Tour du monde : 11 gourmets passent à table
Ces gourmets originaires du monde entier partagent avec nous un peu de leur héritage culinaire et de leurs astuces
Cet article est issu d’une série de dossiers préparés par l’ensemble des rédactions Houzz. Ils explorent les foyers de Houzzers du monde entier pour comprendre la façon dont nos modes de vie et notre pays de résidence influencent la décoration et l’aménagement de nos maisons
L’amour des arts de la table transcende les frontières. La grande cuisine voyage sans peine autour du monde, nous permet de découvrir de nouvelles cultures et nous apprend à mieux nous comprendre les uns les autres grâce aux parfums, aux couleurs et aux arômes. Que l’on découpe un piment à Sydney ou cuise des baguettes à Moscou, il faut prendre le temps d’apprécier et de partager les grands plaisirs de la vie. C’est ce que font ces Houzzers du monde entier en nous dévoilant leur cuisine et leurs recettes.
L’amour des arts de la table transcende les frontières. La grande cuisine voyage sans peine autour du monde, nous permet de découvrir de nouvelles cultures et nous apprend à mieux nous comprendre les uns les autres grâce aux parfums, aux couleurs et aux arômes. Que l’on découpe un piment à Sydney ou cuise des baguettes à Moscou, il faut prendre le temps d’apprécier et de partager les grands plaisirs de la vie. C’est ce que font ces Houzzers du monde entier en nous dévoilant leur cuisine et leurs recettes.
Où faites-vous vos courses ?
Thainatown au marché de Haymarket, à Sydney. La culture de la cuisine vietnamienne exige des ingrédients frais tous les jours. C’est pour cela qu’il y a des Chinatown et des marchés asiatiques aux quatre coins du monde : les Asiatiques font très attention à la nutrition, mais pas aux régimes. Ce qui compte pour nous, c’est la longévité et une bonne santé.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
À la maison, je préfère cuisiner les repas les plus simples et les plus rapides. Je suis aussi versée dans l’art de la cuisine italienne : mon répertoire compte les pâtes et l’osso-buco.
Je mange même des nouilles instantanées, mais uniquement asiatiques (de la marque Wei Wei) et j’ajoute un œuf, quelques pousses de soja, du choy sum et des piments frais. Je les retire du feu au bout de deux minutes et j’ajoute le jus d’un quart de citron pressé avant de servir.
Thainatown au marché de Haymarket, à Sydney. La culture de la cuisine vietnamienne exige des ingrédients frais tous les jours. C’est pour cela qu’il y a des Chinatown et des marchés asiatiques aux quatre coins du monde : les Asiatiques font très attention à la nutrition, mais pas aux régimes. Ce qui compte pour nous, c’est la longévité et une bonne santé.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
À la maison, je préfère cuisiner les repas les plus simples et les plus rapides. Je suis aussi versée dans l’art de la cuisine italienne : mon répertoire compte les pâtes et l’osso-buco.
Je mange même des nouilles instantanées, mais uniquement asiatiques (de la marque Wei Wei) et j’ajoute un œuf, quelques pousses de soja, du choy sum et des piments frais. Je les retire du feu au bout de deux minutes et j’ajoute le jus d’un quart de citron pressé avant de servir.
Quel est votre restaurant préféré ?
Lorsque je suis à Sydney, Rockpool sans l’ombre d’une hésitation.
Lorsque je suis à Sydney, Rockpool sans l’ombre d’une hésitation.
2. Recettes du monde entier en Italie
Cuisinier : Lucas Mignorelli
Emplacement : Vicenza, Italie
Profession : professeur de cuisine et chef privé
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Je m’intéresse depuis tout petit aux différentes cultures et aux voyages. À l’époque, la meilleure façon pour moi de voyager sans quitter la maison était d’essayer de préparer des plats exotiques. J’étais toujours à la recherche de recettes du monde entier. À présent, je peux voyager et ce que je préfère, c’est manger dans des restaurants locaux et goûter la cuisine de rue régionale partout où je vais.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Le bâtiment est vieux et la cuisine américaine, combinée au salon, est la plus grande pièce de l’appartement. Il y a de nombreuses casseroles en cuivre accrochées aux murs et un énorme chandelier en verre suspendu au-dessus de la table. Depuis la cuisine, on peut accéder à un petit balcon où une petite statue contemple le jardin.
Je me sers aussi de la cuisine pour donner des cours, dans lesquels je montre à des gourmets en herbe de tout âge comment préparer la cuisine traditionnelle de la Vénétie, au nord-est de l’Italie. Mon instrument préféré est le bigolaro [un tabouret assorti d’un touret pour fabriquer des pâtes bigoli, NDLR].
Cuisinier : Lucas Mignorelli
Emplacement : Vicenza, Italie
Profession : professeur de cuisine et chef privé
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Je m’intéresse depuis tout petit aux différentes cultures et aux voyages. À l’époque, la meilleure façon pour moi de voyager sans quitter la maison était d’essayer de préparer des plats exotiques. J’étais toujours à la recherche de recettes du monde entier. À présent, je peux voyager et ce que je préfère, c’est manger dans des restaurants locaux et goûter la cuisine de rue régionale partout où je vais.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Le bâtiment est vieux et la cuisine américaine, combinée au salon, est la plus grande pièce de l’appartement. Il y a de nombreuses casseroles en cuivre accrochées aux murs et un énorme chandelier en verre suspendu au-dessus de la table. Depuis la cuisine, on peut accéder à un petit balcon où une petite statue contemple le jardin.
Je me sers aussi de la cuisine pour donner des cours, dans lesquels je montre à des gourmets en herbe de tout âge comment préparer la cuisine traditionnelle de la Vénétie, au nord-est de l’Italie. Mon instrument préféré est le bigolaro [un tabouret assorti d’un touret pour fabriquer des pâtes bigoli, NDLR].
Où faites-vous vos courses ?
J’achète tous mes ingrédients au marché ou dans de petites épiceries. Même si cela me reviendrait moins cher, j’évite d’aller dans les supermarchés.
Quelle est votre recette fétiche ?
Je n’en ai pas, cela dépend des saisons et de mon humeur ! Et aussi de mes invités. Mais la recette dont presque tous mes amis raffolent est celle de la focaccia genovese [un pain spécial typique de Gênes, NDLR] et des pâtes bigoli avec une sauce au canard.
J’achète tous mes ingrédients au marché ou dans de petites épiceries. Même si cela me reviendrait moins cher, j’évite d’aller dans les supermarchés.
Quelle est votre recette fétiche ?
