Avant/Après : Un grand haussmannien prêt pour une famille trendy
Quand les propriétaires achètent ce 110 m² dans son jus, ils embauchent une archi pour ses projets dans l'air du temps
Agnès Carpentier
14 juillet 2019
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Elle travaille pour une marque de vêtements à la mode, et lui, dans une start-up qui ambitionne de semer plus de nature dans nos vies urbaines. Le couple de trentenaires habite un 50 m² dans le côté chic du XVIIe arrondissement, côté boulevard Pereire. À la première naissance, ils se sont serrés plutôt que de renoncer à un quartier aussi agréable. Mais quand se profile le second bébé, ils n’ont plus d’autre choix que celui de s’agrandir. Ils finissent par dégoter deux rues plus loin un appartement haussmannien de 110 m² avec double séjour, bureau et deux chambres, sur une surface plus grande qu’ils ne l’auraient imaginée avec leur budget. Les contreparties étaient sa situation au premier étage et son piteux état, nécessitant une rénovation intégrale.
Coup d’œil
Qui vit ici : Un couple, la trentaine, et leurs deux fillettes, 3 ans et 4 mois
Superficie : 110 m²
Emplacement : Au premier étage d’un immeuble haussmannien du quartier Pereire (75017)
Livraison du projet : mai 2019
Durée des travaux : 5 mois
Architecte d’intérieur : Charlotte Fequet
Budget : 165 000 euros
Crédit photos : © Laura Jacques
Acheté à une personne âgée seule, l’appartement est très sombre, couvert de parquet foncé, occulté par d’épaisses tentures, alourdi par un mobilier suranné… Il n’a pas été repeint depuis les années 90, les pièces d’eau datent des années 50-60 et la moitié de l’électricité ne fonctionne plus, mais les volumes sont magnifiques, tous les apparats du style (cheminée, moulures parquet) bien présents, et le couple se projette parfaitement dans ce grand espace sans modifications fondamentales de plan. Ils approchent plusieurs architectes d’intérieur via le site Houzz pour les épauler dans la remise en état et la décoration du bien et le feeling passe parfaitement avec Charlotte Fequet. Celle-ci a déjà plusieurs rénovations de biens similaires à son actif qui se démarquent par ses propositions déco inventives et dans l’air du temps, ce qui séduit complètement le couple.
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Qui vit ici : Un couple, la trentaine, et leurs deux fillettes, 3 ans et 4 mois
Superficie : 110 m²
Emplacement : Au premier étage d’un immeuble haussmannien du quartier Pereire (75017)
Livraison du projet : mai 2019
Durée des travaux : 5 mois
Architecte d’intérieur : Charlotte Fequet
Budget : 165 000 euros
Crédit photos : © Laura Jacques
Acheté à une personne âgée seule, l’appartement est très sombre, couvert de parquet foncé, occulté par d’épaisses tentures, alourdi par un mobilier suranné… Il n’a pas été repeint depuis les années 90, les pièces d’eau datent des années 50-60 et la moitié de l’électricité ne fonctionne plus, mais les volumes sont magnifiques, tous les apparats du style (cheminée, moulures parquet) bien présents, et le couple se projette parfaitement dans ce grand espace sans modifications fondamentales de plan. Ils approchent plusieurs architectes d’intérieur via le site Houzz pour les épauler dans la remise en état et la décoration du bien et le feeling passe parfaitement avec Charlotte Fequet. Celle-ci a déjà plusieurs rénovations de biens similaires à son actif qui se démarquent par ses propositions déco inventives et dans l’air du temps, ce qui séduit complètement le couple.
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Avant. Le logement était un bel haussmannien de cinq pièces, l’appartement bourgeois typique construit autour des années 1900 : quatre grandes pièces d’apparat en enfilade sur rue, distribuées par un long couloir. Petite et biscornue, la cuisine, séparée des pièces de vie, présentait un accès à l’escalier de service, témoignage du temps où il y avait encore des bonnes. L’appartement disposait également d’une chambre sur cour, d’une salle de bains et d’un « cagibi de toilette ». Comme c’était un premier étage, il ne disposait malheureusement pas des bow-windows présents dès le deuxième étage de ce bel immeuble en pierre de tailles.
