Suivez le Guide : Une ancienne usine de tissage réhabilitée
Noémie et Clément se sont retroussé les manches pour redonner vie à cette bâtisse du XXᵉ siècle complètement abandonnée
Après avoir vécu à l’étranger, Noémie et Clément ont posé leurs valises à Lyon sans grande intention d’acheter. Seulement voilà, le coup de cœur l’emporte lorsque la jeune femme déniche une opportunité en or : une vieille usine de tissage du XXᵉ siècle complètement abandonnée, comme il y en a tant dans la région. « Située dans un petit village de 2 900 habitants en pleine campagne, elle était simplement utilisée par un artisan pour stocker du matériel. J’ai clairement vu son potentiel et m’y suis tout de suite projetée ! », se souvient Noémie. « Et puis les murs et la charpente étant sains, nous n’avions qu’à nous charger de travaux de second œuvre. » Bâtie sur un terrain en pente, l’usine comporte trois niveaux – un rez-de-chaussée, un rez-de-jardin et un étage – mais le couple a décidé de se concentrer sur ce dernier, qui possédait le plus de potentiel.
Ce changement de vie a aussi marqué un retour aux sources pour Noémie et Clément, puisque Panissières est situé à quelques kilomètres seulement de la petite ville où ils ont grandi. « Les jeunes désertent la campagne. Nous avions envie, au contraire, d’y retourner pour apporter du dynamisme », ajoute Noémie. « Au départ, les voisins nous disaient que nous n’arriverions jamais à transformer l’usine, qui n’était alors composée que de grands plateaux vides. Mais nous étions déterminés à redonner vie à ce bâtiment oublié. » C’est chose faite !
Ce changement de vie a aussi marqué un retour aux sources pour Noémie et Clément, puisque Panissières est situé à quelques kilomètres seulement de la petite ville où ils ont grandi. « Les jeunes désertent la campagne. Nous avions envie, au contraire, d’y retourner pour apporter du dynamisme », ajoute Noémie. « Au départ, les voisins nous disaient que nous n’arriverions jamais à transformer l’usine, qui n’était alors composée que de grands plateaux vides. Mais nous étions déterminés à redonner vie à ce bâtiment oublié. » C’est chose faite !
La vaste pièce à vivre profite d’une très belle hauteur sous plafond – jusqu’à 6 mètres – que Noémie et Clément ont choisi de conserver. Une seule contrainte : le chauffage. « Nous avons choisi de miser sur un poêle à bois d’appoint et sur une chaudière à gaz avec plancher chauffant. Le chauffagiste nous avait prévenus que la chaleur produite par ce dernier ne monterait pas très haut, mais nous sommes partis là-dessus, sans certitude. Nous passons notre premier hiver ici et s’il fait un peu froid sur la mezzanine, où j’ai aménagé mon bureau, l’espace à vivre est plutôt cosy. »
Du double vitrage a été posé partout et l’isolation entièrement refaite avec de la laine de verre au niveau, des murs et du plafond, et du styrodur au sol.
La mise en lumière de l’espace a aussi été un challenge pour l’architecte. « Nous ne pouvions pas installer de spots à cause de la hauteur sous plafond. Nous avons donc opté pour des suspensions qui accentuent les volumes », précise Noémie. « Nous avons tendu un câble et fait courir un fil électrique. Une démarche un petit peu compliquée, car il a fallu utiliser des dominos spéciaux pour passer d’un fil à l’autre. Ensuite, nous avons associé des douilles et des ampoules pour que cela nous revienne moins cher. »
Du double vitrage a été posé partout et l’isolation entièrement refaite avec de la laine de verre au niveau, des murs et du plafond, et du styrodur au sol.
La mise en lumière de l’espace a aussi été un challenge pour l’architecte. « Nous ne pouvions pas installer de spots à cause de la hauteur sous plafond. Nous avons donc opté pour des suspensions qui accentuent les volumes », précise Noémie. « Nous avons tendu un câble et fait courir un fil électrique. Une démarche un petit peu compliquée, car il a fallu utiliser des dominos spéciaux pour passer d’un fil à l’autre. Ensuite, nous avons associé des douilles et des ampoules pour que cela nous revienne moins cher. »
Côté cuisine, Clément et Noémie ont pris le parti d’une pièce ouverte et de meubles blancs très épurés pour laisser la part belle aux matériaux bruts du loft et aux volumes. La crédence, en revanche, est colorée. Composée de carreaux de ciment que le couple est parti récupérer dans une cimenterie du sud de la France, elle affiche des tons jaunes et gris qui s’harmonisent parfaitement avec le chêne utilisé à maintes reprises dans le loft. Également posés au sol, ils délimitent le coin cuisine sans cloisonner l’espace.
