Avant/Après
Avant/Après : La charmante maison londonienne d'un expatrié français
Amoureux de la capitale anglaise, Alexandre s'est retroussé les manches pour faire d'une vieille bâtisse sa « home sweet home »
Attiré par l’étranger depuis qu’il est adolescent, Alexandre passe quelque temps au Mexique et en Irlande avant de poser ses valises à Londres, dont il aime l’effervescence et la richesse culturelle. « J’ai beaucoup travaillé dans l’art et le théâtre, j’ai même fait de l’acting pendant un temps », explique-t-il. Cela fait aujourd’hui treize ans qu’il vit dans la capitale anglaise et confie être tombé amoureux d’un quartier de l’est de la ville, Hoxton, tout près du célèbre marché aux fleurs de Columbia road. « J’ai eu énormément de mal à trouver une propriété à acheter. Pendant quatre mois, j’ai fait des recherches dans cette zone pleine de vieilles maisons. J’ai même mis des petits mots dans les boîtes aux lettres, c’est dire si j’ai été proactif ! », raconte Alexandre. « Lorsque je suis tombé sur cette maison, j’ai tout de suite su que je voulais l’acheter. J’ai adoré son cachet et les détails dont elle regorgeait. L’aménagement, lui, était intéressant et comme je savais que mes économies me permettraient de faire quelques travaux, je me suis tout de suite projeté. » Quelques heures après la visite, l’offre était faite.
AVANT
L’ancienne propriétaire de la maison a vécu ici pendant vingt ans avant de louer les lieux pendant environ la même durée. La petite cour arrière, délaissée par les locataires, ne donnait pas envie de s’y attarder, entre un sol en béton et un fouillis général. Rare dans la capitale anglaise, un tel espace extérieur avait donc besoin d’être mis en valeur. Alexandre s’en est chargé.
L’ancienne propriétaire de la maison a vécu ici pendant vingt ans avant de louer les lieux pendant environ la même durée. La petite cour arrière, délaissée par les locataires, ne donnait pas envie de s’y attarder, entre un sol en béton et un fouillis général. Rare dans la capitale anglaise, un tel espace extérieur avait donc besoin d’être mis en valeur. Alexandre s’en est chargé.
APRÈS
Exposée est, la terrasse permet à Alexandre de profiter des beaux jours au printemps et en été, mais aussi à des périodes de l’année moins attendues, surtout en Angleterre. « Elle me permet, même au mois de novembre, de prendre l’apéro ou de dîner dehors lorsqu’une belle journée se présente. »
« Je voulais faire un petit jardin à mi-chemin entre un aménagement à l’anglaise et à la française », explique Alexandre. Une table en métal typique de l’hexagone est ainsi associée à une banquette confortable qui crée un esprit cosy. « J’ai acheté ce salon de jardin chez Ikea pour limiter les dépenses, mais cela fonctionne très bien ! »
Au sol, le béton a été recouvert de planches en pin traitées pour la pluie. « Je les ai fait poser à l’envers pour créer un effet parquet et garder leur couleur naturelle », confie Alexandre. « On a posé des cales pour mettre le sol à niveau parce qu’une marche divisait la cour en deux. »
Au fond, des plantes grimpantes ont envahi la structure d’origine pour préserver l’intimité du propriétaire. « Je change les variétés en fonction des saisons. J’ai par exemple des clématites qui fleurissent en hiver, c’est très pratique. »
Exposée est, la terrasse permet à Alexandre de profiter des beaux jours au printemps et en été, mais aussi à des périodes de l’année moins attendues, surtout en Angleterre. « Elle me permet, même au mois de novembre, de prendre l’apéro ou de dîner dehors lorsqu’une belle journée se présente. »
« Je voulais faire un petit jardin à mi-chemin entre un aménagement à l’anglaise et à la française », explique Alexandre. Une table en métal typique de l’hexagone est ainsi associée à une banquette confortable qui crée un esprit cosy. « J’ai acheté ce salon de jardin chez Ikea pour limiter les dépenses, mais cela fonctionne très bien ! »
Au sol, le béton a été recouvert de planches en pin traitées pour la pluie. « Je les ai fait poser à l’envers pour créer un effet parquet et garder leur couleur naturelle », confie Alexandre. « On a posé des cales pour mettre le sol à niveau parce qu’une marche divisait la cour en deux. »
Au fond, des plantes grimpantes ont envahi la structure d’origine pour préserver l’intimité du propriétaire. « Je change les variétés en fonction des saisons. J’ai par exemple des clématites qui fleurissent en hiver, c’est très pratique. »
Quelques plantes aromatiques poussent sur les marches d’une échelle en bois. « Je me suis découvert une passion pour le jardinage ! », confie Alexandre. « Cela permet de décrocher des écrans pour faire quelque chose de manuel et d’atteindre un état proche de la méditation. »
Ce petit chien en bronze, directement inspiré du célèbre Monopoly, permet de garder la porte ouverte.
