Devra-t-on repenser les méthodes de travail et les chantiers ?
Comment s'organisent les pros pendant le confinement. Est-ce que cette crise entraînera des changements durables ?
Comme tous ceux qui travaillent à leur compte, nombreux sont les professionnels de l’aménagement à s’inquiéter des conséquences de la pandémie de coronavirus et des semaines de confinement, pendant lesquelles leur activité est très ralentie. L’épisode du Covid-19 a également entraîné l’arrêt de la plupart des chantiers, sur lesquels on ne pouvait respecter les gestes barrières. Nous leur avons demandé comment ils s’organisaient professionnellement et s’ils pensaient que leurs processus de création devraient évoluer à la sortie de la crise, dès le début du déconfinement annoncé le 11 mai prochain ?
Le travail reste une priorité pour les pros
Comme la plupart d’entre eux, l’architecte d’intérieur Anne Azoulay de Decor Interieur poursuit tant qu’elle le peut ses dossiers administratifs et ses études en cours. « Avant même cette crise, beaucoup de projets étaient en cours de lancement et j’ai beaucoup de dossiers sur des études à effectuer… », affirme-t-elle.
Néanmoins, se mettre au travail et rester créatif n’est pas si simple, comme l’explique Alexandra Gorla, estimant que la création réclame de la sérénité : « La créativité demande une faculté d’anticipation, d’adaptation et de projection et comment créer dans un monde en parfait changement ? La créativité sur les projets que j’ai actuellement en conception est devenue difficile car la créativité me demande du calme, de la sérénité, du silence et de la solitude. »
Comme la plupart d’entre eux, l’architecte d’intérieur Anne Azoulay de Decor Interieur poursuit tant qu’elle le peut ses dossiers administratifs et ses études en cours. « Avant même cette crise, beaucoup de projets étaient en cours de lancement et j’ai beaucoup de dossiers sur des études à effectuer… », affirme-t-elle.
Néanmoins, se mettre au travail et rester créatif n’est pas si simple, comme l’explique Alexandra Gorla, estimant que la création réclame de la sérénité : « La créativité demande une faculté d’anticipation, d’adaptation et de projection et comment créer dans un monde en parfait changement ? La créativité sur les projets que j’ai actuellement en conception est devenue difficile car la créativité me demande du calme, de la sérénité, du silence et de la solitude. »
Les nouvelles technologies pallient la distance
Pour aider les pros à travailler, les consultations en visio sont davantage utilisées et pourraient rester un acquis après le confinement : « Pendant cette crise, j’ai remarqué que la présentation des dossiers par visioconférence ne posait pas de problème aux clients, alors que certains étaient parfois réticents à cette façon de travailler avant la crise (alors que je l’utilisais déjà beaucoup pour gagner du temps) », témoigne Anne Azoulay.
De son côté l’architecte d’intérieur Patricia Coignard se félicite d’avoir mis en place il y a quelque temps déjà dans son agence Atmosphères Design, « une mise en réseau partagé complète de toute notre activité et des process de travail très précis, que nous affinons, à chaque étape de notre développement. » Au départ, ces outils ont été pensés pour gagner en efficacité et en autonomie en cas de rendez-vous de l’une ou l’autre des consœurs de l’agence mais, dans le cadre du confinement, ils s’avèrent essentiels : « De ce fait, nous avons pu sans aucun problème nous confiner et travailler à distance, en réseau et avec des outils techno partagés avec nos clients. Les éditeurs de papiers peints, peintures, décor, etc., ont aussi cette approche de l’organisation de travail et sont restés très actifs. »
Pour aider les pros à travailler, les consultations en visio sont davantage utilisées et pourraient rester un acquis après le confinement : « Pendant cette crise, j’ai remarqué que la présentation des dossiers par visioconférence ne posait pas de problème aux clients, alors que certains étaient parfois réticents à cette façon de travailler avant la crise (alors que je l’utilisais déjà beaucoup pour gagner du temps) », témoigne Anne Azoulay.
