Avant/Après : 3 mois pour (re)créer un joli cocon montmartrois
Ce petit trois-pièces années 60, dans son jus, a été métamorphosé pour un jeune couple avec enfant en bas âge
Le jeune couple qui a récupéré ce petit trois-pièces de 52 m², idéalement situé près des Abbesses, sur la butte Montmartre, rêvait d’un espace chaleureux, ouvert, lumineux et épuré, où vivre avec leur toute petite fille. Les lieux avaient été délaissés par les anciens propriétaires, qui ne s’y rendaient que quinze jours par an pour les vacances. Ils ont donc été réhabilités et repensés du sol au plafond. Pour madame, il s’agissait de « créer des vues », de faire circuler la lumière et d’optimiser au maximum l’espace imparti. Le résultat devait aboutir à un juste équilibre entre chaleur, pureté et douceur. Réalisée en trois mois de travaux seulement, la métamorphose a opéré.
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple avec un bébé
Emplacement : au troisième étage d’un immeuble 1900 typique des faubourgs, vers Abbesses, à Montmartre, Paris XVIIIᵉ
Surface : 52 m²
Architecte : Aurélie-Anne Vincent, Pixel Architecture
Date de livraison : 2016
Budget : 50 000 euros environ (travaux et décoration)
Crédit photos : © Bertrand Fompeyrine Photographe
Coup d’œil
Qui habite ici : un jeune couple avec un bébé
Emplacement : au troisième étage d’un immeuble 1900 typique des faubourgs, vers Abbesses, à Montmartre, Paris XVIIIᵉ
Surface : 52 m²
Architecte : Aurélie-Anne Vincent, Pixel Architecture
Date de livraison : 2016
Budget : 50 000 euros environ (travaux et décoration)
Crédit photos : © Bertrand Fompeyrine Photographe
APRÈS
Exit donc l’ancienne cheminée et les radiateurs envahissants. La place récupérée a donc été utilisée pour aménager un coin bureau, un salon et une salle à manger. Le mur entre la cuisine, le couloir menant aux chambres et le séjour a été déshabillé en partie haute pour laisser apparaître une belle structure en pans de bois tout en connectant visuellement les différents espaces. Ces derniers paraissent ainsi bien plus grands, mais aussi plus lumineux.
Exit donc l’ancienne cheminée et les radiateurs envahissants. La place récupérée a donc été utilisée pour aménager un coin bureau, un salon et une salle à manger. Le mur entre la cuisine, le couloir menant aux chambres et le séjour a été déshabillé en partie haute pour laisser apparaître une belle structure en pans de bois tout en connectant visuellement les différents espaces. Ces derniers paraissent ainsi bien plus grands, mais aussi plus lumineux.
Cette vue, prise depuis la porte d’entrée, permet de comprendre la circulation initiale de l’appartement. À droite, l’îlot de la cuisine sert également de meuble bas pour l’entrée, intégrant des rangements des deux côtés. À gauche, un petit couloir conduit à la salle de bains ainsi qu’à la chambre de bébé. Au centre, le passage situé entre les deux cloisons partiellement déshabillées donne directement sur la pièce de vie, à laquelle la chambre parentale est reliée. Les poutres, en bon état, ont simplement été restaurées et enduites d’un vernis mat.
Le couloir originel de l’entrée a donc disparu pour donner l’impression de pénétrer directement au cœur de l’appartement, à la jonction des différentes zones de vie.
Le couloir originel de l’entrée a donc disparu pour donner l’impression de pénétrer directement au cœur de l’appartement, à la jonction des différentes zones de vie.
La pièce de vie intègre un espace salon, équipé d’un canapé convertible confortable, afin d’accueillir du monde. Il est positionné face à la fenêtre pour profiter du soleil et éviter de se retrouver face à un mur. Un rétroprojecteur est fixé en hauteur, sur les poutres, afin de visionner des films sans entraver visuellement l’espace avec un téléviseur, pas toujours esthétique. Une table basse de jardin, toute simple et dotée d’angles arrondis, mise sur la fonctionnalité et la sécurité, essentielle avec un enfant en bas âge. De plus, elle sert aussi de coffre à jouets ! Sobres, les rideaux, que la propriétaire possédait déjà, ont naturellement retrouvé une place sur les trois fenêtres de l’appartement : dans le salon, la salle à manger et la chambre, qui s’inscrit dans la continuité du séjour.
