Visite Privée : Un 25 m² bourré de charme en plein cœur du Marais
La rénovation de ce studio parisien en fait un pied-à-terre de choix, fonctionnel, contemporain et chaleureux
Idéalement situé dans le Marais et donnant sur cour, au premier étage d’un immeuble typiquement parisien, cet appartement de 25 m² en paraît beaucoup plus. Une sensation d’espace que l’on doit sans doute à sa nouvelle configuration puisqu’il a été entièrement repensé par le duo d’architectes composé d’Amandine Gommez-Vaëz et d’Arnaud Lenoir. Sollicités par un jeune couple établi en province qui souhaitait un joli pied-à-terre parisien, ils ont dû se frotter à un appartement en très mauvais état, où tout était à refaire. Le désir des propriétaires ? Avoir un appartement contemporain et chaleureux tout en conservant les codes de l’habitat ancien. Le duo d’architectes a donc commencé par abattre toutes les cloisons existantes pour repenser l’espace autrement. Il fallait intégrer une cuisine, un salon, une chambre à coucher et une salle de bains dans les 25 m². L’enjeu du chantier a donc été d’apporter des solutions pour optimiser l’espace « tout en faisant joli, archi et graphique », le tout en dépit d’un budget serré.
Coup d’œil :
Qui habite ici : un jeune couple vivant principalement en province
Emplacement : dans le quartier du Marais, à Paris
Superficie : 25 m²
Architecte : Amandine Gommez-Vaëz pour AGV Architecture et Arnaud Lenoir pour Blackstones
Budget : 45 000 euros (travaux et décoration inclus)
Photos : Meero
Coup d’œil :
Qui habite ici : un jeune couple vivant principalement en province
Emplacement : dans le quartier du Marais, à Paris
Superficie : 25 m²
Architecte : Amandine Gommez-Vaëz pour AGV Architecture et Arnaud Lenoir pour Blackstones
Budget : 45 000 euros (travaux et décoration inclus)
Photos : Meero
L’entrée dans l’appartement se fait directement par la cuisine. Le jeune couple qui possède ce charmant pied-à-terre cuisine peu lorsqu’il se rend à Paris. Tous deux préfèrent sortir pour profiter des nombreux restaurants animés du quartier. Par conséquent, la cuisine, bien que totalement équipée, est réduite au strict minimum.
Dénichés dans la grande distribution, les carreaux de ciment qui composent la crédence habillent d’emblée la cuisine d’une note originale et graphique. La plupart des éléments de la cuisine, en chêne teinté noir, viennent de chez Ikea. En contraste, le plan de travail est en chêne clair. « On voulait l’assortir au parquet », nous précise-t-on. Le mur et l’évier blancs tranchent sur le bois sombre des meubles et animent la variation en noir et blanc du carrelage.
Une fois la cuisine traversée, on arrive vite dans le salon. Délicate et cosy, la pièce à vivre est meublée simplement, avec des meubles à bas coût par respect du budget imposé.
Ainsi, le canapé convertible, les tables gigognes en noyer et l’armoire en métal laqué bleu cobalt ont été trouvés chez Ikea. Avec son bleu lumineux, ce petit meuble suffit à égayer l’ensemble du coin salon. Enfin, un tapis berbère déniché chez AM.PM réchauffe l’atmosphère avec sa laine épaisse.
À l’opposé de la cuisine, derrière une paroi qui les sépare, la chambre est abritée par de longs rideaux en coton gris perle. Réalisés sur mesure par un tapissier, ils créent une barrière légère mais présente entre le salon et le coin dédié au repos.
On peut donc jouer facilement avec ces rideaux pour agrandir ou non la pièce, en créant de la profondeur. Ce parti pris permet d’imaginer plusieurs agencements possibles, sans ajouter de cloisons qui auraient réduit naturellement la sensation générale d’espace.
Le parquet qui recouvre le sol de l’ensemble de la pièce est en chêne teinté clair. « C’était une fin de stock, ce qui a permis de le toucher à moindre coût. » Trouvée chez AM.PM, la suspension en cordelettes de papier tressé noires domine le salon et l’illumine de mille feux le soir venu.
Si toutes les cloisons de l’ancien appartement ont été abattues, deux seulement ont été remontées. La première, partielle, sépare cuisine et chambre à couche. La seconde a été nécessaire pour créer la salle de bains.
La chambre abrite un lit deux places et possède quelques étagères en chêne, nichées dans le mur.
En guise de tête de lit, la cloison peinte en bleu cobalt (RAL 5013) rappelle le bleu vif du meuble du salon. Agréable contraste, deux lampes de lecture orange vif tranchent avec force. Faites de bois, de porcelaine et de fil électrique gainé de tissu orange, elles sont le fruit d’une réalisation maison, signée par le duo d’architectes à la tête de ce projet.
Côté déco, le mur est ici sublimé par la présence d’un très beau miroir rond Ikea et le lit par du linge en noir et blanc, trouvé au BHV par le propriétaire des lieux. En écho avec le pouf AM.PM qui se détache sous la fenêtre. La chaise pliante en laiton et tissu jaune moutarde, qui trône sous le miroir, est quant à elle vintage et a été chinée aux Puces.
En guise de tête de lit, la cloison peinte en bleu cobalt (RAL 5013) rappelle le bleu vif du meuble du salon. Agréable contraste, deux lampes de lecture orange vif tranchent avec force. Faites de bois, de porcelaine et de fil électrique gainé de tissu orange, elles sont le fruit d’une réalisation maison, signée par le duo d’architectes à la tête de ce projet.
Côté déco, le mur est ici sublimé par la présence d’un très beau miroir rond Ikea et le lit par du linge en noir et blanc, trouvé au BHV par le propriétaire des lieux. En écho avec le pouf AM.PM qui se détache sous la fenêtre. La chaise pliante en laiton et tissu jaune moutarde, qui trône sous le miroir, est quant à elle vintage et a été chinée aux Puces.
La salle de bains s’inscrit dans la continuité du reste de l’appartement avec sa double vasque, sa douche et ses toilettes. Grâce aux codes couleurs semblables au reste de l’appartement – blanc, noir et bleu cobalt – et aux carreaux de ciment qui sont les mêmes que ceux de la crédence de la cuisine.
La grande vasque blanche de collectivité et les miroirs de barbier fixés au mur, qui ajoutent un certain cachet vintage, ont été achetés aux Puces.
Très graphiques, les carreaux de ciment noirs et blancs recouvrent l’ensemble des murs de la douche en lui donnant un caractère un brin hypnotique.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce pied-à-terre parisien ?
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