De son côté l’architecte d’intérieur Patricia Coignard se félicite d’avoir mis en place il y a quelque temps déjà dans son agence Atmosphères Design, « une mise en réseau partagé complète de toute notre activité et des process de travail très précis, que nous affinons, à chaque étape de notre développement. » Au départ, ces outils ont été pensés pour gagner en efficacité et en autonomie en cas de rendez-vous de l’une ou l’autre des consœurs de l’agence mais, dans le cadre du confinement, ils s’avèrent essentiels : « De ce fait, nous avons pu sans aucun problème nous confiner et travailler à distance, en réseau et avec des outils techno partagés avec nos clients. Les éditeurs de papiers peints, peintures, décor, etc., ont aussi cette approche de l’organisation de travail et sont restés très actifs. »
Les pros trouvent de nouvelles ressources créatives
Conscients qu’ils doivent continuer de travailler dans cette période inédite, de nombreux pros ont eu l’idée de s’adapter en développant le coaching déco à distance : « En tant que décoratrice, je peux gérer beaucoup de projets à distance lorsqu’il n’y a pas de travaux. La “e-déco” s’est d’ailleurs bien développée ces dernières années », affirme la décoratrice Stéphanie Lhermitte, de Marque de Fabrik.
Même son de cloche chez Emilie Perruchet d’Aparté Conseils qui explique : « J’actualise mes réseaux sociaux pour mettre en avant le fait que je propose du coaching déco à distance. »
Le coaching déco à l’heure du confinement
Conscients qu’ils doivent continuer de travailler dans cette période inédite, de nombreux pros ont eu l’idée de s’adapter en développant le coaching déco à distance : « En tant que décoratrice, je peux gérer beaucoup de projets à distance lorsqu’il n’y a pas de travaux. La “e-déco” s’est d’ailleurs bien développée ces dernières années », affirme la décoratrice Stéphanie Lhermitte, de Marque de Fabrik.
Même son de cloche chez Emilie Perruchet d’Aparté Conseils qui explique : « J’actualise mes réseaux sociaux pour mettre en avant le fait que je propose du coaching déco à distance. »
Le coaching déco à l’heure du confinement
La décoratrice d’Intérieur Charlotte Hasbroucq de Chadows - Design d’Intérieur nuance tout de même cette expérience : « Il est peut-être important pour la profession de développer les consultations à distance mais je reste intimement persuadée qu’une rencontre est nécessaire pour comprendre les envies de nos clients. Ce lien entre le client et le professionnel fait toute la différence et, demain, ce retour au contact humain fera du bien à tous ! »
L’expérience du travail à la maison s’avère prometteuse pour certains
L’architecte d’intérieur Cyrielle Benaim de Bän Architecture tire par exemple un enseignement positif de ce télétravail forcé : « Nous nous rendons compte que le travail à domicile est une option viable grâce à Internet, ce qui transformera peut-être nos choix professionnels futurs. Nous aurons probablement tous envie de garder ce petit coin de bureau à la maison. »
Elle développe son point de vue en faveur du télétravail : « Si on ne change pas à 100 % son lieu de travail après le déconfinement, on va peut-être essayer d’en garder les avantages comme la réduction des déplacements induisant un gain de temps dans la journée. On aura peut-être davantage le réflexe de faire des réunions à distance ou de prendre une journée de télétravail hebdomadaire pour pouvoir recevoir les livraisons à domicile ou coïncider avec les horaires de la banque, du médecin ou de la poste proche de la maison à la pause déjeuner. Une journée de télétravail faciliterait grandement la vie domestique et familiale. Enfin pour les entrepreneurs de plus en plus nombreux, la charge d’une location de bureau étant trop lourde, le télétravail s’impose ! »
L’architecte d’intérieur Cyrielle Benaim de Bän Architecture tire par exemple un enseignement positif de ce télétravail forcé : « Nous nous rendons compte que le travail à domicile est une option viable grâce à Internet, ce qui transformera peut-être nos choix professionnels futurs. Nous aurons probablement tous envie de garder ce petit coin de bureau à la maison. »