Je n’en ai pas, cela dépend des saisons et de mon humeur ! Et aussi de mes invités. Mais la recette dont presque tous mes amis raffolent est celle de la focaccia genovese [un pain spécial typique de Gênes, NDLR] et des pâtes bigoli avec une sauce au canard.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
J’ai tendance à utiliser de nombreux ingrédients locaux et à cuisiner des plats du terroir. Mais ma cuisine est le reflet de ma personnalité et je ne suis pas traditionaliste du tout. J’ai tendance à changer les recettes ou à ajouter une touche personnelle. J’aime bien les plats traditionnels et je pense qu’il faut les préserver mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas les modifier un peu ou les améliorer.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Ils sont nombreux, c’est difficile d’en choisir un. Mais récemment, j’ai goûté à une recette secrète de la nonna [grand-mère, NDLR] du propriétaire d’un restaurant à Bologne, All’Osteria. C’était un dessert un peu curieux, mais je serais prêt à refaire deux heures de route rien que pour y goûter à nouveau ! C’était un flan fait avec du lait, de la crème et de l’amaretto, très simple mais délicieux.
Quel est votre restaurant préféré ?
J’adore la pizza. À Vicenza, mon endroit de prédilection est une petite pizzeria toute simple dans un quartier ouvrier : Fantasy Pizza [Via Carlo Poerio, 4, Vicenza, NDLR]. Les propriétaires sont napolitains et leur pizza a le goût inimitable de l’Italie du Sud.
J’ai tendance à utiliser de nombreux ingrédients locaux et à cuisiner des plats du terroir. Mais ma cuisine est le reflet de ma personnalité et je ne suis pas traditionaliste du tout. J’ai tendance à changer les recettes ou à ajouter une touche personnelle. J’aime bien les plats traditionnels et je pense qu’il faut les préserver mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas les modifier un peu ou les améliorer.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Ils sont nombreux, c’est difficile d’en choisir un. Mais récemment, j’ai goûté à une recette secrète de la nonna [grand-mère, NDLR] du propriétaire d’un restaurant à Bologne, All’Osteria. C’était un dessert un peu curieux, mais je serais prêt à refaire deux heures de route rien que pour y goûter à nouveau ! C’était un flan fait avec du lait, de la crème et de l’amaretto, très simple mais délicieux.
Quel est votre restaurant préféré ?
J’adore la pizza. À Vicenza, mon endroit de prédilection est une petite pizzeria toute simple dans un quartier ouvrier : Fantasy Pizza [Via Carlo Poerio, 4, Vicenza, NDLR]. Les propriétaires sont napolitains et leur pizza a le goût inimitable de l’Italie du Sud.
3. Une créativité au parfum américain en Allemagne
Cuisinière : Cynthia Barcomi
Emplacement : région de Zehlendorf près de Berlin en Allemagne
Profession : propriétaire d’une épicerie fine et auteur de livres de cuisine
Comment êtes-vous devenue une gourmet ?
Je faisais beaucoup de pâtisserie avec ma mère, ma grand-mère et ma tante. J’ai toujours aimé ça car j’avais le droit de tout goûter ! Le parfait happy end ! Dans les années 1980, alors que j’étais danseuse professionnelle et que j’ai quitté les États-Unis pour Berlin, faire de la pâtisserie était surtout ma manière de gérer le mal du pays. Je me suis soudainement vue comme une ambassadrice de la culture culinaire américaine.
Où faites-vous vos courses ?
Tous les ingrédients que j’ai utilisés pour les recettes de mes livres ont été achetés dans des supermarchés classiques. J’aime que ce soit facile pour mes lecteurs de réaliser mes recettes, ça devrait toujours être le cas. Pour mon usage personnel, j’aime aussi faire mes courses dans un merveilleux petit marché fermier au coin de la rue et me laisser tenter par les promotions du jour. De temps en temps, vous pourrez aussi me trouver dans des jardins de cueillettes de Potsdam, où on peut déterrer les légumes soi-même.
Cuisinière : Cynthia Barcomi
Emplacement : région de Zehlendorf près de Berlin en Allemagne
Profession : propriétaire d’une épicerie fine et auteur de livres de cuisine
Comment êtes-vous devenue une gourmet ?
Je faisais beaucoup de pâtisserie avec ma mère, ma grand-mère et ma tante. J’ai toujours aimé ça car j’avais le droit de tout goûter ! Le parfait happy end ! Dans les années 1980, alors que j’étais danseuse professionnelle et que j’ai quitté les États-Unis pour Berlin, faire de la pâtisserie était surtout ma manière de gérer le mal du pays. Je me suis soudainement vue comme une ambassadrice de la culture culinaire américaine.
Où faites-vous vos courses ?
Tous les ingrédients que j’ai utilisés pour les recettes de mes livres ont été achetés dans des supermarchés classiques. J’aime que ce soit facile pour mes lecteurs de réaliser mes recettes, ça devrait toujours être le cas. Pour mon usage personnel, j’aime aussi faire mes courses dans un merveilleux petit marché fermier au coin de la rue et me laisser tenter par les promotions du jour. De temps en temps, vous pourrez aussi me trouver dans des jardins de cueillettes de Potsdam, où on peut déterrer les légumes soi-même.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Notre cuisine Bulthaup est au cœur de notre maison qui date des années 1960. Elle mesure près de 40 m², j’ai besoin d’espace pour cuisiner et faire de la pâtisserie. Elle est très fonctionnelle mais comporte aussi de beaux éléments. J’aime qu’elle soit propre pour que rien ne vienne m’encombrer les idées. J’aime travailler avec mon robot KitchenAid : il est fonctionnel, mais a aussi un petit côté tape-à-l’œil.
Quelle est votre recette fétiche ?
Les bons plats sont souvent ceux que l’on crée spontanément, quand on donne libre cours à sa créativité. Mon mari affirme que mes meilleurs repas sont ceux pour lesquels j’utilise tout simplement ce que je trouve dans le réfrigérateur. Peut-être est-ce lié à mon passé de danseuse : c’est comme une chorégraphie que l’on crée en se laissant porter et en mélangeant différentes inspirations. Mais pour un plat inratable et rapide à préparer, je choisirais mes scones aux noix et au fromage.
Notre cuisine Bulthaup est au cœur de notre maison qui date des années 1960. Elle mesure près de 40 m², j’ai besoin d’espace pour cuisiner et faire de la pâtisserie. Elle est très fonctionnelle mais comporte aussi de beaux éléments. J’aime qu’elle soit propre pour que rien ne vienne m’encombrer les idées. J’aime travailler avec mon robot KitchenAid : il est fonctionnel, mais a aussi un petit côté tape-à-l’œil.
Quelle est votre recette fétiche ?
Les bons plats sont souvent ceux que l’on crée spontanément, quand on donne libre cours à sa créativité. Mon mari affirme que mes meilleurs repas sont ceux pour lesquels j’utilise tout simplement ce que je trouve dans le réfrigérateur. Peut-être est-ce lié à mon passé de danseuse : c’est comme une chorégraphie que l’on crée en se laissant porter et en mélangeant différentes inspirations. Mais pour un plat inratable et rapide à préparer, je choisirais mes scones aux noix et au fromage.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
En tant qu’Américaine, bien sûr, j’adore les bagels, les cookies et le cheesecake. Mon style culinaire se situe à présent entre les États-Unis et l’Allemagne. Je m’inspire beaucoup de plats allemands, mais ma culture culinaire américaine prend toujours le dessus.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Le dîner de Thanksgiving en famille, typique, est si merveilleusement américain ! La dinde est pour moi son point fort, année après année ! Et j’ai déjà hâte d’être au prochain.
