Avant/Après : 17 m2 idéalement agencés pour 4, record à battre !
Deux chambres de bonne parisiennes métamorphosées en une délicieuse cabane pour 4 taillée pour le quotidien. Bluffant !
Peu de temps après l’épisode du Covid, un couple de quinquagénaires avec deux filles de 16 et 18 ans a fait le choix de délaisser la capitale pour s’installer dans une grande maison à Saumur. Toutefois, le père continue à travailler trois jours par semaine près de Montparnasse, tandis que l’aînée se prépare à intégrer Sciences Po Paris. C’est ainsi que naît l’idée d’acquérir un pied-à-terre pour le père et sa fille, dans lequel les quatre membres de la famille puissent de temps en temps passer des week-ends à profiter des plaisirs parisiens.
Dans le Triangle d’or, près du métro Duroc, ils font l’acquisition de deux chambres de bonne (8 et 9 m²) réunies par un étroit passage sous les toits d’un immeuble bourgeois haussmannien. Une entreprise a répondu à l’appel du couple pour rassembler et rénover les surfaces, mais ayant découvert leur localisation difficile – au 8ᵉ étage sans ascenseur – elle s’est brusquement désistée. Désespérée, la propriétaire tente alors un SOS sur Internet, notamment sur le profil de l’architecte d’intérieur Camille Grenu dont elle affectionne le style (Projet Wabi-sabi). Cette passionnée de la rénovation de petits espaces se prend littéralement au jeu de ce projet hors du commun qui, grâce à elle, se concrétise avec fluidité, s’enrichissant au passage – et à prix plancher – d’une conception bluffante, tant spatiale qu’esthétique. Attention, avant/après culte !
Dans le Triangle d’or, près du métro Duroc, ils font l’acquisition de deux chambres de bonne (8 et 9 m²) réunies par un étroit passage sous les toits d’un immeuble bourgeois haussmannien. Une entreprise a répondu à l’appel du couple pour rassembler et rénover les surfaces, mais ayant découvert leur localisation difficile – au 8ᵉ étage sans ascenseur – elle s’est brusquement désistée. Désespérée, la propriétaire tente alors un SOS sur Internet, notamment sur le profil de l’architecte d’intérieur Camille Grenu dont elle affectionne le style (Projet Wabi-sabi). Cette passionnée de la rénovation de petits espaces se prend littéralement au jeu de ce projet hors du commun qui, grâce à elle, se concrétise avec fluidité, s’enrichissant au passage – et à prix plancher – d’une conception bluffante, tant spatiale qu’esthétique. Attention, avant/après culte !
Avant. Voici ce à quoi ressemblait la première chambre avec les travaux. Les contraintes du lieu ont tout de suite attiré le regard de professionnelle de Camille. Face à l’entrée de la plus petite des chambres (8 m²), relativement carrée, elle a noté que la moitié de sa surface était en soupente, qu’une unique lucarne se situait en hauteur et qu’elle disposait d’un point d’eau (voir photo ci-dessus).
La seconde chambre, reliée par un étroit passage sur la gauche de la première, offrait 9 m² tout en longueur, avec une vraie fenêtre autour de laquelle se répartissaient les évacuations (point d’eau et colonne des toilettes). Sa particularité était d’être traversée en diagonale par une poutre porteuse de la charpente.
Partout le sol était en plancher de chêne d’un état vétuste, les fenêtres et lucarnes étaient en simple vitrage et les rampants non isolés.
Partout le sol était en plancher de chêne d’un état vétuste, les fenêtres et lucarnes étaient en simple vitrage et les rampants non isolés.
Plan des chambres après travaux.
Le cahier des charges des propriétaires était tout simplement de transformer ces chambrettes en un lieu de vie agréable pour quatre, avec toutes les commodités. Un projet que seuls un vanlifer, un habitant de tiny house ou une personne rompue à la transformation d’espaces difficiles, comme Camille Grenu, peuvent sans doute envisager sans tiquer.
