Architecture : Une extension en bois pour un chalet des Midi-Pyrénées
Une extension a permis d'aménager deux chambres supplémentaires tout en profitant d'une vue imprenable sur la vallée environnante
Les propriétaires voulaient rénover leur chalet pour le rendre plus contemporain. Le projet n’était pas aisé car l’architecture de type années 60 est compliquée à rénover et il est difficile de lui redonner un style actuel qui s’intègre dans le paysage montagnard. Ajoutez à cela les besoins fonctionnels d’une famille nombreuse, qui aime recevoir et faire plaisir aux amis. Le défi était donc de taille pour les architectes Olivier et Marie-Pierre Prax. Comment rendre confortable un chalet conçu dans les années 60, avec des espaces cloisonnés et des matériaux qui marquent une époque ?
Les architectes ont repensé les pièces, créé deux nouvelles chambres et fluidifié les circulations, tout en rendant plus chaleureuse l’atmosphère des lieux par le biais des matériaux. Décryptage d’un chantier qui a duré plusieurs mois dans cette maison de vacances.
Coup d’œil
Qui habite ici : maison de vacances pour une famille de cinq personnes
Emplacement : Commune de Garin en région Midi-Pyrénées, ville de montagne entourée de parcs naturels des Pyrénées. La frontière espagnole n’est qu’à quelques kilomètres.
Superficie : 94 m²
Architecte : Prax Architectes
Date : juin 2013
Budget : plus de 100 000 euros
Photos : Mathieu Lolagne
Les architectes ont repensé les pièces, créé deux nouvelles chambres et fluidifié les circulations, tout en rendant plus chaleureuse l’atmosphère des lieux par le biais des matériaux. Décryptage d’un chantier qui a duré plusieurs mois dans cette maison de vacances.
Coup d’œil
Qui habite ici : maison de vacances pour une famille de cinq personnes
Emplacement : Commune de Garin en région Midi-Pyrénées, ville de montagne entourée de parcs naturels des Pyrénées. La frontière espagnole n’est qu’à quelques kilomètres.
Superficie : 94 m²
Architecte : Prax Architectes
Date : juin 2013
Budget : plus de 100 000 euros
Photos : Mathieu Lolagne
Les choix des architectes ont validé la théorie de Louis Sullivan, selon laquelle, en matière d’architecture : « La forme suit la fonction. » Ici, la forme de l’extension a ainsi été guidée par son usage : un espace nuit où sont aménagées deux chambres.
Les travaux du chalet sur l’extérieur ont commencé par la restauration de plusieurs parties. Le bardage, les volets et les menuiseries ont été changés et un bois plus clair a pris place, pour apporter plus de modernité à l’ensemble. La structure de l’extension est en épicéa et le bardage en façade est composé de lame douglas.
Les travaux du chalet sur l’extérieur ont commencé par la restauration de plusieurs parties. Le bardage, les volets et les menuiseries ont été changés et un bois plus clair a pris place, pour apporter plus de modernité à l’ensemble. La structure de l’extension est en épicéa et le bardage en façade est composé de lame douglas.
Les différentes essences de bois, utilisées dans une teinte très proche, génèrent une unité esthétique et stylistique et permettent d’intégrer ce nouveau volume à l’existant. « Le choix du bois s’est imposé comme une évidence, par sa facilité de mise en œuvre et par la possibilité de faire un bâtiment plus léger qu’en maçonnerie », expliquent les architectes.
L’extension accueille les deux nouvelles chambres désirées par les propriétaires. Pour les architectes, « une œuvre architecturale s’inscrit dans un contexte. Le contexte détermine des usages, des manières de vivre et impose des techniques de construction ».
La structure bois compose les façades est et sud de l’extension. Ces façades ont été travaillées en épaisseur pour créer un espace intermédiaire à double fonction. La première est de proposer un « bow window » très contemporain, où il est possible de s’asseoir, de se coucher pour lire en étant projeté dans le paysage. Et deuxièmement, une fonction de pare-soleil qui protège ainsi des apports de lumière trop intenses.
L’extension accueille les deux nouvelles chambres désirées par les propriétaires. Pour les architectes, « une œuvre architecturale s’inscrit dans un contexte. Le contexte détermine des usages, des manières de vivre et impose des techniques de construction ».
La structure bois compose les façades est et sud de l’extension. Ces façades ont été travaillées en épaisseur pour créer un espace intermédiaire à double fonction. La première est de proposer un « bow window » très contemporain, où il est possible de s’asseoir, de se coucher pour lire en étant projeté dans le paysage. Et deuxièmement, une fonction de pare-soleil qui protège ainsi des apports de lumière trop intenses.
Les deux nouvelles chambres sont à la fois lumineuses et spacieuses. Elles s’inscrivent dans la continuité de l’aménagement du reste de l’habitation. On retrouve le bois et de grandes ouvertures sur l’extérieur.
Le bandeau horizontal offre un cadrage sur un paysage saisissant depuis le lit.
Entre fonctionnalité et modernité, la création de cette ouverture offre une véritable place pour s’asseoir, se coucher ou lire.
Entre fonctionnalité et modernité, la création de cette ouverture offre une véritable place pour s’asseoir, se coucher ou lire.
Le rez-de-chaussée a également été revu et corrigé. L’étroite collaboration entre les propriétaires et les architectes a permis de définir l’aménagement et le style intérieur de l’habitation.
Rustique et moderne se complètent, authenticité et simplicité s’entremêlent dans les décisions prises pour l’agencement de cette maison de famille montagnarde.
Le revêtement bois en épicéa domine la vaste pièce de vie principale. Il a été utilisé jusque dans les rangements pour créer une atmosphère chaleureuse, naturelle et vivante.
Rustique et moderne se complètent, authenticité et simplicité s’entremêlent dans les décisions prises pour l’agencement de cette maison de famille montagnarde.
Le revêtement bois en épicéa domine la vaste pièce de vie principale. Il a été utilisé jusque dans les rangements pour créer une atmosphère chaleureuse, naturelle et vivante.
L’accès direct sur l’extérieur assure une parfaite communion avec la nature. Une imposante cheminée en pierre d’époque trône dans l’espace salon. Les tomettes au sol sont d’époque, fabriquées industriellement dans les années 60. Elles font partie des éléments existants conservés.
ET VOUS ?
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Les travaux se sont déroulés sur plusieurs phases et sur plusieurs mois. Installés à 300 km du chantier, les propriétaires ont entièrement fait confiance aux architectes, avec qui ils partagent un attachement profond pour la vallée dans laquelle se dresse le chalet. Un point commun qui a largement enrichi les échanges entre le maître d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. « Ce qui nous intéresse dans l’architecture, ce n’est pas l’objet, c’est plutôt le rapport qu’il est capable d’établir avec son environnement et ses futurs habitants », explique l’architecte.