Avant/Après : La transformation d'un petit jardin ombragé
Pots d'occasion, antiquités, plants recyclés, textures et couleurs font de ce jardin un lieu de caractère
Lorsque la paysagiste Jilayne Rickards a été appelée pour travailler sur ce terrain urbain ombragé, celui-ci avait déjà été aménagé avec un patio et une zone de gravier. On y trouvait également des bambous et un grand pommier, mais les autres plantes se faisaient rares.
La propriétaire a apprécié le style de plantation de Jilayne et souhaitait travailler avec un paysagiste. « Elle aimait l’association du blanc et du violet et avait une idée de ce qu’elle voulait, mais pas de la manière d’y parvenir – ses connaissances en matière de plantes n’étaient pas très développées », explique Jilayne. « Elle voulait quelque chose de personnalisé et d’individuel qui reflète son caractère et sa maison, qui est magnifique. » Le projet était également durable. « Rien n’a été jété », précise-t-elle.
La propriétaire a apprécié le style de plantation de Jilayne et souhaitait travailler avec un paysagiste. « Elle aimait l’association du blanc et du violet et avait une idée de ce qu’elle voulait, mais pas de la manière d’y parvenir – ses connaissances en matière de plantes n’étaient pas très développées », explique Jilayne. « Elle voulait quelque chose de personnalisé et d’individuel qui reflète son caractère et sa maison, qui est magnifique. » Le projet était également durable. « Rien n’a été jété », précise-t-elle.
L’une des premières tâches a été de s’occuper d’une clôture peu inspirante, que Jilayne a peinte en noir. « Lorsqu’il y a de l’ombre, les gens ont tendance à se dire qu’il faut égayer les lieux, mais il y a d’autres façons de faire », explique-t-elle. « La clôture sombre apporte un côté mystérieux et fait ressortir les choses. »
Le centre du jardin était rempli de gravier avant que Jilayne ne commence à travailler sur le projet, et la terrasse à l’arrière était déjà en place. Au pied du pommier, se trouvait un bambou Pleioblastus à faible croissance et, au sommet, une cabane dont elle a transformé la base en plateforme de plantation pour les pots.
Un écran dense de Phyllostachys nigra (bambou à tige noire) était déjà présent sur la gauche et cache un abri (Jilayne a planté un partenaire ailleurs dans le jardin, illustré ci-dessous).
Dans le coin supérieur droit, elle a ajouté un érable du Japon, l’un des nombreux éléments violets de la plantation. Elle en a mis deux autres dans le jardin. « J’en ai utilisé trois pour former un triangle, créer un équilibre et une connexion », explique-t-elle. « Il y a des plantations répétées dans tout le jardin, ce qui unifie l’ensemble et ajoute une sorte de rythme. »
Cette photo illustre le plan de plantation successif de Jilayne. Les fleurs blanches duveteuses sont des Astilbes ; les flèches blanches en bouton au premier plan sont des aconits, qui fleurissent à la fin de l’été et au début de l’automne. « Cette photo a été prise au milieu ou à la fin de l’été et l’aconit sort plus tard dans l’année, fleurissant jusqu’au début de l’automne », explique-t-elle.
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Le centre du jardin était rempli de gravier avant que Jilayne ne commence à travailler sur le projet, et la terrasse à l’arrière était déjà en place. Au pied du pommier, se trouvait un bambou Pleioblastus à faible croissance et, au sommet, une cabane dont elle a transformé la base en plateforme de plantation pour les pots.
Un écran dense de Phyllostachys nigra (bambou à tige noire) était déjà présent sur la gauche et cache un abri (Jilayne a planté un partenaire ailleurs dans le jardin, illustré ci-dessous).
Dans le coin supérieur droit, elle a ajouté un érable du Japon, l’un des nombreux éléments violets de la plantation. Elle en a mis deux autres dans le jardin. « J’en ai utilisé trois pour former un triangle, créer un équilibre et une connexion », explique-t-elle. « Il y a des plantations répétées dans tout le jardin, ce qui unifie l’ensemble et ajoute une sorte de rythme. »
Cette photo illustre le plan de plantation successif de Jilayne. Les fleurs blanches duveteuses sont des Astilbes ; les flèches blanches en bouton au premier plan sont des aconits, qui fleurissent à la fin de l’été et au début de l’automne. « Cette photo a été prise au milieu ou à la fin de l’été et l’aconit sort plus tard dans l’année, fleurissant jusqu’au début de l’automne », explique-t-elle.
