Avant/Après : Un trois-pièces réagencé pour profiter de la vue
Complètement décloisonnés, les espaces de ce 105 m² parisien sont désormais tournés vers l'extérieur
Alexandra a mis ses talents d’architecte d’intérieur à profit pour rénover l’appartement qu’elle partage aujourd’hui avec son mari et leur petite fille de deux ans. Pour mettre en valeur la vue sur les toits de Paris, les espaces de vie du trois-pièces ont complètement été repensés. « Je voulais un intérieur qui regarde dehors », explique Alexandra pour justifier le décloisonnement des lieux.
Coup d’œil
Qui habite ici : Alexandra Teboul, son mari et leur petite fille de deux ans
Emplacement : dans le XIVᵉ arrondissement à Paris
Superficie : 105 m²
Nombre de pièces : 1 pièce à vivre avec salon, salle à manger et cuisine, deux chambres, deux salles de bains, deux WC, un couloir d’entrée et un espace bureau
Durée des travaux : 3 mois
Budget total de la rénovation : entre 50 000 et 100 000 euros
Année de réalisation : 2015
Architectes d’intérieur : Alexandra Teboul, InDé - créateurs d’identités
Photos Après travaux : Shoootin
Coup d’œil
Qui habite ici : Alexandra Teboul, son mari et leur petite fille de deux ans
Emplacement : dans le XIVᵉ arrondissement à Paris
Superficie : 105 m²
Nombre de pièces : 1 pièce à vivre avec salon, salle à manger et cuisine, deux chambres, deux salles de bains, deux WC, un couloir d’entrée et un espace bureau
Durée des travaux : 3 mois
Budget total de la rénovation : entre 50 000 et 100 000 euros
Année de réalisation : 2015
Architectes d’intérieur : Alexandra Teboul, InDé - créateurs d’identités
Photos Après travaux : Shoootin
AVANT
Opaques, les parties basses des fenêtres ne mettaient pas en valeur le beau panorama sur les toits de Paris. Couleur bois, les menuiseries d’origine surchargeaient visuellement les espaces.
Opaques, les parties basses des fenêtres ne mettaient pas en valeur le beau panorama sur les toits de Paris. Couleur bois, les menuiseries d’origine surchargeaient visuellement les espaces.
APRÈS
Dans la pièce à vivre, toutes les parties basses des fenêtres ont été ouvertes pour faire entrer un maximum de lumière et ouvrir la vue sur l’extérieur. Conçues sur mesure et recouvertes de plantes, les étagères sur pieds dissimulent les radiateurs qui longent le sol. « Il fallait quelque chose d’aéré qui suive les ouvertures sans les cacher », précise Alexandra.
Dans la pièce à vivre, toutes les parties basses des fenêtres ont été ouvertes pour faire entrer un maximum de lumière et ouvrir la vue sur l’extérieur. Conçues sur mesure et recouvertes de plantes, les étagères sur pieds dissimulent les radiateurs qui longent le sol. « Il fallait quelque chose d’aéré qui suive les ouvertures sans les cacher », précise Alexandra.
AVANT
L’appartement était habité depuis longtemps par une personne très âgée. Les lieux étaient donc restés dans leur jus avec une décoration datant des années 60. Les différents espaces étaient très cloisonnés et avaient besoin d’être aérés.
L’appartement était habité depuis longtemps par une personne très âgée. Les lieux étaient donc restés dans leur jus avec une décoration datant des années 60. Les différents espaces étaient très cloisonnés et avaient besoin d’être aérés.
APRÈS
La partie jour a été complètement décloisonnée. Grâce à la dépose de plusieurs parois, la superficie de la pièce à vivre est passée de 30 m² à 60 m². « Nous avons supprimé le grand sas d’entrée, qui se trouvait au niveau du piano, pour l’intégrer à la pièce principale », indique Alexandra. À cet endroit, l’architecte d’intérieur n’a pas eu d’autre choix que de créer des coffrages en hauteur pour cacher des gaines techniques. « Nous prévoyons d’y installer un rétroprojecteur », précise-t-elle.
