varie selon les fournisseurs et peut-être anticipée grâce au coefficient de dilatation, aussi appelé coefficient d’élancement. Plus l’indicateur est élevé, plus le matériau s’étend sous l’effet de la chaleur.
Il est essentiel de prévoir cette évolution au moment de la pose de la terrasse et de laisser assez d’espace entre les lames. Si les bonnes distances ne sont pas respectées, l’aménagement risque de se gondoler dès les premières chaleurs. « On privilégie les fabricants avec des coefficients d’élancement bas pour réduire au maximum les jours, notamment au niveau des aboutages, soit des jonctions entre deux lames dans la longueur », indique Jean-François.
Quelles sont ses propriétés ?
Deux types de lames se distinguent : les alvéolées et les pleines. Les secondes sont plus robustes que les premières et sont généralement garanties pour une durée de 25 à 30 ans par les fournisseurs. Si les lames alvéolées sont plus intéressantes en termes de prix, leur robustesse est moins importante. « Elles favorisent également la déformation du matériau car l’air passe à l’intérieur et pas seulement en dessous et au dessus », souligne Jean-François.
- Un matériau durable et résistant
Deux types de lames se distinguent : les alvéolées et les pleines. Les secondes sont plus robustes que les premières et sont généralement garanties pour une durée de 25 à 30 ans par les fournisseurs. Si les lames alvéolées sont plus intéressantes en termes de prix, leur robustesse est moins importante. « Elles favorisent également la déformation du matériau car l’air passe à l’intérieur et pas seulement en dessous et au dessus », souligne Jean-François.
- Un matériau facile d’entretien
- Un matériau adapté à tous les styles
Conçu pour remplacer le bois, le matériau est en mesure d’imiter toutes les essences. Il est disponible dans de nombreux coloris : cèdre, noisette, ipé, ou encore bois vieilli. Sa texture varie également d’un aspect totalement lisse à rainuré, pour un rendu plus ou moins contemporain. « On peut aussi avoir des rainures imprimées sur les lames pour se rapprocher un peu plus du bois », précise Jean-François.
Comment poser une terrasse en bois composite ?
Les lames se posent sur des lambourdes, soit des planches en composite ou en bois. Les premières doivent être en contact direct avec un sol dur en raison de leur dilatation. Elles doivent également suivre la pente du jardin pour éviter les rétentions humides sous la terrasse. « Avec des lambourdes en composite, le sens des lames est donc imposé. Obligatoirement perpendiculaires aux lambourdes, elles seront forcément dans la parallèle de la façade de la maison », précise Jean-François. Les lambourdes en bois laissent davantage de liberté quant à l’orientation des lames. Beaucoup plus stables que celles en composite, elles peuvent être placées sur des plots, éloignant alors tout problème d’humidité sous la terrasse et permettant un rendu plus esthétique.
La pose de lames en composite se démarque également par l’absence de fixations visibles. Elles sont fixées les unes aux autres par des clips et non par des vis, comme c’est le cas des terrasses en bois. « Cela peut poser problème lorsqu’on ne souhaite démonter qu’une seule lame. On est alors obligé de défaire aussi celles qui la séparent du bord », précise Jean-François.
Les lames se posent sur des lambourdes, soit des planches en composite ou en bois. Les premières doivent être en contact direct avec un sol dur en raison de leur dilatation. Elles doivent également suivre la pente du jardin pour éviter les rétentions humides sous la terrasse. « Avec des lambourdes en composite, le sens des lames est donc imposé. Obligatoirement perpendiculaires aux lambourdes, elles seront forcément dans la parallèle de la façade de la maison », précise Jean-François. Les lambourdes en bois laissent davantage de liberté quant à l’orientation des lames. Beaucoup plus stables que celles en composite, elles peuvent être placées sur des plots, éloignant alors tout problème d’humidité sous la terrasse et permettant un rendu plus esthétique.
La pose de lames en composite se démarque également par l’absence de fixations visibles. Elles sont fixées les unes aux autres par des clips et non par des vis, comme c’est le cas des terrasses en bois. « Cela peut poser problème lorsqu’on ne souhaite démonter qu’une seule lame. On est alors obligé de défaire aussi celles qui la séparent du bord », précise Jean-François.
Quel budget prévoir ?
Le coût d’une terrasse en composite de qualité, soit des lames pleines avec un faible coefficient d’élancement, est quasiment similaire à celui d’un aménagement en bois exotique naturellement imputrescible. Il faut compter en moyenne 300 euros du mètre carré pour une terrasse posée par un professionnel, avec une garantie décennale.
Le coût d’une terrasse en composite de qualité, soit des lames pleines avec un faible coefficient d’élancement, est quasiment similaire à celui d’un aménagement en bois exotique naturellement imputrescible. Il faut compter en moyenne 300 euros du mètre carré pour une terrasse posée par un professionnel, avec une garantie décennale.
Pour quelles utilisations ?
- Terrasses
- Plages de piscines
- Petits habillages et bardages
- Petits meubles sur mesure
ET VOUS ?
Aimez-vous les composites ? En avez-vous utilisé chez vous ? Partagez photos et astuces dans la partie commentaires ci-dessous.
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Le composite est un matériau constitué de matière plastique et de fibres de bois ou végétales. Il est généralement issu de l’alliage entre des polymères et de la sciure de bois. « Le taux de cette dernière excède rarement les 20 %, même si la composition du produit diffère selon les fournisseurs. Chacun y va de sa propre recette », précise Jean-François. Très fine, elle est répartie de manière uniforme dans le produit jusqu’à obtention d’une pâte, qui est ensuite modelée selon la forme souhaitée. La nature du mélange est déterminante pour la qualité du matériau, donc son prix.
La présence de bois issu de la filière du recyclage dans les composites et leur rôle d’alternative aux essences menacées de déforestation confèrent au matériau un caractère écologique. « Il ne faut cependant pas oublier que la sciure est associée à 80 % de polymères, un produit issu de l’industrie pétrolifère qui constitue un déchet inerte en fin de vie. Le composite n’est donc pas forcément plus écologique que le bois, qui sera finalement brûlé pour créer une source de chauffage », explique le professionnel.