Elle développe son point de vue en faveur du télétravail : « Si on ne change pas à 100 % son lieu de travail après le déconfinement, on va peut-être essayer d’en garder les avantages comme la réduction des déplacements induisant un gain de temps dans la journée. On aura peut-être davantage le réflexe de faire des réunions à distance ou de prendre une journée de télétravail hebdomadaire pour pouvoir recevoir les livraisons à domicile ou coïncider avec les horaires de la banque, du médecin ou de la poste proche de la maison à la pause déjeuner. Une journée de télétravail faciliterait grandement la vie domestique et familiale. Enfin pour les entrepreneurs de plus en plus nombreux, la charge d’une location de bureau étant trop lourde, le télétravail s’impose ! »
L’architecte d’intérieur Adeline Pithois-Guillou se félicite également de la généralisation du télétravail : « Dans la société de mon mari, qui est maître d’œuvre, ils font du télétravail depuis le début du confinement et ça fonctionne bien. Ainsi, ils auront sûrement la possibilité d’en faire beaucoup plus ensuite. Pour ma part, j’ai l’habitude de travailler à distance car j’ai des chantiers entre Paris et Bordeaux. La gestion n’est pas plus difficile. Ce sont surtout les réunions de chantiers qu’il faudra imaginer différemment, peut-être travailler davantage sur photos pendant certaines phases ? Mes process ne changeront pas avec mes clients car certaines présentations se font déjà par Skype, mais la gestion des plannings des artisans en phases épidémiques sera délicate. »
Avant la fin du confinement, ressortir mais… prudemment
Pour certains pros comme les paysagistes, la saison printanière bat en général son plein. Mais l’arrêt des chantiers a tout bousculé. Néanmoins, pour limiter la casse, ces derniers poursuivent les entretiens de jardin et les petits chantiers sur lesquels ils peuvent « appliquer la distanciation sociale et les gestes barrière » préconisés par le gouvernement. Florence Dubost architecte paysagiste de Scènes Extérieures explique : « Nous maintenons tous les entretiens en extérieur et, même en intérieur, avec des masques en allant vite. De même nos chantiers en extérieur sont maintenus quand ils ne demandent pas l’intervention de plus de deux personnes et si tant est que nous ayons les fournitures pour les mener à bien. »
Pour certains pros comme les paysagistes, la saison printanière bat en général son plein. Mais l’arrêt des chantiers a tout bousculé. Néanmoins, pour limiter la casse, ces derniers poursuivent les entretiens de jardin et les petits chantiers sur lesquels ils peuvent « appliquer la distanciation sociale et les gestes barrière » préconisés par le gouvernement. Florence Dubost architecte paysagiste de Scènes Extérieures explique : « Nous maintenons tous les entretiens en extérieur et, même en intérieur, avec des masques en allant vite. De même nos chantiers en extérieur sont maintenus quand ils ne demandent pas l’intervention de plus de deux personnes et si tant est que nous ayons les fournitures pour les mener à bien. »
L’architecte d’intérieur Mélanie Montagne envisage elle aussi de devoir sortir pour maintenir son activité : « Après le ralentissement complet du début, j’ai signé trois chantiers au bout de trois semaines de confinement. Les clients m’ont envoyé des métrés pour que je puisse commencer les études. Si je me retrouve bloquée, j’envisage de me rendre sur place. Je demanderai à ce qu’on me laisse seule un petit moment dans les lieux et je m’équiperai d’un masque et de gants pour faire des mesures plus précises. »
Organiser le redémarrage des chantiers
Avec l’annonce du déconfinement pour le 11 mai prochain, la reprise complète des chantiers se profile enfin. Afin d’encadrer la reprise dans de bonnes conditions, l’OPPBTP (l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) a réalisé un guide de préconisation pour la protection des salariés qui entraîne un certain nombre de contraintes (équipements de protection : masque, gant..) et implique moins de personnel en même temps sur les chantiers (éviter toute coactivité…).