À gauche de la porte, Alexandre fait pousser un ficus. « Je l’ai depuis très longtemps, c’est beaucoup moins fragile que les autres types de bonsaï. »
Au-dessus, l’illustration est signée Ramiro Fernandez Saus. « J’ai eu un coup de cœur pour son travail lors d’une foire. J’aime beaucoup son univers proche de la bande dessinée, à laquelle je suis sensible, pour son côté naïf. », confie-t-il. « J’ai acheté quatre de ses œuvres, deux dans la galerie de Long & Ryle, à Londres, et deux à Madrid. »
Au-dessus, l’illustration est signée Ramiro Fernandez Saus. « J’ai eu un coup de cœur pour son travail lors d’une foire. J’aime beaucoup son univers proche de la bande dessinée, à laquelle je suis sensible, pour son côté naïf. », confie-t-il. « J’ai acheté quatre de ses œuvres, deux dans la galerie de Long & Ryle, à Londres, et deux à Madrid. »
La cuisine est d’origine. « C’est la même depuis quarante ans ! », précise Alexandre. « Je l’ai conservée parce que je voulais recréer une cuisine anglaise et que celle-ci est de très bonne qualité. J’ai simplement changé la couleur des placards, les plaques et le four. »
Le réfrigérateur, qui se situait avant en dessous l’évier, a été remplacé par un lave-vaisselle. « J’avais peu de possibilités pour placer le nouveau sans envahir l’espace », précise-t-il. « J’ai donc déniché un réfrigérateur un peu plus petit que la normale chez Beko et je l’ai mis entre la cuisine et le coin salon. Comme il est noir, on a tendance à l’oublier. »
La table à manger a été réalisée sur mesure dans une boutique située à Wandsworth Bridge, un quartier où les menuisiers sont nombreux. Les chaises vintage Ercol des années 50, elles, ont été dénichées dans la boutique Start Space, sur Columbia Road. « J’avoue être très influencé par le quartier de Shoreditch : j’aime beaucoup mélanger de vieux meubles avec des choses plus modernes mais avec des formes traditionnelles. »
Repérés à Shoreditch House, la suspension et ses bocaux de confiture ont été achetés sur Etsy et viennent des États-Unis.
Le réfrigérateur, qui se situait avant en dessous l’évier, a été remplacé par un lave-vaisselle. « J’avais peu de possibilités pour placer le nouveau sans envahir l’espace », précise-t-il. « J’ai donc déniché un réfrigérateur un peu plus petit que la normale chez Beko et je l’ai mis entre la cuisine et le coin salon. Comme il est noir, on a tendance à l’oublier. »
La table à manger a été réalisée sur mesure dans une boutique située à Wandsworth Bridge, un quartier où les menuisiers sont nombreux. Les chaises vintage Ercol des années 50, elles, ont été dénichées dans la boutique Start Space, sur Columbia Road. « J’avoue être très influencé par le quartier de Shoreditch : j’aime beaucoup mélanger de vieux meubles avec des choses plus modernes mais avec des formes traditionnelles. »
Repérés à Shoreditch House, la suspension et ses bocaux de confiture ont été achetés sur Etsy et viennent des États-Unis.
Directement inspiré des salons britanniques traditionnels, ce côté de la pièce à vivre profite d’une belle lumière naturelle grâce à la grande fenêtre qui donne sur la rue, et au grand miroir de la cheminée. « Je l’ai conservé parce qu’il agrandit visuellement la pièce et crée un effet “waouh”. J’aime beaucoup ses motifs », précise Alexandre.
Sur le manteau de la cheminée, des lampes bougies des années 20 repérées chez Zédel, une célèbre brasserie londonienne, renforcent le charme rétro du salon.