Le mur qui séparait la cuisine du salon a été abattu et remplacé par un muret surmonté d’une verrière atelier. « Nous n’avions pas de contrainte de porteur, mais nous voulions garder une cloison pour cacher les appareils électroménagers », explique Alexandra. Réalisé sur mesure par un artisan, l’aménagement permet aussi de conserver l’âme du XIVᵉ arrondissement, où est situé le logement. La délimitation est renforcée par la présence de l’îlot central et des suspensions. « Comme nous n’avions pas de sortie électrique à ce niveau-là, nous avons opté pour des câbles métalliques afin d’avoir quelque chose de visible mais joli. »
La partie jour a été complètement décloisonnée. Grâce à la dépose de plusieurs parois, la superficie de la pièce à vivre est passée de 30 m² à 60 m². « Nous avons supprimé le grand sas d’entrée, qui se trouvait au niveau du piano, pour l’intégrer à la pièce principale », indique Alexandra. À cet endroit, l’architecte d’intérieur n’a pas eu d’autre choix que de créer des coffrages en hauteur pour cacher des gaines techniques. « Nous prévoyons d’y installer un rétroprojecteur », précise-t-elle.
Le mur qui séparait la cuisine du salon a été abattu et remplacé par un muret surmonté d’une verrière atelier. « Nous n’avions pas de contrainte de porteur, mais nous voulions garder une cloison pour cacher les appareils électroménagers », explique Alexandra. Réalisé sur mesure par un artisan, l’aménagement permet aussi de conserver l’âme du XIVᵉ arrondissement, où est situé le logement. La délimitation est renforcée par la présence de l’îlot central et des suspensions. « Comme nous n’avions pas de sortie électrique à ce niveau-là, nous avons opté pour des câbles métalliques afin d’avoir quelque chose de visible mais joli. »
AVANT
La cuisine d’origine était encore en bon état malgré une décoration vieillotte. Les nouveaux propriétaires ont donc décidé de garder tous les meubles pour limiter le budget de la rénovation. « Même le four était intact. Nous n’avons changé que les plaques de cuisson », précise Alexandra.
En conservant la pièce à son emplacement initial, le couple a aussi évité des travaux d’envergure. « Pour la déplacer, nous aurions dû surélever les sols pour dévier les évacuations », ajoute l’architecte d’intérieur.
La cuisine d’origine était encore en bon état malgré une décoration vieillotte. Les nouveaux propriétaires ont donc décidé de garder tous les meubles pour limiter le budget de la rénovation. « Même le four était intact. Nous n’avons changé que les plaques de cuisson », précise Alexandra.
En conservant la pièce à son emplacement initial, le couple a aussi évité des travaux d’envergure. « Pour la déplacer, nous aurions dû surélever les sols pour dévier les évacuations », ajoute l’architecte d’intérieur.
APRÈS
Tous les éléments de cuisine ont été repeints en gris poivre et les poignées changées pour un modèle plus actuel. Le plan de travail d’origine a été remplacé par du chêne massif, également utilisé pour les étagères, et la crédence par un carrelage façon laboratoire, dont les joints sont gris pour faire ressortir l’ensemble. « Ouverte sur la pièce à vivre, elle ne devait pas trop ressembler à une cuisine pour s’intégrer dans l’espace. Des meubles blancs n’auraient pas fait le même effet », explique l’architecte d’intérieur.
Tous les éléments de cuisine ont été repeints en gris poivre et les poignées changées pour un modèle plus actuel. Le plan de travail d’origine a été remplacé par du chêne massif, également utilisé pour les étagères, et la crédence par un carrelage façon laboratoire, dont les joints sont gris pour faire ressortir l’ensemble. « Ouverte sur la pièce à vivre, elle ne devait pas trop ressembler à une cuisine pour s’intégrer dans l’espace. Des meubles blancs n’auraient pas fait le même effet », explique l’architecte d’intérieur.
AVANT
Une moquette bleue recouvrait le sol de toute la pièce à vivre et la décoration des lieux avait besoin d’un bon rafraîchissement.
Une moquette bleue recouvrait le sol de toute la pièce à vivre et la décoration des lieux avait besoin d’un bon rafraîchissement.
APRÈS
Un parquet en chêne massif recouvre aujourd’hui tous les sols de l’appartement, même dans la cuisine. Le reste de la décoration associe des couleurs neutres et claires pour éviter la lassitude des propriétaires. « Comme ça, je peux agrémenter les lieux avec des coussins et accessoires que j’adapte en fonction des saisons », justifie la propriétaire.