L’architecte d’intérieur Adeline Pithois-Guillou explique : « Les entreprises doivent désigner un référent Covid qui doit assurer que tout cela sera respecté, et donc chaque entreprise aura un rôle de formation, gestion des stocks des équipements. Il devra questionner les salariés si fièvre, etc., assurer la gestion des mesures de confinement s’il y a des malades. Ne sachant pas jusqu’à quand le Covid va perdurer, l’OPPBTP part sur le maintien de ces mesures jusqu’à fin d’année a priori. À voir donc si ces elles perdureront en 2021 si le Covid n’est pas stoppé ou si on n’a pas de vaccin ? » Cette dernière s’inquiète néanmoins des conséquences que ces mesures pourraient engendrer : « Cela va forcément jouer sur les prix à la hausse des chantiers car il y a de nouveaux équipements à payer et les durées de chantier vont être de fait allongées. » Elle espère également que l’on tirera les conséquences du manque de préparation de cet épisode avec la conservation d’équipement préventif pour l’avenir : « Si par chance le virus est stoppé, il faudra garder quand même quelques protections pour du long terme ! »
Avec l’annonce du déconfinement pour le 11 mai prochain, la reprise complète des chantiers se profile enfin. Afin d’encadrer la reprise dans de bonnes conditions, l’OPPBTP (l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) a réalisé un guide de préconisation pour la protection des salariés qui entraîne un certain nombre de contraintes (équipements de protection : masque, gant..) et implique moins de personnel en même temps sur les chantiers (éviter toute coactivité…).
L’architecte d’intérieur Adeline Pithois-Guillou explique : « Les entreprises doivent désigner un référent Covid qui doit assurer que tout cela sera respecté, et donc chaque entreprise aura un rôle de formation, gestion des stocks des équipements. Il devra questionner les salariés si fièvre, etc., assurer la gestion des mesures de confinement s’il y a des malades. Ne sachant pas jusqu’à quand le Covid va perdurer, l’OPPBTP part sur le maintien de ces mesures jusqu’à fin d’année a priori. À voir donc si ces elles perdureront en 2021 si le Covid n’est pas stoppé ou si on n’a pas de vaccin ? » Cette dernière s’inquiète néanmoins des conséquences que ces mesures pourraient engendrer : « Cela va forcément jouer sur les prix à la hausse des chantiers car il y a de nouveaux équipements à payer et les durées de chantier vont être de fait allongées. » Elle espère également que l’on tirera les conséquences du manque de préparation de cet épisode avec la conservation d’équipement préventif pour l’avenir : « Si par chance le virus est stoppé, il faudra garder quand même quelques protections pour du long terme ! »
Des chantiers plus sains, plus solidaires et des approvisionnements locaux
Les professionnels attendent avec impatience la reprise des chantiers mais néanmoins, ils pointent du doigt des logiques économiques qu’ils aimeraient voir changer. Ainsi Pour l’architecte d’intérieur Miriam Gassmann, cet épisode de pandémie a mis en évidence la valeur de la santé avant toute chose et le souhait de travailler avec des matériaux plus sains à l’avenir : « Il est évident que l’expérience du confinement aura révélé ce qui est essentiel dans l’habitat. Pour ma part, je mettrai mon énergie de façon redoublée afin de guider les particuliers dans le sens de l’essentiel, soit peu de choses mais de qualité, car il est urgent de penser l’habitat de façon durable et écologique, il en va de la santé des gens et de la planète. Pour faire la chasse aux COV qui fragilisent terriblement la santé pour les habitants et pour les ouvriers, je me suis équipée avec une console pour contrôler la qualité de l’air intérieur pendant les chantiers et dans l’habitat », explique-t-elle.