Quel est votre restaurant préféré ?
Je ne suis pas objective, bien sûr, mais j’aimerais recommander mon propre restaurant : la rôtisserie Barcomi’s coffee à Kreuzberg et l’épicerie fine Barcomi’s Deli à Berlin-Mitte. Que nos clients cherchent du salé ou du sucré, nous les gâtons avec des pâtisseries, des salades, des soupes et des bagels créatifs. Et bien sûr, notre propre café.
En tant qu’Américaine, bien sûr, j’adore les bagels, les cookies et le cheesecake. Mon style culinaire se situe à présent entre les États-Unis et l’Allemagne. Je m’inspire beaucoup de plats allemands, mais ma culture culinaire américaine prend toujours le dessus.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Le dîner de Thanksgiving en famille, typique, est si merveilleusement américain ! La dinde est pour moi son point fort, année après année ! Et j’ai déjà hâte d’être au prochain.
Quel est votre restaurant préféré ?
Je ne suis pas objective, bien sûr, mais j’aimerais recommander mon propre restaurant : la rôtisserie Barcomi’s coffee à Kreuzberg et l’épicerie fine Barcomi’s Deli à Berlin-Mitte. Que nos clients cherchent du salé ou du sucré, nous les gâtons avec des pâtisseries, des salades, des soupes et des bagels créatifs. Et bien sûr, notre propre café.
4. Du pain fait maison en Russie
Cuisinier : Alexander Udalov
Emplacement : Krasnodar, en Russie
Profession : directeur d’une entreprise de logistique et boulanger en herbe
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Préparer un barbecue une fois de temps en temps, voilà à quoi se résumait la cuisine que je faisais. Mais un jour, le livre d’un boulanger français m’est tombé par hasard entre les mains. Tout le monde a été surpris quand j’ai décidé de faire une baguette en suivant sa recette. Les premiers essais étaient ratés, le résultat ne ressemblait que vaguement à une baguette classique, mais nous nous les avons quand même appréciées. Puis j’ai essayé une autre recette, j’ai acheté une pierre à cuire et ensuite un four.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Ma cuisine fait 15 m² mais la pièce où je fabrique mon pain en fait 30. J’aime surtout l’îlot de cuisine, avec le rail suspendu au-dessus. Quelqu’un y est toujours attablé, bien que nous ayons une grande salle à manger.
Cuisinier : Alexander Udalov
Emplacement : Krasnodar, en Russie
Profession : directeur d’une entreprise de logistique et boulanger en herbe
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Préparer un barbecue une fois de temps en temps, voilà à quoi se résumait la cuisine que je faisais. Mais un jour, le livre d’un boulanger français m’est tombé par hasard entre les mains. Tout le monde a été surpris quand j’ai décidé de faire une baguette en suivant sa recette. Les premiers essais étaient ratés, le résultat ne ressemblait que vaguement à une baguette classique, mais nous nous les avons quand même appréciées. Puis j’ai essayé une autre recette, j’ai acheté une pierre à cuire et ensuite un four.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Ma cuisine fait 15 m² mais la pièce où je fabrique mon pain en fait 30. J’aime surtout l’îlot de cuisine, avec le rail suspendu au-dessus. Quelqu’un y est toujours attablé, bien que nous ayons une grande salle à manger.
Où faites-vous vos courses ?
La quête aux ingrédients ne finit jamais. Il existe une très bonne farine de Saint-Pétersbourg appelée Predportovaya. Un de mes amis m’en envoie à Krasnodar. Pour la farine, ce qui compte, c’est que la mouture soit bonne. J’aimerais vraiment avoir mon propre moulin à farine pour la moudre moi-même.
Quelle est votre recette fétiche ?
Nous avons une très bonne recette de gâteaux pour Pâques qui nous vient de l’arrière-grand-mère de ma femme. Cette recette a plus de cent ans. Quand la pâte lève, nous devons toujours nous assurer que l’arrière-grand-mère est contente et qu’elle approuve, donc nous lui parlons en pensée et lui demandons son soutien. Le pain demande une approche personnelle : il faut toujours se souvenir que la pâte est vivante.
La quête aux ingrédients ne finit jamais. Il existe une très bonne farine de Saint-Pétersbourg appelée Predportovaya. Un de mes amis m’en envoie à Krasnodar. Pour la farine, ce qui compte, c’est que la mouture soit bonne. J’aimerais vraiment avoir mon propre moulin à farine pour la moudre moi-même.
Quelle est votre recette fétiche ?
Nous avons une très bonne recette de gâteaux pour Pâques qui nous vient de l’arrière-grand-mère de ma femme. Cette recette a plus de cent ans. Quand la pâte lève, nous devons toujours nous assurer que l’arrière-grand-mère est contente et qu’elle approuve, donc nous lui parlons en pensée et lui demandons son soutien. Le pain demande une approche personnelle : il faut toujours se souvenir que la pâte est vivante.
Quel est votre restaurant préféré ?
Il y a un endroit très chouette appelé Bellini dans le centre-ville. Ses fenêtres donnent sur une fontaine d’un côté, et de l’autre, on peut voir les bâtiments les plus beaux de Krasnodar : l’ancien Hôtel Central et le musée. C’est vraiment agréable de venir dans son restaurant préféré l’hiver, quand il neige, et de profiter de son confort en dégustant d’excellentes pâtes à l’encre de seiche et un bon vin, tout en regardant passer les gens.
Il y a un endroit très chouette appelé Bellini dans le centre-ville. Ses fenêtres donnent sur une fontaine d’un côté, et de l’autre, on peut voir les bâtiments les plus beaux de Krasnodar : l’ancien Hôtel Central et le musée. C’est vraiment agréable de venir dans son restaurant préféré l’hiver, quand il neige, et de profiter de son confort en dégustant d’excellentes pâtes à l’encre de seiche et un bon vin, tout en regardant passer les gens.
5. Cuisine locale et décontractée en Espagne
Cuisiniers : Celia Montoya et Kike Keller
Emplacement : Valdemorillo, dans la province de Madrid, en Espagne
Professions : cuisinistes et designers d’intérieurs, qui dirigent une galerie d’Art déco et un bar dans le centre-ville de Madrid
Comment êtes-vous devenus des gourmets ?
Celia : Depuis que nous sommes enfants, on nous parle de l’importance de prendre bien soin de nous en mangeant correctement. On est ce qu’on mange. De plus, cuisiner nous aide à nous détendre et à oublier le stress et les ennuis du quotidien. Cela nous permet de créer et d’expérimenter avec un résultat immédiat. C’est magique !