Doté d’un coin repas où les maîtres des lieux aiment se retrouver, l’îlot fait 4,5 mètres sur 1,2. Il offre, côté cuisine, des rangements repris dans le meuble bas. « Nous ne voulions aucun module haut pour gagner en légèreté », précise Noémie.
Cuisine : Kvik
Doté d’un coin repas où les maîtres des lieux aiment se retrouver, l’îlot fait 4,5 mètres sur 1,2. Il offre, côté cuisine, des rangements repris dans le meuble bas. « Nous ne voulions aucun module haut pour gagner en légèreté », précise Noémie.
Cuisine : Kvik
Pour éviter que les odeurs de cuisson n’envahissent tout le loft, le couple a investi dans une hotte ultra-puissante, encastrée dans la cloison.
Le plan de travail, lui, est fabriqué dans un tout nouveau matériau issu de la nanotechnologie. Velouté, il offre un toucher proche de la peau des pêches et permet d’effacer les microfissures à l’aide d’un simple chiffon humide et d’un fer à repasser !
Hotte : Kvik
Le plan de travail, lui, est fabriqué dans un tout nouveau matériau issu de la nanotechnologie. Velouté, il offre un toucher proche de la peau des pêches et permet d’effacer les microfissures à l’aide d’un simple chiffon humide et d’un fer à repasser !
Hotte : Kvik
Pour structurer l’espace sans perdre la hauteur sous plafond, l’architecte a décidé de créer deux cubes, qui se font face, l’un derrière la cuisine, l’autre derrière le salon. Chacun renferme une chambre cosy et une salle de bains.
À gauche, l’espace, étroit et sans linéaire où accrocher la télévision, ne pouvait servir qu’au coin salle à manger. Le couple souhaitait de toute façon aménager le coin salon près du poêle à bois pour profiter de sa chaleur en hiver.
Au sol, la chape apparente a représenté le plus gros challenge de cette rénovation. « Nous souhaitions renforcer le côté brut du lieu en optant pour une chape apparente. C’est un procédé qui se fait de plus en plus, mais qui n’est pas encore très maîtrisé. Le résultat est assez aléatoire mais nous sommes satisfaits : même les fissures qui sont apparues par endroits renforcent le charme brut du lieu. Sans oublier les traces de pattes des insectes qui ont couru sur la chape alors qu’elle séchait ! » Côté finition, elle a été vernie avec un produit inventé par le plâtrier.
À gauche, l’espace, étroit et sans linéaire où accrocher la télévision, ne pouvait servir qu’au coin salle à manger. Le couple souhaitait de toute façon aménager le coin salon près du poêle à bois pour profiter de sa chaleur en hiver.
Au sol, la chape apparente a représenté le plus gros challenge de cette rénovation. « Nous souhaitions renforcer le côté brut du lieu en optant pour une chape apparente. C’est un procédé qui se fait de plus en plus, mais qui n’est pas encore très maîtrisé. Le résultat est assez aléatoire mais nous sommes satisfaits : même les fissures qui sont apparues par endroits renforcent le charme brut du lieu. Sans oublier les traces de pattes des insectes qui ont couru sur la chape alors qu’elle séchait ! » Côté finition, elle a été vernie avec un produit inventé par le plâtrier.
Achetée à un plâtrier, la vaste table à manger, qui peut accueillir jusqu’à douze personnes, est une ancienne table à tapisser. Le plateau d’origine, en contreplaqué, était trop abîmé pour être conservé. Il a donc été remplacé par une planche de peuplier. Les pieds, en revanche, ont été gardés en l’état.
La suspension a été dénichée chez Esprit d’Atelier, à Feurs, près de Panissières.
La suspension a été dénichée chez Esprit d’Atelier, à Feurs, près de Panissières.
Tout autour, Noémie et Clément ont disposé une joyeuse farandole de chaises dépareillées. Les modèles en bois, récupérés chez Emmaüs, côtoient ainsi de vraies Tolix dont Noémie se fait un plaisir de raconter l’origine : « Avant d’ouvrir son café-théâtre, Clément travaillait dans l’événementiel sportif. En déplacement dans un club de football, il a entendu dire que ces chaises étaient destinées à la déchetterie, car personne ne connaissait leur valeur. Il les a donc soigneusement récupérées ! »
À droite, des portes invisibles en chêne contreplaqué cachent des placards, mais également l’accès à la chambre du couple.
