Architecture
Architecture durable
Architecture durable : Trois maisons bois ont poussé en ville
Houzz vous emmène à la découverte de trois projets de maisons bois urbaines passés à la loupe par leurs architectes
Durables, bien intégrées au paysage, peu énergivores… On entend bien des choses sur les maisons bois. Mais est-ce à dire qu’elles se réservent à un habitat campagnard pour écolos convaincus ? Nous avons voulu tordre le cou aux préjugés et vous amener à la découverte de trois projets contemporains de maisons bois construites en pleine ville par des particuliers. Pourquoi bâtir en bois aujourd’hui ? Quels avantages ? Quels inconvénients ? Quels sont les pièges à éviter ? Les trois architectes de ces projets nous ont donné des pistes essentielles à travers le décryptage de leurs réalisations.
Le choix du bois : « La construction bois permet une grande rapidité de réalisation car les panneaux peuvent être préfabriqués en usine et, à la différence de la brique ou du parpaing, il n’y a pas de temps de séchage. Par ailleurs, nous sommes en Aquitaine et le pin est un matériau local, écologique. Le bois est également un choix durable : la structure bois ne demande aucun entretien, seul le bardage doit être lasuré tous les deux ou trois ans si vous ne souhaitez pas qu’il grise. Je remarque également que depuis quatre ou cinq ans, la maison bois s’est démocratisée. Elle coûte moins cher qu’avant même si elle reste plus onéreuse que la brique et a fortiori le parpaing. Il y a quelques années, je suggérais à mes clients de construire en bois, à présent ils viennent avec l’envie d’une maison bois, comme ces clients en particulier », explique l’architecte.
La construction : Une fois la dalle béton réalisée en rez-de-chaussée, l’ossature bois de la maison est élevée. « On appelle maison bois une maison à ossature bois. Les murs sont réalisés selon un système de caissons contreventés, ossature bois horizontale et verticale, joints par des panneaux d’OSB. Les interstices sont remplis de panneaux semi-rigides de laine de bois. Sur ces murs sont placés un pare-vapeur, puis 5 centimètres environ d’isolation (laine de bois ou laine roche). Sur l’extérieur sont posé un film étanche puis le bardage bois. »
Le plancher de l’étage a été traité selon la même technique : laine de bois, mais enrichie d’une isolation acoustique. Pour une question de coût, la toiture-terrasse n’a pas pu être végétalisée comme l’avaient d’abord imaginée les propriétaires. Elle le sera dans l’avenir. Conçue à l’instar des murs et du plancher, elle est doublée par une isolation extérieure en polystyrène et protégée par une membrane d’étanchéité PVC.
Le plancher de l’étage a été traité selon la même technique : laine de bois, mais enrichie d’une isolation acoustique. Pour une question de coût, la toiture-terrasse n’a pas pu être végétalisée comme l’avaient d’abord imaginée les propriétaires. Elle le sera dans l’avenir. Conçue à l’instar des murs et du plancher, elle est doublée par une isolation extérieure en polystyrène et protégée par une membrane d’étanchéité PVC.
Les matériaux : La maison, située non loin des Landes, a été construite en bois de pin, le matériau local. Le bardage est en mélèze lasuré naturel. Pour une question d’esthétique les propriétaires ont souhaité mixer le bardage bois de la façade avec des panneaux pleins, gris anthracite : « Ce sont des panneaux de type James Hardie en bois comprimé peint », précise l’architecte.
Les menuiseries sont des doubles vitrages classiques, protégés avec des volets à la fois roulants et persiennes : « Les volets BSO servent aussi bien à clore complètement les ouvertures que de brise-soleil ajourés orientables. » Ces volets en aluminium assurent également la sécurité de l’ensemble de la maison.
Les menuiseries sont des doubles vitrages classiques, protégés avec des volets à la fois roulants et persiennes : « Les volets BSO servent aussi bien à clore complètement les ouvertures que de brise-soleil ajourés orientables. » Ces volets en aluminium assurent également la sécurité de l’ensemble de la maison.