Cuisiniers : Celia Montoya et Kike Keller
Emplacement : Valdemorillo, dans la province de Madrid, en Espagne
Professions : cuisinistes et designers d’intérieurs, qui dirigent une galerie d’Art déco et un bar dans le centre-ville de Madrid
Comment êtes-vous devenus des gourmets ?
Celia : Depuis que nous sommes enfants, on nous parle de l’importance de prendre bien soin de nous en mangeant correctement. On est ce qu’on mange. De plus, cuisiner nous aide à nous détendre et à oublier le stress et les ennuis du quotidien. Cela nous permet de créer et d’expérimenter avec un résultat immédiat. C’est magique !
À quoi ressemble votre cuisine ?
Celia : C’est une cuisine neuve que nous avons aménagée dans une vieille maison, complètement rénovée. Chaque espace a sa propre fonction, comme le coin petit déjeuner, avec son toaster, sa machine à café, etc. Nous aimons commencer la journée par un café de bonne qualité donc nous en avons acheté une neuve.
Où faites-vous vos courses ?
Nous habitons en périphérie de Madrid et il y a encore un marché local le week-end, où de petits producteurs vendent des fruits de saison, des légumes, du fromage, des olives… Nous aimons y faire nos emplettes.
Celia : C’est une cuisine neuve que nous avons aménagée dans une vieille maison, complètement rénovée. Chaque espace a sa propre fonction, comme le coin petit déjeuner, avec son toaster, sa machine à café, etc. Nous aimons commencer la journée par un café de bonne qualité donc nous en avons acheté une neuve.
Où faites-vous vos courses ?
Nous habitons en périphérie de Madrid et il y a encore un marché local le week-end, où de petits producteurs vendent des fruits de saison, des légumes, du fromage, des olives… Nous aimons y faire nos emplettes.
Cuisinez-vous beaucoup de plats locaux ou bien préférez vous la cuisine internationale ?
Celia : Nous avons tendance à préparer des recettes traditionnelles en y ajoutant une petite touche d’originalité, qui consiste en général à utiliser un ingrédient d’un autre type de cuisine. Nous invitons notre famille et nos amis à manger presque toutes les semaines. Nous aimons jouer à qui cuisine le mieux ou présente les plus jolies assiettes !
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Celia : J’ai un souvenir heureux du petit déjeuner que mon père me préparait avant d’aller travailler : un chocolat chaud et un sandwich au chorizo. À présent, je pense que cela me rendrait malade de manger du chorizo si tôt le matin, mais quand j’étais petite, je trouvais cela délicieux.
Quel est votre restaurant préféré ?
La Candela, Amnistía, 10, Madrid.
Celia : Nous avons tendance à préparer des recettes traditionnelles en y ajoutant une petite touche d’originalité, qui consiste en général à utiliser un ingrédient d’un autre type de cuisine. Nous invitons notre famille et nos amis à manger presque toutes les semaines. Nous aimons jouer à qui cuisine le mieux ou présente les plus jolies assiettes !
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Celia : J’ai un souvenir heureux du petit déjeuner que mon père me préparait avant d’aller travailler : un chocolat chaud et un sandwich au chorizo. À présent, je pense que cela me rendrait malade de manger du chorizo si tôt le matin, mais quand j’étais petite, je trouvais cela délicieux.
Quel est votre restaurant préféré ?
La Candela, Amnistía, 10, Madrid.
6. Cuisine du monde revisitée au Japon
Cuisinier : Yumiko Shindo
Emplacement : Tokyo, Japon
Profession : spécialiste et professeur de cuisine
Comment êtes-vous devenu une gourmet ?
Ma mère était une vraie gastronome et experte en cuisine traditionnelle japonaise. J’ai commencé à cuisiner des plats locaux avec elle alors que je n’étais encore qu’une petite fille. Lorsque j’étais au lycée, j’adorais lire des magazines de cuisine plutôt que des revues de mode et cela m’a paru naturel de devenir éditrice et styliste culinaire pour des magazines et des livres de cuisine au début de ma carrière.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Elle fait 27 m² et je l’ai fait refaire il y a trois ans. J’ai renouvelé l’îlot central et l’ai équipé d’une plaque à induction. J’ai changé toutes les portes de placard, ainsi que le lave-vaisselle et le frigo. Il faut que ma cuisine soit vraiment fonctionnelle car je donne en général six cours de cuisine par mois (pour six à douze personnes en même temps). J’ai donc besoin d’avoir une cuisinière à gaz et une hotte puissantes.
Cuisinier : Yumiko Shindo
Emplacement : Tokyo, Japon
Profession : spécialiste et professeur de cuisine
Comment êtes-vous devenu une gourmet ?
Ma mère était une vraie gastronome et experte en cuisine traditionnelle japonaise. J’ai commencé à cuisiner des plats locaux avec elle alors que je n’étais encore qu’une petite fille. Lorsque j’étais au lycée, j’adorais lire des magazines de cuisine plutôt que des revues de mode et cela m’a paru naturel de devenir éditrice et styliste culinaire pour des magazines et des livres de cuisine au début de ma carrière.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Elle fait 27 m² et je l’ai fait refaire il y a trois ans. J’ai renouvelé l’îlot central et l’ai équipé d’une plaque à induction. J’ai changé toutes les portes de placard, ainsi que le lave-vaisselle et le frigo. Il faut que ma cuisine soit vraiment fonctionnelle car je donne en général six cours de cuisine par mois (pour six à douze personnes en même temps). J’ai donc besoin d’avoir une cuisinière à gaz et une hotte puissantes.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
J’adore cuisiner des plats traditionnels locaux. Mais ma vraie passion consiste à découvrir des recettes du monde entier et de me les approprier en leur apportant une touche japonaise. Le savoureux pudding à la crème anglaise et au gorgonzola montré ici est une version occidentale du traditionnel chawanmushi, pour laquelle j’ai utilisé de la crème fraîche et du gorgonzola à la place de la soupe et des légumes dashi. Je pense que cuisiner revient à harmoniser des cultures et qu’il n’y a pas de frontières dans le monde de la cuisine, tout comme dans la musique.
J’adore cuisiner des plats traditionnels locaux. Mais ma vraie passion consiste à découvrir des recettes du monde entier et de me les approprier en leur apportant une touche japonaise. Le savoureux pudding à la crème anglaise et au gorgonzola montré ici est une version occidentale du traditionnel chawanmushi, pour laquelle j’ai utilisé de la crème fraîche et du gorgonzola à la place de la soupe et des légumes dashi. Je pense que cuisiner revient à harmoniser des cultures et qu’il n’y a pas de frontières dans le monde de la cuisine, tout comme dans la musique.