Après. Rattacher la cuisine aux pièces de vie pour gagner une chambre est souvent la problématique centrale de la rénovation des haussmanniens, mais, ici, son plan de base, adapté à la taille de la famille, ne nécessitait pas de gros changements. Les propriétaires désiraient essentiellement propulser l’appartement dans la modernité.
L’architecte d’intérieur a néanmoins procédé à quelques intéressantes optimisations d’espace, notamment au niveau du grand couloir, qui est traditionnellement l’autre problématique des haussmanniens. Comme il était desservi au centre par la porte d’entrée, elle l’a mué en sas d’accueil dans sa partie centrale et restreint chaque côté avec une porte coulissante à galandage afin d’isoler, d’un côté, l’espace nuit des enfants, et de l’autre, celui des parents. Les autres optimisations d’espace ont concerné les salles de bains.
En façade, salon et salle à manger sont restés à leur place, encadrés sur la droite par la chambre parentale et à gauche par la chambre de la dernière née. Sa grande sœur, a hérité de la chambre sur cour.
L’architecte d’intérieur a néanmoins procédé à quelques intéressantes optimisations d’espace, notamment au niveau du grand couloir, qui est traditionnellement l’autre problématique des haussmanniens. Comme il était desservi au centre par la porte d’entrée, elle l’a mué en sas d’accueil dans sa partie centrale et restreint chaque côté avec une porte coulissante à galandage afin d’isoler, d’un côté, l’espace nuit des enfants, et de l’autre, celui des parents. Les autres optimisations d’espace ont concerné les salles de bains.
En façade, salon et salle à manger sont restés à leur place, encadrés sur la droite par la chambre parentale et à gauche par la chambre de la dernière née. Sa grande sœur, a hérité de la chambre sur cour.
Photo Avant
Avant. Voici le couloir de plus de 10 mètres de long que découvre le couple à sa première visite. Il dessert le salon et la salle à manger contigus (les deux portes vitrées sur la gauche). Au centre du couloir, sur la droite, on aperçoit la porte d’entrée.
Après. Exit le camaïeu criard de roses et saumon de l’ancien couloir. Le propriétaire, en amoureux des plantes, a opté pour un vert menthe tendre qui nous apaise dès l’entrée. Les portes vers le salon ont été allégées de leurs vantaux vitrés à petits bois tandis que les murs ont été délestés de leurs soubassements moulurés.
Le parquet semble ancien, mais il n’a pas été restauré. « Il était abîmé en plusieurs endroits et les propriétaires ne le supportaient pas car il couinait de partout. On a carrément décidé de l’ôter, ce qui a permis de couler une chape, puis de poser du liège pour l’isolation et enfin de coller en plein un contrecollé », affirme Charlotte Fequet.
Les propriétaires ont misé sur un parquet chêne à lames larges (18 cm) teinté façon noyer, car ils estimaient qu’il apportait beaucoup de chaleur. La réfection intégrale du parquet a rendu un vrai service technique permettant de faire courir en dessous la plomberie des salles de bains et l’électricité. « Tout a été complètement remplacé à neuf », confirme Charlotte.
Le parquet semble ancien, mais il n’a pas été restauré. « Il était abîmé en plusieurs endroits et les propriétaires ne le supportaient pas car il couinait de partout. On a carrément décidé de l’ôter, ce qui a permis de couler une chape, puis de poser du liège pour l’isolation et enfin de coller en plein un contrecollé », affirme Charlotte Fequet.
Les propriétaires ont misé sur un parquet chêne à lames larges (18 cm) teinté façon noyer, car ils estimaient qu’il apportait beaucoup de chaleur. La réfection intégrale du parquet a rendu un vrai service technique permettant de faire courir en dessous la plomberie des salles de bains et l’électricité. « Tout a été complètement remplacé à neuf », confirme Charlotte.