Avec méthode, la professionnelle est partie des contraintes pour dérouler son programme. Elle s’est d’abord attaquée au diagnostic thermique pitoyable (lettre G du DPE) d’autant que dans le futur, les propriétaires comptent louer la petite surface. « De la contrainte de l’isolation des murs et du plafond avec une matière la plus fine possible a découlé l’idée du design d’ensemble : une cabane en bois sur les toits de Paris », explique-t-elle.
Le cahier des charges des propriétaires était tout simplement de transformer ces chambrettes en un lieu de vie agréable pour quatre, avec toutes les commodités. Un projet que seuls un vanlifer, un habitant de tiny house ou une personne rompue à la transformation d’espaces difficiles, comme Camille Grenu, peuvent sans doute envisager sans tiquer.
Avec méthode, la professionnelle est partie des contraintes pour dérouler son programme. Elle s’est d’abord attaquée au diagnostic thermique pitoyable (lettre G du DPE) d’autant que dans le futur, les propriétaires comptent louer la petite surface. « De la contrainte de l’isolation des murs et du plafond avec une matière la plus fine possible a découlé l’idée du design d’ensemble : une cabane en bois sur les toits de Paris », explique-t-elle.
Chambre 1 en cours de travaux
En effet, pour perdre une épaisseur minimale tout en offrant la meilleure isolation possible, il a été décidé de plaquer l’intégralité de la surface en contreplaqué (le bois étant l’une des matières les plus isolantes qui soit) en emprisonnant un isolant mince agrafé à même la paroi, « un produit qui ressemble à 19 couvertures de survie empilées les unes sur les autres ». Seuls 4 centimètres d’épaisseur ont été nécessaires pour un résultat énergétique très appréciable (deux lettres en plus sur le DPE), tout en dissimulant à l’intérieur les nouveaux réseaux électriques et de plomberie.
Le bois retenu pour plaquer l’intégralité du volume est un contreplaqué d’okoumé de 2,5 centimètres d’épaisseur, « un bois exotique, résistant à l’humidité, assez clair, avec de belles veines, et dont le prix est raisonnable », indique la professionnelle.
En effet, pour perdre une épaisseur minimale tout en offrant la meilleure isolation possible, il a été décidé de plaquer l’intégralité de la surface en contreplaqué (le bois étant l’une des matières les plus isolantes qui soit) en emprisonnant un isolant mince agrafé à même la paroi, « un produit qui ressemble à 19 couvertures de survie empilées les unes sur les autres ». Seuls 4 centimètres d’épaisseur ont été nécessaires pour un résultat énergétique très appréciable (deux lettres en plus sur le DPE), tout en dissimulant à l’intérieur les nouveaux réseaux électriques et de plomberie.
Le bois retenu pour plaquer l’intégralité du volume est un contreplaqué d’okoumé de 2,5 centimètres d’épaisseur, « un bois exotique, résistant à l’humidité, assez clair, avec de belles veines, et dont le prix est raisonnable », indique la professionnelle.
Chambre 2 en cours de travaux
Les fenêtres ont été changées par des doubles vitrages performants et, pour parfaire l’isolation, le vieux plancher a été soulevé, permettant de gaver le vide découvert d’une dizaine de centimètres de laine de bois. Une fois le plancher en chêne reposé, un OSB a été vissé dessus, puis un ragréage coulé avant qu’un béton ciré ne soit appliqué sur toute la surface. « Le béton ciré blanc Cocomilk de Mercadier a permis d’apporter beaucoup de clarté à l’espace et à la lumière naturelle de mieux circuler, ce qui était l’un des gros défis de ce projet », estime l’architecte d’intérieur.