7. Tirer parti d’un héritage provençal en France
Cuisinier : Yannick Boutit
Emplacement : IIIᵉ arrondissement de Paris
Profession : Responsable ventes directes pour le site web 750g
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Mes meilleurs souvenirs culinaires me viennent de ma grand-mère, qui ne cuisinait presque que des repas provençaux : de la soupe au pistou, de l’aïoli, du ragoût de bœuf… J’adorais aller déjeuner chez elle quand mes parents n’avaient pas envie de cuisiner. J’étais le seul enfant à l’école à apprécier la nourriture de la cantine !
À quoi ressemble votre cuisine ?
Ma cuisine de 15 m² vient juste d’être rénovée, en même temps que le reste de l’appartement. J’ai créé la cuisine de mes rêves, avec une grande fenêtre d’atelier et un mélange de styles scandinave et industriel. De nombreuses étagères de bois clair mettent en valeur le carrelage métro et j’ai opté pour du béton noir au sol.
Où faites-vous vos courses ?
Surtout dans les marchés, dont celui des Enfants Rouges, près de chez moi, et celui de Bastille. Et puisque Maison Plisson a ouvert dans mon quartier, je peux désormais trouver de nombreux produits d’épicerie fine que je ne trouvais pas avant, dont la plupart proviennent de petits producteurs français.
Cuisinier : Yannick Boutit
Emplacement : IIIᵉ arrondissement de Paris
Profession : Responsable ventes directes pour le site web 750g
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Mes meilleurs souvenirs culinaires me viennent de ma grand-mère, qui ne cuisinait presque que des repas provençaux : de la soupe au pistou, de l’aïoli, du ragoût de bœuf… J’adorais aller déjeuner chez elle quand mes parents n’avaient pas envie de cuisiner. J’étais le seul enfant à l’école à apprécier la nourriture de la cantine !
À quoi ressemble votre cuisine ?
Ma cuisine de 15 m² vient juste d’être rénovée, en même temps que le reste de l’appartement. J’ai créé la cuisine de mes rêves, avec une grande fenêtre d’atelier et un mélange de styles scandinave et industriel. De nombreuses étagères de bois clair mettent en valeur le carrelage métro et j’ai opté pour du béton noir au sol.
Où faites-vous vos courses ?
Surtout dans les marchés, dont celui des Enfants Rouges, près de chez moi, et celui de Bastille. Et puisque Maison Plisson a ouvert dans mon quartier, je peux désormais trouver de nombreux produits d’épicerie fine que je ne trouvais pas avant, dont la plupart proviennent de petits producteurs français.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
Je suis très influencé par la cuisine méditerranéenne (soupes de poissons, quiches salées, ratatouilles), mais aussi par la tradition culinaire française, telle que la blanquette de veau, le pot-au-feu et l’agneau braisé.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
J’adore goûter des nouveautés ! Je me souviens avoir mangé un sandwich incroyable au porc grillé et à la sauce à l’estragon au Borough Market de Londres.
Quel est votre restaurant préféré ?
Si je devais n’en retenir qu’un, ce serait Le Chateaubriand, dont le chef est Inaki Aizpitarte.
Je suis très influencé par la cuisine méditerranéenne (soupes de poissons, quiches salées, ratatouilles), mais aussi par la tradition culinaire française, telle que la blanquette de veau, le pot-au-feu et l’agneau braisé.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
J’adore goûter des nouveautés ! Je me souviens avoir mangé un sandwich incroyable au porc grillé et à la sauce à l’estragon au Borough Market de Londres.
Quel est votre restaurant préféré ?
Si je devais n’en retenir qu’un, ce serait Le Chateaubriand, dont le chef est Inaki Aizpitarte.
8. La passion du chocolat au Danemark
Cuisinière : Anne Moltke Dahl, surnommée Anne au Chocolat
Emplacement : Copenhague, au Danemark
Profession : blogueuse culinaire spécialisée dans les recettes à base de chocolat
Comment êtes-vous devenue une gourmet ?
Ça remonte à mon enfance. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, la nourriture a toujours été le sujet principal à table. Mes parents cuisinaient des repas merveilleux et nous ont appris, à mon frère et moi, à apprécier et aimer toutes sortes de nourritures. Mon fils de sept mois, Kaj, a déjà une grande curiosité gustative. Il mange tout ce que je lui sers : un vrai bonheur !
Quelle est votre recette fétiche ?
En tant qu’auteur d’un livre de recettes au chocolat et d’un autre sur les glaces, je répondrais par un plat sucré. Les brownies sont tout simplement divins, moelleux comme il faut et très chocolatés. Mais des cerises bien mûres trempées dans du chocolat, rapides à préparer, sont également succulentes.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Je vis dans un lotissement d’appartements récemment construits, avec une architecture nette et structurée comme on en voit un peu partout au Danemark. L’appartement étant neuf, la cuisine est donc contemporaine, lumineuse, dans des tons blancs, et équipée en électroménagers modernes.
Cuisinière : Anne Moltke Dahl, surnommée Anne au Chocolat
Emplacement : Copenhague, au Danemark
Profession : blogueuse culinaire spécialisée dans les recettes à base de chocolat
Comment êtes-vous devenue une gourmet ?
Ça remonte à mon enfance. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, la nourriture a toujours été le sujet principal à table. Mes parents cuisinaient des repas merveilleux et nous ont appris, à mon frère et moi, à apprécier et aimer toutes sortes de nourritures. Mon fils de sept mois, Kaj, a déjà une grande curiosité gustative. Il mange tout ce que je lui sers : un vrai bonheur !
Quelle est votre recette fétiche ?
En tant qu’auteur d’un livre de recettes au chocolat et d’un autre sur les glaces, je répondrais par un plat sucré. Les brownies sont tout simplement divins, moelleux comme il faut et très chocolatés. Mais des cerises bien mûres trempées dans du chocolat, rapides à préparer, sont également succulentes.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Je vis dans un lotissement d’appartements récemment construits, avec une architecture nette et structurée comme on en voit un peu partout au Danemark. L’appartement étant neuf, la cuisine est donc contemporaine, lumineuse, dans des tons blancs, et équipée en électroménagers modernes.
Où faites-vous vos courses ?
Pour me fournir en ingrédients, j’ai une prédilection pour le marché Torvehallerne, au cœur de Copenhague. Il y a une soixantaine de stands qui vendent de tout, que ce soit des légumes locaux, du poisson frais, de la viande, des épices exotiques, du fromage, du café ou du chocolat gourmand. C’est une vraie aire de jeu pour les gourmets !
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
J’essaie d’utiliser un maximum d’ingrédients bio et locaux lorsque je cuisine. Ils ont meilleur goût et, de mon point de vue, c’est aussi une question de bon sens. Cela dit, l’ingrédient le plus important dans ma cuisine reste le chocolat. Et malheureusement, les cacaotiers ne poussent pas au Danemark.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Manger les petits pains aux raisins de ma mère, tout juste sortis du four, avec une fine couche de beurre salé.
Quel est votre restaurant préféré ?
Un de mes restaurants préférés à Copenhague est Kadeau : la nourriture y est excellente, l’environnement magnifique et l’ambiance toujours bonne.