Sur le plan énergétique : Une maison bois n’est pas nécessairement basse consommation, mais celle-ci a atteint les objectifs de l’époque : « Cette maison datant d’avant 2012 n’a pas eu obligation de se soumettre à une étude thermique au moment du dépôt du permis de construire et à la réception des travaux. Elle approche néanmoins des normes requises par la RT2012, à savoir moins de 50 kWatt/m²/an », explique l’architecte.
Pour ce faire, elle a été équipée d’un plancher chauffant hydraulique sur chaudière gaz à condensation, au rez-de-chaussée, doublé par un poêle à bois. Pas de chauffage à l’étage. Le conduit du poêle suffit à tenir les chambres au chaud. Seules les salles d’eau sont équipées de sèche-serviettes électriques.
Pour ce faire, elle a été équipée d’un plancher chauffant hydraulique sur chaudière gaz à condensation, au rez-de-chaussée, doublé par un poêle à bois. Pas de chauffage à l’étage. Le conduit du poêle suffit à tenir les chambres au chaud. Seules les salles d’eau sont équipées de sèche-serviettes électriques.
L’avis de l’architecte : « Une construction bois donne un grand confort de vie. Le bois est un matériau chaud, tant esthétiquement que pour ses qualités d’isolation. Il est aussi écologique. Personnellement, j’aime beaucoup travailler avec cette matière noble : il est authentique, laisse une grande part à l’imaginaire architectural et a fait ses preuves au fil des siècles. Mes clients ont souvent des réserves par rapport au feu. En réalité, c’est le contraire. Les structures bois mettent beaucoup plus de temps à se consumer que, par exemple, une structure métallique, qui va rompre plus rapidement. Une construction bois est durable dans le temps… »
PROJET 2 : 70 m² à Rennes
Coup d’œil
Qui vit ici : une dame retraitée
Emplacement : Rennes, en périmètre d’un monument historique
Date : dépôt de permis en décembre 2012 et construction d’octobre 2013 à avril 2014
Superficie : 70 m²
Architecte : Clément Bacle
Budget : 200 000 euros
Le projet : Une dame à la retraite a souhaité construire sur le terrain contigu à celui de sa sœur, dans un quartier résidentiel de Rennes. Pour ce faire, elle a contacté Clément Bacle, un architecte spécialiste des problématiques de densification de l’habitat privé. Il lui a proposé le projet de « Maison de l’entre-deux » que l’on peut qualifier de BIMBY (« Build in My BackYard »). La maison a été construite en continuité de l’existante, d’un volume identique, mais bardée d’un bois noir teinté et baignée de lumière naturelle.
« C’est un exemple de densification et de mutualisation qui prend corps à travers une verrière commune, havre de lumière et lieu de passage », explique l’architecte. Le rez-de-chaussée de la maison comprend les pièces de vie tandis que la chambre et la salle de bains se situent à l’étage, sous les combles.
Coup d’œil
Qui vit ici : une dame retraitée
Emplacement : Rennes, en périmètre d’un monument historique
Date : dépôt de permis en décembre 2012 et construction d’octobre 2013 à avril 2014
Superficie : 70 m²
Architecte : Clément Bacle
Budget : 200 000 euros
Le projet : Une dame à la retraite a souhaité construire sur le terrain contigu à celui de sa sœur, dans un quartier résidentiel de Rennes. Pour ce faire, elle a contacté Clément Bacle, un architecte spécialiste des problématiques de densification de l’habitat privé. Il lui a proposé le projet de « Maison de l’entre-deux » que l’on peut qualifier de BIMBY (« Build in My BackYard »). La maison a été construite en continuité de l’existante, d’un volume identique, mais bardée d’un bois noir teinté et baignée de lumière naturelle.
