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Paris centre : visite arty dans l'appartement atelier d'un garçon plein d'avenir
Entre Paris et Mexico, Gerardo voyage en couleurs. Ici, il y a cinq ans, il a trouvé une toile blanche pour exprimer sa créativité. Dans le IIIe arrondissement, entre République et Bastille, il a eu le coup de foudre pour cet appartement aux lignes classiques. « Quand je suis entré la première fois, j’ai immédiatement su que c’était le bon endroit. De l’espace, de la lumière, juste ce dont j’avais besoin pour imaginer un lieu qui me ressemble. »
Styliste, il a créé sa marque il y a un an et demi, et se sent bien dans un quartier qui l’inspire. Au pied de l’immeuble, il trouve boutiques, galeries et showrooms. Pendant la Fashion week, tout se passe dans les environs. Idéal pour Gerardo qui dessine chez lui sa ligne de maroquinerie. Il a lui-même aménagé et décoré son appartement. Sans entreprendre de lourds travaux, il a tout fait et changé complètement l’apparence des lieux.
Styliste, il a créé sa marque il y a un an et demi, et se sent bien dans un quartier qui l’inspire. Au pied de l’immeuble, il trouve boutiques, galeries et showrooms. Pendant la Fashion week, tout se passe dans les environs. Idéal pour Gerardo qui dessine chez lui sa ligne de maroquinerie. Il a lui-même aménagé et décoré son appartement. Sans entreprendre de lourds travaux, il a tout fait et changé complètement l’apparence des lieux.
Dans cet appartement, le jeune homme vit, travaille, crée. Il reçoit les gens qu’il aime et ses clients importants. « C’est un lieu personnel et essentiel dans ma vie. Tout ce que j’ai aménagé ici signifie beaucoup pour moi. » Le salon est une pièce aux fonctions multiples, qui lui sert à la fois de lieu de vie et de showroom.
« J’ai repeint les murs et j’ai aussi réalisé les œuvres accrochées au mur comme ces compositions de carton rehaussées de teintes vives. Cela donne du volume et de la couleur. » Gerardo a ramassé dans la rue les matières premières de ces créations, tout comme le paravent en plexiglas orange exposé à côté du canapé. « J’aime bien l’aspect trash de ces objets trouvés sur le trottoir. » Indéniablement, Gerardo a le sens de la mise en scène.
« J’ai repeint les murs et j’ai aussi réalisé les œuvres accrochées au mur comme ces compositions de carton rehaussées de teintes vives. Cela donne du volume et de la couleur. » Gerardo a ramassé dans la rue les matières premières de ces créations, tout comme le paravent en plexiglas orange exposé à côté du canapé. « J’aime bien l’aspect trash de ces objets trouvés sur le trottoir. » Indéniablement, Gerardo a le sens de la mise en scène.
Les sculptures qui ornent un coin du salon ont d’abord servi à présenter sa collection de maroquinerie. Des tiges de lampes en métal ont été fichées sur de larges pièces de bois clair. Sans les sacs de cuir, elles semblent prendre vie et animent avec légèreté la pièce.
Même pièce, mais autre point de vue, pour une autre histoire. Gerardo maîtrise l’art des transitions abruptes. « Le bleu est ma couleur préférée. Mais il m’a fallu un certain temps pour trouver la teinte voulue. Celle qui porterait une ombre parfaite sur mon masque. J’ai fait de nombreux essais avant de dénicher la bonne tonalité chez Farrow and Ball. »
Clin d’œil à Klein avec ce bleu intense et profond. Il souligne l’élégance de l’objet trouvé par le maître des lieux aux Puces. Ce fut une de ces premières trouvailles pour décorer l’appartement alors que les fauteuils en osier font partie de ces derniers achats, toujours aux Puces.
« J’ai ajouté des meubles pour que mes invités se sentent à l’aise, mais à l’origine, je voulais juste garder le mur et le masque. Je suis très attaché à l’art primitif et tribal, à son aspect naïf et brut. Le piédestal en bois que j’ai créé est là pour accentuer l’effet. »
Clin d’œil à Klein avec ce bleu intense et profond. Il souligne l’élégance de l’objet trouvé par le maître des lieux aux Puces. Ce fut une de ces premières trouvailles pour décorer l’appartement alors que les fauteuils en osier font partie de ces derniers achats, toujours aux Puces.
