Visites Privées
Visite Privée : Une maison bicentenaire entièrement réaménagée
Dans cette maison de Sud Loire aux inspirations scandinaves, la passion de la déco se transmet de mère en fille
À une trentaine de kilomètres de Nantes, aux confluents de la Sèvre, Clisson est surnommée par les locaux « la petite Italie ». Son charme indéniable et sa douceur de vivre ont séduit l’architecte Alexandra Crémois, qui y a fondé son propre cabinet, Ti.Pi-Architecte.
Lorsqu’elle a racheté cette petite maison de ville, dont la disposition des pièces avait peu changé depuis 200 ans, Alexandra y voit un véritable défi. Située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, nichée au cœur d’un patrimoine templier classé, il lui a fallu faire preuve d’ingéniosité et de détermination pour aménager une maison moderne dans le strict respect de l’unité architecturale du secteur. Une fois les travaux achevés, l’architecte nous a fait découvrir une maison élégante et maligne, où chaque espace a été optimisé pour créer trois belles chambres et un espace de vie ouvert.
Coup d’œil
Qui habite ici : Alexandra Crémois et ses deux ados
Emplacement : Clisson, Pays de la Loire
Superficie : 70 m²
Photos : Alexandra Crémois
Lorsqu’elle a racheté cette petite maison de ville, dont la disposition des pièces avait peu changé depuis 200 ans, Alexandra y voit un véritable défi. Située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, nichée au cœur d’un patrimoine templier classé, il lui a fallu faire preuve d’ingéniosité et de détermination pour aménager une maison moderne dans le strict respect de l’unité architecturale du secteur. Une fois les travaux achevés, l’architecte nous a fait découvrir une maison élégante et maligne, où chaque espace a été optimisé pour créer trois belles chambres et un espace de vie ouvert.
Coup d’œil
Qui habite ici : Alexandra Crémois et ses deux ados
Emplacement : Clisson, Pays de la Loire
Superficie : 70 m²
Photos : Alexandra Crémois
Le mur a été piqué pour laisser apparaître la pierre, qui donne un vrai caractère à la pièce. Les joints en ciment ne mettent pas assez en valeur le granit brut pour notre architecte, qui projette de les refaire en blanc pour apporter une certaine clarté.
Passionnée de brocante, elle a placé, dans de petites niches existantes, des tiroirs de meuble de métier, chinés sur un vide-greniers de la région. « La taille correspondait parfaitement », précise-t-elle.
Passionnée de brocante, elle a placé, dans de petites niches existantes, des tiroirs de meuble de métier, chinés sur un vide-greniers de la région. « La taille correspondait parfaitement », précise-t-elle.
Les dimensions, en voilà un véritable casse-tête pour Alexandre Crémois : dans cette maison bicentenaire, rien n’est fait pour caser notre mobilier moderne. « Ce canapé, je l’ai cherché longtemps car j’avais en tête des dimensions très spécifiques », explique l’architecte.
Que découvre-t-on au-dessus ? Une verrière ? Non, des miroirs sur mesure qui jouent bien leur rôle de trompe-l’œil et agrandissent le salon. Le mur a été recouvert d’un gris foncé dont le rendu chaud et velouté apporte force et contraste à une pièce aux teintes et aux matières douces et claires.
Canapé chez Habitat ; Peinture Ressource
Que découvre-t-on au-dessus ? Une verrière ? Non, des miroirs sur mesure qui jouent bien leur rôle de trompe-l’œil et agrandissent le salon. Le mur a été recouvert d’un gris foncé dont le rendu chaud et velouté apporte force et contraste à une pièce aux teintes et aux matières douces et claires.
Canapé chez Habitat ; Peinture Ressource
Dans la partie salle à manger, Alexandra Crémois a brillé par son ingéniosité. « Pour ce projet, nous avions un budget restreint. Il a donc fallu faire des choix. Plutôt que d’investir dans un meuble sur mesure, j’ai pallié le manque de rangements de la maison avec une idée toute simple : utiliser des caissons Ikea », explique-t-elle. « J’ai pris des éléments hauts de cuisine, qui sont moins profonds, puis j’ai fait couper des planches de chêne. Comme tous les archis, je suis très sensible aux angles magiques. En laissant le fond des étagères en blanc, le bois apporte un contraste visuel. »
Des chaises translucides contemporaines côtoient des chaises bistrot chinées, autour d’une table en chêne aux pieds d’acier faite sur mesure. Une salle à manger très représentative du travail d’Alexandra, qui part toujours d’un triptyque de couleurs ou de matières. Ici, le trio est composé de blanc, de gris et de bois clair. « J’aime ce style scandinave épuré qui accroche parfaitement la lumière. » Indémodable.