Nous distinguons le seuil de la cuisine marqué par la verrière et le carrelage à motifs tandis que la porte coulissante donne accès à la suite parentale.
L’architecte d’intérieur Charlotte Fequet aime particulièrement dessiner des verrières artistiques dans tous ses projets. Ici elle a marqué l’entrée de la cuisine par une porte vitrée dont les montants en acier sont recouverts d’une peinture métallique couleur or, cuite ensuite au four : « La peinture époxy, c’est pour une meilleure durabilité », précise-t-elle.
L’architecte d’intérieur Charlotte Fequet aime particulièrement dessiner des verrières artistiques dans tous ses projets. Ici elle a marqué l’entrée de la cuisine par une porte vitrée dont les montants en acier sont recouverts d’une peinture métallique couleur or, cuite ensuite au four : « La peinture époxy, c’est pour une meilleure durabilité », précise-t-elle.
La porte en verrière permet de récupérer de la lumière naturelle depuis la cuisine pour éclairer le couloir. Son dessin répond au cintre du meuble d’entrée et à l’arrondi du mur : « L’arrondi est un des leitmotivs de la rénovation. C’est un clin d’œil historique, car il respecte le dessin de l’arche et d’une bibliothèque que l’on a trouvées dans l’appartement. Ce motif apporte beaucoup de douceur, ce qui était souhaité par la famille, qui a par ailleurs choisi plusieurs tons pastel », explique-t-elle.
Photo Avant
Avant. La cuisine était vintage et biscornue. Ses meubles de formica bleu et encadrements en bois vernis n’avaient pas changé depuis les années 50. Le plafond était peint en orange vif et la chaudière trônait au centre sur le mur.
Après. Conformément au désir des propriétaires, la cuisine a été maintenue à sa place ce qui a contraint Charlotte à trouver des solutions d’optimisation. Ayant fait déplacer la chaudière, elle a redessiné les linéaires en un L régulier grâce à du mobilier Ikea adapté par le menuisier.
Question look, les propriétaires en quête d’authenticité ont opté un style vintage : un évier émail façon timbre et son mitigeur à l’ancienne, des façades moulurées et non lisses, une crédence en carreaux métro, un plan de travail en mélaminé effet chêne foncé, une imitation carreaux de ciment aux motifs 1900 au sol. Tandis que les meubles hauts sont restés blancs pour apporter un maximum de lumière, un vert sapin profond a été appliqué sur le pourtour de la pièce, se prolongeant sur les meubles bas : « On a fait relaquer en usine les façades mates de la grande distribution. Ne le faites pas vous-même si vous voulez que cela tienne dans le temps », glisse Charlotte
Meubles, poignées dorées et mitigeur à l’ancienne : Ikea ; Carrelage de sol en grès cérame imitation carreaux de ciment et crédence : Vives chez Casalux dans le Marais
Question look, les propriétaires en quête d’authenticité ont opté un style vintage : un évier émail façon timbre et son mitigeur à l’ancienne, des façades moulurées et non lisses, une crédence en carreaux métro, un plan de travail en mélaminé effet chêne foncé, une imitation carreaux de ciment aux motifs 1900 au sol. Tandis que les meubles hauts sont restés blancs pour apporter un maximum de lumière, un vert sapin profond a été appliqué sur le pourtour de la pièce, se prolongeant sur les meubles bas : « On a fait relaquer en usine les façades mates de la grande distribution. Ne le faites pas vous-même si vous voulez que cela tienne dans le temps », glisse Charlotte
Meubles, poignées dorées et mitigeur à l’ancienne : Ikea ; Carrelage de sol en grès cérame imitation carreaux de ciment et crédence : Vives chez Casalux dans le Marais
Les parents désiraient pouvoir faire manger les filles dans la cuisine à l’occasion. Charlotte leur a fait une jolie proposition avec ce coin table escamotable : « Sur une assise coffre de 45 de haut et 50 de profondeur, une table sur mesure au plateau de marbre s’est rattachée. Le coude fixé sur platine pivote pour se rabattre au besoin au-dessus de la banquette et libérer le passage complet. Le coude en acier a été mis en peinture du même doré que les verrières. »
Photo Avant
Avant. En traversant le couloir, nous nous rendons au salon. Sur cette photo du double séjour existant, une arche séparait le salon de la salle à manger et ces pièces étaient fort sombres. Nous distinguons dans le fond la double porte vitrée qui desservait la chambre parentale.