La plupart des meubles sont des objets de famille ou ont été chinés sur des brocantes, comme la machine à coudre qu’Alexandra tient de ses grands-parents tailleurs, la vieille balance de pharmacien récupérée chez ses parents ou le fauteuil années 40 recouvert de tweed laminé. Ces pièces à haute valeur sentimentale sont associées à des accessoires ou mobiliers scandinaves.
Autres meubles chinés, la TSF des années 50 est encore en état de marche, avec son lecteur vinyle, et l’appareil photo posé à côté des jumelles de théâtre est un objet de famille.
Fauteuil écru et tapi : AM.PM
Un parquet en chêne massif recouvre aujourd’hui tous les sols de l’appartement, même dans la cuisine. Le reste de la décoration associe des couleurs neutres et claires pour éviter la lassitude des propriétaires. « Comme ça, je peux agrémenter les lieux avec des coussins et accessoires que j’adapte en fonction des saisons », justifie la propriétaire.
La plupart des meubles sont des objets de famille ou ont été chinés sur des brocantes, comme la machine à coudre qu’Alexandra tient de ses grands-parents tailleurs, la vieille balance de pharmacien récupérée chez ses parents ou le fauteuil années 40 recouvert de tweed laminé. Ces pièces à haute valeur sentimentale sont associées à des accessoires ou mobiliers scandinaves.
Autres meubles chinés, la TSF des années 50 est encore en état de marche, avec son lecteur vinyle, et l’appareil photo posé à côté des jumelles de théâtre est un objet de famille.
Fauteuil écru et tapi : AM.PM
AVANT
Le coin salon et la salle à manger étaient séparés visuellement par une arche, que le couple a conservée en l’état. « Sa dépose aurait engendré des travaux et démarches administratives supplémentaires et j’aime que les deux espaces soient délimités », explique Alexandra.
Le décroché dans le mur paraissait idéal pour l’aménagement d’une grande bibliothèque dans cette partie de la pièce.
Le coin salon et la salle à manger étaient séparés visuellement par une arche, que le couple a conservée en l’état. « Sa dépose aurait engendré des travaux et démarches administratives supplémentaires et j’aime que les deux espaces soient délimités », explique Alexandra.
Le décroché dans le mur paraissait idéal pour l’aménagement d’une grande bibliothèque dans cette partie de la pièce.
APRÈS
La bibliothèque a été réalisée sur mesure avec des étagères blanches Ikea, dont les équerres sont invisibles. « Nous en avons acheté plusieurs de longueurs différentes et nous les avons simplement positionnées sur le mur avec l’idée d’encadrer le fauteuil Chesterfield. Cette solution ne représentait pas un gros budget et nous n’avions pas eu de coup de cœur pour un meuble à cet endroit. » La structure monte jusqu’au plafond pour mettre en valeur les 2,5 mètres de hauteur.
Le coin salle à manger est installé juste devant avec une ancienne table de boucher et des chaises Tolix, récupérées dans le nord de la France, et sous une suspension industrielle retapée par Alexandra. Plus années 60 et design, la lampe Pipistrello est posée sur une table de dentiste chinée il y a plus de dix ans.
La bibliothèque a été réalisée sur mesure avec des étagères blanches Ikea, dont les équerres sont invisibles. « Nous en avons acheté plusieurs de longueurs différentes et nous les avons simplement positionnées sur le mur avec l’idée d’encadrer le fauteuil Chesterfield. Cette solution ne représentait pas un gros budget et nous n’avions pas eu de coup de cœur pour un meuble à cet endroit. » La structure monte jusqu’au plafond pour mettre en valeur les 2,5 mètres de hauteur.
Le coin salle à manger est installé juste devant avec une ancienne table de boucher et des chaises Tolix, récupérées dans le nord de la France, et sous une suspension industrielle retapée par Alexandra. Plus années 60 et design, la lampe Pipistrello est posée sur une table de dentiste chinée il y a plus de dix ans.
Le couloir d’entrée fait aussi la liaison entre les espaces de jour et de nuit. Une seconde salle de bains a été créée de toutes pièces derrière la cloison sur laquelle est adossée la petite table industrielle, pour rendre l’appartement plus fonctionnel. La porte vitrée donne sur la chambre parentale et laisse passer la lumière vers cette partie du logement exposée au nord.
Perpendiculaire au couloir, l’espace bureau condamne une seconde porte d’accès à la chambre parentale. Cette dernière a été ouverte pour pouvoir ajouter facilement une chambre en cas d’agrandissement de la famille. « Notre chambre est très spacieuse et peut facilement être séparée en deux en montant une cloison. Ainsi, nous n’aurons qu’à dégager la porte pour faire une pièce supplémentaire au moment venu », explique Alexandra.