À droite, des portes invisibles en chêne contreplaqué cachent des placards, mais également l’accès à la chambre du couple.
Cette ouverture n’existait pas. « C’est Clément qui a tenu à la créer car nous n’avions aucune vue sur le jardin et les environs, ce qui est quand même un comble quand on vit à la campagne ! », confie Noémie.
Orientée plein sud, elle est dotée d’un cadre en chêne de 60 centimètres de profondeur – soit l’épaisseur du mur et de l’isolant – sur lequel ont été disposés des coussins multicolores pour permettre au couple de profiter du soleil après manger. Un coin lecture cosy qui fait aussi le bonheur de Marmoude, le chat !
Orientée plein sud, elle est dotée d’un cadre en chêne de 60 centimètres de profondeur – soit l’épaisseur du mur et de l’isolant – sur lequel ont été disposés des coussins multicolores pour permettre au couple de profiter du soleil après manger. Un coin lecture cosy qui fait aussi le bonheur de Marmoude, le chat !
Côté salon, le couple a combiné objets récup’, home-made et familiaux. « Ma grand-mère a eu ce fauteuil rouge pour sa communion, il y a environ 70 ans ! Elle l’a fait retapisser il y a une vingtaine d’années mais nous l’avons gardé tel quel. Le canapé, lui, a gentiment été donné par ma sœur ! », précise l’architecte. Au sol, deux tables basses conçues par Noémie et fabriquées en famille : « Mon père et celui de Clément leur ont donné forme en assemblant, à chaque fois, une structure métallique et un plateau en chêne. » Le tapis, lui, est un souvenir d’un voyage en Afrique.
À gauche, l’escalier mène à la mezzanine où Noémie a aménagé son bureau.
Sous l’écran plat, fixé au mur, un meuble récup’ a été construit à partir de caisses à vin qu’utilisait l’ancien propriétaire pour stocker le vin qu’il vendait.
Sur les deux étagères murales, des pochettes de vinyles et, en dessous, de CD. « Clément doit être la seule personne au monde à continuer d’écouter des CD », s’amuse Noémie. Une centaine d’exemplaires sont effectivement rangés avec soin sur un portant déniché dans les Puces du canal de Lyon.
Lampe : chez Habitat
À gauche, l’escalier mène à la mezzanine où Noémie a aménagé son bureau.
Sous l’écran plat, fixé au mur, un meuble récup’ a été construit à partir de caisses à vin qu’utilisait l’ancien propriétaire pour stocker le vin qu’il vendait.
Sur les deux étagères murales, des pochettes de vinyles et, en dessous, de CD. « Clément doit être la seule personne au monde à continuer d’écouter des CD », s’amuse Noémie. Une centaine d’exemplaires sont effectivement rangés avec soin sur un portant déniché dans les Puces du canal de Lyon.
Lampe : chez Habitat
Le plateau de 190 m² a été divisé en deux pour aménager un jardin d’hiver. « C’est un véritable espace tampon entre l’entrée et l’espace de vie », explique Noémie. « On l’utilise surtout en intersaison, au printemps ou à l’automne, pour organiser des apéros, faire la fête… Le reste du temps, on s’en sert pour bricoler. »
La cloison existait, mais elle a été entièrement reprise par l’architecte avec du béton cellulaire, un matériau léger qui permet de ne pas exercer trop de pression sur le plancher. Aménagée sur 7 mètres, la baie vitrée a été équipée d’un double vitrage car le jardin d’hiver n’est pas du tout isolé.
La cloison existait, mais elle a été entièrement reprise par l’architecte avec du béton cellulaire, un matériau léger qui permet de ne pas exercer trop de pression sur le plancher. Aménagée sur 7 mètres, la baie vitrée a été équipée d’un double vitrage car le jardin d’hiver n’est pas du tout isolé.
Au-dessus de la baie vitrée, côté jardin d’hiver, un bardage en mélèze habille le mur jusqu’au plafond. « Les briques du mur étaient enfouies sous du plâtre. Nous voulions les conserver, mais tout s’effritait, nous avons été obligés de tout recouvrir de bois », explique Noémie.
La forme en dents de scie du plafond est d’origine et rappelle le caractère industriel du lieu. « Si un enfant devait dessiner une usine, il ne s’y prendrait pas autrement ! », s’amuse l’architecte.