Pour me fournir en ingrédients, j’ai une prédilection pour le marché Torvehallerne, au cœur de Copenhague. Il y a une soixantaine de stands qui vendent de tout, que ce soit des légumes locaux, du poisson frais, de la viande, des épices exotiques, du fromage, du café ou du chocolat gourmand. C’est une vraie aire de jeu pour les gourmets !
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
J’essaie d’utiliser un maximum d’ingrédients bio et locaux lorsque je cuisine. Ils ont meilleur goût et, de mon point de vue, c’est aussi une question de bon sens. Cela dit, l’ingrédient le plus important dans ma cuisine reste le chocolat. Et malheureusement, les cacaotiers ne poussent pas au Danemark.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Manger les petits pains aux raisins de ma mère, tout juste sortis du four, avec une fine couche de beurre salé.
Quel est votre restaurant préféré ?
Un de mes restaurants préférés à Copenhague est Kadeau : la nourriture y est excellente, l’environnement magnifique et l’ambiance toujours bonne.
9. Inventer des plats aux mille saveurs dans une minuscule cuisine du Royaume-Uni
Cuisinier : Pip McCormac
Emplacement : Londres en Angleterre
Profession : journaliste culinaire et auteur de The Herb and Flower Cookbook
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Je m’ennuyais pendant les vacances scolaires car aucun de mes amis n’habitait à proximité. J’écumais donc les livres de cuisine des années 70 de ma mère. J’ai tout fait : blanc-mangers, profiteroles, gâteaux Mary Berry. Cela m’a inculqué les bases, comme savoir comment faire une sauce blanche, que j’utilise toujours lorsque j’écris des recettes.
À quoi ressemble votre cuisine ?
L’appartement a été construit il y a huit ans et nous l’avons acheté sur plan. Il n’a pas d’éléments décoratifs d’origine, ni de charme particulier, mais j’adore son emplacement et la taille du balcon. Le seul point faible pour moi, c’est la taille de la cuisine : elle est toute petite ! Quand j’en suis à utiliser deux planches à découper, il ne me reste plus aucun espace de travail. Mais je me suis rendu compte qu’on peut très bien préparer de grands plats dans de petites cuisines : il faut juste des ingrédients de qualité.
Où faites-vous vos courses ?
J’essaie d’acheter tous mes fruits et légumes au marché de Bermondsey, au sud de Londres. Les prix y sont raisonnables et les produits viennent directement du producteur.
Cuisinier : Pip McCormac
Emplacement : Londres en Angleterre
Profession : journaliste culinaire et auteur de The Herb and Flower Cookbook
Comment êtes-vous devenu un gourmet ?
Je m’ennuyais pendant les vacances scolaires car aucun de mes amis n’habitait à proximité. J’écumais donc les livres de cuisine des années 70 de ma mère. J’ai tout fait : blanc-mangers, profiteroles, gâteaux Mary Berry. Cela m’a inculqué les bases, comme savoir comment faire une sauce blanche, que j’utilise toujours lorsque j’écris des recettes.
À quoi ressemble votre cuisine ?
L’appartement a été construit il y a huit ans et nous l’avons acheté sur plan. Il n’a pas d’éléments décoratifs d’origine, ni de charme particulier, mais j’adore son emplacement et la taille du balcon. Le seul point faible pour moi, c’est la taille de la cuisine : elle est toute petite ! Quand j’en suis à utiliser deux planches à découper, il ne me reste plus aucun espace de travail. Mais je me suis rendu compte qu’on peut très bien préparer de grands plats dans de petites cuisines : il faut juste des ingrédients de qualité.
Où faites-vous vos courses ?
J’essaie d’acheter tous mes fruits et légumes au marché de Bermondsey, au sud de Londres. Les prix y sont raisonnables et les produits viennent directement du producteur.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
J’ai interviewé une fois le chef britannique Jamie Oliver dans sa maison de campagne de l’Essex. Nous avons partagé un déjeuner préparé par son père. Il y avait de la capucine dans la salade. Jamie m’a fait faire le tour de son potager et cueillait des feuilles pour me les faire goûter. C’est l’un des plus beaux moments de ma carrière et de ma vie.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
Je cuisine beaucoup de produits locaux : les légumes vendus au marché sont cultivés dans un rayon inférieur à 3 kilomètres autour de chez moi. De plus, j’achète toujours du veau et du steak produit en Angleterre. Le veau est un sujet vraiment délicat mais le veau rose, élevé par des agriculteurs britanniques consciencieux, absorbe bien les parfums forts comme la sauge ou les anchois. À tester !
Vous comprendrez donc que je passe tous mes congés à penser à la nourriture et que je ne fais pas un voyage sans préparer au préalable une liste de réservations passées auprès des restaurants les plus renommés de la région. Je rapporte toujours des idées d’assaisonnement dans mes valises : le poulet rôti au basilic et aux pêches de mon livre, The Herb and Flower Cookbook, a par exemple été inspiré par un déjeuner mémorable dans les collines verdoyantes de Chypre.
Quel est votre restaurant préféré ?
Pour un dîner mémorable, il faut aller au Sprind de Somerset House. La chef, Skye Gyngell, sélectionne des saveurs d’une extrême finesse et comprend parfaitement les liens un peu magiques qui se créent lorsque les gens se réunissent autour d’un bon repas.
J’ai interviewé une fois le chef britannique Jamie Oliver dans sa maison de campagne de l’Essex. Nous avons partagé un déjeuner préparé par son père. Il y avait de la capucine dans la salade. Jamie m’a fait faire le tour de son potager et cueillait des feuilles pour me les faire goûter. C’est l’un des plus beaux moments de ma carrière et de ma vie.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
Je cuisine beaucoup de produits locaux : les légumes vendus au marché sont cultivés dans un rayon inférieur à 3 kilomètres autour de chez moi. De plus, j’achète toujours du veau et du steak produit en Angleterre. Le veau est un sujet vraiment délicat mais le veau rose, élevé par des agriculteurs britanniques consciencieux, absorbe bien les parfums forts comme la sauge ou les anchois. À tester !
Vous comprendrez donc que je passe tous mes congés à penser à la nourriture et que je ne fais pas un voyage sans préparer au préalable une liste de réservations passées auprès des restaurants les plus renommés de la région. Je rapporte toujours des idées d’assaisonnement dans mes valises : le poulet rôti au basilic et aux pêches de mon livre, The Herb and Flower Cookbook, a par exemple été inspiré par un déjeuner mémorable dans les collines verdoyantes de Chypre.
Quel est votre restaurant préféré ?
Pour un dîner mémorable, il faut aller au Sprind de Somerset House. La chef, Skye Gyngell, sélectionne des saveurs d’une extrême finesse et comprend parfaitement les liens un peu magiques qui se créent lorsque les gens se réunissent autour d’un bon repas.
