Avant/Après : Trois pièces ne font plus qu'une
Les cloisons de cet appartement parisien ont été abattues pour créer une grande pièce à vivre
Cet appartement est le premier achat d’un couple de quadragénaires, parents d’un enfant. Les nouveaux propriétaires ont fait appel au maître d’œuvre Maxime Gaffory pour une rénovation complète des lieux après avoir découvert son travail sur Houzz. Accompagné de l’architecte d’intérieur Mathilde Abeel, de Ma Petite Décoration, le maître d’œuvre a entrepris de répondre aux besoins de la famille : « Au départ, ils ont fait appel à moi pour refaire l’électricité et la peinture, mais nous avons rapidement eu besoin des services d’un architecte d’intérieur pour réorganiser et repenser les lieux. » Madame est professeure et monsieur compositeur, il fallait donc dégager assez de place pour aménager un studio d’enregistrement dans le logement.
AVANT
La zone entrée était séparée du reste de la pièce à vivre par une cloison. Elle formait un petit passage doté de rangements, qui menait aux toilettes situées derrière la porte de droite. Aucun porteur n’a été abattu à cet endroit : « Nous avons simplement étayé les lieux par sécurité. L’immeuble date de 1920 et il arrive que certains murs deviennent porteurs avec le temps. »
La cloison d’origine a été remplacée par deux nouvelles : une qui délimite l’entrée et l’autre qui sépare les toilettes du salon.
La zone entrée était séparée du reste de la pièce à vivre par une cloison. Elle formait un petit passage doté de rangements, qui menait aux toilettes situées derrière la porte de droite. Aucun porteur n’a été abattu à cet endroit : « Nous avons simplement étayé les lieux par sécurité. L’immeuble date de 1920 et il arrive que certains murs deviennent porteurs avec le temps. »
La cloison d’origine a été remplacée par deux nouvelles : une qui délimite l’entrée et l’autre qui sépare les toilettes du salon.
APRÈS
La cloison d’origine ne laissait pas passer la lumière naturelle de la fenêtre de l’entrée dans la pièce à vivre. Une verrière atelier a donc été installée pour laisser circuler la clarté. Afin de rappeler ses lignes géométriques, tous les encadrements de portes et de fenêtres sont entourés d’un liseré noir. « Cela fait également écho à la couleur des niches de la cuisine. Toute la décoration de la pièce joue sur le contraste entre le noir et blanc », souligne Maxime.
De l’autre côté de la pièce, un second sas isole les toilettes du salon. Une cloison basse a été préférée à l’installation d’une seconde verrière, pour ne pas encombrer la décoration. Elle sépare les deux espaces sans entraver l’impression de volume, grâce à une composition de fleurs suspendues.
La cloison d’origine ne laissait pas passer la lumière naturelle de la fenêtre de l’entrée dans la pièce à vivre. Une verrière atelier a donc été installée pour laisser circuler la clarté. Afin de rappeler ses lignes géométriques, tous les encadrements de portes et de fenêtres sont entourés d’un liseré noir. « Cela fait également écho à la couleur des niches de la cuisine. Toute la décoration de la pièce joue sur le contraste entre le noir et blanc », souligne Maxime.
De l’autre côté de la pièce, un second sas isole les toilettes du salon. Une cloison basse a été préférée à l’installation d’une seconde verrière, pour ne pas encombrer la décoration. Elle sépare les deux espaces sans entraver l’impression de volume, grâce à une composition de fleurs suspendues.
AVANT
Les travaux de rénovation réservent parfois de belles surprises, comme les niches du mur découvertes lors de la dépose des lieux. « Nous pensions qu’il s’agissait d’un mur porteur, mais pendant le chantier, nous nous sommes aperçus que la cloison cachait trois belles niches et une alcôve », raconte Maxime.
Les travaux de rénovation réservent parfois de belles surprises, comme les niches du mur découvertes lors de la dépose des lieux. « Nous pensions qu’il s’agissait d’un mur porteur, mais pendant le chantier, nous nous sommes aperçus que la cloison cachait trois belles niches et une alcôve », raconte Maxime.
APRÈS
Les cloisons tombées, l’espace à vivre s’étend sur une belle surface de 40 m². Les niches ont entièrement été refaites et l’arche du mur peinte en noir pour devenir un élément central dans la décoration de la pièce. Des planches de chêne y ont été intégrées afin de créer des étagères ouvertes et d’adoucir le contraste entre le noir et le blanc. Elles sont faites du même bois que celui du nouveau parquet. « Le couple voulait privilégier les matériaux naturels », complète Maxime.
L’une des deux portes du fond mène à l’espace nuit de l’appartement, où se trouvent deux chambres et une salle de bains, et l’autre au studio d’enregistrement du père de famille.
Les cloisons tombées, l’espace à vivre s’étend sur une belle surface de 40 m². Les niches ont entièrement été refaites et l’arche du mur peinte en noir pour devenir un élément central dans la décoration de la pièce. Des planches de chêne y ont été intégrées afin de créer des étagères ouvertes et d’adoucir le contraste entre le noir et le blanc. Elles sont faites du même bois que celui du nouveau parquet. « Le couple voulait privilégier les matériaux naturels », complète Maxime.
L’une des deux portes du fond mène à l’espace nuit de l’appartement, où se trouvent deux chambres et une salle de bains, et l’autre au studio d’enregistrement du père de famille.