À noter que l’entreprise convoquée a dû monter l’intégralité des fournitures, à dos d’homme, sur 8 étages. « On avait pensé à un treuil dans la cage d’escalier, mais elle était trop exiguë. L’entreprise s’est même occupée de monter l’électroménager, car à Paris, personne ne veut livrer à cet étage », explique Camille qui insiste sur « le travail titanesque et qualitatif dans les moindres détails de l’équipe dirigée par Reinel », son chef de chantier.
Pourquoi rénover une petite surface ne coûte pas moins cher ?
Les fenêtres ont été changées par des doubles vitrages performants et, pour parfaire l’isolation, le vieux plancher a été soulevé, permettant de gaver le vide découvert d’une dizaine de centimètres de laine de bois. Une fois le plancher en chêne reposé, un OSB a été vissé dessus, puis un ragréage coulé avant qu’un béton ciré ne soit appliqué sur toute la surface. « Le béton ciré blanc Cocomilk de Mercadier a permis d’apporter beaucoup de clarté à l’espace et à la lumière naturelle de mieux circuler, ce qui était l’un des gros défis de ce projet », estime l’architecte d’intérieur.
À noter que l’entreprise convoquée a dû monter l’intégralité des fournitures, à dos d’homme, sur 8 étages. « On avait pensé à un treuil dans la cage d’escalier, mais elle était trop exiguë. L’entreprise s’est même occupée de monter l’électroménager, car à Paris, personne ne veut livrer à cet étage », explique Camille qui insiste sur « le travail titanesque et qualitatif dans les moindres détails de l’équipe dirigée par Reinel », son chef de chantier.
Pourquoi rénover une petite surface ne coûte pas moins cher ?
Avant. Depuis les parties communes, l’entrée se fait dans la chambre 1. Sur la droite, on distingue le passage vers la chambre 2.
Après. Camille Grenu a logiquement placé les espaces de vie dans la première chambre de bonne. S’attachant à créer une véritable entrée dans ce volume restreint, elle a scindé l’espace au moyen de cette grande menuiserie-bibliothèque-dressing toute hauteur. D’un côté (vers nous), le coin séjour, de l’autre, l’entrée avec, sur la droite, la cuisine.
De l’autre côté du tableau d’affichage en liège se trouve le vestiaire pour les manteaux et chaussures. Les autres cases poreuses de la bibliothèque permettent de stocker la vaisselle et « un bar à thé et café », tout en préservant la circulation de la lumière depuis la seule lucarne haute derrière nous.
De chaque côté de la bibliothèque s’appuie un plan de travail escamotable. « Ce sont les bureaux du père et de sa fille qui travaillent chacun d’un côté. Ils peuvent se transformer en espace repas pour 4 ou se replier pour gagner de la place », explique Camille.
De l’autre côté du tableau d’affichage en liège se trouve le vestiaire pour les manteaux et chaussures. Les autres cases poreuses de la bibliothèque permettent de stocker la vaisselle et « un bar à thé et café », tout en préservant la circulation de la lumière depuis la seule lucarne haute derrière nous.
De chaque côté de la bibliothèque s’appuie un plan de travail escamotable. « Ce sont les bureaux du père et de sa fille qui travaillent chacun d’un côté. Ils peuvent se transformer en espace repas pour 4 ou se replier pour gagner de la place », explique Camille.
La cuisine, compactée au maximum mais néanmoins très complète, est venue occuper un pan de mur latéral de la première chambrette. « Je me suis amusée à soigner le moindre détail », partage Camille, qui a par exemple sélectionné un micro-ondes et un frigo avec des poignées en bois pour rappeler le thème cabane.
11 astuces pour installer et optimiser une cuisine dans un studio
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L’attention au détail se lit encore dans le choix de la vaisselle puisque la « mission complète jusqu’à la petite cuillère » lui a également été confiée.
En clin d’œil à son style de prédilection – le design wabi-sabi issu de la philosophie japonaise qui cherche la beauté dans l’imperfection – Camille a sélectionné moult objets artisanaux pour donner une âme à cette cabane.