10. Deux sœurs en Suède
Cuisinières : Minna (à gauche) et Julia (à droite) Torstensson
Emplacement : près de Norrtälje, en Suède
Professions : étudiantes et blogueuses culinaires
Comment êtes-vous devenues des gourmets ?
Julia : Nous avons toutes les deux un intérêt pour la cuisine (et la bonne chère !) depuis toutes petites et nous gardons encore quelques livres de cuisine de notre enfance, tout collants et tachés, que nous adorons.
Minna : Certaines personnes sont passionnées d’art ou de musique. En ce qui nous concerne, c’est la nourriture. Et nous savons reconnaître un autre gastronome d’un seul coup d’œil. Il y a peu, lors d’une soirée, j’ai commencé à discuter avec un garçon de l’art de bien manger. Il s’est penché vers moi, m’a regardée dans les yeux et a dit : « Est-ce que je peux vous montrer mon étagère à épices ? » Elle était remplie d’épices ramenées du Maroc, toutes plus étonnantes les unes que les autres.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Minna : Nous vivons dans des appartements séparés durant la semaine, mais le week-end, nous aimons cuisiner dans la maison de notre famille à la campagne. Il y a toujours une foule de gens qui cuisinent en même temps. La maison a près de cent ans et nous avons une cuisinière en fonte, qui est d’origine. Fort heureusement, nous avons aussi une plaque moderne et de l’électroménager récent. On est un peu à l’étroit mais ça a toujours été comme ça. L’hiver, c’est pratique car c’est la pièce qui se réchauffe le plus vite.
Cuisinières : Minna (à gauche) et Julia (à droite) Torstensson
Emplacement : près de Norrtälje, en Suède
Professions : étudiantes et blogueuses culinaires
Comment êtes-vous devenues des gourmets ?
Julia : Nous avons toutes les deux un intérêt pour la cuisine (et la bonne chère !) depuis toutes petites et nous gardons encore quelques livres de cuisine de notre enfance, tout collants et tachés, que nous adorons.
Minna : Certaines personnes sont passionnées d’art ou de musique. En ce qui nous concerne, c’est la nourriture. Et nous savons reconnaître un autre gastronome d’un seul coup d’œil. Il y a peu, lors d’une soirée, j’ai commencé à discuter avec un garçon de l’art de bien manger. Il s’est penché vers moi, m’a regardée dans les yeux et a dit : « Est-ce que je peux vous montrer mon étagère à épices ? » Elle était remplie d’épices ramenées du Maroc, toutes plus étonnantes les unes que les autres.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Minna : Nous vivons dans des appartements séparés durant la semaine, mais le week-end, nous aimons cuisiner dans la maison de notre famille à la campagne. Il y a toujours une foule de gens qui cuisinent en même temps. La maison a près de cent ans et nous avons une cuisinière en fonte, qui est d’origine. Fort heureusement, nous avons aussi une plaque moderne et de l’électroménager récent. On est un peu à l’étroit mais ça a toujours été comme ça. L’hiver, c’est pratique car c’est la pièce qui se réchauffe le plus vite.
Où faites-vous vos courses ?
Julia : Le marché Paradiset sur Brännkyrkagatan, à Stockholm, porte bien son nom : c’est un vrai paradis. Ils ont des ingrédients vraiment insolites et de nombreux produits locaux. Nous sommes émerveillées à chaque fois que nous y allons.
Minna : Quand nous partons quelque temps chez notre famille à la campagne, il y a également de très bons magasins de produits fermiers à découvrir. Ils regorgent de légumes frais, un des éléments de base de notre cuisine.
Julia : Le marché Paradiset sur Brännkyrkagatan, à Stockholm, porte bien son nom : c’est un vrai paradis. Ils ont des ingrédients vraiment insolites et de nombreux produits locaux. Nous sommes émerveillées à chaque fois que nous y allons.
Minna : Quand nous partons quelque temps chez notre famille à la campagne, il y a également de très bons magasins de produits fermiers à découvrir. Ils regorgent de légumes frais, un des éléments de base de notre cuisine.
Comment décririez-vous votre style culinaire ?
Julia : Nous avons tendance à regarder surtout quels ingrédients sont disponibles, plutôt que de nous concentrer sur le type de cuisine. Sur notre blog culinaire, nous essayons de faire en sorte que les gens comprennent que la cuisine, c’est facile et sympa. Il n’existe aucune excuse pour mal manger.
Minna : Il faut juste faire preuve d’un peu de courage et expérimenter avec différents ingrédients. Par exemple, notre gâteau au chocolat préféré est fait avec de la betterave. Une sensation fantastique !
Quel est votre restaurant préféré ?
Julia : Je dirais Lilla Ego, sur Västmannagatan, à Stockholm : il est à la fois superbe et simple.
Julia : Nous avons tendance à regarder surtout quels ingrédients sont disponibles, plutôt que de nous concentrer sur le type de cuisine. Sur notre blog culinaire, nous essayons de faire en sorte que les gens comprennent que la cuisine, c’est facile et sympa. Il n’existe aucune excuse pour mal manger.
Minna : Il faut juste faire preuve d’un peu de courage et expérimenter avec différents ingrédients. Par exemple, notre gâteau au chocolat préféré est fait avec de la betterave. Une sensation fantastique !
Quel est votre restaurant préféré ?
Julia : Je dirais Lilla Ego, sur Västmannagatan, à Stockholm : il est à la fois superbe et simple.
11. Souvenirs de cours de cuisine en famille aux États-Unis
Cuisinier : Stacy Sodolak, son mari Adam Comer et leurs chiens, Rosco et Squirrel
Emplacement : Austin au Texas, États-Unis
Profession : photographe de mariage et passionnée de cuisine
Comment êtes-vous devenue une gourmet ?
J’aidais ma mère et mon oma (c’est-à-dire ma « grand-mère », en allemand) à la cuisine quand j’étais petite et j’ai développé une passion pour les épices, les parfums et la joie de préparer quelque chose de délicieux.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Il y a huit ans, j’ai fait rénover l’ancienne cuisine, trop datée, en y installant de nouveaux appareils ménagers et de nouveaux placards Ikea. Pour l’occasion, je me suis fait plaisir en installant des plans de travail en béton. J’ai longtemps hésité sur la crédence en carrelage bleu, mais j’en suis très contente. J’adore la planche à découper en bois, très simple. C’est l’un de mes objets préférés ! Ma mère l’a fabriquée pendant ses cours de menuiserie et maintenant qu’elle nous a quittés, j’y tiens énormément. J’ai l’impression que cela crée un lien entre elle et moi. Un autre objet que j’aime beaucoup : ce livre de cuisine qu’Adam m’a fabriqué et offert comme premier cadeau de Noël, intitulé Dee-Lightful Recipes (« Les délicieuses recettes de Dee »), qui regroupe certaines recettes de ma mère ainsi que des photos de mon enfance.
Cuisinier : Stacy Sodolak, son mari Adam Comer et leurs chiens, Rosco et Squirrel
Emplacement : Austin au Texas, États-Unis
Profession : photographe de mariage et passionnée de cuisine
Comment êtes-vous devenue une gourmet ?