AVANT
Ce dernier est aménagé sur l’emplacement de l’ancienne salle de bains, qui a été déplacée au niveau de la cuisine d’origine. Libéré, l’espace a complètement été refait pour accueillir tout le matériel de travail du compositeur.
Ce dernier est aménagé sur l’emplacement de l’ancienne salle de bains, qui a été déplacée au niveau de la cuisine d’origine. Libéré, l’espace a complètement été refait pour accueillir tout le matériel de travail du compositeur.
Les parois du studio d’enregistrement sont spécialement conçues pour isoler phonétiquement la pièce. « L’épaisseur des murs est comprise entre 10 et 14 centimètres. Cela permet de soutenir les meubles hauts de la cuisine et d’insonoriser le studio », explique Maxime. Une porte spéciale, hermétique au bruit, a aussi été posée ainsi qu’un faux plafond, pour ne pas déranger les voisins.
La verrière métallique en imposte apporte de la lumière naturelle dans l’espace et évite d’avoir une pièce aveugle. Elle est dotée d’un double vitrage pour ne pas laisser passer les ondes sonores.
La verrière métallique en imposte apporte de la lumière naturelle dans l’espace et évite d’avoir une pièce aveugle. Elle est dotée d’un double vitrage pour ne pas laisser passer les ondes sonores.
APRÈS
L’emplacement de la cuisine a aussi été modifié. Elle a finalement trouvé sa place autour du studio d’enregistrement, dans la pièce à vivre. Cela a permis d’utiliser les réseaux et évacuations de l’ancienne salle de bains. « Les meubles de cuisine devaient aussi faire office de bibliothèque pour ranger le matériel de musique du propriétaire », se souvient Maxime. Des éléments standard ont donc été intégrés à la structure pour accueillir les CD et vinyles de monsieur. Ces niches noires contribuent aussi à faire disparaître la cuisine : vue depuis le salon, elle ressemble presque à une bibliothèque classique.
Le plan de travail en chêne reprend les mêmes codes boisés que ceux de la pièce à vivre et un panier vapeur est accroché au mur pour apporter un peu de chaleur à l’espace.
Cuisine : Ikea ; Niches noires : Leroy Merlin
L’emplacement de la cuisine a aussi été modifié. Elle a finalement trouvé sa place autour du studio d’enregistrement, dans la pièce à vivre. Cela a permis d’utiliser les réseaux et évacuations de l’ancienne salle de bains. « Les meubles de cuisine devaient aussi faire office de bibliothèque pour ranger le matériel de musique du propriétaire », se souvient Maxime. Des éléments standard ont donc été intégrés à la structure pour accueillir les CD et vinyles de monsieur. Ces niches noires contribuent aussi à faire disparaître la cuisine : vue depuis le salon, elle ressemble presque à une bibliothèque classique.
Le plan de travail en chêne reprend les mêmes codes boisés que ceux de la pièce à vivre et un panier vapeur est accroché au mur pour apporter un peu de chaleur à l’espace.
Cuisine : Ikea ; Niches noires : Leroy Merlin
Plutôt qu’une crédence classique en carrelage, une peinture spéciale a été appliquée derrière les plaques de cuisson et l’évier. Résistante à l’eau et aux fortes températures, elle protège le mur des projections en tous genres. « Le choix de la peinture permet d’alléger l’ensemble, déjà chargé avec les meubles hauts et les niches de rangement. Elle crée aussi un peu plus la confusion entre cuisine et bibliothèque », ajoute Maxime. Le rectangle recouvert de peinture ardoise, au fond de la pièce, sert aussi bien de support pour la liste des courses que pour l’esprit créatif de la famille. L’ensemble est sublimé par un sol en pierre de terrazzo.
Aujourd’hui, les propriétaires et leur enfant sont confortablement installés dans leur appartement. Chacun peut vaquer à ses occupations sans déranger les autres.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la transformation de cette grande pièce à vivre ?
Découvrez d’autres avant/après
Aujourd’hui, les propriétaires et leur enfant sont confortablement installés dans leur appartement. Chacun peut vaquer à ses occupations sans déranger les autres.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la transformation de cette grande pièce à vivre ?
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Qui habite ici : un couple de quadragénaires et leur enfant
Emplacement : Paris, XIᵉ arrondissement
Superficie : 70 m²
Nombre de pièces : 3 dont 2 chambres et 1 grande pièce à vivre de 40 m²
Durée des travaux : environ 3 mois
Budget : environ 70 000 euros TTC, soit près de 1000 euros du mètre carré, comprenant la rénovation des chambres et de la salle de bains
Maître d’œuvre : Maxime Gaffory, de Mon Concept Habitation
Architecte d’intérieur : Mathilde Abeel, de Ma Petite Décoration
Photos : Stéphane Vasco
L’appartement de 70 m² est situé au premier étage d’un immeuble du XIᵉ arrondissement de Paris. Le peu de lumière naturelle dont disposaient les pièces de vie n’était pas mis en valeur, en raison des cloisons trop nombreuses. Il a donc été question d’ouvrir au maximum les lieux grâce à l’aménagement de rangements bas et de verrières, qui amplifient la sensation d’espace. « Le décloisonnement ne s’est pas fait sans une lourde étude, car nous avons dû démolir des murs porteurs », précise Maxime.