Visite Privée : 4 hectares, 3 générations... Bienvenue chez les Britten
Le chalet traditionnel des Britten rend hommage à la simplicité, à la nature et à la vie de famille
William et Sarah Britten ont eu une brillante idée pour rassembler toute la famille au même endroit : acheter une grande ferme et inviter à y vivre… fils, fille, beau-fils, belle-fille et six petits-enfants. Et ce n’est pas tout ! Des chèvres, des canards, des poules et des alpagas partagent également cette propriété de quatre hectares qui jouxte la forêt nationale de Pisgah, non loin d’Asheville en Caroline du Nord.
Outre le fait d’inviter leurs enfants à bâtir leur propre maison sur la propriété, le couple s’est construit un chalet de vacances pour venir s’y reposer quand ils ne travaillent pas dans leur galerie d’art à Gatlinburg, dans le Tennessee. Tout en bois avec un toit abrupt, la maisonnette évoque l’architecture locale d’antan. « Nous voulions que le chalet soit un clin d’œil aux cabanes Hillbillies que l’on construisait autrefois dans les Appalaches - mais en plus confortable », explique William Britten. « Disons que c’est une version contemporaine de ce genre d’habitation. »
Coup d’œil
Qui habite ici : William et Sarah Britten
Emplacement : en périphérie d’Asheville, en Caroline du Nord (USA)
Superficie : 45 m² avec une mezzanine de 10 m² ; 1 salle de bains
Coût total de la construction : 74 000 $
Durée des travaux : trois mois et demi
Outre le fait d’inviter leurs enfants à bâtir leur propre maison sur la propriété, le couple s’est construit un chalet de vacances pour venir s’y reposer quand ils ne travaillent pas dans leur galerie d’art à Gatlinburg, dans le Tennessee. Tout en bois avec un toit abrupt, la maisonnette évoque l’architecture locale d’antan. « Nous voulions que le chalet soit un clin d’œil aux cabanes Hillbillies que l’on construisait autrefois dans les Appalaches - mais en plus confortable », explique William Britten. « Disons que c’est une version contemporaine de ce genre d’habitation. »
Coup d’œil
Qui habite ici : William et Sarah Britten
Emplacement : en périphérie d’Asheville, en Caroline du Nord (USA)
Superficie : 45 m² avec une mezzanine de 10 m² ; 1 salle de bains
Coût total de la construction : 74 000 $
Durée des travaux : trois mois et demi
Après avoir hésité pendant six mois - et après avoir accumulé des dizaines de photos pour trouver l’inspiration - le couple a décidé de gérer les travaux lui-même. Comme ils avaient déjà passé beaucoup de temps à choisir les matériaux et à s’entretenir avec des entrepreneurs, la transition s’est faite assez naturellement.
La société River Birch Builders a assuré la majeure partie des travaux de construction. Les Britten ont également fait appel à un électricien, un plombier, un couvreur et un menuisier.
L’extérieur du chalet est recouvert de planches et de lattes en bois de pruche brut. Le porche et les chevrons sont faits d’acacia, une variété de bois très résistante aux intempéries et qui nécessite très peu d’entretien.
Le toit en métal galvanisé, qui a coûté 3 000 $, s’incline à 45 degrés. Il s’agit d’un choix de construction assez rare de nos jours, qui évoque les toits des anciennes cabanes appalachiennes.
La société River Birch Builders a assuré la majeure partie des travaux de construction. Les Britten ont également fait appel à un électricien, un plombier, un couvreur et un menuisier.
L’extérieur du chalet est recouvert de planches et de lattes en bois de pruche brut. Le porche et les chevrons sont faits d’acacia, une variété de bois très résistante aux intempéries et qui nécessite très peu d’entretien.
Le toit en métal galvanisé, qui a coûté 3 000 $, s’incline à 45 degrés. Il s’agit d’un choix de construction assez rare de nos jours, qui évoque les toits des anciennes cabanes appalachiennes.
William et Sarah Britten (à l’arrière) ont décidé d’acheter la propriété afin de pouvoir être près du reste de la famille, ainsi que pour offrir à leurs petits-enfants l’occasion de grandir dans un milieu unique. « On a aussi voulu retirer notre argent de la Bourse pour l’investir dans quelque chose de concret - quelque chose dont tout le monde pourrait bénéficier et qui nous apporterait une vraie source de satisfaction. »
Leur fille (qui pose avec son fils au chandail orange) vit avec son mari dans une maison de ferme de 158 m² sur la propriété. Elle s’occupe du potager, des poules, des chèvres et des alpagas en plus d’assurer l’instruction à domicile de ses cinq enfants. Elle produit également du fromage de chèvre et possède un petit kiosque sur le bord de la route où elle vend du canard et des œufs frais.