Au-dessus de la table, des luminaires esprit baladeuse en ciment sont suspendus.
Suspensions Habitat
Au-dessus de la table, des luminaires esprit baladeuse en ciment sont suspendus.
Suspensions Habitat
Dans la cuisine, il a fallu composer avec l’espace d’origine car les murs de pierre empêchaient de toucher au réseau électrique. Là encore, les caissons Ikea offrent une solution rangement et assurent la continuité visuelle avec le salon. « J’ai pensé ma cuisine comme un laboratoire culinaire, avec d’un côté les éléments fonctionnels et de l’autre les placards », ajoute Alexandra.
Des dalles de sol à motifs rétro couvrent à moindres frais un carrelage daté. On le retrouve également dans la buanderie pour donner une véritable unité existe entre les pièces d’eau.
Au fond, la rangée de fauteuil en bois, restaurée avec des artisans, vient d’un théâtre vendéen. Une pièce que l’architecte adore. « Elle est complète avec son strapontin, ce qui est rare ! »
Dalles ATW
Au fond, la rangée de fauteuil en bois, restaurée avec des artisans, vient d’un théâtre vendéen. Une pièce que l’architecte adore. « Elle est complète avec son strapontin, ce qui est rare ! »
Dalles ATW
Le miroir peint en gris a lui aussi été chiné. « Une superbe affaire. C’est une belle pièce numérotée derrière. Je ne suis pas sûre que les gens savaient ce qu’ils vendaient. » Il a été repeint en anthracite avec une peinture naturelle V33. « J’essaie autant que possible de choisir des matériaux écoresponsables », explique Alexandra Crémois, dont le travail est très impacté par sa volonté de réduire son empreinte carbone.
Après avoir enlevé la main courante, Alexandra a opté pour des murs immaculés. Un rideau en lin gris empêche les odeurs de monter à l’étage. Pour créer des volumes, les contremarches ont été peintes en gris puis en blanc.
Petite astuce de l’architecte : cacher les imperfections des murs par des petites étoiles en papier, qui masquent mieux les reliefs qu’un sticker.
Nul doute que la fille d’Alexandra a hérité de la passion de sa maman pour la déco. À l’instar de l’enfilade scandinave à l’étage inférieur, le secrétaire années 50 a été retapé et modernisé par une couche de peinture blanche. Un travail effectué à quatre mains.
Pas de tête de lit mais un soubassement peint en gris perle qui met en valeur une toile d’Alexandra, également artiste peintre, que sa fille affectionne particulièrement. Le miroir et la lampe, dans les mêmes tons orage que la chambre, ont été chinés. Les petites cabanes si tendance ont, elles, été fabriquées par notre duo.
Composée d’un ou deux meubles chinés seulement, la chambre d’Alexandra est très sobre. Le linge de lit respecte l’esprit : couleurs claires et matières nobles.
L’architecte a gagné 3 mètres linéaires de rangements dans une maison qui en manque cruellement en créant un dressing. Elle a dégagé un pan de mur qu’elle a aménagé et fermé avec un grand rideau en lin. Une astuce économique et déco dont on s’inspire sans modération.
« Je suis très inspirée par les maisons passives allemandes. Pour moi, c’est du bon sens », explique Alexandra. Si les panneaux solaires étaient inenvisageables, puisque la maison fait face à une chapelle classée datant des templiers, pour l’intérieur comme pour l’extérieur, Alexandra a laissé parler son propre bon sens d’architecte concernée par le développement durable. Elle a voulu permettre à la lumière naturelle d’entrer au maximum.
Au prix d’une haute lutte avec les Architectes des Bâtiments de France, la porte d’entrée sombre a été remplacée par un modèle vitré et les fenêtres agrandies. Dans les chambres, des fenêtres oscillo-battantes plus sécurisées ont été installées.
ET VOUS ?
Que pensez-vous du nouveau visage de cette maison bicentenaire ?
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Au prix d’une haute lutte avec les Architectes des Bâtiments de France, la porte d’entrée sombre a été remplacée par un modèle vitré et les fenêtres agrandies. Dans les chambres, des fenêtres oscillo-battantes plus sécurisées ont été installées.
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Le carrelage est d’origine et le plancher peut-être encore plus ancien. Il a donc été poncé puis lasuré, pour éclaircir cette pièce à vivre donnant sur la rue.