La recherche de la pièce unique en déco
Artisanat et seconde main ont le vent en poupe pour s'éloigner de la standardisation des intérieurs et mieux consommer
La tendance serait aujourd’hui de ne plus suivre les tendances, alors que beaucoup dénoncent une standardisation des intérieurs. Pour lutter contre ce phénomène de masse et se démarquer, mais aussi dans une démarche visant à consommer mieux et plus responsable, nombreux sont aujourd’hui ceux qui se lancent dans une quête de la pièce unique pour décorer et aménager leurs maisons. Cela passe aussi bien par la recherche d’un objet ou d’un meuble ayant du vécu que par l’artisanat, l’art et la réutilisation. Découvrez ce qu’en disent les experts du secteur et de quelle manière il est possible d’accéder à la pièce unique.
Pour son appartement Tatiana Nicol a choisi sa table basse sur Selency.
Si la plateforme est connue pour sa sélection de meubles et d’objets décoratifs, sa cofondatrice remarque actuellement un engouement pour tout ce qui touche à l’art. Une manière de rendre l’unique encore plus unique ? « La verticale de l’art, qu’on a abordé il y a un peu plus d’un an, est une grosse tendance montante qui suscite un grand intérêt. Par exemple, les vieux portraits à l’huile connaissent un fort succès en ce moment. Pour l’avenir, nous allons explorer la piste des jeunes artistes et des pièces artisanales uniques », expliquait Charlotte Cadé.
La chine et la seconde main sont donc des voies à considérer lorsque l’on se lance dans la quête de la pièce unique. Chaque objet ou mobilier raconte alors une histoire différente et témoigne des années qu’il a traversées.
Si la plateforme est connue pour sa sélection de meubles et d’objets décoratifs, sa cofondatrice remarque actuellement un engouement pour tout ce qui touche à l’art. Une manière de rendre l’unique encore plus unique ? « La verticale de l’art, qu’on a abordé il y a un peu plus d’un an, est une grosse tendance montante qui suscite un grand intérêt. Par exemple, les vieux portraits à l’huile connaissent un fort succès en ce moment. Pour l’avenir, nous allons explorer la piste des jeunes artistes et des pièces artisanales uniques », expliquait Charlotte Cadé.
La chine et la seconde main sont donc des voies à considérer lorsque l’on se lance dans la quête de la pièce unique. Chaque objet ou mobilier raconte alors une histoire différente et témoigne des années qu’il a traversées.
Photo de l’artiste Claire Frechet
La pièce unique façonnée par le travail d’artisans et artistes
Lors de la même conférence, le directeur du département Arts & Antiquités de Catawiki, a abordé une autre manière intéressante d’accéder à la pièce unique : le chemin de l’artisanat et de la création contemporaine. « À notre surprise totale, ce qui a bien fonctionné en 2020, c’est la création contemporaine. On le voit avec ce que font les jeunes créateurs et on retrouve le plaisir d’avoir des pièces artisanales en série limitée que personne d’autre n’a. » Pour lui, la mise en avant de ces créateurs s’inscrit aussi dans la démarche du consommer-mieux : « Il y a une préoccupation autour de la création contemporaine et nous essayons de promouvoir des objets neufs produits en séries limitées par des artisans, des artistes et des designers. Car il y a quelque chose à faire pour ne pas encourager la création de masse, mais aider toute une branche de l’industrie qui est mise de côté et qui souffre aujourd’hui », explique-t-il.
La pièce unique façonnée par le travail d’artisans et artistes
Lors de la même conférence, le directeur du département Arts & Antiquités de Catawiki, a abordé une autre manière intéressante d’accéder à la pièce unique : le chemin de l’artisanat et de la création contemporaine. « À notre surprise totale, ce qui a bien fonctionné en 2020, c’est la création contemporaine. On le voit avec ce que font les jeunes créateurs et on retrouve le plaisir d’avoir des pièces artisanales en série limitée que personne d’autre n’a. » Pour lui, la mise en avant de ces créateurs s’inscrit aussi dans la démarche du consommer-mieux : « Il y a une préoccupation autour de la création contemporaine et nous essayons de promouvoir des objets neufs produits en séries limitées par des artisans, des artistes et des designers. Car il y a quelque chose à faire pour ne pas encourager la création de masse, mais aider toute une branche de l’industrie qui est mise de côté et qui souffre aujourd’hui », explique-t-il.
Silver Sentimenti - céramique perforée et tressée de cuir
Le potentiel de l’artisanat et de l’art pour répondre aux aspirations contemporaines des consommateurs n’a pas échappé à la directrice du bureau de style éponyme, Elizabeth Leriche. « Aujourd’hui, nous sommes dans une société très standardisée et les artisans nous proposent des objets qui ont une valeur vraiment différente, qui sont bien le reflet de notre époque. Actuellement, nous sommes en quête de sens, dans un monde qui a envie de consommer différemment. Et quand nous nous approprions ces objets, nous participons à l’évolution de la société », expliquait la tendanceuse dans une autre conférence organisée à l’occasion des Digital Days de Maison&Objet. L’artisanat prône en effet des pièces avec des taches aléatoires, des coulures et des imperfections qui copient la nature et sont impossibles à reproduire deux fois de manière identique.
