Visite Privée : Secrets et merveilles des Jardins du Montperthuis
Le domaine de Montperthuis, avec son ensemble de vieilles bâtisses et ses somptueux jardins, est un véritable havre de paix. Et de beauté
« Les clients voulaient que j’imagine ces jardins en englobant l’architecture forte de la maison. Ils venaient d’acheter et il n’y avait que des champs autour des différents bâtiments. Il fallait arriver à créer de beaux espaces extérieurs, qui donnent le sentiment d’avoir toujours existé », explique l’architecte paysagiste Philippe Dubreuil, qui se dit « jardiniste ». Il s’est donc imprégné du lieu et de son histoire, pour signer un jardin incluant des sculptures d’art contemporain, une serre et un potager. Et il a imaginé un parcours cohérent, en puisant à la fois dans les caractéristiques des jardins seigneuriaux et dans les codes du dix-huitième siècle.
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple de notaires aimant les animaux, la nature et l’art contemporain
Emplacement : en Normandie, dans le Perche
Surface : Les jardins s’étendent sur 4 hectares.
Paysagiste : Philippe Dubreuil
Anecdote : Il s’agit d’un domaine très ancien, la petite maison datant du XVIIIᵉ siècle et le manoir du XVᵉ siècle.
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple de notaires aimant les animaux, la nature et l’art contemporain
Emplacement : en Normandie, dans le Perche
Surface : Les jardins s’étendent sur 4 hectares.
Paysagiste : Philippe Dubreuil
Anecdote : Il s’agit d’un domaine très ancien, la petite maison datant du XVIIIᵉ siècle et le manoir du XVᵉ siècle.
Devant la maison d’habitation, l’architecte paysagiste a aménagé une petite terrasse pour les repas. Et un jardin coloré et fleuri, dans lequel il a pu amener des fleurs craignant le froid, la façade principale de la maison étant exposée plein sud.
On y rencontre entre autres de magnifiques iris, blancs et noirs. Les iris noirs provenant de chez un pépiniériste français baptisé Senteurs du Quercy.
Mais encore un bel Eremurus blanc, qui vient d’Amérique du Sud.
Grimpant sur l’un des murs de la grange, un rosier liane blanc baptisé ‘Bobbie James’ agit comme un véritable gage de fraîcheur, en allégeant l’atmosphère. « Je l’ai canalisé pour conserver l’architecture de la grange », explique Philippe Dubreuil.
Quant aux allées de gravier, elles participent à la circulation du jardin et permettent d’accéder facilement à la grange. « C’est un espace surélevé, une terrasse où l’on peut organiser des cocktails. Car ce domaine a été réhabilité comme un lieu de partage, qui ouvre régulièrement ses portes au public. Les propriétaires ne souhaitaient pas vivre cachés derrière leurs murs. »
Quant aux allées de gravier, elles participent à la circulation du jardin et permettent d’accéder facilement à la grange. « C’est un espace surélevé, une terrasse où l’on peut organiser des cocktails. Car ce domaine a été réhabilité comme un lieu de partage, qui ouvre régulièrement ses portes au public. Les propriétaires ne souhaitaient pas vivre cachés derrière leurs murs. »
Vue sur les écuries. Deux gloriettes ont été disposées, sous lesquelles mettre des bancs pour créer un endroit ombragé, afin de lire ou de se retrouver plus ou moins secrètement.
« C’est un endroit où ça sent merveilleusement bon car on est partis sur des rosiers anciens parfumés (‘Pink Cloud’, ‘Gerbes roses’ et ‘Sombreuil’) et des clématites. On reprend un peu l’idée des jardins médiévaux, dans lesquels on pouvait conter fleurette à sa dame sous une gloriette. »
« C’est un endroit où ça sent merveilleusement bon car on est partis sur des rosiers anciens parfumés (‘Pink Cloud’, ‘Gerbes roses’ et ‘Sombreuil’) et des clématites. On reprend un peu l’idée des jardins médiévaux, dans lesquels on pouvait conter fleurette à sa dame sous une gloriette. »
Ce bel œil-de-bœuf à l’ancienne, rajouté dans un muret, offre une nouvelle perspective sur le jardin des hydrangéas - autrement dit des hortensias.
« Le jardin des hydrangéas est une chambre de verdure à laquelle on accède par deux entrées, à l’avant et à l’arrière. »
Une sculpture en Inox de Stevens Dossou-Yovo trône au cœur de cet écrin de verdure qui ressemble à un jardin secret. « Quand j’ai dessiné les jardins de Montperthuis, j’ai immédiatement intégré l’idée de créer des espaces susceptibles d’accueillir des sculptures », explique Philippe Dubreuil.