Après. Les propriétaires ont fait abattre l’arche et placé le canapé au centre de la pièce pour délimiter les parties salon et salle à manger.
« Nous avons fait un coffrage au plafond comme si nous avions posé un IPN car nous avons dû rattraper des problèmes de niveau entre les deux pièces. En réalité, l’arche n’était pas porteuse : nous avons fait des tests préalables, posé des étais mais quand nous avons mis en charge ces derniers n’ont pas fait rappel de charge. Nous avons donc abattu sereinement. En revanche, impossible d’abattre le poteau entre les deux portes salon/salle à manger sans passer par un IPN et donc par une demande en AG. Faute de temps, mes clients y ont renoncé », explique Charlotte.
« Nous avons fait un coffrage au plafond comme si nous avions posé un IPN car nous avons dû rattraper des problèmes de niveau entre les deux pièces. En réalité, l’arche n’était pas porteuse : nous avons fait des tests préalables, posé des étais mais quand nous avons mis en charge ces derniers n’ont pas fait rappel de charge. Nous avons donc abattu sereinement. En revanche, impossible d’abattre le poteau entre les deux portes salon/salle à manger sans passer par un IPN et donc par une demande en AG. Faute de temps, mes clients y ont renoncé », explique Charlotte.
Photo Avant
Avant. Le salon double servait de pièce de réception à l’ancienne propriétaire.
Après. Côté déco, sur la base laissée la plus lumineuse possible, les propriétaires ont eu envie de personnaliser leur univers de plusieurs touches colorées : un canapé velours framboise, des rideaux turquoise, un fauteuil 70s chiné qu’ils ont fait recouvrir en velours moutarde, un soubassement amande pour la bibliothèque.
Tapis : La Redoute ; Table marbre vert : Maisons du Monde ; Canapé : AM.PM ; Rideaux turquoise : La Redoute
Tapis : La Redoute ; Table marbre vert : Maisons du Monde ; Canapé : AM.PM ; Rideaux turquoise : La Redoute
En cours de projet, les propriétaires ont eu en effet envie de rehausser leur salon avec une belle bibliothèque. Elle a pris place sur le pan de mur où la double porte vitrée de la chambre a été ôtée et le passage rebouché.
Charlotte a dessiné cette composition graphique avec un soubassement fermé en médium arrondi qui sert à cacher la high-tech (chaîne, ampli, décodeur). Au-dessus, des tubes en laiton brossé supportent avec grâce et légèreté des étagères à différents niveaux.
Charlotte a dessiné cette composition graphique avec un soubassement fermé en médium arrondi qui sert à cacher la high-tech (chaîne, ampli, décodeur). Au-dessus, des tubes en laiton brossé supportent avec grâce et légèreté des étagères à différents niveaux.
Pour le moment ces étagères servent davantage à mettre en valeur les plantes préférées du propriétaire que les livres du couple : un Pothos aux branches retombantes, un Pilea aux amusantes feuilles rondes…
Au centre de la composition deux portes coulissantes cachent l’écran de télévision. « Les portes en cannage ont été fabriquées par le menuisier. Il a tendu un rouleau de cannage clair sur un cadre en bois peint », explique Charlotte Fequet.
Photo Avant
Avant. Vue sur l’autre partie du double séjour de réception de l’ancienne propriétaire.
Après. Cette pièce est aujourd’hui occupée par la salle à manger que les propriétaires ont achetée sur un site de brocante en ligne. Séduits par le design scandinave mid-century, ils ont chiné une table et une enfilade en teck qu’ils ont accompagnées de chaises en cannage signées Marcel Breuer.
À la différence de l’entrée, les moulures du mur et du plafond de la double pièce de vie ont été soigneusement conservées et restaurées à l’ancienne par endroits.