« C’est un exemple de densification et de mutualisation qui prend corps à travers une verrière commune, havre de lumière et lieu de passage », explique l’architecte. Le rez-de-chaussée de la maison comprend les pièces de vie tandis que la chambre et la salle de bains se situent à l’étage, sous les combles.
Le choix du bois : La propriétaire souhaitait une maison bardée de bois, très tendance actuellement dans l’ouest de la France, mais l’architecte l’a convaincue de partir sur une maison à ossature bois.
« Les gens ne font pas encore très bien la différence entre les deux », glisse-t-il. Pourquoi une maison bois en ville ? « On peut imaginer n’importe quelle forme avec l’ossature bois, même quand il y a de fortes contraintes d’espace. Et on peut presque porter toute l’ossature à bras d’hommes, à la différence des autres matériaux. C’est donc un mode de construction qui convient très bien en ville, dans des espaces exigus », détaille l’architecte.
« Les gens ne font pas encore très bien la différence entre les deux », glisse-t-il. Pourquoi une maison bois en ville ? « On peut imaginer n’importe quelle forme avec l’ossature bois, même quand il y a de fortes contraintes d’espace. Et on peut presque porter toute l’ossature à bras d’hommes, à la différence des autres matériaux. C’est donc un mode de construction qui convient très bien en ville, dans des espaces exigus », détaille l’architecte.
Le choix du bardage : Clément Bacle est l’un des rares architectes à proposer à ses clients un bardage en bois brûlé. Il s’agit d’une technique ancestrale japonaise, le « shou sugi ban », qui consistait à carboniser les façades en bois de cèdre des cabanes des pêcheurs pour les ignifuger et les rendre résistantes aux insectes.
La propriétaire a quant à elle retenu un bardage très épais en douglas, lasuré en noir. « Il faudra refaire la lasure tous les quinze ans environ. Avec le bois brûlé, il faut huiler la façade tous les dix ans, mais c’est une opération beaucoup plus légère », explique l’architecte.
La propriétaire a quant à elle retenu un bardage très épais en douglas, lasuré en noir. « Il faudra refaire la lasure tous les quinze ans environ. Avec le bois brûlé, il faut huiler la façade tous les dix ans, mais c’est une opération beaucoup plus légère », explique l’architecte.
Les matériaux : L’ossature de la bâtisse a été réalisée en résineux, et les contreventements, en triplis (un OSB collé à la vapeur et sans dégagements nocifs). Si on choisit parfois l’ossature bois pour la finesse des murs, la maison a été ici extrêmement isolée (entre l’ossature et à l’intérieur) avec de la laine de roche. Si bien que les murs extérieurs avec le bardage atteignent une épaisseur classique de 39 centimètres. Les baies vitrées ont été rehaussées à 2,50 mètres par rapport à la maison voisine (2,15 mètres) et les menuiseries retenues sont des doubles vitrages 4-16-4 argon (Technal, gamme Soleal).
En ce qui concerne les radiateurs, seuls quelques convecteurs électriques à énergie fluide ont été posés, « suffisants dans une maison qui approche des normes BBC sur le plan thermique », explique l’architecte.
En ce qui concerne les radiateurs, seuls quelques convecteurs électriques à énergie fluide ont été posés, « suffisants dans une maison qui approche des normes BBC sur le plan thermique », explique l’architecte.
