Avant/Après : Un petit nid plein de charme dans le vieux Lyon
Ce studio de 31 m² a été complètement repensé pour offrir un pied-à-terre cosy inspiré du style kinfolk
Idéalement situé dans le quartier Renaissance du vieux Lyon, ce grand studio de 31 m² avait besoin d’un réaménagement complet car le couple qui l’a acquis comptait l’aménager en pied-à-terre. Loué jusqu’alors, l’espace avait été sommairement agencé autour d’une mezzanine bardée de frisette et son potentiel n’était pas exploité. Les nouveaux propriétaires souhaitaient à la fois optimiser l’espace et remettre la déco au goût du jour pour en faire un petit nid plein de charme. Pour cette mission, ils ont fait appel à Bénédicte Soltner, une décoratrice qu’ils ont connue par bouche à oreille et dont ils ont apprécié les précédentes réalisations. Ils lui ont laissé carte blanche pour réagencer le lieu et trouver les meubles et la déco qui le transfigureraient. Retour sur cette transformation.
Coup d’œil
Qui habite ici : c’est le pied-à-terre d’un couple de quinquagénaires
Superficie : 31 m²
Emplacement : quartier Saint-Jean, très prisé pour son architecte Renaissance et son ambiance animée, Lyon
Budget : 45 000 euros (travaux : 30 000 ; cuisine et électroménager : 7000 ; mobilier et déco : 8000)
Durée des travaux : 3 mois, livraison fin mai 2017
Décoratrice et styliste d’Intérieur : Bénédicte Soltner
Coup d’œil
Qui habite ici : c’est le pied-à-terre d’un couple de quinquagénaires
Superficie : 31 m²
Emplacement : quartier Saint-Jean, très prisé pour son architecte Renaissance et son ambiance animée, Lyon
Budget : 45 000 euros (travaux : 30 000 ; cuisine et électroménager : 7000 ; mobilier et déco : 8000)
Durée des travaux : 3 mois, livraison fin mai 2017
Décoratrice et styliste d’Intérieur : Bénédicte Soltner
Dans ce bâtiment ancien, les plafonds culminent à 3,30 mètres : assez pour donner du charme aux lieux, mais pas suffisant pour y justifier une mezzanine selon la professionnelle. « On se glissait tout juste dans le lit et on s’y tenait au mieux assis. Nous avons décidé d’emblée de la supprimer pour créer un coin nuit dans un angle inexploité du studio. »
On aurait pu tenter de retrouver les poutres d’origine sous le faux plafond, mais il a fallu y renoncer tant pour une question de budget que d’isolation phonique vis-à-vis de l’appartement du dessus.
On aurait pu tenter de retrouver les poutres d’origine sous le faux plafond, mais il a fallu y renoncer tant pour une question de budget que d’isolation phonique vis-à-vis de l’appartement du dessus.
Voici le coin dans lequel a été créé l’espace nuit de 2,05 x 2,20 mètres. À l’origine, l’ancien locataire y avait placé son armoire à vêtements et à chaussures, car le coin était difficile à aménager en raison de l’escalier de la mezzanine et de l’éloignement de la fenêtre.
Le coin nuit a été créé à l’opposé des fenêtres, qui ne donnent que sur le côté rue. Placé en second jour derrière un châssis atelier, il récupère la lumière naturelle et dessine un espace à la fois intime et avec vue. Il n’a pas été cloisonné complètement pour lui laisser davantage de perspectives et éviter le sentiment d’enfermement. En revanche, son plafond a été abaissé de 40 centimètres : « Dans ce petit espace je voulais éviter l’impression d’être aspiré vers le haut », explique la décoratrice.
Côté rue, le studio dispose de trois hautes fenêtres aux encadrements de pierre. Placées au deuxième étage, elles rendent le studio lumineux. C’est de ce côté qu’a été imaginée la pièce de vie composée du salon, de la salle à manger et de la cuisine.
APRÈS
Le studio a changé du tout au tout. Voici la vue que nous avons désormais une fois la porte d’entrée franchie. « Le pan de papier peint très graphique en tête de lit offre d’emblée un dynamisme, tandis que la verrière apporte de la lumière au coin nuit », nous fait remarquer Bénédicte Soltner.
Le studio a changé du tout au tout. Voici la vue que nous avons désormais une fois la porte d’entrée franchie. « Le pan de papier peint très graphique en tête de lit offre d’emblée un dynamisme, tandis que la verrière apporte de la lumière au coin nuit », nous fait remarquer Bénédicte Soltner.