Enfilade, table et chaises : Chez Pamono
À la différence de l’entrée, les moulures du mur et du plafond de la double pièce de vie ont été soigneusement conservées et restaurées à l’ancienne par endroits.
Enfilade, table et chaises : Chez Pamono
Charlotte a fait mouche en proposant cette suspension florale et aérienne en rotin et laiton, composée de huit pétales et de 80 cm d’envergure.
Suspension Pale de chez Georges
Suspension Pale de chez Georges
Photo Avant
Avant. Vue sur l’un des bouts du couloir.
Après. Côté chambre des parents, le morceau de couloir annexé sert désormais de sas et de dressing géant avant de pénétrer dans la chambre.
« Le dressing de 8 colonnes de 50 cm de profondeur a été créé entièrement sur mesure en raison du dessin biscornu du mur. C’était nécessaire pour caser la garde-robe conséquente de la propriétaire qui travaille pour une marque de vêtements », explique Charlotte.
« Le dressing de 8 colonnes de 50 cm de profondeur a été créé entièrement sur mesure en raison du dessin biscornu du mur. C’était nécessaire pour caser la garde-robe conséquente de la propriétaire qui travaille pour une marque de vêtements », explique Charlotte.
Photo Avant
Avant. La chambre parentale était à l’origine une autre pièce de réception sur rue qui communiquait avec les deux autres par une double porte vitrée.
Après. Épurée et reposante, elle a été délestée de la porte vitrée et des moulures. Sur ce pan de mur lisse et blanc s’appuie désormais la tête de lit.
La cheminée qui se trouve face à la fenêtre a été conservée. Face au lit, sur une nouvelle cloison, s’appuie un autre dressing faible profondeur créé sur mesure et peint en rose nude. Au centre, une porte verrière jumelle de celle de la cuisine permet d’accéder à la salle de bains. « Cette porte renoue avec l’arrondi inspiration Art nouveau qui amène de la douceur », note Charlotte.
La cheminée qui se trouve face à la fenêtre a été conservée. Face au lit, sur une nouvelle cloison, s’appuie un autre dressing faible profondeur créé sur mesure et peint en rose nude. Au centre, une porte verrière jumelle de celle de la cuisine permet d’accéder à la salle de bains. « Cette porte renoue avec l’arrondi inspiration Art nouveau qui amène de la douceur », note Charlotte.
Zoom sur la tête de lit en bois clair, l’applique bijou inspirée du style Art déco, l’interrupteur avec levier à l’ancienne et la plante verte (un Calathea) choisie par le propriétaire.
Applique Mistinguett et tête de lit Anda : La Redoute Intérieurs ; Interrupteur style vintage : Modelec ; Plante : Hector chez Bergamotte
Applique Mistinguett et tête de lit Anda : La Redoute Intérieurs ; Interrupteur style vintage : Modelec ; Plante : Hector chez Bergamotte
Photo Avant
Avant. Le cagibi de toilette de la chambre parentale était une « pièce très particulière, une
salle d’eau minuscule avec des murs en pan coupé », explique Charlotte.
salle d’eau minuscule avec des murs en pan coupé », explique Charlotte.
Après. Côté chambre parentale, la cloison a été tirée droit au pied du lit pour créer une vraie salle de bains avec une douche de 90 x 180 cm et un meuble vasque semblable à une commode détournée. Des accessoires décoratifs dorés donnent à cette salle de bains des airs d’écrin précieux.
Interrupteur effet doré : Modelec ; Luminaires et meuble vasque : La Redoute Intérieurs
Interrupteur effet doré : Modelec ; Luminaires et meuble vasque : La Redoute Intérieurs
Photo Avant
Avant. Le bureau de l’ancienne propriétaire se trouvait dans le prolongement du double séjour par lequel on pouvait d’ailleurs accéder. Cette issue a été condamnée. La pièce disposait d’une bibliothèque fixe, avec une double porte arrondie en arche.
