Visites Privées
Visite Privée : À Londres, une maison 70's adopte le style scandinave
Un relooking complet a transformé une maison datée et sombre en un idéal espace blanc, pratique et personnalisé
Avant même que cette maison mitoyenne ne subisse un remarquable relooking, elle avait déjà beaucoup à offrir. Située dans le quartier bien nanti de Highgate, à deux pas des splendeurs du parc Hampstead Heath, il était difficile de faire mieux placé que cette vaste maison. Cela dit, son intérieur, qui datait des années 1970, était à revoir. Sa propriétaire n’a pas attendu pour engager de l’aide professionnelle pour transformer l’endroit.
L’architecte Thomas Griem, qui avait déjà travaillé pour cette propriétaire norvégienne, a été ravi de relever le défi : « Tout faisait vraiment ‘années 1970’ à l’intérieur », se rappelle-t-il. « Il n’y avait pas d’espace ouvert et tout était très sombre ». C’était loin de ressembler à l’idée que la nouvelle propriétaire se faisait d’une maison, surtout quand on connaît ses origines scandinaves. « On peut vraiment dire qu’elle n’aime que le blanc ; elle souhaitait un style le plus minimaliste possible », explique-t-il. Thomas a modifié la structure de la maison en enlevant des cloisons pour laisser la lumière circuler de l’arrière à l’avant de la maison. L’escalier, trop imposant, qui permettait de circuler d’un demi-étage à l’autre sur six niveaux a été remplacé par un escalier ajouré et une balustrade de verre. Il a été repositionné pour mieux connecter les niveaux entre eux.
Sur de nombreux points, cette décoration emprunte un style minimaliste classique mais le mélange des peintures blanches et mat aux murs, des pierres blanches, des parquets blancs cirés et de la collection d’œuvres d’art de la propriétaire, donne de la personnalité et du charme à cet espace. Après six mois de préparation puis six mois de travaux, c’est un chantier qui a vraiment donné un coup de jeune à la maison, mais aussi à sa propriétaire. « La propriétaire avait confiance et savait que le résultat serait sympa », explique Thomas. « Maintenant que les travaux sont finis, on peut dire que le rendu va même au-delà de ses espérances. »
Coup d’œil
Emplacement : Highgate, Nord de Londres
Année de construction : 1970
Architecte : Thomas Griem de TG-Studio
Superficie : 3 chambres, 2 salles de bains
L’architecte Thomas Griem, qui avait déjà travaillé pour cette propriétaire norvégienne, a été ravi de relever le défi : « Tout faisait vraiment ‘années 1970’ à l’intérieur », se rappelle-t-il. « Il n’y avait pas d’espace ouvert et tout était très sombre ». C’était loin de ressembler à l’idée que la nouvelle propriétaire se faisait d’une maison, surtout quand on connaît ses origines scandinaves. « On peut vraiment dire qu’elle n’aime que le blanc ; elle souhaitait un style le plus minimaliste possible », explique-t-il. Thomas a modifié la structure de la maison en enlevant des cloisons pour laisser la lumière circuler de l’arrière à l’avant de la maison. L’escalier, trop imposant, qui permettait de circuler d’un demi-étage à l’autre sur six niveaux a été remplacé par un escalier ajouré et une balustrade de verre. Il a été repositionné pour mieux connecter les niveaux entre eux.
Sur de nombreux points, cette décoration emprunte un style minimaliste classique mais le mélange des peintures blanches et mat aux murs, des pierres blanches, des parquets blancs cirés et de la collection d’œuvres d’art de la propriétaire, donne de la personnalité et du charme à cet espace. Après six mois de préparation puis six mois de travaux, c’est un chantier qui a vraiment donné un coup de jeune à la maison, mais aussi à sa propriétaire. « La propriétaire avait confiance et savait que le résultat serait sympa », explique Thomas. « Maintenant que les travaux sont finis, on peut dire que le rendu va même au-delà de ses espérances. »
Coup d’œil
Emplacement : Highgate, Nord de Londres
Année de construction : 1970
Architecte : Thomas Griem de TG-Studio
Superficie : 3 chambres, 2 salles de bains
La maison fait partie d’une série de bâtiments conçus par le célèbre architecte Ted Levy en 1970. De l’extérieur, on ne devine rien de l’intérieur blanc, à la pointe de la modernité.