Quelques plantes vertes sélectionnées pour leur résistance au froid sont simplement posées au sol, mais le couple a en tête un projet bien plus ambitieux. « Nous aimerions suspendre des plantes à la charpente et mettre du lierre le long du mur en mâchefer, l’ancêtre du parpaing. » Objectif : créer un mur végétal qui rende le lieu plus cosy.
À gauche, le portant a été déniché dans une ville toute proche. Après avoir accueilli la large collection de CD de Clément, il permet aujourd’hui de ranger des magazines.
Quelques plantes vertes sélectionnées pour leur résistance au froid sont simplement posées au sol, mais le couple a en tête un projet bien plus ambitieux. « Nous aimerions suspendre des plantes à la charpente et mettre du lierre le long du mur en mâchefer, l’ancêtre du parpaing. » Objectif : créer un mur végétal qui rende le lieu plus cosy.
À gauche, le portant a été déniché dans une ville toute proche. Après avoir accueilli la large collection de CD de Clément, il permet aujourd’hui de ranger des magazines.
Autour d’une table basse récup’, simplement fabriquée à partir de palettes récupérées lors des travaux, plusieurs assises attendent d’accueillir le couple et ses proches. Les fauteuils bleus ont été dénichés sur Internet, celui en cuir chez Emmaüs. Le petit dernier est un souvenir du Gabon, au même titre que le tapis. « Il est tout simplement fabriqué à partir de deux planches qui s’imbriquent, on ne peut pas faire plus simple ! », ajoute Noémie. « On en voit partout, là-bas. »
La guitare ? C’est le dada de Clément.
La guitare ? C’est le dada de Clément.
La petite table aménagée dans un coin permet à Clément et Noémie de bricoler, de stocker des choses et de réaliser leurs plantations.
Voici la chambre de Noémie et Clément, aménagée dans le cube derrière la cuisine. Le plafond en bac acier a été laissé brut pour renforcer le cachet industriel du loft. « Nous avons procédé de la même façon pour chacun des “cubes” que nous avons créés : une structure métallique poteaux/poutres a été mis en oeuvre. Sur chacune de ses deux structures, un plancher collaborant a ensuite été coulé (composé d’un bac acier et de béton). Enfin, les cubes ont été refermés par le plaquiste. »
Au-dessus du lit, les tableaux ont de quoi étonner : « Ils mettent en scène des santons. Les images sont assez kitsch, mais les couleurs sont très vives et rendent le tout assez contemporain », confie Noémie.
Au-dessus du lit, les tableaux ont de quoi étonner : « Ils mettent en scène des santons. Les images sont assez kitsch, mais les couleurs sont très vives et rendent le tout assez contemporain », confie Noémie.
Le couple tenait à avoir un point d’eau dans sa chambre, mais ne disposait pas de l’espace nécessaire pour aménager une vraie suite. Seule solution : une organisation linéaire. « La douche, à gauche du lavabo, a été installée juste derrière la cuisine pour profiter de l’arrivée d’eau », précise Noémie.
Installés à la fenêtre et devant les dressings et rangements, des rideaux occultants en coton renforcent le côté chaleureux de la chambre et offrent une parfaite obscurité malgré l’absence de volet roulant.
Voilage et suspensions : chez Ikea
Installés à la fenêtre et devant les dressings et rangements, des rideaux occultants en coton renforcent le côté chaleureux de la chambre et offrent une parfaite obscurité malgré l’absence de volet roulant.
Voilage et suspensions : chez Ikea
L’auge qui sert ici de lavabo a été repérée sur Internet et récupérée dans un village tout proche. Elle vient d’une ancienne école, à laquelle font écho le savon et le carrelage mural. « Il s’agit d’un carrelage bon marché que l’on posait beaucoup dans les fermes mais dont plus personne ne veut », précise Noémie. « Pour lui donner un cachet plus contemporain, nous l’avons posé toute hauteur et avons opté pour un joint bleu, qui rappelle d’ailleurs les cahiers d’écolier ! »
La robinetterie, elle, a été fabriquée par un plombier, qui a simplement plié des tubes en cuivre. Une astuce qui renforce la présence des matériaux bruts dans le loft.
Miroir : chez Ikea
La robinetterie, elle, a été fabriquée par un plombier, qui a simplement plié des tubes en cuivre. Une astuce qui renforce la présence des matériaux bruts dans le loft.
Miroir : chez Ikea
Voici la chambre d’amis, aménagée derrière la cloison dans laquelle a été fixée la télévision du salon. Recouvert de chêne, le mur laisse deviner l’escalier qui mène à la mezzanine. Des rangements équipés de portes invisibles en chêne contreplaqué, qui s’ouvrent par simple pression, ont permis d’optimiser le dessous de l’escalier.