Canapé : La Maison du Convertible ; Table basse, tapis : Ikea ; Suspension : Leroy Merlin ; Buffet : Dann, TemaHome
Canapé : La Maison du Convertible ; Table basse, tapis : Ikea ; Suspension : Leroy Merlin ; Buffet : Dann, TemaHome
La chambre parentale a été repensée en créant une communication visuelle avec le séjour. L’idée était d’installer une verrière sans utiliser un nouveau matériau, alors que le bois était déjà très présent au niveau des poutres de la cloison principale, pour rester dans une écriture cohérente et harmonieuse. Une verrière blanche a donc été créée en récupérant les anciennes fenêtres de l’appartement, après les avoir changées pour une meilleure isolation. Discrète, elle permet à la chambre d’être vue depuis le salon ou de disparaître derrière des rideaux installés à l’intérieur. L’un des avantages d’un tel aménagement est d’augmenter la sensation de profondeur dans l’espace. Le séjour paraît ainsi beaucoup plus grand. Les placards vétustes de la chambre ont été conservés après une rénovation complète. L’alcôve de rangements de part et d’autre du lit se retrouve ainsi épurée. Peinte en gris très clair, elle ressort légèrement sur les murs blancs.
Les poutres ont été exploitées pour amener de la verdure dans la pièce principale. De manière générale, les plantes sont omniprésentes pour permettre au foyer parisien de respirer. Elles apportent de la vie, de la couleur et un certain exotisme.
Tout le parquet de l’appartement a été refait avec des lattes plus contemporaines, sauf dans la cuisine et la salle de bains où les propriétaires ont préféré installer du carrelage. Les plans de travail en chêne clair huilé font toutefois écho au plancher dans les deux pièces. Quant au bureau, réalisé sur mesure, il est en bouleau et se prolonge jusqu’aux étagères, habillant le mur du fond de la pièce à vivre.
Le coin salle à manger devait être fonctionnel, avec une table évolutive pouvant accueillir entre quatre et dix couverts, afin d’optimiser l’espace au quotidien. Des fauteuils Tolix ont pris place autour pour une touche légèrement industrielle. Une suspension cuivrée apporte l’éclairage nécessaire aux repas. Le modèle est parfaitement aligné avec les deux autres suspensions identiques, fixées dans le salon et dans la chambre. Une manière de garantir la continuité visuelle entre ces trois zones de vies.
Table : La Redoute ; Chaises et fauteuils : Tolix
Le coin salle à manger devait être fonctionnel, avec une table évolutive pouvant accueillir entre quatre et dix couverts, afin d’optimiser l’espace au quotidien. Des fauteuils Tolix ont pris place autour pour une touche légèrement industrielle. Une suspension cuivrée apporte l’éclairage nécessaire aux repas. Le modèle est parfaitement aligné avec les deux autres suspensions identiques, fixées dans le salon et dans la chambre. Une manière de garantir la continuité visuelle entre ces trois zones de vies.
Table : La Redoute ; Chaises et fauteuils : Tolix
AVANT
Il n’y avait aucune unité dans la cuisine, toute de bric et de broc et vétuste. Par conséquent, rien n’a été conservé de la pièce d’origine. Même la chaudière a été déplacée pour récupérer de la hauteur sous plafond.
Il n’y avait aucune unité dans la cuisine, toute de bric et de broc et vétuste. Par conséquent, rien n’a été conservé de la pièce d’origine. Même la chaudière a été déplacée pour récupérer de la hauteur sous plafond.
APRÈS
Les propriétaires profitent maintenant de la cuisine depuis le couloir menant à la chambre et la salle de bains, mais aussi depuis la pièce principale. L’espace ouvert a aussi gagné en luminosité alors qu’il n’était à l’origine éclairé que par une fenêtre sur cour. L’îlot sert de séparation entre la cuisine et l’entrée, tandis que la cloison aux pans de bois apparents fait le lien avec le séjour. Aujourd’hui, la cuisine respire avec ses meubles blancs laqués, qui renforcent la sensation de lumière et de volume. Le plan de travail en bois massif apporte ce qu’il faut de chaleur et la crédence patchwork se charge de la fantaisie. En grès cérame rectifié mat, ces carreaux sont plus faciles à entretenir et moins onéreux que des carreaux de ciment, mais leur rendu est tout aussi élégant. En hauteur, un joli plafonnier a gagné en caractère grâce à l’ajout de crochets, qui ont permis la disposition en araignée de ses ampoules.