Réparti sur six demi-niveaux, le bâtiment comporte des cages d’escalier doubles et une vue ininterrompue du devant à l’arrière de la maison. « Nous avons enlevé autant de cloisons que possible pour éclairer les pièces de part et d’autre de la maison », explique Thomas. Les escaliers descendent de l’entrée vers l’arrière de la maison.
« Cette pièce est le salon où la propriétaire reçoit ses invités. Elle s’en sert aussi pour la pratique du yoga », explique Thomas. Un luminaire original, en forme de gros projecteur, donne du relief au thème de la pièce.
Les instructions de la propriétaire indiquaient qu’elle souhaitait un espace neutre, calme et relaxant pour contraster avec le rythme frénétique de la vie à Londres. Chaque niveau semble flotter au-dessus du précédent, avec un effet de mezzanine. L’escalier ajouré, la balustrade en verre et les rideaux blancs accentuent l’apparence de légèreté de la pièce.
À l’origine, la salle à manger et la cuisine étaient deux pièces séparées, elles sont maintenant ouvertes l’une sur l’autre. Les chaises sont des Hudson de Philippe Stark pour Emeco. La table est un modèle Ikea. Les murs blancs sont parfaits pour mettre en valeur les objets d’art moderne de la propriétaire, comme ce crayon à papier géant par Alan Becker.
Les placards de cuisine sont blanc laqué, le plan de travail et la crédence de cuisine sont en pierre et réalisés sur mesure. Bien que cet intérieur soit complètement blanc, il est loin d’avoir une apparence uniforme. « Grâce aux différences textures de pierre, de bois et aux différentes peintures utilisées sur les plafonds, dans la cuisine ou dans la salle de bains, chaque surface blanche est différente », explique Thomas.
Des appareils électroménagers en Inox tout neufs sont les seuls éléments qui viennent interrompre la ligne de blanc. C’est à cet endroit que la cuisine était séparée du reste de la maison mais les cloisons ont été enlevées. « Cette pièce fait ainsi davantage partie du reste de la maison et semble bien plus spacieuse », observe Thomas.
La pièce télé a beaucoup de succès auprès des petits-enfants de la propriétaire quand ils lui rendent visite. Leurs chambres sont aussi sur ce niveau. « Plus on monte en étages, plus l’espace devient privé », analyse Thomas.
« J’ai ouvert la maison le plus possible, en enlevant les couloirs dès que je le pouvais », dit l’architecte. Nous avons remplacé les escaliers, et même s’ils sont situés au même endroit, ils ont changé d’orientation pour utiliser l’espace au maximum.
Le sol est en parquet sur toute la surface de la maison, en lames de pin de 40 cm de large de chez Dinesen, traitées à l’huile blanche. « Auparavant, les escaliers étaient en bois brut, recouverts de moquette partout », se rappelle Thomas.
Cette chambre a été faite en prévision des nombreuses visites des petits-enfants de la propriétaire. Des chaises Verner Panton, empilables, sont bien pratiques et attirent l’attention : elles réussissent à faire de cet espace un espace enfants et adultes à la fois.
Les deux niveaux du dessus ont été transformés en une suite lumineuse composée d’une chambre, d’une salle de bains et d’un dressing. Toutes les fenêtres de la maison ont été rénovées ou remplacées. Parmi le mobilier, on trouve un fauteuil Louis XIV restauré, une chaise Eames EA208 et un bureau sur mesure réalisé par TG-Studio. « Nous avons acheté quelques meubles spécialement pour cette maison mais la propriétaire avait elle-même de très belles pièces », explique Thomas.
La salle de bains est en marbre blanc Thassos - le blanc le plus blanc qui soit disponible sur le marché - avec des cristaux incrustés qui lui donnent une jolie profondeur. Des étagères éclairées par des appliques servent aussi bien au rangement qu’à la décoration et un miroir vénitien a été utilisé comme porte d’armoire de toilette.
Une grande fenêtre de toit a été installée à l’étage supérieur, qui accueille le dressing. Des placards encastrés permettent d’optimiser les espaces de rangement en sous-pente et un large miroir agrandit la pièce en reflétant le ciel.
Thomas a fait appel à son ami Stephen Woodhams, paysagiste, pour l’aider à mettre en valeur l’espace extérieur. Stephen a eu l’idée d’installer un miroir au fond du jardin pour créer une illusion d’optique et donner au jardin un petit côté Alice au pays des merveilles.
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