Toujours dans ce second cube, la salle de bains donne sur le jardin d’hiver. Aucun rideau ni volet n’ont été prévus. « Que l’on entre chez nous ou que l’on circule dans le loft, on n’a aucune vue directe sur la salle de bains. Il faut marcher jusqu’à l’extrémité du jardin d’hiver pour jeter un coup d’œil à l’intérieur », précise Noémie.
Repérée sur Internet, la baignoire se trouvait en réalité dans un petit village à 5 minutes seulement de Panissières. Et pas n’importe lequel ! « La baignoire vient du château du Rozier situé dans la petite ville où Clément et moi avons été au collège, puis au lycée. Et c’est précisément dans cette grosse maison bourgeoise que Clément vient d’ouvrir son café-théâtre ! », s’amuse Noémie. L’émail de la baignoire à pieds d’aigle a été refait et l’extérieur repeint. Comme dans la chambre du couple, la robinetterie a été fabriquée par un plombier à partir de tubes en cuivre.
Repérée sur Internet, la baignoire se trouvait en réalité dans un petit village à 5 minutes seulement de Panissières. Et pas n’importe lequel ! « La baignoire vient du château du Rozier situé dans la petite ville où Clément et moi avons été au collège, puis au lycée. Et c’est précisément dans cette grosse maison bourgeoise que Clément vient d’ouvrir son café-théâtre ! », s’amuse Noémie. L’émail de la baignoire à pieds d’aigle a été refait et l’extérieur repeint. Comme dans la chambre du couple, la robinetterie a été fabriquée par un plombier à partir de tubes en cuivre.
Des carreaux en grès cérame partent à l’assaut du mur. Repéré sur Internet, le lavabo se situait seulement deux maisons plus bas ! La robinetterie a été conservée. Le miroir, lui, a été déniché lors d’une brocante à Lyon.
Noémie travaille depuis chez elle. « J’ai aménagé mon bureau sur la mezzanine, car j’y profite d’une belle luminosité et d’une vue sur le ciel et les oiseaux », ajoute l’architecte.
À droite, l’espace banquette a été aménagé par défaut. « Pour pouvoir aménager l’escalier, nous ne pouvions pas monter trop haut. Mais la hauteur idéale faisait tomber le plancher en plein dans la fenêtre de la chambre d’amis. Nous avons donc effectué ce petit décroché et l’avons transformé en banquette », précise Noémie.
À droite, l’espace banquette a été aménagé par défaut. « Pour pouvoir aménager l’escalier, nous ne pouvions pas monter trop haut. Mais la hauteur idéale faisait tomber le plancher en plein dans la fenêtre de la chambre d’amis. Nous avons donc effectué ce petit décroché et l’avons transformé en banquette », précise Noémie.
L’usine a été construite avec des pierres rouges locales et de la pierre dorée originaire de la région lyonnaise, qui marque une bande sur la façade. Typique, l’encadrement des fenêtres est en brique.
Ci-dessus, on aperçoit la terrasse aménagée par le couple et par laquelle on accède à la maison via le jardin d’hiver.
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photos organisés par Houzz dans les intérieurs de Houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fiers de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
ET VOUS ?
Que pensez-vous du loft de Noémie et Clément ?
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Ci-dessus, on aperçoit la terrasse aménagée par le couple et par laquelle on accède à la maison via le jardin d’hiver.
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Qui habite ici : Noémie, architecte, et Clément, qui vient d’ouvrir un café-théâtre (28 ans tous les deux), sans oublier Marmoude, leur chat
Superficie : 3 plateaux de 190 m² et plus de 1 000 m² de terrain. Noémie et Clément ont réhabilité le premier étage, qu’ils ont divisé en deux : un espace de vie de 110 m² de logement et un jardin d’hiver de 80 m².
Achat : 2014
Emplacement : près de Saint-Étienne, Panissières, un petit village de 1 500 habitants
Budget des travaux : un peu plus de 100 000 euros TTC
Anecdote : « Raymond avait pour habitude de cultiver son potager sur le terrain que nous avons acheté. Nous l’avons bien sûr autorisé à poursuivre la culture de ses légumes, qu’il partage volontiers avec nous. Tout le monde est gagnant et cela nous a permis de renforcer les liens avec les habitants de notre petit village », raconte Noémie.
Photos : Aurélien Vivier © 2015 Houzz