J’aidais ma mère et mon oma (c’est-à-dire ma « grand-mère », en allemand) à la cuisine quand j’étais petite et j’ai développé une passion pour les épices, les parfums et la joie de préparer quelque chose de délicieux.
À quoi ressemble votre cuisine ?
Il y a huit ans, j’ai fait rénover l’ancienne cuisine, trop datée, en y installant de nouveaux appareils ménagers et de nouveaux placards Ikea. Pour l’occasion, je me suis fait plaisir en installant des plans de travail en béton. J’ai longtemps hésité sur la crédence en carrelage bleu, mais j’en suis très contente. J’adore la planche à découper en bois, très simple. C’est l’un de mes objets préférés ! Ma mère l’a fabriquée pendant ses cours de menuiserie et maintenant qu’elle nous a quittés, j’y tiens énormément. J’ai l’impression que cela crée un lien entre elle et moi. Un autre objet que j’aime beaucoup : ce livre de cuisine qu’Adam m’a fabriqué et offert comme premier cadeau de Noël, intitulé Dee-Lightful Recipes (« Les délicieuses recettes de Dee »), qui regroupe certaines recettes de ma mère ainsi que des photos de mon enfance.
Où faites-vous vos courses ?
La plupart du temps, je vais au Central Market, mais les commerces spécialisés que je préfère à Austin sont les marchés asiatiques sur North Lamar. Je reviens justement du marché indien, Man Pasand Grocery, pour le repas de ce soir. Je vais sûrement y retourner régulièrement.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Nous préparions beaucoup de plats asiatiques quand j’étais petite. Ma grand-mère faisait des pâtés impériaux, mon père préparait de la soupe aigre-douce, ma mère et moi des toasts aux crevettes, des boulettes vapeur, des crevettes impériales et du porc effiloché à la sauce à l’ail. Ma tante et d’autres membres de ma famille ainsi que des amis venaient à la maison et préparaient aussi des plats asiatiques. Tout le monde s’y mettait la veille en faisant mariner des champignons secs et en coupant finement des pousses de bambou et le reste des ingrédients. Et en prime, on avait toujours plein de restes !
La plupart du temps, je vais au Central Market, mais les commerces spécialisés que je préfère à Austin sont les marchés asiatiques sur North Lamar. Je reviens justement du marché indien, Man Pasand Grocery, pour le repas de ce soir. Je vais sûrement y retourner régulièrement.
Votre meilleur souvenir culinaire ?
Nous préparions beaucoup de plats asiatiques quand j’étais petite. Ma grand-mère faisait des pâtés impériaux, mon père préparait de la soupe aigre-douce, ma mère et moi des toasts aux crevettes, des boulettes vapeur, des crevettes impériales et du porc effiloché à la sauce à l’ail. Ma tante et d’autres membres de ma famille ainsi que des amis venaient à la maison et préparaient aussi des plats asiatiques. Tout le monde s’y mettait la veille en faisant mariner des champignons secs et en coupant finement des pousses de bambou et le reste des ingrédients. Et en prime, on avait toujours plein de restes !
Quelle est votre recette fétiche ?
J’adore préparer de nouveaux plats. J’adore le gobi aloo (un plat indien à base de chou-fleur et de pommes de terre). Ça dépend aussi de l’occasion. J’ai fait un plat mijoté que ma mère a préparé quelques fois, à base de steak Diane et de choucroute pour mes amis et ma famille. J’aime les puddings du Yorkshire pendant les fêtes et on me demande souvent de préparer des toasts aux crevettes : dans la famille, tout le monde adore la cuisine chinoise.
Quel est votre restaurant préféré ?
Bamboo Garden, pour son plat de tofu épicé. La Fuente’s, pour sa parfaite carne asada – je recommande de la manger avec de la sauce carotte-habanero. Adam et moi aimons beaucoup aller en amoureux chez Uchi tandis que Lenoir est super pour une soirée entre filles. Il y a tellements de nouveaux restaurants à Austin, c’est difficile de suivre !
ET VOUS ?
Êtes-vous un passionné de cuisine ou de nourriture ? N’hésitez pas à partager vos aventures culinaires dans la partie commentaires, sans oublier de mentionner d’où vous venez.
Lire aussi :
Houzz passe à table : 5 astuces pour réussir un dîner gourmand
Découvrez le reste de notre série Tour du monde :
11 hommes ouvrent les portes de leurs repaires
Dans les bureaux à domicile de 11 architectes
10 jardiniers nous invitent dans leur potager secret
9 passionnés dévoilent leurs drôles de collections
Poussez les portes de 11 studios d’artistes et artisans
10 aménagements insolites font le bonheur des animaux
J’adore préparer de nouveaux plats. J’adore le gobi aloo (un plat indien à base de chou-fleur et de pommes de terre). Ça dépend aussi de l’occasion. J’ai fait un plat mijoté que ma mère a préparé quelques fois, à base de steak Diane et de choucroute pour mes amis et ma famille. J’aime les puddings du Yorkshire pendant les fêtes et on me demande souvent de préparer des toasts aux crevettes : dans la famille, tout le monde adore la cuisine chinoise.
Quel est votre restaurant préféré ?
Bamboo Garden, pour son plat de tofu épicé. La Fuente’s, pour sa parfaite carne asada – je recommande de la manger avec de la sauce carotte-habanero. Adam et moi aimons beaucoup aller en amoureux chez Uchi tandis que Lenoir est super pour une soirée entre filles. Il y a tellements de nouveaux restaurants à Austin, c’est difficile de suivre !
ET VOUS ?
Êtes-vous un passionné de cuisine ou de nourriture ? N’hésitez pas à partager vos aventures culinaires dans la partie commentaires, sans oublier de mentionner d’où vous venez.
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Cuisinière : Nahji Chu
Emplacement : Sydney, Australie
Profession : chef, restauratrice et femme d’affaires à la tête de la chaîne de restaurants Misschu
Comment êtes-vous devenue une gourmet ?
Grandir au Laos et avoir des origines vietnamiennes, c’est inévitablement naître au sein d’une culture culinaire. Ma mère et ma grand-mère m’ont tout appris sur la cuisine vietnamienne et m’ont encouragée à faire pousser mes propres herbes et légumes dès l’âge de cinq ans. Quatre ans plus tard, alors que nous habitions en Australie, nous faisions pousser tout ce dont nous avions besoin dans le potager de notre maison de Richmond, près de Melbourne.
À quoi ressemble votre cuisine ?
C’est un espace lumineux et ouvert qui a conservé tous ses aménagements d’origine. J’adore ses dimensions, c’est très rare de trouver une telle pièce à Sydney. Tout est parfaitement disposé : je peux circuler, attraper ce dont j’ai besoin facilement et recevoir. J’ai grandi en sachant que la cuisine est l’endroit où il faut être : tout peut y arriver.