Pour ce qui est de la décoration, les propriétaires souhaitaient faire ressortir un aspect à la fois haut de gamme et décontracté. La décoratrice leur a concocté des planches tendances, à l’image de celle ci-dessus, afin qu’ils puissent se faire une idée des lieux avant leur aménagement.
« Ils m’ont demandé une ambiance bohème chic avec des touches industrielles et scandinaves. Ils désiraient une ambiance douce et confortable qui mixe les tendances du moment. En somme, un style kinfolk », explique la professionnelle.
« Ils m’ont demandé une ambiance bohème chic avec des touches industrielles et scandinaves. Ils désiraient une ambiance douce et confortable qui mixe les tendances du moment. En somme, un style kinfolk », explique la professionnelle.
La chambre a été orchestrée sur une base de noir, blanc et gris, dynamisée par le papier peint Nuvolette de Fornasetti. Le jaune curry et le rose poudré apportent du contraste.
Lit coffre : Rêv’Lit ; Bout de lit en chêne : Etsy ; Panier osier : AM.PM ; Bougie vache : Baobab ; Coussin peau de vache : Babou ; Coussins : Westwing et Saint Maclou ; Applique : Alinéa ; Suspension papier et miroirs : Leroy Merlin
Lit coffre : Rêv’Lit ; Bout de lit en chêne : Etsy ; Panier osier : AM.PM ; Bougie vache : Baobab ; Coussin peau de vache : Babou ; Coussins : Westwing et Saint Maclou ; Applique : Alinéa ; Suspension papier et miroirs : Leroy Merlin
AVANT
Afin de protéger le coin nuit de la porte d’entrée (que nous voyons ouverte sur ce visuel), un placard sur mesure a été réalisé sur la base des plans. Il sert à la fois de dressing et de rangement pour le balai et l’aspirateur.
Afin de protéger le coin nuit de la porte d’entrée (que nous voyons ouverte sur ce visuel), un placard sur mesure a été réalisé sur la base des plans. Il sert à la fois de dressing et de rangement pour le balai et l’aspirateur.
APRÈS
Côté salon, place aux coloris chauds et aux matières naturelles. « Quand j’imagine une déco, je me base sur un élément fort qui me donne un fil conducteur. Ici, les pierres blondes du mur m’ont offert une base parfaite pour décliner une palette de matériaux et de couleurs naturels », explique Bénédicte Soltner.
Ainsi, un kilim afghan en laine colorée nouée à la main côtoie une table en rotin, une autre en cuivre rosé, un canapé recouvert de lin vert jaune et un fauteuil lounge habillé de toile de jute gansée cuir.
Tapis kilim : Afghan old style chez Carpetvista ; Canapé et table rotin : La Redoute ; Suspension : Ikea ; Cubes : Castorama ; Miroirs : AM.PM et Ikea ; Fauteuil Lounge : Grenier Alpin ; Lampadaire : Maisons du Monde
Côté salon, place aux coloris chauds et aux matières naturelles. « Quand j’imagine une déco, je me base sur un élément fort qui me donne un fil conducteur. Ici, les pierres blondes du mur m’ont offert une base parfaite pour décliner une palette de matériaux et de couleurs naturels », explique Bénédicte Soltner.
Ainsi, un kilim afghan en laine colorée nouée à la main côtoie une table en rotin, une autre en cuivre rosé, un canapé recouvert de lin vert jaune et un fauteuil lounge habillé de toile de jute gansée cuir.
Tapis kilim : Afghan old style chez Carpetvista ; Canapé et table rotin : La Redoute ; Suspension : Ikea ; Cubes : Castorama ; Miroirs : AM.PM et Ikea ; Fauteuil Lounge : Grenier Alpin ; Lampadaire : Maisons du Monde
L’ambiance bohème chic réclamée par les propriétaires est née du savant assemblage éclectique : table cannée en rotin, plateau en cuivre rose, siège en velours vert…
Bénédicte avoue avoir passé des heures à sélectionner les bons meubles et objets déco afin que l’harmonie se crée. Cette décoratrice, peintre à ses heures, imagine son décor par touches.
