Architecture
L'audace du porte-à-faux : quand l’architecture prend son envol
Que se passe-t-il quand on élève un espace de vie au-dessus du sol ?
Quel est l’intérêt des constructions en porte-à-faux dans l’architecture résidentielle moderne ? Valent-elles vraiment les dépenses supplémentaires qu’elles imposent, tant par leur structure que pour leurs matériaux ou leur isolation ? Ou sont-elles uniquement l’expression d’une témérité ou d’une créativité formelle ?
Le désir d’expression contribue certainement à cette envie d’incorporer de tels agencements dans un bâtiment, comme le montrent ces exemples. Mais le meilleur moyen de justifier la construction de ces structures est sans aucun doute l’espace que ces volumes surélevés permettent de gagner dans les espaces extérieurs. Un jardin, qui autrement aurait été trop petit ou aurait eu des proportions étranges, devient alors plus important et plus intéressant à aménager. Les porte-à-faux créent également des zones ombragées et permettent d’organiser des « pièces » extérieures. Voici quelques-uns des nombreux avantages de ces installations en hauteur.
Le désir d’expression contribue certainement à cette envie d’incorporer de tels agencements dans un bâtiment, comme le montrent ces exemples. Mais le meilleur moyen de justifier la construction de ces structures est sans aucun doute l’espace que ces volumes surélevés permettent de gagner dans les espaces extérieurs. Un jardin, qui autrement aurait été trop petit ou aurait eu des proportions étranges, devient alors plus important et plus intéressant à aménager. Les porte-à-faux créent également des zones ombragées et permettent d’organiser des « pièces » extérieures. Voici quelques-uns des nombreux avantages de ces installations en hauteur.
Ce deuxième étage en porte-à-faux, soutenu par des colonnes et des poutres en acier, est particulièrement élevé du fait de la hauteur sous plafond du salon situé juste en dessous. La terrasse aménagée sous la structure se trouve couverte par un élégant plafond en bois. Le balcon du deuxième étage, en grillage métallique, permet aux habitants de ressentir pleinement la hauteur à laquelle s’élève cet étage en porte-à-faux.
Cet espace extérieur, au bord d’un couloir de nage, profite lui aussi d’un plafond en bois. Cependant, dans ce cas, le bois ne se cantonne pas uniquement au-dessous de la structure en porte-à-faux, mais la recouvre complètement, lui donnant par là même un aspect beaucoup plus robuste. La « pièce » sise en dessous de ce volume conserve son intimité et profite d’une ombre généreuse. Une baie vitrée (non visible sur la photo) semble dépasser au-delà de la piscine, et permet de bénéficier de la vue par-dessus le mur d’enceinte, plutôt que d’observer les nageurs.
Cette avancée en porte-à-faux est similaire à celle présentée précédemment, à la différence près qu’elle est entourée de panneaux en métal, et non en bois. L’échelle de hauteur reste assez intime (elle correspond à la taille d’une porte). Le jardin et la terrasse, qui reprennent la taille et la forme de la structure qui les surplombe, auraient besoin d’être aménagés pour donner vie à cette architecture moderne toute de verre et d’acier.
L’extension en porte-à-faux de cette maison de Long Island, à New York, semble impressionnante et presque surréaliste : dotée de six grandes baies vitrées, elle s’étend au-delà d’une piscine de toit à débordement. Mais la logique veut que quelque chose supporte une structure en porte-à-faux, ou fasse contrepoids. Il doit manquer un élément sur cette photo…
Le porte-à-faux de la photo précédente se trouve maintenant sur la gauche. L’extension du deuxième étage, à droite, permet de contrebalancer le poids de l’ensemble. En regardant mieux cette photo, ainsi que celles disponibles sur le site Internet de l’architecte, on remarque une cheminée en briques qui apporte un support supplémentaire sous la saillie. Voici un endroit qui semble bien agréable pour profiter des soirées un peu fraîches des Hamptons.
Ce projet est constitué, assez simplement, de deux volumes cubiques, mais au lieu de les avoir empilés, le deuxième étage a été installé perpendiculairement au premier, en surplomb du jardin et de la terrasse. Une piscine en L est située juste entre les baies vitrées du rez-de-chaussée et une colonne soutenant le deuxième étage vient compléter l’ensemble. Pourquoi ne pas avoir superposé les étages ? L’angle de 90 degrés permet de réduire la structure de soutien nécessaire et autorise le rez-de-chaussée à rester un espace ouvert, bordé de chaque côté par de grandes baies vitrées.
Le volume surélevé à l’arrière-plan de cette photo semble là encore définir un espace détente près de la piscine. Mais puisque c’est le cas, pourquoi la façade qui donne sur la piscine est-elle recouverte de teck ? Pourquoi ne pas avoir ouvert un point de vue sur cette zone de baignade ? Une autre vue de cette maison sur les collines d’Hollywood est peut-être nécessaire…
… La saillie de cette maison (la piscine se trouvant sur la gauche de la photo) montre que la partie en porte-à-faux s’ouvre entièrement sur la droite, tout comme le balcon situé au-dessus du garage (pouvant accueillir trois voitures) et le volume supérieur recouvert de teck. La vue sur Los Angeles doit vraiment être impressionnante de ce côté.
Cette maison, construite sur une colline de Portland, dans l’Oregon, montre une construction à plusieurs niveaux : trois étages au premier plan et deux dans le fond. La partie centrale, en bois, s’éloigne vers les sapins sur la droite, dominant vraisemblablement l’entrée de la maison. Une autre vue permet de voir davantage cette aile en porte-à-faux…
… Cette saillie ne surplombe pas un espace utile, comme c’était le cas des exemples précédents. Elle se trouve au-dessus d’une pente raide, très difficilement constructible, ce qui explique vraisemblablement pourquoi les propriétaires ont opté pour une construction en porte-à-faux. Elle accueille la cuisine et la salle à manger, ainsi qu’un balcon qui ouvre la vue sur une colline semée d’arbres.
Comme l’exemple précédent qui se sert d’une structure en porte-à-faux pour minimiser son implantation dans un site escarpé, cette maison australienne, créée par Ian Moore, semble adopter une approche similaire. Cette vue depuis l’allée de l’entrée montre une barre rectangulaire avec des parties en surplomb de chaque côté : une construction symétrique qui élève la maison au-dessus du sol.
Une vue rapprochée du design de Ian Moore révèle les fondations sur lesquelles s’appuie la maison : voici un des deux blocs qui se trouve à chaque extrémité de la structure rectangulaire et qui sert de pièce de stockage. Cette maison s’intègre tout en légèreté dans son environnement au sommet de la montagne Saddleback. L’impression de légèreté du bâtiment est encore renforcée par le choix d’une structure en acier pour habiller les parties en saillie.
Cette maison de vacances dans l’Oregon ne semble pas entrer dans la catégorie des constructions en porte-à-faux, mais l’impressionnante avancée du deuxième étage en donne l’impression. Comme dans le cas des deux projets précédents, le site sur lequel elle est construite, Hood River, imposait une structure légère. Toutes les pièces à vivre se situent à l’étage, la base en béton abrite les pièces de services et l’avancée abrite une terrasse.
ET VOUS ?
Que pensez-vous des constructions en porte-à-faux ?
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