Portrait d'artisan : Aurélie Andrès, designer textile et globe-trotter
« J’ai toujours été très manuelle. J’ai besoin de faire quelque chose de mes dix doigts ! »
« Plus jeune, la mode ne m’intéressait pas du tout. J’étais plutôt attirée par l’architecture. Mais dès le lycée, j’ai découvert le textile et le travail de la matière en suivant un cursus d’Arts appliqués. » BTS Design de mode en poche, Aurélie Andrès décide de se frotter au graphisme textile en effectuant différents stages. « Passer ses journées à dessiner des imprimés est la meilleure école pour pouvoir maîtriser les logiciels de création tels qu’Illustrator et Photoshop. »
Après cinq ans d’expérience en tant que designer textile pour les marques de prêt-à-porter Swildens ou Leon & Harper, elle s’envole pour New York, afin de collaborer avec la designer Élodie Blanchard, puis découvre en Inde les techniques des artisans. De retour à Paris en septembre 2015, cette créatrice passionnée décide de se lancer en tant que free-lance.
Après cinq ans d’expérience en tant que designer textile pour les marques de prêt-à-porter Swildens ou Leon & Harper, elle s’envole pour New York, afin de collaborer avec la designer Élodie Blanchard, puis découvre en Inde les techniques des artisans. De retour à Paris en septembre 2015, cette créatrice passionnée décide de se lancer en tant que free-lance.
En parallèle de mon activité de designer textile, je développe mes projets personnels, comme ma collection de tapis. Mais toutes mes idées ont un point commun : le textile.
La broderie me fascine. J’aime sa texture sur le tissu, les mélanges de couleurs… J’ai beaucoup appris lors de mon voyage en Inde. J’y ai rencontré plusieurs acteurs de l’industrie textile. J’ai pu découvrir leur manière de travailler, un savoir-faire magnifique !
La broderie me fascine. J’aime sa texture sur le tissu, les mélanges de couleurs… J’ai beaucoup appris lors de mon voyage en Inde. J’y ai rencontré plusieurs acteurs de l’industrie textile. J’ai pu découvrir leur manière de travailler, un savoir-faire magnifique !
Comment naissent vos créations ?
Mon premier réflexe est d’essayer de réaliser mon idée en manipulant la matière avant de dessiner. Il m’est souvent plus facile de broder directement un petit échantillon. J’ai besoin de visualiser en trois dimensions.
Après avoir conçu un premier prototype, je commence alors à dessiner plusieurs variantes avant de réfléchir à une conception professionnelle : contact des fournisseurs, artisans, couturiers…
Mon premier réflexe est d’essayer de réaliser mon idée en manipulant la matière avant de dessiner. Il m’est souvent plus facile de broder directement un petit échantillon. J’ai besoin de visualiser en trois dimensions.
Après avoir conçu un premier prototype, je commence alors à dessiner plusieurs variantes avant de réfléchir à une conception professionnelle : contact des fournisseurs, artisans, couturiers…
Quelles sont vos sources d’inspiration?
Ma vie au quotidien, les voyages, les gens que je rencontre, les livres, la ville, la rue mais aussi Internet… Je n’ai pas la chance d’avoir visité tous les pays du monde. Alors le Web est aussi une source d’inspiration très riche.
Ma vie au quotidien, les voyages, les gens que je rencontre, les livres, la ville, la rue mais aussi Internet… Je n’ai pas la chance d’avoir visité tous les pays du monde. Alors le Web est aussi une source d’inspiration très riche.
Parlez-nous de votre expérience chez Leon & Harper…
J’ai travaillé pendant environ trois ans pour cette griffe de prêt-à-porter. J’ai pu exprimer mes idées et me spécialiser dans l’embellissement textile. J’ai développé beaucoup d’imprimés et de broderies pour Leon & Harper, ce qui me permet aujourd’hui de bien connaître le sujet.
J’ai travaillé pendant environ trois ans pour cette griffe de prêt-à-porter. J’ai pu exprimer mes idées et me spécialiser dans l’embellissement textile. J’ai développé beaucoup d’imprimés et de broderies pour Leon & Harper, ce qui me permet aujourd’hui de bien connaître le sujet.
Comment travaillez-vous les couleurs?