Le fils du couple (avec la barbe), un programmeur informatique freelance, vit avec sa femme et leur bébé dans une roulotte en attendant que les travaux de leur future maison (située elle aussi sur la propriété) soient terminés.
Leur fille (qui pose avec son fils au chandail orange) vit avec son mari dans une maison de ferme de 158 m² sur la propriété. Elle s’occupe du potager, des poules, des chèvres et des alpagas en plus d’assurer l’instruction à domicile de ses cinq enfants. Elle produit également du fromage de chèvre et possède un petit kiosque sur le bord de la route où elle vend du canard et des œufs frais.
Le fils du couple (avec la barbe), un programmeur informatique freelance, vit avec sa femme et leur bébé dans une roulotte en attendant que les travaux de leur future maison (située elle aussi sur la propriété) soient terminés.
William Britten est un professeur d’université retraité qui a dirigé de nombreux départements dans différentes bibliothèques, notamment celui des livres rares. Depuis bientôt six ans, William se dédie à sa nouvelle passion : la photographie. Pour ce faire, il se rend dans les Smoky Mountains, près de Gatlinburg (où se trouve la maison principale du couple), à environ une heure et demie de route. Le couple vend les photos de William dans leur galerie d’art.
« Les gens sont tous bouche bée lorsqu'ils visitent notre maison », remarque William. Il s’agit d’un grand espace ouvert - seule la salle de bains est séparée. Le plancher est en bois de pin de récupération recouvert de trois couches de PolyWhey, un vernis à base de lait de vache en provenance du Vermont.
Le mur comporte une fenêtre fabriquée à partir de planches de chêne récupérées dans une grange. Un menuisier du voisinage a taillé une porte en pin à la main pour la somme de 600 $. Les moulures sont sculptées dans du cyprès.
Toutes les fenêtres du chalet sont en double-vitrage et en verre énergétique. Elles ont une valeur totale de 3 600 $.
Le mur comporte une fenêtre fabriquée à partir de planches de chêne récupérées dans une grange. Un menuisier du voisinage a taillé une porte en pin à la main pour la somme de 600 $. Les moulures sont sculptées dans du cyprès.
Toutes les fenêtres du chalet sont en double-vitrage et en verre énergétique. Elles ont une valeur totale de 3 600 $.
La société River Birch Builders a fabriqué les éléments de la cuisine avec les chutes des planches de chêne dont sont faits les murs, pour un coût de 1 600 $. Le comptoir a été fait par le même menuisier qui a réalisé la porte ci-dessus. Le plafond, en érable, est aussi le plancher de la mezzanine.
La guirlande lumineuse accrochée pour Noël a tellement plu au couple qu’ils ne l’ont jamais enlevée.
La guirlande lumineuse accrochée pour Noël a tellement plu au couple qu’ils ne l’ont jamais enlevée.
L’esthétique du grain du bois suffit : nul besoin d’accrocher des toiles au mur. William a tout de même élaboré une affiche - un montage de ses photographies - pour dissimuler le panneau électrique.
Le couple a voulu exploiter au maximum les ressources présentes sur le chantier. Cette échelle, par exemple, est faite de deux chevrons en pruche recyclés.
Le couple a voulu exploiter au maximum les ressources présentes sur le chantier. Cette échelle, par exemple, est faite de deux chevrons en pruche recyclés.
La mezzanine de 10 m² sert pour le moment d’espace détente. Le garde corps a été réalisé avec des planches d’érable brut qui restaient après la construction, et le plafond est en pin noueux.
Le chalet dispose de l’eau chaude, d’un système de plomberie et de l’électricité. « Nous ne sommes pas rustiques à ce point-là… », précise William en riant. La plomberie a coûté 3 000 $ et l’électricité, 3 400 $.
Un petit système de chauffage et de ventilation, qui a coûté 3 400 $, comble les besoins en air chaud ou froid selon la saison.
Visitez d’autres cabanes
Un petit système de chauffage et de ventilation, qui a coûté 3 400 $, comble les besoins en air chaud ou froid selon la saison.
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La simplicité est à l’honneur dans ce chalet qui dispose du strict nécessaire : « On est un peu spartiate sur les bords. On ne voulait rien d’extravagant : ni Internet, ni télévision. La simplicité avant tout », ajoute Sarah.
Avoir accès à l’eau fraîche était très important pour le couple. C’est pourquoi ils ont fait creuser un puits artésien d’une profondeur de 100 mètres (les travaux ont coûté 3 000 $).