En clin d’œil à son style de prédilection – le design wabi-sabi issu de la philosophie japonaise qui cherche la beauté dans l’imperfection – Camille a sélectionné moult objets artisanaux pour donner une âme à cette cabane.

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Dans la cuisine, par souci de gain de place, l’évier rond de chez Leroy Merlin jouxte un combiné électroménager de chez Rosières qui rassemble une plaque domino à induction, un four et un mini lave-vaisselle dans un encombrement classique. En hauteur, dans les placards dédiées au stockage, un micro-ondes a été ajouté.
La crédence de la cuisine, réalisée en zelliges bleu-vert, la couleur préférée de la propriétaire, ramène également cet esprit fait main.
La crédence de la cuisine, réalisée en zelliges bleu-vert, la couleur préférée de la propriétaire, ramène également cet esprit fait main.
Avant. La chambre 1 d’un autre point de vue, où l’on note la présence du compteur électrique.
Après. Sur ce visuel, nous apercevons l’entrée du logement de l’autre côté du meuble-bibliothèque. Au fond, sur la droite, se situe la porte d’entrée, face à nous, un meuble avec portes-miroirs et, à gauche, le vestiaire et le meuble à chaussures.
On repère également le réfrigérateur Create, au look vintage, placé dans la tranche en bas du meuble-bibliothèque, faisant face à l’évier.
On repère également le réfrigérateur Create, au look vintage, placé dans la tranche en bas du meuble-bibliothèque, faisant face à l’évier.
L’entrée se trouve dans le prolongement du couloir qui mène à la seconde pièce. Pour souligner la seule perspective du logement, Camille Grenu tenait à placer ici un grand miroir, mais la présence du compteur électrique l’a obligée à ruser. « Impossible de le déplacer ailleurs, c’est pourquoi nous avons imaginé ce meuble de 10 centimètres d’épaisseur aux portes-miroirs, avec une partie dédiée au compteur, une autre pour les clefs et, en partie basse, un logement pour un tabouret pliant supplémentaire », expose-t-elle.
Voici le tabouret escamotable, taillé sur mesure, qui se range dans le meuble de faible épaisseur.
Côté entrée, un second plan de travail se déploie pour travailler ou déjeuner à deux.
Après. C’était carrément osé, mais c’est ici, dans cette soupente, que Camille a eu l’idée de nicher le lit parental (140×190 centimètres) de la cabane.
Empruntant les codes du Japon, sa source d’inspiration intarissable, elle a réfléchi le coin nuit comme une estrade sur laquelle une profusion de coussins permet de créer un coin séjour minimaliste, que ne renierait aucun amoureux du style wabi-sabi.
La colonne d’évacuation présente sur le côté droit nécessitait d’être coffrée. Pour ne pas perdre un centimètre, la professionnelle a utilisé le vide restant pour créer un secrétaire et des rangements qui améliorent ce coin pour « chiller ».
Au-dessus, dans l’angle, des tuyaux de la copropriété ne pouvaient pas non plus être déposés. « On en a profité pour les cacher dans un placard d’angle qui offre du rangement supplémentaire », révèle Camille.
Au-dessus, dans l’angle, des tuyaux de la copropriété ne pouvaient pas non plus être déposés. « On en a profité pour les cacher dans un placard d’angle qui offre du rangement supplémentaire », révèle Camille.
Grâce à deux vérins à gaz, « une idée de génie du chef de chantier Reinel », l’estrade se relève facilement et se bloque de manière sécurisée pour dévoiler un lit double avec son matelas en futon très confortable.
Camille justifie : « c’est hautement désagréable de vivre dans un espace où l’on voit le lit ouvert toute la journée. C’est pourquoi j’ai conçu ce coin comme un espace multifonction, à la fois coin nuit et coin salon à la japonaise ».