Plafonnier : Starkey, Made ; Carreaux : Cementine, Ceramica Fioranese ; Meubles de cuisine : Ikea
Les propriétaires profitent maintenant de la cuisine depuis le couloir menant à la chambre et la salle de bains, mais aussi depuis la pièce principale. L’espace ouvert a aussi gagné en luminosité alors qu’il n’était à l’origine éclairé que par une fenêtre sur cour. L’îlot sert de séparation entre la cuisine et l’entrée, tandis que la cloison aux pans de bois apparents fait le lien avec le séjour. Aujourd’hui, la cuisine respire avec ses meubles blancs laqués, qui renforcent la sensation de lumière et de volume. Le plan de travail en bois massif apporte ce qu’il faut de chaleur et la crédence patchwork se charge de la fantaisie. En grès cérame rectifié mat, ces carreaux sont plus faciles à entretenir et moins onéreux que des carreaux de ciment, mais leur rendu est tout aussi élégant. En hauteur, un joli plafonnier a gagné en caractère grâce à l’ajout de crochets, qui ont permis la disposition en araignée de ses ampoules.
Plafonnier : Starkey, Made ; Carreaux : Cementine, Ceramica Fioranese ; Meubles de cuisine : Ikea
Assez vaste par rapport au reste de l’appartement, la cuisine accueille un grand piano de cuisson, des rangements, une chaudière, un réfrigérateur, les machines à laver, le micro-ondes et même une cave à vin.
Le vase est une poterie conçue par Loul Combres, un spécialiste de la céramique basé dans le Sud, que la propriétaire affectionne tout particulièrement. « Ce vase a une vraie présence », explique-t-elle.
Le vase est une poterie conçue par Loul Combres, un spécialiste de la céramique basé dans le Sud, que la propriétaire affectionne tout particulièrement. « Ce vase a une vraie présence », explique-t-elle.
AVANT
Il faut se représenter une salle de bains vieillotte, entièrement parée d’un rouge brique années 60, une teinte tombée en désuétude depuis le milieu des années 90.
Il faut se représenter une salle de bains vieillotte, entièrement parée d’un rouge brique années 60, une teinte tombée en désuétude depuis le milieu des années 90.
APRÈS
Le rouge étouffant a cédé sa place a des tonalités plus douces et en harmonie avec le reste de l’appartement. Une douche a remplacé la baignoire d’origine pour gagner de la place et un banc en bois a été aménagé à côté. Il sert à la fois d’assise pour laver la petite fille du couple et de bac à linge sale où stocker discrètement les vêtements. Le plan vasque a également été élargi pour servir de table à langer. Un grand miroir prend toute la largeur du meuble principal donnant de la profondeur et de l’éclat à la pièce.
Dans cette salle d’eau modernisée, les carreaux en grès cérame de la cuisine retrouvent leur place pour un twist graphique et coloré. Enfin, le moindre centimètre carré a été pensé pour aménager au plus juste cette petite pièce.
Le rouge étouffant a cédé sa place a des tonalités plus douces et en harmonie avec le reste de l’appartement. Une douche a remplacé la baignoire d’origine pour gagner de la place et un banc en bois a été aménagé à côté. Il sert à la fois d’assise pour laver la petite fille du couple et de bac à linge sale où stocker discrètement les vêtements. Le plan vasque a également été élargi pour servir de table à langer. Un grand miroir prend toute la largeur du meuble principal donnant de la profondeur et de l’éclat à la pièce.
Dans cette salle d’eau modernisée, les carreaux en grès cérame de la cuisine retrouvent leur place pour un twist graphique et coloré. Enfin, le moindre centimètre carré a été pensé pour aménager au plus juste cette petite pièce.
La chambre d’enfant, très douce, affiche un caractère plus rétro que le reste de l’appartement, notamment grâce au grand meuble de rangement déjà existant, avec secrétaire intégré, tiroirs et placards. Il a été entièrement revu et restauré pour créer un pan de mur coloré et animé. Parfaitement assumé, l’aménagement a été repeint en bleu vert pour être révélé plutôt que caché. Ici, c’est le placard qui est mis en valeur, à l’inverse de la chambre parentale où le blanc a été privilégié. Quant au miroir central, il est d’origine. Il a seulement été restauré et redoré. Dans le coin, un fauteuil Eames, chiné par la propriétaire il y a longtemps, achève une atmosphère d’inspiration années 50.
Peinture du meuble : vert Coup de Cœur, collection Envie, Luxens ; Fauteuil : Plastic Chair Eames, Knoll ; Suspension : Leroy Merlin
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cet appartement ?
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Vous aussi trouvez l’architecte idéal pour vos travaux
Peinture du meuble : vert Coup de Cœur, collection Envie, Luxens ; Fauteuil : Plastic Chair Eames, Knoll ; Suspension : Leroy Merlin
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Voici la pièce de vie de l’appartement qui n’avait pas été rénové depuis les années 60. Les sols étaient habillés d’un parquet damier d’époque, très foncé, recouvert par endroits d’un revêtement en PVC. Les fenêtres n’avaient que de simples vitrages. La cheminée et les radiateurs prenaient énormément d’espace et leurs dimensions étaient inappropriées à la petite superficie de ce salon-salle à manger.