L’avis de l’architecte : « Je ne travaille plus qu’en ossature bois car c’est un matériau que j’aime depuis l’enfance. Je partage cela avec mon frère qui est devenu ingénieur bois. Depuis quinze ans, la maison bois a le vent en poupe et elle est particulièrement intéressante à mettre en œuvre dans de petits espaces urbains. Les chantiers sont facilités car on peut adapter le bois sur place, à la différence du béton. Il est important de savoir qu’après l’obtention du permis de construire a lieu une longue phase d’étude. Les plans déposés pour le permis ne sont pas ceux que l’on utilise pour construire la maison bois. L’architecte fait les plans d’études et l’entreprise de menuiserie fait ceux de construction, qui seront signés par l’architecte après validation. Ce dernier peut fournir un jeu de plans au client à la fin du chantier. Ils pourront servir pour d’éventuelles modifications ultérieures, comme pour poser une baie vitrée par exemple. C’est très simple dans de l’ossature bois, encore faut-il couper entre l’ossature. Enfin, dernier conseil, une maison bois est justement une maison qui s’adapte à tout espace. Ne choisissez pas le produit d’un constructeur sur catalogue qui, par essence, ne s’adaptera pas. »
PROJET 3 : 70 m² à Marseille, la maison « 4 x 10 »
Coup d’œil
Qui vit ici : la propriétaire
Emplacement : Marseille VIIᵉ
Date de construction : 2009
Durée de construction : 9 mois
Superficie : 70 m²
Architecte : Ronan Tarlet, de Tarlet Architectes
Budget : 87 000 euros HT
« C’est un budget impossible aujourd’hui », met en garde l’architecte. « C’était un contexte particulier, la première maison bois de cette entreprise, sa carte de visite. Elle a donc fait une concession. Mais aujourd’hui, pour une maison bois, partez sur 2 000 euros du mètre carré, soit plus cher qu’une construction traditionnelle. »
Photos : Florent Joliot
Le projet : La propriétaire habitait dans un cabanon où l’absence de lumière, d’isolation et d’étanchéité et l’état désastreux du structurel ont engendré une démolition totale de l’existant. Le caractère traversant de la parcelle de 80 m² (4 x 20 mètres), jusque-là inexploité, servira de fondement au plan. Orientée est et ouest, la nouvelle maison aux dimensions exiguës (4 x 10 mètres au sol) se retrouve baignée de lumière naturelle tout au long de la journée. Son intérieur est en effet décloisonné comme un petit loft. Côté distribution, une grande pièce de vie au rez-de-chaussée est dominée par une mezzanine où prennent place la chambre et la salle de bains.
Coup d’œil
Qui vit ici : la propriétaire
Emplacement : Marseille VIIᵉ
Date de construction : 2009
Durée de construction : 9 mois
Superficie : 70 m²
Architecte : Ronan Tarlet, de Tarlet Architectes
Budget : 87 000 euros HT
« C’est un budget impossible aujourd’hui », met en garde l’architecte. « C’était un contexte particulier, la première maison bois de cette entreprise, sa carte de visite. Elle a donc fait une concession. Mais aujourd’hui, pour une maison bois, partez sur 2 000 euros du mètre carré, soit plus cher qu’une construction traditionnelle. »
Photos : Florent Joliot
Le projet : La propriétaire habitait dans un cabanon où l’absence de lumière, d’isolation et d’étanchéité et l’état désastreux du structurel ont engendré une démolition totale de l’existant. Le caractère traversant de la parcelle de 80 m² (4 x 20 mètres), jusque-là inexploité, servira de fondement au plan. Orientée est et ouest, la nouvelle maison aux dimensions exiguës (4 x 10 mètres au sol) se retrouve baignée de lumière naturelle tout au long de la journée. Son intérieur est en effet décloisonné comme un petit loft. Côté distribution, une grande pièce de vie au rez-de-chaussée est dominée par une mezzanine où prennent place la chambre et la salle de bains.
Le choix du bois : Les contraintes dimensionnelles de la parcelle, très étroite, ont imposé le choix d’une structure minimale, d’où le choix d’une maison bois. « Dans une maison à ossature bois, le mur fini fait 19 centimètres de large contre 30 à 32 centimètres pour une construction traditionnelle en briques ou parpaings », explique l’architecte Ronan Tarlet.