Quoi de plus beau qu’une belle harmonie de couleurs ? Le processus de teinture est un peu magique pour moi. Pour concevoir mes gammes de couleurs, j’essaye de réaliser des teintures avec tout ce que je trouve, l’eau de mes haricots verts ou même de la terre. Parfois, ça ne donne rien, mais on peut aussi avoir de très belles surprises. Mes teintures sont très expérimentales !
Quoi de plus beau qu’une belle harmonie de couleurs ? Le processus de teinture est un peu magique pour moi. Pour concevoir mes gammes de couleurs, j’essaye de réaliser des teintures avec tout ce que je trouve, l’eau de mes haricots verts ou même de la terre. Parfois, ça ne donne rien, mais on peut aussi avoir de très belles surprises. Mes teintures sont très expérimentales !
Parlez-nous de votre collection de tapis…
J’avais depuis longtemps envie de réaliser des tapis. C’est un objet culturellement riche, présent dans de nombreux pays et chargé d’histoire.
Pour une expo-vente aux ateliers Draft, j’ai élaboré cette collection en utilisant des tissus inutilisés pour leur offrir une seconde vie. Le recyclage est essentiel dans ma manière de vivre. J’ai redécoupé le textile pour obtenir des bandes, puis tissé toute cette collection à la main de manière assez aléatoire.
J’avais depuis longtemps envie de réaliser des tapis. C’est un objet culturellement riche, présent dans de nombreux pays et chargé d’histoire.
Pour une expo-vente aux ateliers Draft, j’ai élaboré cette collection en utilisant des tissus inutilisés pour leur offrir une seconde vie. Le recyclage est essentiel dans ma manière de vivre. J’ai redécoupé le textile pour obtenir des bandes, puis tissé toute cette collection à la main de manière assez aléatoire.
Dans la continuité de ma collection de tapis, je travaille également sur un projet de la collaboration avec les artisans fleuristes « Saison » pour réaliser une petite collection de cache-pots réalisés avec des chutes de tissus nouées et tissées à la main.
Comment a débuté votre aventure en tant que free-lance ?
Lorsque j’étais en Inde, j’ai eu un déclic. J’étais prête à me mettre à mon compte. C’est encore tout nouveau pour moi, il y a tant de nouvelles choses à gérer que je découvre petit à petit, au fil des mois.
Il faut maintenant jongler entre communication, business, comptabilité et créativité, mais l’idée d’être mon propre patron me plaît beaucoup. J’aime cette liberté dans mon rythme de travail et ma créativité.
Lorsque j’étais en Inde, j’ai eu un déclic. J’étais prête à me mettre à mon compte. C’est encore tout nouveau pour moi, il y a tant de nouvelles choses à gérer que je découvre petit à petit, au fil des mois.
Il faut maintenant jongler entre communication, business, comptabilité et créativité, mais l’idée d’être mon propre patron me plaît beaucoup. J’aime cette liberté dans mon rythme de travail et ma créativité.
Quels sont vos projets ?
J’ai imaginé une lampe, Shadow Light, car j’avais très envie d’expérimenter le travail du bois brut. J’en suis encore au stade du prototype, mais je travaille sur de nouvelles techniques de réalisation, notamment découpe laser et nouveau système électrique.
Dans deux semaines, je pars à Jaïpur pour faire développer de nouvelles broderies. J’ai créé une série de designs que je vais proposer à des marques de prêt-à-porter et présenter lors du salon Première Vision en septembre prochain.
ET VOUS ?
Que pensez-vous du parcours et du travail d’Aurélie Andrès ?
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J’ai imaginé une lampe, Shadow Light, car j’avais très envie d’expérimenter le travail du bois brut. J’en suis encore au stade du prototype, mais je travaille sur de nouvelles techniques de réalisation, notamment découpe laser et nouveau système électrique.
Dans deux semaines, je pars à Jaïpur pour faire développer de nouvelles broderies. J’ai créé une série de designs que je vais proposer à des marques de prêt-à-porter et présenter lors du salon Première Vision en septembre prochain.
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C’est venu au fur et à mesure, en touchant la matière, les textures et en expérimentant. Le travail du textile est facilement accessible. Il ne faut pas grand-chose pour commencer. J’aime la simplicité de ce matériau qui offre la possibilité de travailler au feeling. Je n’ai pas de technique favorite, j’ai plutôt envie de tout essayer !