Visite Privée : Des travaux chamboulés par l'arrivée de jumelles
Blanc, acier noir, mobilier des Puces, vert céladon et verre armé habillent cet appartement à l’élégante modernité
L’histoire de la rénovation de cet appartement du XVIIᵉ arrondissement de Paris n’est pas banale. La transformation, imaginée par les architectes d’intérieur Samantha Hauvette et Lucas Madani, a en effet bifurqué suite à un événement inattendu. Seuls lorsqu’ils se sont installés, les jeunes propriétaires ont appris qu’il allait devenir… quatre pendant les travaux, avec l’arrivée de jumelles ! Il a donc fallu revoir les plans, agrandir une chambre et réduire la salle de bains. Au final, la rénovation de cet appartement autrefois très cloisonné a été totale. « On a cassé tout ce qu’on pouvait casser », raconte Samantha Hauvette.
Coup d’œil
Qui vit là : un couple de trentenaires et ses jumelles
Emplacement : avenue des Ternes, dans le XVIIᵉ arrondissement de Paris
Superficie : 80 m²
Architectes d’intérieur : Samantha Hauvette et Lucas Madani
Budget de la rénovation : 120 000 euros
Coup d’œil
Qui vit là : un couple de trentenaires et ses jumelles
Emplacement : avenue des Ternes, dans le XVIIᵉ arrondissement de Paris
Superficie : 80 m²
Architectes d’intérieur : Samantha Hauvette et Lucas Madani
Budget de la rénovation : 120 000 euros
On trouve ici les principaux éléments graphiques qui définissent l’identité de l’appartement. Le blanc des murs et du parquet (d’origine) « qui apporte de la lumière, de la fraîcheur, un côté bord de mer », comme l’explique Samantha Hauvette, le noir de l’acier dont le dessin rappelle Mondrian, le verre armé de la verrière, et ces touches de vert céladon que l’on retrouvera partout dans l’appartement.
L’essentiel du mobilier du salon provient de la boutique Phéromones Shop installée au marché aux puces de Saint-Ouen et dont le patron s’appelle Joseph. Sa spécialité ? Le mobilier teint en noir.
La grande table à manger fait exception : elle a été fabriquée dans le Sud par un créateur de meubles à ses heures perdues, par ailleurs tenancier d’une maison d’hôtes où avait séjourné le couple de propriétaires. Séduite, la maîtresse de maison avait commandé cette table ainsi que le plan de travail de la cuisine. Originellement, aucune de ces deux pièces n’était noire. Joseph est venu en personne les teindre, directement à l’appartement !
La grande table à manger fait exception : elle a été fabriquée dans le Sud par un créateur de meubles à ses heures perdues, par ailleurs tenancier d’une maison d’hôtes où avait séjourné le couple de propriétaires. Séduite, la maîtresse de maison avait commandé cette table ainsi que le plan de travail de la cuisine. Originellement, aucune de ces deux pièces n’était noire. Joseph est venu en personne les teindre, directement à l’appartement !
Propriétaires et architectes avaient d’abord imaginé une cuisine ouverte mais l’espace ne le permettait pas. « On a tout de même essayé d’agrandir la baie d’accès vers la cuisine », explique Samantha Hauvette. « Nous avons ainsi conservé une porte en verre pour laisser passer la lumière et conserver un peu de traversant. »
On retrouve ici le vert céladon, l’un des fils conducteurs de l’appartement. Côté mobilier, les architectes ont opté pour des meubles Ikea, sur lesquels ont été posé des portes sur mesure. Outre le sol en carreaux ciment, la crédence est en carrelage métro non biseauté. À noter également, la cohérence des portes coulissantes en verre armé, qui referment les étagères. Le plan de travail, un madrier en chêne, provient du même endroit que la table du salon.
On retrouve ici le vert céladon, l’un des fils conducteurs de l’appartement. Côté mobilier, les architectes ont opté pour des meubles Ikea, sur lesquels ont été posé des portes sur mesure. Outre le sol en carreaux ciment, la crédence est en carrelage métro non biseauté. À noter également, la cohérence des portes coulissantes en verre armé, qui referment les étagères. Le plan de travail, un madrier en chêne, provient du même endroit que la table du salon.
Adossée à la cuisine, la salle de bains en est une sorte de jumelle. « On a décidé de faire comme si c’était une boîte en utilisant le même carrelage et les mêmes teintes », souligne Samantha Hauvette.
Réduite par rapport au projet initial, la pièce a néanmoins été agrandie par rapport à la précédente disposition de l’appartement.
Réduite par rapport au projet initial, la pièce a néanmoins été agrandie par rapport à la précédente disposition de l’appartement.
Si le rose est présent dans la chambre des jumelles, ce n’est que par petites touches et dans une teinte pâle car la maman ne souhaitait pas un espace trop girly. Le vert céladon est toujours présent, avec du chêne clair.
Aucun placard n’est visible car tous les rangements de l’appartement sont dans le couloir.
Aucun placard n’est visible car tous les rangements de l’appartement sont dans le couloir.
Spacieuse, la chambre des parents donne sur un balcon. Si l’alcôve est d’origine, elle a été optimisée pour y intégrer la tête de lit et mise en valeur par le papier peint, un coup de cœur de la maîtresse des lieux. « Il se marie bien avec le vert céladon », prolonge Samantha Hauvette. « Comme l’appartement est assez monotone, ces petites touches un peu plus fun sont les bienvenues. Elles réveillent l’ensemble ! »
ET VOUS ?
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