Balade en Provence : Vieilles pierres et camaïeux de vert
Promenez-vous au cœur des jardins de Provence. Écoutez les cigales et respirez la lavande...
La Provence fait partie des lieux les plus visités en vacances en France. Beaucoup viennent chercher le soleil, la chaleur et les longues journées sur la plage. Certains rêvent aussi de balades entre les pins et les lavandes pour découvrir la flore locale, le long des côtes ou dans l’arrière-pays…
Le jardin provençal s’inspire des paysages méditerranéens. Le blanc du calcaire, les camaïeux de vert, de l’olivier au chêne kermès, le jaune des champs, le rose des fleurs des arbres fruitiers, le mauve des lavandes, sans oublier le bleu du ciel : ses couleurs ont d’ailleurs attiré nombre de grands peintres.
Aménager et cultiver le territoire
Petit retour en arrière : l’homme pratique l’art paysager autour du bassin méditerranéen depuis plus de 30 000 ans. L’image pittoresque et romantique d’une nature sauvage persiste, mais il ne faut pas oublier l’intervention humaine, qui a beaucoup œuvré pour la diversité exceptionnelle des écosystèmes. En Provence, il a fallu s’adapter au contexte, au climat, et à une topographie particulière, entre plaine et montagne, pour en faire une province fertile. Surnommée aujourd’hui le paradis de France, la Provence lie l’utile à l’agréable. Vignes, oliviers, amandiers, et arbres fruitiers occupent les terres arables. Quant aux terres incultes, elles sont couvertes de romarin, marjolaines, lavande et autres plantes aromatiques.
Petit retour en arrière : l’homme pratique l’art paysager autour du bassin méditerranéen depuis plus de 30 000 ans. L’image pittoresque et romantique d’une nature sauvage persiste, mais il ne faut pas oublier l’intervention humaine, qui a beaucoup œuvré pour la diversité exceptionnelle des écosystèmes. En Provence, il a fallu s’adapter au contexte, au climat, et à une topographie particulière, entre plaine et montagne, pour en faire une province fertile. Surnommée aujourd’hui le paradis de France, la Provence lie l’utile à l’agréable. Vignes, oliviers, amandiers, et arbres fruitiers occupent les terres arables. Quant aux terres incultes, elles sont couvertes de romarin, marjolaines, lavande et autres plantes aromatiques.
Pour investir le territoire, l’homme a inventé une nouvelle façon de modeler le paysage, notamment grâce aux pierres dont regorge le bassin méditerranéen. Elles lui ont servi à construire terrasses et restanques pour conquérir les pentes, à canaliser les ruisseaux, à se protéger du vent, et à construire murets, bories, calades et chemins.
La restanque est un terme employé communément en Provence. Il désigne un mur en pierres sèches et la création d’une terrasse de culture. La restanque sert, à l’origine, à barrer le lit d’un torrent intermittent et provoquer un atterrissement en amont, tout en laissant passer l’eau. Elle a aussi permis de lutter efficacement contre l’érosion et de conquérir les terres incultes pour y cultiver fruits, légumes mais aussi herbes aromatiques.
La maîtrise de l’eau
Le jardin provençal est une mosaïque où chaque espace répond à une logique, physique ou d’usage. La biodiversité, riche, s’y épanouit grâce à une rigoureuse maîtrise de l’eau. Aqueducs, puits, fontaines, bassins, canaux… Les typologies et techniques révèlent l’importance et l’ingéniosité de l’homme face à une denrée aussi bien rare qu’excessive, notamment lors des gros orages. Dans son jardin provençal aux lignes contemporaines, Thomas Gentilini a créé un bassin qui n’est pas sans nous faire penser au canal de Provence, alimentant la région.
Le jardin provençal est une mosaïque où chaque espace répond à une logique, physique ou d’usage. La biodiversité, riche, s’y épanouit grâce à une rigoureuse maîtrise de l’eau. Aqueducs, puits, fontaines, bassins, canaux… Les typologies et techniques révèlent l’importance et l’ingéniosité de l’homme face à une denrée aussi bien rare qu’excessive, notamment lors des gros orages. Dans son jardin provençal aux lignes contemporaines, Thomas Gentilini a créé un bassin qui n’est pas sans nous faire penser au canal de Provence, alimentant la région.
Clairières ou prairies, toutes profitent du climat clément. Mais chaleur, sécheresse et soleil ne font pas bon ménage avec le gazon, et ces surfaces coûtent cher notamment en arrosage. Nombreuses sont les herbes méditerranéennes pouvant faire office de couvre-sol : armoises, Lippia, Frankenia, Teucrium, immortelles… bien plus adaptées aux conditions climatiques et géologiques. Les herbes folles et fleurs des champs refont surface dans le jardin. Elles le rendent plus charismatique, plus contemporain, en harmonie avec l’écosystème.
Des jardins graphiques
Le jardin de bastide, grande demeure de propriétaires terriens, met en avant un style régulier, souvent symétrique, composé d’allées bordées d’arbres. Locale, la végétation est souvent travaillée et taillée. L’eau y est récurrente. Les jeux de perspective ouvrent sur le terroir comme dans les jardins à la française.
Thomas Gentilini associe ici la réhabilitation d’une bastide à un jardin réinterprété. Avec des éléments nouveaux tels que les murs rouges, il prend un air bien moins classique et bourgeois. Dynamisé, il bascule vers un jardin provençal moderne et bien dans son époque.
Le jardin de bastide, grande demeure de propriétaires terriens, met en avant un style régulier, souvent symétrique, composé d’allées bordées d’arbres. Locale, la végétation est souvent travaillée et taillée. L’eau y est récurrente. Les jeux de perspective ouvrent sur le terroir comme dans les jardins à la française.
Thomas Gentilini associe ici la réhabilitation d’une bastide à un jardin réinterprété. Avec des éléments nouveaux tels que les murs rouges, il prend un air bien moins classique et bourgeois. Dynamisé, il bascule vers un jardin provençal moderne et bien dans son époque.
Des jardins exotiques
Dès le XIXᵉ siècle, au retour de grandes expéditions à travers la planète, la Méditerranée est devenue une terre d’accueil pour les plantes du monde entier. Grâce à la clémence du climat, les expérimentations d’acclimatation de plantes exotiques, subtropicales et arides, y sont légion.
Les jardins exotiques se retrouvent sur la Côte d’Azur, où ils transforment et enrichissent la gamme végétale des jardins provençaux plus traditionnels. Daturas, agaves, eucalyptus, palmiers et mimosas sont totalement intégrés.
Dans ce jardin marseillais, les plantes acclimatées se mélangent à la végétation locale, palmiers côtoient pins parasols. Pour compenser la pente, les pierres sous forme de restanques créent de belles jardinières.
ET VOUS ?
Que préférez-vous dans les jardins provençaux ?
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