Par ailleurs, le bois a été choisi en raison de sa rapidité non négligeable de mise en œuvre : « Une maison bois est montée en trois semaines contre trois mois pour une maison en parpaings. En ville, cela engendre moins de gêne de circulation avec les camions, ce qui est appréciable. »
Par ailleurs, le bois a été choisi en raison de sa rapidité non négligeable de mise en œuvre : « Une maison bois est montée en trois semaines contre trois mois pour une maison en parpaings. En ville, cela engendre moins de gêne de circulation avec les camions, ce qui est appréciable. »
La construction : Une maison bois requiert des fondations, mais à Marseille, où l’on construit sur un sol rocheux, celles-ci sont minimales. Après la réalisation d’une chape de béton, la maison s’élève rapidement. De grands cadres en bois de la hauteur d’un étage (2,20 x 1,50 mètre) sont prémontés en atelier et boulonnés sur place. Ils sont remplis d’isolant et simplement recouverts de Fermacell, ce qui renforce la solidité du mur. « Le bois fait faire une économie de matière. Étant déjà un matériau isolant, il n’est pas nécessaire de l’isoler autant que le parpaing pour avoir un rendu thermique efficace », note l’architecte.
Les matériaux : L’ossature bois, – des madriers de 15 centimètres – est en pin du Nord. Un bardage bois à claire-voie habille les deux façades et forme un filtre intime et une protection solaire. Il a été réalisé en red cedar, « une essence qui grise en vieillissant au contraire du douglas, qui noircit. On a préféré ce bois car il est très léger et permettait de transformer le bardage de la baie vitrée côté jardin en pergola », explique l’architecte.
Sur le plan thermique, un seul poêle à bois assure le chauffage du volume.
Sur le plan thermique, un seul poêle à bois assure le chauffage du volume.
L’avis de l’architecte : « Je ne dirais pas qu’une construction bois a plus ni moins de propriétés qu’une construction traditionnelle. La phase de montage est indéniablement plus rapide, mais une maison bois n’est pas très efficace au niveau phonique. Elle requiert également une main-d’œuvre plus qualifiée, plus coûteuse. Il est vrai que le marché du bois se développe… et les mauvaises pratiques. Sous prétexte d’acheter du durable, de l’écologique, les particuliers ont de plus en plus affaire à des commerciaux qui font venir le bois de très loin, la Lituanie notamment, et pratiquent des prix onéreux. J’ai ainsi renoncé récemment à bâtir une maison bois pour faire construire tout en béton. »
« Néanmoins, en tant qu’architecte, une maison bois est très intéressante à concevoir car on doit en calepiner toute la structure comme une construction à l’ancienne en pierres. Elle permet vraiment de travailler sur les volumes et les espaces, ce qui est le cœur même du métier de l’architecte. Le corps humain a besoin de situations spatiales différentes pour apprécier un espace. Dans cette maison 4 x 10, on est “écrasé” sous la cuisine, et au-dessus de la mezzanine, le plafond s’envole. Le bois permet de créer facilement ces circulations spatiales et, à la différence d’une maison de constructeur, où toutes les pièces sont carrées avec un plafond à 2,50 mètres, l’espace devient attachant. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous des maisons bois ?
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Retour sur 11 extensions en bois
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Coup d’œil
Qui vit ici : une famille avec trois enfants
Emplacement : à Mérignac
Date de construction : 2012
Durée de la construction : 8 mois, d’octobre 2011 à juin 2012
Superficie : 160 m²
Architecte : Cendrine Deville Jacquot de A²B2D, Atelier d’Architecture Brut De Déco
Budget : 300 000 euros TTC
Le projet : Une famille avec trois enfants souhaitait faire construire dans le centre de Mérignac une maison contemporaine. Sur une petite parcelle urbaine toute en longueur, occupée primitivement par une petite arcachonnaise sans cachet, elle a imaginé avec l’architecte Cendrine Deville une maison bois qui en occupe toute la largeur, avec piscine à l’arrière. Au rez-de-chaussée, une grande pièce de vie décloisonnée (cuisine, salon, salle à manger) jouxte un bureau et un garage/buanderie. À l’étage, une mezzanine, quatre chambres, une salle d’eau et une salle de bains. « Un plan ouvert, rationnel, fonctionnel, sans perte de place », commente Cendrine Deville.