Terrasse de la semaine
Avant/Après : Dans les anciennes écuries la vie se prolonge au jardin
L'archi d'intérieur Alix Delclaux poursuit la visite avec le jardin et nous partage ses bonnes idées d'aménagement
À Colombes, Alix Delclaux et son mari ont acheté d’anciennes écuries, une propriété composée d’un bâtiment de 180 m² et d’une annexe en fond de parcelle. Depuis 15 ans, le couple y a réalisé plusieurs phases de travaux d’aménagement. Lors de notre première visite, l’architecte d’intérieur nous a fait découvrir la maison principale refaite de fond en combles. Aujourd’hui, elle nous ouvre les portes de son jardin, un espace qui est devenu véritablement central pour leur vie de famille. « J’ai aménagé mon bureau dans la maison du fond et nous transitons donc souvent entre bureau et maison. Le jardin est rapidement devenu le point focal de ces deux lieux et nous l’avons aménagé en conséquence », explique la jeune femme qui, depuis, s’est fait une spécialité d’aménager pour ses clients aussi bien leurs intérieurs que leurs extérieurs.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Coup d’œil
Qui habite ici : Alix Delclaux et sa famille
Emplacement : à Colombes
Superficie du jardin : 150 m²
Date de la réalisation : 2017
Architecte d’intérieur : Alix Delclaux
Budget détaillé des travaux d’extérieur : Piscine 23 000 € - Terrasse 10 000€ - Volet roulant immergé 5 000 € - Électricité, plomberie, accessoires déco, et végétation : 9000 € > soit un total de 47 000 € euros TTC
Crédits photos : © Shoootin
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Coup d’œil
Qui habite ici : Alix Delclaux et sa famille
Emplacement : à Colombes
Superficie du jardin : 150 m²
Date de la réalisation : 2017
Architecte d’intérieur : Alix Delclaux
Budget détaillé des travaux d’extérieur : Piscine 23 000 € - Terrasse 10 000€ - Volet roulant immergé 5 000 € - Électricité, plomberie, accessoires déco, et végétation : 9000 € > soit un total de 47 000 € euros TTC
Crédits photos : © Shoootin
Après. Au départ, ils l’avaient aménagé sommairement avec du gazon synthétique et un salon en jardin en résine. Mais, comme le bureau et la maison regardent vers le jardin par le truchement de grandes baies vitrées et que la famille transite souvent de l’un à l’autre des bâtiments, cet extérieur est devenu un vrai enjeu visuel. Par ailleurs, la famille désirait profiter de cet espace pour s’y divertir dès les beaux jours.
Après réflexion, ils ont envisagé une terrasse de 50 m² reliant une maison à l’autre. Ils ont imaginé l’agrémenter avec une mini-piscine pour l’utiliser le plus souvent possible, un salon de jardin pour se prélasser et une salle à manger pour inviter à manger tous leurs amis. En somme, l’extérieur a été mué en espace à vivre confortable, dans la même veine que ce que l’architecte d’intérieur avait initié dans son home sweet home.
Si les propriétaires avaient un temps pensé réaliser la terrasse en pavés, ils ont finalement opté pour du padouk, un bois exotique très dense, rouge sombre à la pose et qui grise rapidement dans le temps lorsqu’il n’est pas traité.
« Nous ne voulions pas d’une surface glissante pour les enfants. Nous avions envie de quelque chose de très clair et sans traitement, comme du teck, mais cette essence s’est raréfiée. Nous avons fait des recherches sur Internet et sommes tombés sur un article de Houzz qui recommandait le padouk, un bois qui ne chauffe pas trop sous les pieds et sans échardes. Nous estimons avoir fait un excellent choix ! », explique la pro.
Avant. L’allée pavée d’origine était carrossable jusqu’en fond de parcelle car, avant l’achat par Alix et sa famille, l’annexe des écuries située en fond de cour avait été aménagée en atelier.
Après. Afin de conserver les 40 % de végétalisation imposés par le PLU de la commune, la professionnelle a eu la bonne idée de supprimer une partie des pavés pour les remplacer par un gazon muni de dalles de schiste façon pas japonais.
Avant. Le point d’orgue de l’aménagement a consisté à intégrer une piscine dans l’espace terrasse de 50 m². Voici une photo au moment où le jardin a été décaissé à l’aide d’une mini-pelle sur un mètre de haut.
Après. L’architecte d’intérieur a fait le choix d’une piscine de 2,20 x 4,54 m, des dimensions au centimètre près qui ont leur importance. « Une piscine en deçà de 10 mètres carrés échappe au dépôt d’un permis de construire et aux taxes », affirme-t-elle. Dans la pratique, comme les voisins venaient de changer et qu’une piscine engendre forcément du bruit dans un jardin, Alix a préféré parer à toute éventualité : « Pour faire les choses bien, nous avons fait une demande préalable avant travaux et avons obtenu l’autorisation de son implantation par les services d’urbanisme de la commune », explique-t-elle.
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Avant. La piscine enterrée a été construite en plaques d’aluminium assemblées entre elles. « De l’alu spécial, utilisé pour les fusées », nous glisse la pro.
