Architecture
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Architecture : Extension contemporaine et maison périgourdine
Face-à-face entre une bâtisse en pierre et son extension toute de bois vêtue !
Comment transformer une petite maison périgourdine avec sa toiture en pente, ses larges murs de pierre et ses trois pièces habitables sans dénaturer sa valeur patrimoniale ? C’est la question que s’est posée l’atelier RK lorsqu’il a rencontré le couple qui lui a commandé le projet. Six mois de discussions verront naître une élégante extension dialoguant tout en finesse avec l’ancienne bâtisse.
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple lors de la construction, aujourd’hui une famille avec deux enfants
Emplacement : Thonac en Dordogne, une petite vallée calme, un paysage sans marques de l’homme ou presque
Superficie : extension de 50 m² en rez-de-chaussée d’une maison existante de 100 m² sur deux étages
Architecte : Atelier-RK, Jean-Pierre Rodrigues, architecte DPLG
Budget : 140 000 euros en tout
Anecdote : La maison originelle a été star de la première scène du film Jacquou le Croquant.
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple lors de la construction, aujourd’hui une famille avec deux enfants
Emplacement : Thonac en Dordogne, une petite vallée calme, un paysage sans marques de l’homme ou presque
Superficie : extension de 50 m² en rez-de-chaussée d’une maison existante de 100 m² sur deux étages
Architecte : Atelier-RK, Jean-Pierre Rodrigues, architecte DPLG
Budget : 140 000 euros en tout
Anecdote : La maison originelle a été star de la première scène du film Jacquou le Croquant.
Lorsque le projet a débuté, le couple venait de se former. L’architecte a tissé l’extension entre leurs deux visions de leur habitat. Si l’homme ne voulait pas « défigurer » sa petite maison par une extension contemporaine, la femme, quant à elle, comptait bien amener un peu de confort dans cette maison de célibataire. « Nous avons passé énormément de temps à discuter du projet et à essayer, avec son épouse, de le convaincre. C’est seulement quand les gens autour de lui ont commencé à faire des compliments sur sa nouvelle maison qu’il a enfin consenti à dire que cette extension était bien », nous confie l’architecte.
À l’origine, l’emplacement de la maison en pierre, à côté l’ancienne carrière de gravier sans vue sur la vallée, a été guidé par le bon sens et la peur des courants d’air. L’ancienne bâtisse se trouve en effet protégée des vents qui longent le ruisseau de Fongrand situé en contrebas.
Les techniques d’isolation modernes aidant, l’architecte a préféré privilégier la vue et a posé son extension juste devant la maison périgourdine, transformant ainsi son rapport au site. Aujourd’hui, les habitants profitent pleinement du paysage de la vallée du Fongrand.
Le programme se résume à peu de chose : rendre la maison plus habitable et accueillante. L’architecte a traduit cette envie en ajoutant un espace de liaison comprenant entrée, vestiaire et salle d’eau et un beau volume séjour cuisine se prolongeant en terrasse couverte.
Toute l’extension a été conçue en structure bois avec bardage à claire-voie. Sensible à l’empreinte écologique, l’isolation est en laine de bois et le chauffage se fait par pompe à chaleur réversible.
Volet fermé, l’enveloppe de l’extension est continue. L’architecte nomme d’ailleurs son projet : le monolithe de Jacquou.
De l’intérieur, un jeu d’ombres et de lumière évoluant au fil de la journée rythme le temps qui passe.
L’architecte nous explique que les maîtres d’ouvrage habitaient la maison pendant tous les travaux. Cette présence a rendu le chantier très compliqué. Heureusement, cette aventure s’est terminée sur un « moment de pure grâce » lorsque, à la fin, ils ont réalisé l’ouverture entre les deux constructions.
« Toute la finesse de cette extension réside sur sa façon de se “brancher” à l’existant », décrit l’architecte. « Le point de contact a été conçu comme le plus discret et le plus délicat possible. » Accrochée à l’angle gauche de l’ancienne bâtisse, l’extension résolument contemporaine se prolonge sans faire d’ombre à la maison périgourdine. Dialogue harmonieux entre style typique de la région et architecture contemporaine qui, malgré les premières réticences, a fini par convaincre les deux propriétaires.
Le plan du rez-de-chaussée
Coupe sur extension
Coupe sur extension.
Coupe sur extension et maison existante.
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