Après. Ce bureau sur rue est devenu la chambre de la dernière née. Une fois la bibliothèque ôtée, la mission de la professionnelle a été spécifiquement décorative : « On s’est occupé de sélectionner les meubles posés rehaussé par un tour de pièce vieux rose », confirme-t-elle.
Peinture : Blush de Little Greene ; Lit et tipi : Nobodinoz ; Armoire parisienne + banc-coffre chinés et relookés ; Lapin Joseph et sac : Petit Picotin ; Coussin love : Jamini
Peinture : Blush de Little Greene ; Lit et tipi : Nobodinoz ; Armoire parisienne + banc-coffre chinés et relookés ; Lapin Joseph et sac : Petit Picotin ; Coussin love : Jamini
Photo Avant
Avant. La chambre sur cour était celle de l’ancienne propriétaire. Elle est devenue celle de l’aînée de des propriétaires.
Photo Avant
Cette cheminée a été condamnée pour créer des rangements et un bureau.
Après. La chambre de la fillette de 3 ans a été pensée comme une celle d’une princesse avec son lit en rotin, son ciel de lit et son soubassement peint en rose.
« Le propriétaire a complètement craqué sur ce rose qui porte un nom de fleur », plaisante Charlotte.
Boutons de porte : Zara Home ; Suspension ; Lit : La Redoute
« Le propriétaire a complètement craqué sur ce rose qui porte un nom de fleur », plaisante Charlotte.
Boutons de porte : Zara Home ; Suspension ; Lit : La Redoute
Un immense volume de rangement a été créé sur l’un des côtés de la pièce grâce à une base de caissons Metod et des façades de chez Ikea rehaussés par des boutons de porte en bois.
Une niche bureau pleine de charme anime le mur de placard. Peint en rose avec un fond en papier romantique, c’est l’un des coins préférés de la fillette.
Papier peint : Hummingbirds chez Cole & Son ; Peinture rose : Hellebore, Little Greene
Une niche bureau pleine de charme anime le mur de placard. Peint en rose avec un fond en papier romantique, c’est l’un des coins préférés de la fillette.
Papier peint : Hummingbirds chez Cole & Son ; Peinture rose : Hellebore, Little Greene
Photo Avant
Avant. Cette salle de bains était la principale de la maison, non loin de l’ancienne chambre de la propriétaire.
Après. Aujourd’hui, une baignoire avec trois niches et un meuble vasque en bois animent une base immaculée où scintillent quelques notes dorées. Les deux chambres d’enfants et cette salle de bains relookée ont été séparées du reste du couloir par leur porte coulissante.
À la fin de cinq mois de chantier qui se sont passés de façon fluide et sympathique, les propriétaires ont tenu à remercier leur architecte d’intérieur avec ce message enthousiaste : « Nous sommes plus que ravis du résultat. L’appartement est parfait, il a été conçu avec beaucoup de goût et des touches d’originalité comme nous le souhaitions. Encore merci pour ce beau projet ! »
Meuble et miroir : La Redoute
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À la fin de cinq mois de chantier qui se sont passés de façon fluide et sympathique, les propriétaires ont tenu à remercier leur architecte d’intérieur avec ce message enthousiaste : « Nous sommes plus que ravis du résultat. L’appartement est parfait, il a été conçu avec beaucoup de goût et des touches d’originalité comme nous le souhaitions. Encore merci pour ce beau projet ! »
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Joli projet.
Par contre… juste pour info, le meuble TV est fait en partie par des caissons metod et des façades plum qu’on peut acheter sur internet…
Rien à voir avec le blabla vendeur du menuisier qui a fait un travail d’artisan
D’ailleurs le projet est sur leur site :
https://www.plum-living.com/fr/media/inspiration/un-meuble-tv-cree-avec-des-caissons-ikea
Soyez un peu plus honnêtes à l’avenir, c’est un peu se moquer du monde là
Rectification… tous les caissons des meubles pratiquement sont d’ikea et les façades viennent de plum
Je suis assez étonné vu le prix final
Quel style ! Le travail des couleurs est magnifique … les verrières aussi. Bravo.