Les professionnels attendent avec impatience la reprise des chantiers mais néanmoins, ils pointent du doigt des logiques économiques qu’ils aimeraient voir changer. Ainsi Pour l’architecte d’intérieur Miriam Gassmann, cet épisode de pandémie a mis en évidence la valeur de la santé avant toute chose et le souhait de travailler avec des matériaux plus sains à l’avenir : « Il est évident que l’expérience du confinement aura révélé ce qui est essentiel dans l’habitat. Pour ma part, je mettrai mon énergie de façon redoublée afin de guider les particuliers dans le sens de l’essentiel, soit peu de choses mais de qualité, car il est urgent de penser l’habitat de façon durable et écologique, il en va de la santé des gens et de la planète. Pour faire la chasse aux COV qui fragilisent terriblement la santé pour les habitants et pour les ouvriers, je me suis équipée avec une console pour contrôler la qualité de l’air intérieur pendant les chantiers et dans l’habitat », explique-t-elle.
Alexandra Gorla appelle pour sa part à consommer moins et davantage local : « J‘espère que l’après Covid-19 amènera les gens à ne plus “surconsommer”, à ne pas faire fabriquer des meubles à l’autre bout de la planète, ce qui participe grandement à l’augmentation de la pollution, à ne plus être dépendants comme nous le sommes d’un monde ultra-mondialisé, j’aimerais que les gens puissent faire appel à l’ébéniste de leur quartier pour limiter les émissions de CO2, mais aussi choisissent des matériaux écologiques ou issus de la récupération, réellement et pas juste une poignée de convaincus. Aussi, que les gens qui ont de faibles moyens puissent également construire durablement un espace qui leur convient ! »
Patricia Coignard suggère une solidarité accrue entre professionnels de la maison et artisans : « Concernant les chantiers, c’est-à-dire des artisans, on est très loin d’une organisation en réseau. Il manque souvent la prise de conscience que, comme dans tous les métiers, il s’agit d’une chaîne de compétences et de solidarité. Chacun a besoin de l’autre ! »
Patricia Coignard suggère une solidarité accrue entre professionnels de la maison et artisans : « Concernant les chantiers, c’est-à-dire des artisans, on est très loin d’une organisation en réseau. Il manque souvent la prise de conscience que, comme dans tous les métiers, il s’agit d’une chaîne de compétences et de solidarité. Chacun a besoin de l’autre ! »
De cette crise du coronavirus, il faudra donc retenir plusieurs pistes intéressantes pour faire évoluer les process dans le secteur de la construction, de la rénovation et de l’aménagement de la maison et du jardin. Les nouvelles technologies sont mises davantage en lumière et se révèlent des ressources précieuses. Elles permettent de poursuivre le travail d’études, de développer la visioconférence avec les clients, le travail en réseau avec les collègues… Nous découvrons également la réalité du télétravail comme source d’économies et de productivité accrue. En revanche, les chantiers risqueraient de se compliquer et leur coût d’augmenter. Ils devront de toute façon être repensés, avec de meilleures mesures de sécurité, des matériaux plus sains pour la santé, des approvisionnements locaux, et une solidarité accrue.
ET VOUS ?
Comment voyez-vous l’après-coronavirus ? Dites-nous tout dans les commentaires.
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« La stupéfaction nous a glacés. J’ai d’abord assuré à mes clients que je serai comme d’habitude sur tous les fronts et que j’assumerai les chantiers avant de me rendre compte que tout cela n’était qu’illusion, que les chantiers étaient à l’arrêt (et pour un bon moment), que je n’avais aucun pouvoir de décision malgré ma bonne volonté et que la priorité était effectivement le confinement pour chacun d’entre nous… », se remémore l’architecte d’intérieur Alexandra Gorla.