« J’ai ajouté des meubles pour que mes invités se sentent à l’aise, mais à l’origine, je voulais juste garder le mur et le masque. Je suis très attaché à l’art primitif et tribal, à son aspect naïf et brut. Le piédestal en bois que j’ai créé est là pour accentuer l’effet. »
Une lampe, également chinée, non loin de l’appartement, dans une brocante rue de Bretagne. Elle était en très mauvais état. Réparée par Gerardo qui a ajouté un abat-jour rectangle blanc, elle fonctionne comme un joli rappel géométrique sur la cheminée.
À côté, la plume rouge rapportée de Marrakech tranche avec vigueur sur le fond bleu. Gerardo a peint le tableau qui orne la double porte. Il a souligné les yeux du bois avec deux touches, rappel de carmin.
Deux masques en fibre accueillent les visiteurs dans l’entrée. Gerardo les a trouvés à Oaxaca, au sud du Mexique. La peinture de l’entrée a été choisie pour mettre en valeur leur texture naturelle. La tonalité beige rosée tranche subtilement avec le blanc du salon.
Dans le couloir, une installation réalisée par le jeune homme qui ose les associations brutes et industrielles dans un cadre typiquement haussmannien.
Sur un mur de sa chambre, il a installé une peinture qu’il a réalisée sur place. Ses retours dans son pays l’origine l’inspire aussi beaucoup. C’est là-bas qu’il fait réaliser ses collections par des artisans mexicains.
« Je me suis aménagé un équilibre parfait entre Paris et Mexico. J’ai décidé de passer six mois dans chaque pays. Les deux m’inspirent à leur façon : au Mexique, les couleurs et les odeurs et ici l’histoire et la culture… À Paris, vous pouvez regarder dans n’importe quelle direction, c’est toujours beau ! »
La grande chambre lumineuse sert d’atelier de création. Après avoir travaillé pour une maison de mode, c’est là qu’il a dessiné sa ligne de maroquinerie lancée il y a un an et demi sous son nom, Ruiz Musi.
« Je me suis aménagé un équilibre parfait entre Paris et Mexico. J’ai décidé de passer six mois dans chaque pays. Les deux m’inspirent à leur façon : au Mexique, les couleurs et les odeurs et ici l’histoire et la culture… À Paris, vous pouvez regarder dans n’importe quelle direction, c’est toujours beau ! »
La grande chambre lumineuse sert d’atelier de création. Après avoir travaillé pour une maison de mode, c’est là qu’il a dessiné sa ligne de maroquinerie lancée il y a un an et demi sous son nom, Ruiz Musi.
Pour sa nouvelle collection, toujours habile à manier les twists de style, le créateur a imaginé des œillets à partir de pièces de plomberie. Un détail fondateur, puisque les sacs commencent à envahir les pages des grands magazines féminins.
Sur le cabinet de travail, une sculpture pleine de piquants. Il s’agit en fait des restes d’un cactus, récupérés et peints de toutes les couleurs. L’art selon Gerardo n’a pas de limite.
Cet étonnant bureau années 50 a été déniché aux Puces. Il possède un éclairage intégré et se referme pour se transformer en malle. Idéal pour un artiste nomade comme Gerardo qui s’apprête à s’envoler pour l’Amérique centrale. « Je n’ai pas encore trouvé mon pied-à-terre, mais je sais que là-bas mon appartement sera vert ! »
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photos organisés par Houzz dans les intérieurs de houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fiers de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
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Emplacement : IIIe arrondissement, Paris
Superficie : 85 m²
Photos : Olia Eichenbaum © 2015 Houzz
Vingt-huit ans et déjà deux vies derrière lui. Gerardo a grandi à Mexico, il a commencé ses études à l’école Centro, où il a suivi des cours de mode et de peinture. Mais c’est au studio Berçot qu’il décide de poursuivre sa formation, il vient donc s’installer en France. Le voilà à Paris, « la ville où la mode est une chose vraiment sérieuse ».