Face au repose-pieds édouardien acheté en salle des ventes et utilisé comme tabouret, se dresse la pièce phare du salon : un canapé capitonné recouvert d’un velours bleu nuit. « J’adore la forme des Chesterfield, mais j’en voulais une version plus moderne. J’ai eu un vrai coup de cœur pour celui-ci, je l’ai acheté avant d’avoir la maison. »
Le tout forme un coin cosy idéal pour se retrouver avec des amis près du feu. « Les gens sont souvent impressionnés par les grands volumes de cette pièce à vivre, mais ça reste très convivial », ajoute Alexandre.
Coussins : Jean-Paul Gaultier pour Roche Bobois ; Rideaux : Anthropologie ; Canapé : Roche Bobois
Sur le manteau de la cheminée, des lampes bougies des années 20 repérées chez Zédel, une célèbre brasserie londonienne, renforcent le charme rétro du salon.
Face au repose-pieds édouardien acheté en salle des ventes et utilisé comme tabouret, se dresse la pièce phare du salon : un canapé capitonné recouvert d’un velours bleu nuit. « J’adore la forme des Chesterfield, mais j’en voulais une version plus moderne. J’ai eu un vrai coup de cœur pour celui-ci, je l’ai acheté avant d’avoir la maison. »
Le tout forme un coin cosy idéal pour se retrouver avec des amis près du feu. « Les gens sont souvent impressionnés par les grands volumes de cette pièce à vivre, mais ça reste très convivial », ajoute Alexandre.
Coussins : Jean-Paul Gaultier pour Roche Bobois ; Rideaux : Anthropologie ; Canapé : Roche Bobois
« J’avais très envie d’aménager un bar américain rétro », confie Alexandre. « J’ai acheté celui-ci lors d’une vente aux enchères. » Derrière, les bouteilles de vin du fin connaisseur sont rangées dans un meuble en bois déniché chez un brocanteur. « Les fonds y sont reversés à une œuvre de charité », précise-t-il. « Ils reprennent les meubles dont les gens ne veulent plus et les remettent en état. Celui-ci, par exemple, vient d’une ferme. J’en suis littéralement tombé amoureux ! » Seul problème en ramenant ce trésor à la maison : il ne passait pas ! « J’ai été obligé de couper une étagère, mais cela en valait largement la peine. »
La peinture murale a été le fruit d’une longue réflexion. « J’avais vu beaucoup de murs bleus dans des magazines et des bars et je voulais quelque chose qui ait de la profondeur et de la texture car je ne perçois pas bien les contrastes », explique Alexandre. « Je me suis finalement lancé et j’adore le résultat. »
Quelques cadres rythment le coin bar, dont une reproduction de la une du New York Times lorsque le Titanic a coulé. « Je suis fasciné par cette histoire et cela apporte un côté années 20 qui s’y prête bien. »
La peinture murale a été le fruit d’une longue réflexion. « J’avais vu beaucoup de murs bleus dans des magazines et des bars et je voulais quelque chose qui ait de la profondeur et de la texture car je ne perçois pas bien les contrastes », explique Alexandre. « Je me suis finalement lancé et j’adore le résultat. »
Quelques cadres rythment le coin bar, dont une reproduction de la une du New York Times lorsque le Titanic a coulé. « Je suis fasciné par cette histoire et cela apporte un côté années 20 qui s’y prête bien. »
À droite de la cheminée, ce petit meuble en bois vient, lui aussi, d’une ferme. « Je l’ai trouvé dans une vente aux enchères, il date du XIXᵉ siècle. » Posée dessus, la lampe, typique, a été chinée à Dorset. « J’ai la chance d’avoir un ami qui a de la famille là-bas. On y va de temps en temps pour faire le tour des brocanteurs. »
Au-dessus, le tableau signé Laura Jordan a été acheté à une foire de Hampstead, au nord de Londres, conçue pour donner accès à un art abordable.
Au-dessus, le tableau signé Laura Jordan a été acheté à une foire de Hampstead, au nord de Londres, conçue pour donner accès à un art abordable.
AVANT
À gauche du ficus évoqué plus haut, une porte menait à une salle de bains dont l’état et la décoration n’étaient pas du tout du goût du nouveau propriétaire. « Elle était assez lugubre, sale, et même si certains éléments comme la robinetterie étaient plutôt intéressants, l’ensemble a été complètement détruit », explique Alexandre. « Ça a été la plus grosse transformation. »
À gauche du ficus évoqué plus haut, une porte menait à une salle de bains dont l’état et la décoration n’étaient pas du tout du goût du nouveau propriétaire. « Elle était assez lugubre, sale, et même si certains éléments comme la robinetterie étaient plutôt intéressants, l’ensemble a été complètement détruit », explique Alexandre. « Ça a été la plus grosse transformation. »
APRÈS
Déplacée à l’étage, près des chambres, pour plus de praticité, la salle de bains a laissé place à un bureau.