Après. La piscine a été souhaitée sans margelle pour affleurer au niveau de la terrasse. Alix a également dessiné l’intérieur avec deux marches, une plage pour se détendre. Un volet roulant immergé a été ajouté : « Il assure la sécurité nécessaire et permet de garder la chaleur de l’eau la nuit », précise-t-elle.
L’idée de la famille était de pouvoir se servir de la piscine dès qu’il fait 18° dehors. Pour allonger les saisons d’utilisation, ils ont intégré un système de chauffage de l’eau, au moyen d’une PAC, une solution qui n’a pas été très concluante : « La pompe à chaleur n’était pas esthétique dans le jardin et le bruit à proximité de la piscine me gênait ainsi que mes voisins », explique Alix.
13 questions à se poser avant de faire creuser une piscine
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Après avoir étudié les solutions disponibles, elle a arrêté son choix sur un réchauffeur d’eau car, bien que moins économique qu’une PAC, il prend peu de place.
Voici son retour d’expérience : « En pratique, nous en avons été ravis. c’est un boîtier de 20 x 20 cm qui s’installe dans le local technique et ne fait ni bruit ni vibrations. Au début de la saison, nous passons d’une eau de 10° à 18° en cinq jours et la température reste stable tout l’été à 28°. Au final, nous utilisons la piscine 5 mois par an grâce à ce système dont le surcoût nous a paru très raisonnable. »
Avant. Après l’achat des écuries, Alix avait trop de pain sur la planche pour créer le salon de jardin de ses rêves. Mais après avoir orchestré la rénovation de sa maison et son bureau, en vraie passionnée de déco, elle a passé des heures à peaufiner le style de sa salle à manger et de son salon d’extérieur. « J’avais envie de recréer une ambiance vacances Ibiza Marrakech mais à Colombes, ce qui n’est pas du luxe », plaisante-t-elle.
Après. Elle a donc concocté un coin déjeuner de charme, avec pléthore d’idées à petit prix découlant de sa nature très créative. Elle a par exemple osé en voile d’ombrage un filet de camouflage, matériel utilisé pendant les missions de l’armée ou dans des pratiques de loisir comme l’airsoft.
Comment personnaliser sa terrasse avec un tout petit budget ?
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Sa table à manger est un recyclage : « J’ai acheté cette table très pratique qui s’étend de 160 à 300 cm en grande distribution il y a une quinzaine d’années. Impossible de trouver à la remplacer sauf par des modèles ultra-onéreux. Je l’ai donc repeinte du même bleu marine utilisé dans notre intérieur », explique-t-elle. Quant au choix des bancs : « C’est pour la convivialité ! », poursuit-elle.
Ses dernières créations ? « J’ai acheté des paniers en fibres naturelles tressées, j’ai ôté les anses et les ai recyclés en suspensions pour illuminer la table. »
Paniers : Monoprix
Paniers : Monoprix
S’il y a un coin que la jeune femme affectionne tout particulièrement, c’est son salon de jardin. Il faut dire que depuis son bureau, la professionnelle l’aperçoit à longueur de journée et n’aurait pas accepté que les détails laissent à désirer.
Celle-ci a acquis un canapé d’angle spécial extérieur avec une structure en acier et un matelas étanche, qu’elle a désolidarisé en deux morceaux.
Puis, comme elle n’appréciait pas les housses d’origine, elle en a fait créer de nouvelles par un couturier/retoucheur de son quartier. « Des housses en lin avec de vieux draps que j’ai fait recycler, des surpiqûres noires en nylon “à l’envers” et des fermetures éclair triples pour les déhousser facilement », précise-t-elle. Ces housses restent à demeure dans le jardin, de même que les coussins qu’elle a aussi fait réaliser sur mesure avec de la gaze et des pompons. Pour plus de confort, elle a même fait toiler les accoudoirs de métal.
Canapé : Maisons du Monde
Puis, comme elle n’appréciait pas les housses d’origine, elle en a fait créer de nouvelles par un couturier/retoucheur de son quartier. « Des housses en lin avec de vieux draps que j’ai fait recycler, des surpiqûres noires en nylon “à l’envers” et des fermetures éclair triples pour les déhousser facilement », précise-t-elle. Ces housses restent à demeure dans le jardin, de même que les coussins qu’elle a aussi fait réaliser sur mesure avec de la gaze et des pompons. Pour plus de confort, elle a même fait toiler les accoudoirs de métal.
Canapé : Maisons du Monde
Enfin, les propriétaires ont fait végétaliser les extérieurs pour apporter la dernière touche coquette à l’ensemble. Après plusieurs désistements de paysagistes pour lesquels le chantier n’était pas d’ampleur assez conséquente, la jeune femme a planché elle-même sur le sujet : elle a choisi palmiers, olivier et plantes grimpantes directement avec un pépiniériste.
Cet aménagement d’un extérieur a passionné Alix qui, depuis, a eu l’occasion d’enrichir son expérience en créant plusieurs piscines et jardins pour ses clients, en prolongement de leur aménagement d’intérieur. « C’est une tendance qui prospère, surtout depuis le confinement. Les gens restent davantage chez eux et veulent optimiser tous leurs espaces, en particulier le jardin », affirme Alix qui plébiscite complètement cette démarche et brûle d’aider de nouvelles familles à y parvenir.
L’avenir du jardin après le confinement
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