« J’ai eu la révélation dans la boutique Caravane des teintes naturelles que je voulais mettre au mur : un duo vert paon et curry. Puis j’ai décliné les autres teintes autour : le rose pour la douceur, le noir pour le chic. Ce qui est le plus important pour moi est que mon client me fasse confiance, comme pour ce projet, où j’ai eu carte blanche. Dans certains chantiers, tout le monde essaie de mettre son grain de sel et l’unité se rompt », confie-t-elle.
« J’ai eu la révélation dans la boutique Caravane des teintes naturelles que je voulais mettre au mur : un duo vert paon et curry. Puis j’ai décliné les autres teintes autour : le rose pour la douceur, le noir pour le chic. Ce qui est le plus important pour moi est que mon client me fasse confiance, comme pour ce projet, où j’ai eu carte blanche. Dans certains chantiers, tout le monde essaie de mettre son grain de sel et l’unité se rompt », confie-t-elle.
Pour créer une belle perspective dans cette petite surface, une bonne astuce a été trouvée : le sol en stratifié a été remplacé par un chêne contrecollé en orientant les lames dans la longueur de la pièce plutôt que de les orienter vers la lumière comme on le fait de coutume. De cette façon, le parquet étire l’espace et l’unifie.
Sur cette photo prise depuis le salon, on distingue bien le travail fait sur les perspectives et la différenciation des espaces : au fond, la cuisine en noir et bois avec la table à manger aux notes industrielles ; derrière nous, le salon et sa décontraction bohème.
Peinture jaune (Mordoré) et verte (Plume) : Caravane ; Parquet : DécoPlus ; Fauteuil : Franck, chez La Redoute ; Coussin Tropical : Westwing ; Appliques vertes : Maisons du Monde ; Table basse : Cupid de chez Zuiver
Sur cette photo prise depuis le salon, on distingue bien le travail fait sur les perspectives et la différenciation des espaces : au fond, la cuisine en noir et bois avec la table à manger aux notes industrielles ; derrière nous, le salon et sa décontraction bohème.
Peinture jaune (Mordoré) et verte (Plume) : Caravane ; Parquet : DécoPlus ; Fauteuil : Franck, chez La Redoute ; Coussin Tropical : Westwing ; Appliques vertes : Maisons du Monde ; Table basse : Cupid de chez Zuiver
AVANT
L’ancienne cuisine était placée sous la mezzanine et faisait face à la porte d’entrée. Assez rudimentaire, elle se composait d’un linéaire avec évier, frigo et fours posés. Elle ne disposait même pas de plaques de cuisson et pas question de manger dedans.
L’ancienne cuisine était placée sous la mezzanine et faisait face à la porte d’entrée. Assez rudimentaire, elle se composait d’un linéaire avec évier, frigo et fours posés. Elle ne disposait même pas de plaques de cuisson et pas question de manger dedans.
La cuisine a été déplacée dans l’espace qui servait de salon et transformée en un espace pratique qui ne dépare en rien la déco de l’ensemble. En ôtant un placard et un coffrage qui cachait le passage de quelques tuyaux, on a récupéré tout un pan de mur pour positionner les éléments.
APRÈS
Les propriétaires ont craqué pour ce modèle bicolore noir et bois. « Le matériau noir des meubles bas ainsi que du plan de travail est très mat et ressemble à du Fenix, en moins cher. Il apporte beaucoup de chic, comme toujours lorsque l’on fait usage du noir en déco », estime la professionnelle.
Meubles cuisines bicolores : Lapeyre
Les propriétaires ont craqué pour ce modèle bicolore noir et bois. « Le matériau noir des meubles bas ainsi que du plan de travail est très mat et ressemble à du Fenix, en moins cher. Il apporte beaucoup de chic, comme toujours lorsque l’on fait usage du noir en déco », estime la professionnelle.
Meubles cuisines bicolores : Lapeyre
La cuisine de 2,50 mètres de long est équipée comme une grande, en particulier en bas : on trouve à gauche le meuble évier, puis un lave-vaisselle de 45 centimètres, un four de 60 centimètres et le réfrigérateur. Outre le micro-ondes et la hotte, les meubles hauts sont dédiés au rangement.
À quoi sert donc le module de 15 centimètres situé à gauche du four ? « C’est un tiroir à épices détourné en tiroirs à couverts : une bonne astuce pour n’avoir que des modules verticaux et aucun tiroir. », confie la décoratrice.