Le potentiel de l’artisanat et de l’art pour répondre aux aspirations contemporaines des consommateurs n’a pas échappé à la directrice du bureau de style éponyme, Elizabeth Leriche. « Aujourd’hui, nous sommes dans une société très standardisée et les artisans nous proposent des objets qui ont une valeur vraiment différente, qui sont bien le reflet de notre époque. Actuellement, nous sommes en quête de sens, dans un monde qui a envie de consommer différemment. Et quand nous nous approprions ces objets, nous participons à l’évolution de la société », expliquait la tendanceuse dans une autre conférence organisée à l’occasion des Digital Days de Maison&Objet. L’artisanat prône en effet des pièces avec des taches aléatoires, des coulures et des imperfections qui copient la nature et sont impossibles à reproduire deux fois de manière identique.
Cet engouement se traduit déjà dans les intérieurs, comme le montre cette photo d’un projet réalisé par les architectes Hortense Reynaud et Sébastien Demont, Agence PPil - Demont Reynaud, en mis en avant dans l’un de nos reportages. Les propriétaires ont notamment choisi une œuvre de l’artiste Marion Decoster, la sculpture en bronze qui apparaît sur la gauche de la photo ci-dessus, pour décorer leur appartement. Une décision qui, selon les professionnels, n’est pas un cas isolé mais reflète une tendance plus généralisée : « Entre les années 90 et 2000, l’architecture a fait la part belle à l’industrialisation. Mais le tout standardisé a atteint ses limites. Ces clients, comme nous, plébiscitent l’artisanat d’art et les pièces de petite série, les circuits courts et le sur-mesure », explique Hortense Reynaud.
La pièce unique par la transformation et la réutilisation
Vous connaissez peut-être le kintsugi (« jointure en or »), qui a particulièrement le vent en poupe ces derniers temps et dont on entend parler partout. Il s’agit d’une technique traditionnelle japonaise pour réparer la vaisselle cassée avec de la laque, que l’on orne ensuite d’or ou d’argent. Les traces de réparation laissées par cette pratique, appelée les keshiki (« paysage »), donnent une tout autre valeur aux objets en les rendant uniques. Le succès que rencontre actuellement ce savoir-faire est une autre preuve de notre quête de la pièce unique et nous enseigne une nouvelle manière d’y parvenir, par la réparation, la transformation et la customisation.
Le kintsugi ou la joie de redonner vie aux objets cassés
Vous connaissez peut-être le kintsugi (« jointure en or »), qui a particulièrement le vent en poupe ces derniers temps et dont on entend parler partout. Il s’agit d’une technique traditionnelle japonaise pour réparer la vaisselle cassée avec de la laque, que l’on orne ensuite d’or ou d’argent. Les traces de réparation laissées par cette pratique, appelée les keshiki (« paysage »), donnent une tout autre valeur aux objets en les rendant uniques. Le succès que rencontre actuellement ce savoir-faire est une autre preuve de notre quête de la pièce unique et nous enseigne une nouvelle manière d’y parvenir, par la réparation, la transformation et la customisation.
Le kintsugi ou la joie de redonner vie aux objets cassés
Donner une nouvelle vie à de vieux objets ou réparer des meubles cassés pour leur donner une seconde jeunesse n’est pas quelque chose de nouveau. Au fil des projets mis en avant sur Houzz, nous avons rencontré pléthore de meubles restaurés, repeints, d’objets détournés pour créer quelque chose de nouveau, d’unique, ou encore de déchets recyclés en aménagements étonnants. Parmi eux, rappelez-vous de la grange rénovée par l’architecte d’intérieur Frédéric Brillet. L’endroit est unique par sa transformation complète, mais aussi grâce aux objets qui le meublent et le décorent. C’est notamment le cas des deux suspensions placées au-dessus de l’îlot de cuisine, l’une ayant été réalisée à partir d’une vieille caisse en bois et l’autre avec une ancienne bassine en zinc.
13 déchets transformés en ressources grâce à des astuces de pros
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betula (ciel de lit)
En conclusion, la recherche de la pièce unique est un excellent moyen de consommer mieux, soit en donnant une nouvelle vie à des objets voués à être jetés, soit en valorisant les savoir-faire traditionnels et contemporains que détiennent les artisans locaux. En plus de cela, elle est un réel faire-valoir de la créativité et l’imagination de l’ensemble des professionnels du secteur
ET VOUS ?
Êtes-vous à la recherche de la pièce unique ? Quel chemin avez-vous emprunté pour la trouver ?
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La seconde main pour trouver une pièce au vécu unique
Un objet ou un mobilier peut se démarquer des autres par son vécu et l’histoire qu’il raconte. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle de plus en plus de personnes se tournent vers la seconde main afin de meubler et décorer leurs intérieurs, en plus de leur volonté de consommer mieux et moins cher. Ce constat, Charlotte Cadé, cofondatrice du site de seconde main Selency, le fait auprès de sa clientèle, comme elle le partageait lors d’une conférence organisée à l’occasion des Digital Days de Maison&Objet : « Les résultats d’un récent sondage effectué auprès de nos clients pour connaître leurs raisons d’achat montrent qu’ils viennent en premier lieu pour trouver un objet unique en adoptant une démarche durable. »