« En retirant le Placo du mur de droite, pendant les travaux, nous avons découvert une fenêtre », explique Alexandre. « Ça a été une belle surprise car elle donne sur la cour et renforce la luminosité apportée par le Velux. Maintenant, je peux poser une jardinière et faire pousser des fleurs. »
De l’autre côté, le nouveau revêtement mural s’arrête pour dévoiler des briques, éclairées par un habile jeu de LED posées sur l’épaisseur du Placo.
Déplacée à l’étage, près des chambres, pour plus de praticité, la salle de bains a laissé place à un bureau.
« En retirant le Placo du mur de droite, pendant les travaux, nous avons découvert une fenêtre », explique Alexandre. « Ça a été une belle surprise car elle donne sur la cour et renforce la luminosité apportée par le Velux. Maintenant, je peux poser une jardinière et faire pousser des fleurs. »
De l’autre côté, le nouveau revêtement mural s’arrête pour dévoiler des briques, éclairées par un habile jeu de LED posées sur l’épaisseur du Placo.
Des étagères conçues sur mesure par Alexandre optimisent le mur côté cuisine. « Elles me permettent de ranger tous mes livres de cuisine et de décoration sans polluer la vue sur le bureau que l’on a depuis la pièce à vivre. »
Recouvert d’une finition imitation plâtre, le bureau en bois a été dessiné sur mesure lui aussi pour s’adapter parfaitement à l’antre de cette ancienne cheminée.
Recouvert d’une finition imitation plâtre, le bureau en bois a été dessiné sur mesure lui aussi pour s’adapter parfaitement à l’antre de cette ancienne cheminée.
L’ancienne propriétaire a emporté l’escalier en colimaçon et la porte d’église, dont il ne reste aujourd’hui que l’ouverture dans le mur. « J’ai donc vécu cinq mois sans escalier », raconte Alexandre. « J’accédais à l’étage grâce à une échelle en attendant d’en concevoir un nouveau. J’ai rencontré beaucoup de menuisier mais les tarifs (autour de 7 000 euros) étaient bien au-dessus de mon budget. » Il se tourne alors vers Stairbox.com, qui propose de dessiner soi-même l’escalier pour l’adapter à son intérieur. « Par exemple, les marches sont un peu plus hautes que la normale. Et puis je ne voulais pas de garde-corps. Comme je suis propriétaire, j’ai pu passer outre les normes et j’ai fixé une main courante le long du mur. »
Pour gagner en luminosité et aménager l’escalier, toute une partie du parquet d’origine a été cassé. « Nous avons été obligés de rajouter des poutres pour stabiliser la structure », précise Alexandre.
Lorsqu’il le reçoit, l’escalier en pin est entièrement brut. Les marches ont été vernies pour laisser le grain du bois apparent, tandis que les contremarches et la structure ont été peintes en blanc. « Je me suis inspiré des maisons victoriennes, où l’on peint toujours les marches et contremarches de couleurs différentes. Je trouve ça plus élégant. » Un choix qui permet aussi de fluidifier la transition vers l’étage, où le sol est blanc.
Lorsqu’il le reçoit, l’escalier en pin est entièrement brut. Les marches ont été vernies pour laisser le grain du bois apparent, tandis que les contremarches et la structure ont été peintes en blanc. « Je me suis inspiré des maisons victoriennes, où l’on peint toujours les marches et contremarches de couleurs différentes. Je trouve ça plus élégant. » Un choix qui permet aussi de fluidifier la transition vers l’étage, où le sol est blanc.
Les briques ont été mises à nu pour renforcer le caractère de la montée d’escalier. Certaines sont tombées, laissant des trous dans lesquels Alexandre a exposé quelques figurines de bandes dessinées.
AVANT
Le sol de l’étage était entièrement recouvert de moquette. Tout a été retiré et remplacé par du parquet contrecollé en chêne.
Le sol de l’étage était entièrement recouvert de moquette. Tout a été retiré et remplacé par du parquet contrecollé en chêne.
APRÈS
Le palier est aujourd’hui rythmé d’illustrations qui témoignent, une fois de plus, de l’attrait d’Alexandre pour l’univers de la bande dessinée.