À quoi sert donc le module de 15 centimètres situé à gauche du four ? « C’est un tiroir à épices détourné en tiroirs à couverts : une bonne astuce pour n’avoir que des modules verticaux et aucun tiroir. », confie la décoratrice.
Quant à la table à manger, bien que toute simple, Bénédicte l’a cherchée longtemps. « Les propriétaires la désiraient en bois et métal avec des pieds affinés et des proportions spécifiques : 90 centimètres au cube. Ils voulaient un espace à manger qui fasse jeune, donc plus haut qu’une table classique et qui puisse accueillir quatre personnes », détaille-t-elle. En dépit de toutes ces contraintes, elle a trouvé la table adaptée à l’espace et a rendu le coin repas dynamique avec des tabourets bicolores et un tapis en cuir tressé.
Table : 4 Pieds ; Tabourets : Tolix ; Tapis cuir tressé : Westwing
Table : 4 Pieds ; Tabourets : Tolix ; Tapis cuir tressé : Westwing
AVANT
On accédait à la salle de bains d’origine par une porte sous la mezzanine. Elle se présentait comme un petit rectangle avec mini-baignoire, toilettes et petit plan vasque, en enfilade. Vétuste et sans charme, elle devait être entièrement revue.
On accédait à la salle de bains d’origine par une porte sous la mezzanine. Elle se présentait comme un petit rectangle avec mini-baignoire, toilettes et petit plan vasque, en enfilade. Vétuste et sans charme, elle devait être entièrement revue.
Elle a été repensée en L en cloisonnant une avancée dans la pièce de vie.
APRÈS
C’est ce décroché qui se pavane désormais dans des tons de curry et vert et sur lequel s’appuie un bureau.
C’est ce décroché qui se pavane désormais dans des tons de curry et vert et sur lequel s’appuie un bureau.
On accède à la salle de bains par une porte coulissante en montant une marche, nécessaire pour les écoulements de la douche. Un modèle de 70 x 120 centimètres remplace désormais la baignoire.
Un plan vasque de 60 centimètres, un miroir lumineux et un sèche-serviettes électrique offrent le nécessaire. À droite du plan vasque, dans la branche du L qui a été créé, se cachent les toilettes et une machine lavante séchante. Au plafond, une trappe permet d’accéder au ballon d’eau chaude.
« Comme le plafond était très haut pour cette petite pièce, nous avons redimensionné son volume. Cela a permis de cacher le ballon et de créer un rangement pour des valises, par exemple », détaille Bénédicte Soltner.
Meuble vasque : Metropolitan chez Richardson ; Sèche-serviettes : Acova
Un plan vasque de 60 centimètres, un miroir lumineux et un sèche-serviettes électrique offrent le nécessaire. À droite du plan vasque, dans la branche du L qui a été créé, se cachent les toilettes et une machine lavante séchante. Au plafond, une trappe permet d’accéder au ballon d’eau chaude.
« Comme le plafond était très haut pour cette petite pièce, nous avons redimensionné son volume. Cela a permis de cacher le ballon et de créer un rangement pour des valises, par exemple », détaille Bénédicte Soltner.
Meuble vasque : Metropolitan chez Richardson ; Sèche-serviettes : Acova
Voici le plan de l’appartement avant aménagement. La porte d’entrée se situe en bas, juste à droite de la salle de bains.
Et voici le plan après.
Pour les propriétaires, nul doute que la mission de Bénédicte Soltner a été 100 % réussie. Voici ce qu’ils nous ont confié : « On s’y sent bien, la création de plusieurs espaces de vie individualisés rend cet appartement très fonctionnel et la déco est très chaleureuse. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Pour les propriétaires, nul doute que la mission de Bénédicte Soltner a été 100 % réussie. Voici ce qu’ils nous ont confié : « On s’y sent bien, la création de plusieurs espaces de vie individualisés rend cet appartement très fonctionnel et la déco est très chaleureuse. »
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À l’origine, la porte d’entrée donnait directement sous une mezzanine qui abritait la cuisine, la salle de bains et, au-dessus, le coin nuit. C’était l’unique aménagement du studio. Tout autour, les meubles avaient été posés sans aucune optimisation.
« Cet appartement présentait un beau volume rectangulaire de 31 m², mais était très mal exploité, avec une mezzanine démodée, un espace en dessous trop bas de plafond, une cuisine mal agencée juste dans l’entrée et une salle de bains à rénover entièrement… », résume Bénédicte Soltner.