À noter que le sommier à lattes est monté sur roulettes, ce qui permet d’avancer quelque peu le lit la nuit vers la bibliothèque pour ne pas avoir la tête dans un angle trop aigu.
Camille justifie : « c’est hautement désagréable de vivre dans un espace où l’on voit le lit ouvert toute la journée. C’est pourquoi j’ai conçu ce coin comme un espace multifonction, à la fois coin nuit et coin salon à la japonaise ».
À noter que le sommier à lattes est monté sur roulettes, ce qui permet d’avancer quelque peu le lit la nuit vers la bibliothèque pour ne pas avoir la tête dans un angle trop aigu.
Après. L’intégralité de la surface a été plaquée en okoumé et le passage équipé d’une porte accordéon fabriquée sur mesure pour séparer au besoin les deux pièces l’une de l’autre.
Après. Au fond, chaque fille possède désormais son propre espace avec des lits-couchettes superposés de 110×200 centimètres.
Une échelle amovible, au look brutaliste, ramène le thème de la cabane au premier plan. Elle sert autant à se hisser sur la couchette du haut qu’à atteindre, dans l’autre pièce, les plus hautes cases de la bibliothèque.
Une échelle amovible, au look brutaliste, ramène le thème de la cabane au premier plan. Elle sert autant à se hisser sur la couchette du haut qu’à atteindre, dans l’autre pièce, les plus hautes cases de la bibliothèque.
La chambre double a beau être minimaliste, l’espace dévolu au rangement est bluffant. « Chaque couchette dispose d’un grand dressing à la porte cannée de 110 centimètres de hauteur, 60 centimètres de profondeur et 200 centimètres de longueur, avec une moitié penderie et une moitié étagères. L’estrade basse est équipée de trappes de rangement pour ne pas perdre de l’espace dans le vide sous le lit », dévoile Camille.
À noter que l’architecte d’intérieur a même anticipé la possibilité de faire évoluer cet appartement dans le futur. « Dans l’optique de la location courte durée où l’on a moins besoin de rangement, il est possible de déposer les dressings et de remplacer les couchettes simples par des modèles doubles, ce qui permettrait de faire coucher jusqu’à 6 personnes », indique-t-elle.
Pour l’heure, chaque couchette a été équipée d’un matelas futon traditionnel, sélectionné pour son confort, et dispose d’une lampe orientable, d’une prise, et même de la vue sur les toits de Paris.
Après. C’est la salle de bains qui profite de la seule vraie fenêtre de l’appartement, étant donné la situation originelle des évacuations. Mais deux verrières atelier avec montants en bois permettent de faire circuler la lumière et la vue depuis la fenêtre jusque dans les couchettes.
Des stores en bambou positionnés de chaque côté des verrières permettent de moduler à volonté l’intimité et de créer l’obscurité pour les lits couchettes des filles.
Des stores en bambou positionnés de chaque côté des verrières permettent de moduler à volonté l’intimité et de créer l’obscurité pour les lits couchettes des filles.
La salle de bains, certes également minimaliste, surprend toutefois par son niveau d’équipement. Elle comprend une baignoire, une douche avec ciel de pluie, un meuble vasque dont la capacité de rangement a été complété avec des étagères en biais et même un sèche-serviettes électrique.
Dans ce si petit espace, l’architecte d’intérieur a conseillé une baignoire de 120×70 centimètres car « davantage multifonction » et parce que les petites baignoires compactes type ofuro sont l’un des incontournables de la culture japonaise. Elle a été équipée d’un ciel de pluie pour servir également de douche. Étant donné son emplacement de choix, il est possible d’y prendre un bain en contemplant les toits de Paris.
La porte de la salle de bains est également constituée d’une verrière pour faire entrer la lumière naturelle de la seule fenêtre au cœur de l’appartement. Derrière la poutre en biais, sur la droite, on distingue la porte de la dernière pièce : les toilettes-buanderie.
