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Visite Privée : Des studios-cabines se fondent dans le paysage
Des propriétaires de Californie du Nord, avec une âme d’artiste, s’inspirent de la nature pour créer des studios à flanc de colline
Un couple dynamique désirant augmenter l’espace à vivre de sa pittoresque propriété située dans la Mill Valley a choisi d’exploiter l’environnement au maximum. Au programme, une immersion totale dans le paysage, avec la construction de deux petits studios à flanc de colline.
Les deux studios sont le fruit de la coopération de l’architecte paysagiste Jori Hook et de l’architecte Jonathan Feldman qui ont utilisé le décor naturel et les personnalités créatives des propriétaires comme sources d’inspiration. Le résultat est un refuge fantaisiste qui rend hommage à la splendeur de la nature californienne.
Les deux studios sont le fruit de la coopération de l’architecte paysagiste Jori Hook et de l’architecte Jonathan Feldman qui ont utilisé le décor naturel et les personnalités créatives des propriétaires comme sources d’inspiration. Le résultat est un refuge fantaisiste qui rend hommage à la splendeur de la nature californienne.
Jonathan Feldman a décidé d’installer les maisonnettes dans des intervalles naturels entre les arbres. Elles ressemblent d’ailleurs davantage à de petits refuges en pleine nature qu’à des intrusions violentes faites dans le paysage.
Dans la première cabane, qui sert de studio de yoga, la partie sud s’ouvre sur la colline et bénéficie tout à la fois de la vue sur les arbres et de la lumière du soleil.
Situé sur une pente exposée au sud-est, le studio bénéficie, le matin, des premiers rayons du soleil. « Dans les religions basées sur le culte de la terre, l’est est considéré comme un lieu d’inspiration », précise Jori Hook. « Quoi de mieux pour un atelier d’artiste ? »
Situé sur une pente exposée au sud-est, le studio bénéficie, le matin, des premiers rayons du soleil. « Dans les religions basées sur le culte de la terre, l’est est considéré comme un lieu d’inspiration », précise Jori Hook. « Quoi de mieux pour un atelier d’artiste ? »
Le second studio fait, en effet, office d’atelier de peinture.
L’accès aux cabanes depuis la maison a été conçu pour refléter et respecter la fonction particulière de ces dernières, en les dissimulant derrière un sentier bordé de séquoias. « Ces cabanes sont des lieux sacrés pour les propriétaires, qui y créent. C’est pourquoi il était important d’établir une transition tout en douceur depuis la maison », dit Jori Hook. Ce n’est qu’une fois que le visiteur a presque atteint les cabanes qu’elles se révèlent à ses yeux.
Jori Hook s’est servie des caractéristiques du mont Tamalpais de la Mill Valley pour concevoir l’aménagement paysager. De la végétation de la montagne jusqu’au terrain rocheux, le site tout entier reflète la biodiversité de la colline.
« J’ai adopté une approche logique et intuitive vis à vis du site naturel, qu’il s’agisse de ses inclinaisons, de ses sols, de ses grands arbres, de sa remarquable végétation ou de l’orientation du soleil », explique Jori Hook. « J’ai conçu le toit comme un microcosme des versants du mont Tamalpais. Le toit se transforme en une mosaïque vivante, représentant la variété des plantes qui poussent sur la colline. »
« J’ai adopté une approche logique et intuitive vis à vis du site naturel, qu’il s’agisse de ses inclinaisons, de ses sols, de ses grands arbres, de sa remarquable végétation ou de l’orientation du soleil », explique Jori Hook. « J’ai conçu le toit comme un microcosme des versants du mont Tamalpais. Le toit se transforme en une mosaïque vivante, représentant la variété des plantes qui poussent sur la colline. »
Le rôle du toit, aussi bien en ce qui concerne son aménagement paysager que son architecture ou son emplacement sur le site, constitue une particularité unique dans ce projet. La nécessité de respecter l’harmonie du dénivelé naturel a fait du toit de la cabane inférieure (le studio de yoga) le premier lieu d’expérimentation pour l’intégration des cabanes dans le paysage.
La première impression visuelle que l’on a depuis la propriété est donnée par ce toit vert : c’est véritablement la vitrine du concept. Jori Hook en a profité pour travailler le toit à la manière d’une tapisserie, plutôt que comme un toit végétalisé classique. Cette tapisserie transforme le toit en une œuvre d’art vivante, recouverte de plantes grasses et autres plantes découvertes et ajoutées au fil du projet.
La première impression visuelle que l’on a depuis la propriété est donnée par ce toit vert : c’est véritablement la vitrine du concept. Jori Hook en a profité pour travailler le toit à la manière d’une tapisserie, plutôt que comme un toit végétalisé classique. Cette tapisserie transforme le toit en une œuvre d’art vivante, recouverte de plantes grasses et autres plantes découvertes et ajoutées au fil du projet.
« Tout ce qui est vivant prospère à condition que l’on s’en occupe », explique Jori Hook, « mais j’ai fait en sorte de créer un jardin dont l’entretien soit plus une question d’envie qu’une tâche constante. » Le microclimat caractéristique de l’endroit a facilité la sélection des plantes et assuré un aménagement qui soit en harmonie avec le site. La paysagiste a mis l’accent sur une gamme de plantes naturellement adaptées à l’environnement, destinées à réduire les exigences d’entretien et à prospérer toujours davantage.
Ouvrir un chemin pour accéder à la maisonnette située sur une hauteur de 6 mètres s’est révélé être le principal défi de Jori Hook. Ni les designers ni les propriétaires ne voulaient de nivellement de terrain, ce qui signifiait qu’une très petite portion de terrain pouvait être modifiée et organisée comme un véritable jardin. « Les opportunités et les restrictions d’un projet, bien que parfois opposées entre elles, sont souvent les points forts dominants dans un aménagement paysager », rappelle Jori Hook.
La pente du terrain a permis de créer différents espaces naturels s’intégrant au paysage. Le sentier lui-même reflète ces irrégularités. Les endroits les plus abrupts requièrent un accès plus rapide et plus direct, laissant alors moins de place à la promenade et à la flânerie, mais lorsque le terrain devient plus nivelé, le chemin s’élargit, et donne l’occasion d’apprécier la vue ou de s’asseoir sur un rocher voisin.
Pour un projet comportant de tels aspects architecturaux et structurels, le décor naturel et le terrain ont joué un rôle prédominant. La proéminence des toits verts et l’insertion des constructions dans le paysage mettent l’accent sur le fait que le point central du projet est, avant toute autre chose, le paysage. La réalisation réfléchie et subtile aussi bien de l’aménagement paysager que de l’architecture satisfait Jonathan Feldman, qui se félicite de l’esthétique « subtile, respectueuse, sobre et effacée » des cabanes. Jori Hook, quant à elle, espère qu’à chaque visite, les visiteurs « feront le plein de beauté naturelle et se sentiront partie intégrante de la nature ».
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Les propriétaires sont « des gens créatifs et passionnés, qui apprécient profondément le lieu où ils vivent », décrit Jori Hook. Depuis le toit jusqu’au choix des matériaux, les studios possèdent une légèreté joyeuse, censée refléter la personnalité de leurs propriétaires.