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En regardant la plate-forme de la cabane de l’autre côté, on aperçoit le patio. Ses bordures en grès gris et en briques rouges sont reprises dans les jardinières et les éléments du jardin.
Avant. L’espace tel qu’il était avant que Jilayne ne se mette au travail.
La clôture en bois clair manquait d’intrigue dans le tableau ombragée.
Après. Les pots de la plate-forme de la cabane contiennent des fougères (Dryopteris filix-mas et Polystichum setiferum), des hostas (Whirlwind et Halcyon), et un peu de lierre, ajouté par le propriétaire, ainsi que des ailes d’ange trouvées dans un magasin de Columbia Road, à l’est de Londres, célèbre pour son marché aux fleurs.
La digitale Pam’s choice reprend le thème du violet et du blanc au fond, à droite du jardin. « C’est ma digitale préférée », précise Jilayne.
Derrière elle, elle a planté un cornouiller blanc, Cornus Alba Elegantissima. « Il a un beau bord blanc crème [sur les feuilles] et aide à éclairer un coin sombre », dit-elle. « En hiver, on obtient de belles tiges rouges. »
La pointe d’une Alchemilla mollis vert citron est juste visible en bas. « Elle aime l’ombre et ses belles feuilles festonnées éclairent aussi les coins sombres. »
Derrière elle, elle a planté un cornouiller blanc, Cornus Alba Elegantissima. « Il a un beau bord blanc crème [sur les feuilles] et aide à éclairer un coin sombre », dit-elle. « En hiver, on obtient de belles tiges rouges. »
La pointe d’une Alchemilla mollis vert citron est juste visible en bas. « Elle aime l’ombre et ses belles feuilles festonnées éclairent aussi les coins sombres. »
L’un des trois érables du Japon, qui poussent bien à la lumière tamisée, est planté dans un bac trouvé d’occasion (un pot en métal galvanisé traditionnellement utilisé pour se laver les mains).
Des alliums violets usés restent jolis au premier plan. « Lorsque la canopée du pommier n’est pas là, on dispose d’un ensemble de bulbes qui se portent bien ; ils reçoivent suffisamment de soleil pour produire des fleurs », explique Jilayne.
Sous les alliums se trouve un mélange de deux variétés de Geranium Phaeum – blanc et violet – et d’anémones Honorine Jobert.
Des alliums violets usés restent jolis au premier plan. « Lorsque la canopée du pommier n’est pas là, on dispose d’un ensemble de bulbes qui se portent bien ; ils reçoivent suffisamment de soleil pour produire des fleurs », explique Jilayne.
Sous les alliums se trouve un mélange de deux variétés de Geranium Phaeum – blanc et violet – et d’anémones Honorine Jobert.
Cet angle permet d’apprécier les contrastes entre les différents types de feuillage.
Le banc antique rouillé provient d’une brocante. Il est rempli de pots de plantes grasses et d’une boule décorative en terre cuite.
Jilayne a réutilisé tous les pots d’origine des propriétaires et en a aussi acheté beaucoup, ainsi que d’autres éléments du jardin, dans des brocantes. « Nous n’avons rien acheté de neuf », dit-elle. « Tous les objets ont été récupérés ou réutilisés. »
Même les plantes ont été choisies pour leur longévité. « Nous n’utilisons généralement pas de plantes annuelles à moins qu’il ne s’agisse de plantes à semis automatique, dans le genre de celles qui peuvent se semer elles-mêmes où bon leur semble dans le jardin », dit-elle.