Derrière cette poutre en biais, l’espace doté de la colonne d’évacuation était trop vaste pour des toilettes seules, d’où l’idée de cumuler la fonction WC avec celle de buanderie-chaufferie. Un lave-linge séchant et un ballon d’eau chaude extra-plat se sont donc invités dans les lieux.
L’optimisation a été partout soignée avec des toilettes au lave-main intégré, les étagères pour la droguerie et même une planche à repasser escamotable sur mesure, qui se déplie par dessus le top du lave-linge séchant. Deux petites fenêtres intérieures (l’une sur les parties communes, l’autre sur la salle de bains) permettent d’aérer la petite pièce.
La professionnelle a même trouvé d’autres endroits à exploiter en cours de travaux : « Dans les creux laissés par le coffrage de la poutre porteuse, il a été possible de créer une niche avec prise pour l’aspirateur sans fil et une autre, au-dessus, pour une plante ou un rangement occasionnel », explique-t-elle.
La professionnelle a même trouvé d’autres endroits à exploiter en cours de travaux : « Dans les creux laissés par le coffrage de la poutre porteuse, il a été possible de créer une niche avec prise pour l’aspirateur sans fil et une autre, au-dessus, pour une plante ou un rangement occasionnel », explique-t-elle.
Au moment de conclure, Camille Grenu classe ce projet comme « idéal, tant dans sa réalisation que dans la relation avec des clients merveilleux ». Elle a même relevé la gageure
de respecter leur budget de 50 000 euros qui a couvert l’ensemble des travaux, les honoraires, le mobilier sur mesure et standard, l’électroménager et tous les équipements nécessaires !
La famille à laquelle elle a livré le logement clefs en main, « avec les lits faits et les croissants sur la table », n’en revient pas. Ce, d’autant plus qu’ils n’avaient pas visité l’appartement en cours de chantier. Ce qui lui a valu un commentaire dithyrambique sur son profil Houzz, saluant l’ingéniosité et l’efficacité de l’architecte d’intérieur dont ils ont surtout retenu la « gentillesse incroyable doublée d’une créativité de dingue ».
de respecter leur budget de 50 000 euros qui a couvert l’ensemble des travaux, les honoraires, le mobilier sur mesure et standard, l’électroménager et tous les équipements nécessaires !
La famille à laquelle elle a livré le logement clefs en main, « avec les lits faits et les croissants sur la table », n’en revient pas. Ce, d’autant plus qu’ils n’avaient pas visité l’appartement en cours de chantier. Ce qui lui a valu un commentaire dithyrambique sur son profil Houzz, saluant l’ingéniosité et l’efficacité de l’architecte d’intérieur dont ils ont surtout retenu la « gentillesse incroyable doublée d’une créativité de dingue ».
Qui vit ici ? Une famille de quatre et particulièrement le père et sa fille aînée
Emplacement : Paris 7ᵉ
Superficie : 17 m² (13 m² Carrez)
Durée des travaux : 4 mois du 15 avril au 15 août 2023
Architecte d’intérieur : Camille Grenu de Projet Wabi-sabi
Budget : 50 000 euros (travaux, ameublement et honoraires compris)
Photos : Juan Perez
Escalader huit étages sans ascenseur est un périple en soi et c’est essoufflée que l’architecte d’intérieur Camille Grenu est arrivée sous les toits de cet immeuble en pierre de taille, proche de Montparnasse, pour découvrir les deux petites surfaces contiguës. « Il y avait un sacré potentiel, mais beaucoup de pain sur la planche ! », se remémore-t-elle. Le sentiment qui a perduré est toutefois celui-ci : « Je me suis sentie très attirée par ce projet, car j’adore les petites surfaces. C’est un véritable jeu de méninges pour les optimiser, extrêmement motivant et, ici, on s’est vraiment amusés », formule-t-elle en préambule de cette visite peu commune.
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