Une sculpture en Inox de Stevens Dossou-Yovo trône au cœur de cet écrin de verdure qui ressemble à un jardin secret. « Quand j’ai dessiné les jardins de Montperthuis, j’ai immédiatement intégré l’idée de créer des espaces susceptibles d’accueillir des sculptures », explique Philippe Dubreuil.
Au premier plan, on découvre un rhododendron blanc parfumé, un hortensia Tardivia et un hortensia Serrata. Les arbres que l’on voit sont des pommiers percherons de Basse-Normandie.
« J’ai une affinité avec l’art contemporain et j’ai déjà réalisé un parc pour des sculptures. Les clients ont choisi cette sculpture et c’est l’artiste qui a choisi son emplacement pour l’exposer dans ce jardin. »
« J’ai une affinité avec l’art contemporain et j’ai déjà réalisé un parc pour des sculptures. Les clients ont choisi cette sculpture et c’est l’artiste qui a choisi son emplacement pour l’exposer dans ce jardin. »
« Dans ce potager, quatre allées se croisent pour dessiner quatre croix. »
Vue sur le jardin potager depuis le jardin des hydrangéas, à travers un œil-de-bœuf taillé dans une haie en bocage. Pour protéger du vent, le « jardiniste » a replanté une haie percheronne sur toute la propriété, en mélangeant des essences que l’on retrouve typiquement dans le Perche : noisetiers, aubépines, viornes, cornouillers, églantiers, charmes… La haie fait tout le tour du jardin, sur environ un kilomètre.
Vue sur le jardin potager depuis le jardin des hydrangéas, à travers un œil-de-bœuf taillé dans une haie en bocage. Pour protéger du vent, le « jardiniste » a replanté une haie percheronne sur toute la propriété, en mélangeant des essences que l’on retrouve typiquement dans le Perche : noisetiers, aubépines, viornes, cornouillers, églantiers, charmes… La haie fait tout le tour du jardin, sur environ un kilomètre.
On accède au potager par trois côtés : les vergers, la cour d’entrée et le jardin des hydrangéas.
« Pour les murets j’ai récupéré de vieilles pierres sur place et j’ai fait racheter une vieille grange aux clients, afin d’en extraire les pierres. »
« Pour les murets j’ai récupéré de vieilles pierres sur place et j’ai fait racheter une vieille grange aux clients, afin d’en extraire les pierres. »
Pour l’une des entrées du potager, Philippe Dubreuil a dessiné un grand portail en fer forgé, qu’il a ensuite fait réaliser par un forgeron d’art.
Le portail, ajouté, laisse entrevoir le reste du domaine.
Le potager s’étend sur 600 m² ! « On a planté des citrouilles, artichauts, tomates, pommes de terre, légumes anciens, capucines, courgettes, salades, des choux, radis noirs… Mais uniquement pour leur consommation personnelle. »
Vue de la deuxième entrée.
« On a également planté beaucoup de fleurs comme des Nepetas mauves, afin d’attirer les abeilles », des ruches étant installées à proximité du potager. On découvre également un bassin, rond et central, avec une rigole pour que l’eau puisse s’écouler et alimenter d’autres bassins.
« On a également planté beaucoup de fleurs comme des Nepetas mauves, afin d’attirer les abeilles », des ruches étant installées à proximité du potager. On découvre également un bassin, rond et central, avec une rigole pour que l’eau puisse s’écouler et alimenter d’autres bassins.
Vue de la rigole et des autres bassins…
… Dans lesquels habite notamment une majestueuse statue en bronze, signée Jonathan Simony.
« La tour était d’origine mais on a repris les enduits et la toiture. »
« Là aussi, on a tout créé. J’ai dessiné la serre, le muret et la fontaine ainsi que les deux bassins. »
La réalisation de la serre a ensuite été confiée à un artisan normand.
Vue sur la serre et le jardin potager. « La serre abrite des plantes exotiques, des bananiers, des agrumes… »
L’idée était de créer des chambres de verdure un peu secrètes et de les lier entre elles, par un vrai travail sur les vues et les perspectives.
Cet incroyable jardin n’est pas terminé, loin de là si l’on en croit son auteur… qui n’a pas fini de l’étendre et de le faire évoluer. À suivre donc, et de très près.
L’idée était de créer des chambres de verdure un peu secrètes et de les lier entre elles, par un vrai travail sur les vues et les perspectives.
Cet incroyable jardin n’est pas terminé, loin de là si l’on en croit son auteur… qui n’a pas fini de l’étendre et de le faire évoluer. À suivre donc, et de très près.
Panoramique avec vue sur le domaine. À droite, ce sont les écuries qui servent pour les chevaux des propriétaires, tandis qu’à gauche, on découvre la maison, accolée à la grange.
Sur cet autre panoramique, on aperçoit en outre, le manoir datant du quinzième siècle. Lequel se démarque avec sa grande cheminée qui dépasse.
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