Ici, près de la maison, où il y a plus de soleil, se trouvent de la lavande et une vieille jardinière usée par le temps qui abrite un saxifrage entouré de pierres décoratives. « Les pierres aident à éliminer les mauvaises herbes et servent également de paillis », explique Jilayne. « Elles relient également les jardinières au gravier, ce qui contribue à unifier le jardin. »
Même les plantes ont été choisies pour leur longévité. « Nous n’utilisons généralement pas de plantes annuelles à moins qu’il ne s’agisse de plantes à semis automatique, dans le genre de celles qui peuvent se semer elles-mêmes où bon leur semble dans le jardin », dit-elle.
Ici, près de la maison, où il y a plus de soleil, se trouvent de la lavande et une vieille jardinière usée par le temps qui abrite un saxifrage entouré de pierres décoratives. « Les pierres aident à éliminer les mauvaises herbes et servent également de paillis », explique Jilayne. « Elles relient également les jardinières au gravier, ce qui contribue à unifier le jardin. »
Un grand pot vert rempli de fougères ajoute du feuillage à la terrasse.
Devant, le thème de la couleur se poursuit avec l’Heuchera ‘Palace Purple’ et le délicat Gillenia trifoliata.
Devant, le thème de la couleur se poursuit avec l’Heuchera ‘Palace Purple’ et le délicat Gillenia trifoliata.
Le troisième érable du Japon se trouve également dans un bac dolly, sous-planté d’un rosier par le propriétaire. Les fleurs délicates appartiennent à un Heuchera.
Un groupe de plantes succulentes vit sur le plateau de table usé par les intempéries. « Chaque fois que l’on utilise des objets recyclés, ils donnent instantanément du caractère à l’ensemble », explique Jilayne.
Jilayne a entouré la terrasse circulaire de massifs densément plantés. Elle a également ajouté le bambou à l’arrière-plan, qui correspond à la touffe existante vue précédemment. « Cette variété n’est pas une mauvaise coureuse », dit-elle, « mais il faut se protéger, alors nous avons creusé une tranchée autour d’elle et mis en place une barrière anti-racines pour la contenir ».
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Le plus grand nombre possible de plantes existantes a été conservé et intégré dans la conception. Ici, vous pouvez voir un laurier bien taillé sur la droite.
« Il était un peu lourd et Jo se demandait si nous devions l’enlever, mais j’ai suggéré de le tailler et de couper les branches inférieures », explique Jilayne. « C‘est une chose plus agréable à faire que d’arracher quelque chose. J’aime travailler avec ce que nous avons, dans la mesure du possible. »
« Il était un peu lourd et Jo se demandait si nous devions l’enlever, mais j’ai suggéré de le tailler et de couper les branches inférieures », explique Jilayne. « C‘est une chose plus agréable à faire que d’arracher quelque chose. J’aime travailler avec ce que nous avons, dans la mesure du possible. »
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Que pense Jo de cette transformation ? « Elle l’a adorée et l’a très bien entretenue », dit Jilayne. « Les jardins sont toujours un travail en cours. »
ET VOUS ?
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Qui vit ici ? La photographe Jo de Banzie et son mari ; leurs grands enfants ont quitté la maison
Emplacement : Muswell Hill, au nord de Londres
Bâtiment : une maison victorienne mitoyenne
Dimensions du jardin : Près de 7 × 15 mètres
Paysagiste : Jilayne Rickards of Jilayne Rickards Contemporary Garden Design
Année du projet : 2018
Photos : Jo de Banzie
« Les petits jardins sont vraiment difficiles à réaliser », explique Jilayne. « Chaque plante compte et doit avoir de l’intérêt pendant plus d’une saison pour mériter sa place. »
Et pour compliquer les choses, les conditions de plantation dans cet espace clos étaient un peu difficiles. « Il s’agit d’un sol argileux assez lourd, courant dans les jardins londoniens », explique Jilayne. « Et bien que l’argile soit riche en nutriments, elle se dessèche et se fissure au soleil, tandis qu’en hiver, elle devient boueuse et collante, de sorte qu’il faut choisir des plantes qui peuvent s’y adapter au cours des deux saisons. Le grand pommier crée également une ombre sèche. »
Le plan de plantation de Jilayne a été conçu en fonction de ces conditions et pour que le jardin vive tout au long de l’année. Comme il y a peu de fleurs à cause de l’ombre, l’accent a été mis sur des feuillages intéressants.
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