Le palier est aujourd’hui rythmé d’illustrations qui témoignent, une fois de plus, de l’attrait d’Alexandre pour l’univers de la bande dessinée.
AVANT
Sans caractère, la chambre, dédié à la location, était encombrée de deux placards d’angle qui ont été supprimés.
Sans caractère, la chambre, dédié à la location, était encombrée de deux placards d’angle qui ont été supprimés.
APRÈS
À droite de la cheminée, l’espace dégagé a permis de placer un secrétaire tandis que, de l’autre côté, Alexandre a pu ajouter un grand placard dont il a entièrement conçu l’intérieur.
Pour ajouter du cachet à la pièce, le mur contre lequel s’appuie le lit a été repeint en bleu roi. Une teinte qui fait écho au salon et dont les nuances évoluent au fil de la journée.
À droite de la cheminée, l’espace dégagé a permis de placer un secrétaire tandis que, de l’autre côté, Alexandre a pu ajouter un grand placard dont il a entièrement conçu l’intérieur.
Pour ajouter du cachet à la pièce, le mur contre lequel s’appuie le lit a été repeint en bleu roi. Une teinte qui fait écho au salon et dont les nuances évoluent au fil de la journée.
La deuxième chambre a été transformée en salle de bains. « C’est ici que j’ai investi le plus de temps et d’argent parce que je voulais créer une atmosphère directement inspirée des spas », confie Alexandre.
Après de nombreuses recherches, il a réussi à trouver une baignoire Jacuzzi dont il aimait le design. Quant à l’aménagement mural, il ajoute : « Je ne savais pas vraiment quoi faire de ce coin-là et j’ai finalement décidé d’ajouter des plantes. J’ai fait appel à un designer pour créer la structure, avec éclairage intégré, et choisir des variétés adaptées. »
Après de nombreuses recherches, il a réussi à trouver une baignoire Jacuzzi dont il aimait le design. Quant à l’aménagement mural, il ajoute : « Je ne savais pas vraiment quoi faire de ce coin-là et j’ai finalement décidé d’ajouter des plantes. J’ai fait appel à un designer pour créer la structure, avec éclairage intégré, et choisir des variétés adaptées. »
La grande douche fait office de hammam. « J’ai choisi de poser des zelliges, des carreaux traditionnels importés du Maroc », explique Alexandre.
Au sol, la moquette a laissé place à un parquet en teck huilé, parfaitement adapté à une pièce d’eau. Une décision qui souligne le soin du détail d’Alexandre pour aménager un foyer qu’il peut aujourd’hui appeler « home sweet home » !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Au sol, la moquette a laissé place à un parquet en teck huilé, parfaitement adapté à une pièce d’eau. Une décision qui souligne le soin du détail d’Alexandre pour aménager un foyer qu’il peut aujourd’hui appeler « home sweet home » !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Qui habite ici : Alexandre Liaume, product manager pour des sites Internet, 38 ans. Il suit actuellement des cours pour devenir décorateur.
Emplacement : quartier d’Hoxton, Londres, Angleterre
Achat : en août 2014
Budget des travaux : environ 82 000 euros
Durée des travaux : 6 mois
Anecdote : C’est dans cette maison que Pete Doherty a lancé les Libertines. Il faisait payer 20 livres sterling à tous ceux qui souhaitaient assister à leurs premiers concerts. « J’ignorais complètement cette histoire jusqu’à ce que je trouve un homme en train de jouer de la guitare devant mon entrée ! »
Passionné par la décoration, Alexandre a entrepris les travaux de réaménagement tout seul en créant des moods boards, et les plans d’intérieur et de meubles sur AutoCAD. « Je me suis complètement plongé dans projet ! », confie-t-il. « J’ai demandé quelques avis à mes proches et j’ai travaillé avec un ouvrier génial qui m’a aidé pour toute la partie technique. »
Principale contrainte : vivre dans une maison en pleins travaux. « C’était l’horreur ! Pour économiser de l’argent, j’ai fait l’erreur d’emménager avant de me lancer dans les travaux. Résultat : j’ai dû vivre dans mon bureau, au rez-de-chaussée, avec une bouilloire et le sol recouvert de plastique pour éviter à la poussière d’abîmer la pièce », raconte-t-il. « Il y avait trop peu de place dans la maison pour faire venir plusieurs ouvriers en même temps donc les travaux ont duré plus longtemps que prévu. »