L’atmosphère de la chambre parentale est reposante grâce à la couleur bleue du mur en tête de lit. « Je voulais une teinte profonde qui aille avec le cadre que j’avais déjà et dont j’aimais l’ambiance mystérieuse », confie Alexandra.
Avec ses 25 m² de superficie, la pièce n’a pas été facile à meubler pour occuper pleinement l’espace. La majeure partie du mobilier est moderne, à l’exception des casiers industriels, de la malle ancienne et de la chaise en rotin. En plus d’un dressing, le grand placard gris cache un bureau avec tout le matériel informatique du couple.
Peinture : Bleu San Francisco de Ressource
Avec ses 25 m² de superficie, la pièce n’a pas été facile à meubler pour occuper pleinement l’espace. La majeure partie du mobilier est moderne, à l’exception des casiers industriels, de la malle ancienne et de la chaise en rotin. En plus d’un dressing, le grand placard gris cache un bureau avec tout le matériel informatique du couple.
Peinture : Bleu San Francisco de Ressource
Les bas des fenêtres n’ont pas été ouverts dans les pièces de nuit en raison de leur exposition au nord et de leur vis-à-vis plus important. À la place, des placards de rangement ont été fabriqués sur mesure sur toute la largeur des chambres.
AVANT
Avec son carrelage rose et son papier peint fleuri, la salle de bains d’origine n’était pas du tout au goût des nouveaux propriétaires. Les équipements des lieux ne convenaient pas non plus aux besoins de la famille.
Avec son carrelage rose et son papier peint fleuri, la salle de bains d’origine n’était pas du tout au goût des nouveaux propriétaires. Les équipements des lieux ne convenaient pas non plus aux besoins de la famille.
APRÈS
Si l’agencement de la pièce n’a pas été modifié, la baignoire a été remplacée par une douche. Un muret a été conservé en partie basse de cette dernière pour masquer les canalisations. « Nous aurions pu le faire à 2 centimètres du sol, mais nous avons décidé de le monter plus haut pour pouvoir poser des produits ou éléments de décoration si besoin », précise Alexandra.
Pour la décoration, l’architecte d’intérieur a opté pour un ensemble neutre. Les parois de la douche sont recouvertes de carreaux métro, qui n’ont pas été posés en quinconce, comme c’est souvent le cas, et le sol, de carreaux de ciment. Un carrelage gris est utilisé dans le reste de la salle de bains.
Si l’agencement de la pièce n’a pas été modifié, la baignoire a été remplacée par une douche. Un muret a été conservé en partie basse de cette dernière pour masquer les canalisations. « Nous aurions pu le faire à 2 centimètres du sol, mais nous avons décidé de le monter plus haut pour pouvoir poser des produits ou éléments de décoration si besoin », précise Alexandra.
Pour la décoration, l’architecte d’intérieur a opté pour un ensemble neutre. Les parois de la douche sont recouvertes de carreaux métro, qui n’ont pas été posés en quinconce, comme c’est souvent le cas, et le sol, de carreaux de ciment. Un carrelage gris est utilisé dans le reste de la salle de bains.
Pour la chambre de sa fille, Alexandra voulait une ambiance douce et neutre qui ne fasse pas trop bébé. Le vert lichen du mur est donc contrasté par des éléments noirs, comme la suspension et le trophée zèbre. Le bureau d’écolier et le rocking-chair de Eames font partie des nombreuses pièces chinées qui meublent la pièce.
Peinture : Vert Lichen de Farrow & Ball ; Suspension : AM.PM
Peinture : Vert Lichen de Farrow & Ball ; Suspension : AM.PM
Les objets de famille ont également leur place dans cette chambre, comme le camion des années 40, situé au-dessus de l’armoire, et la travailleuse des années 50.
Alexandra travaille aujourd’hui sur l’aménagement d’une seconde chambre d’enfant, car la famille attend un heureux événement. Le couple a ainsi entrepris d’ajouter une quatrième pièce dans l’appartement, comme cela avait été anticipé lors de la rénovation.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Retrouvez d’autres avant/après
Alexandra travaille aujourd’hui sur l’aménagement d’une seconde chambre d’enfant, car la famille attend un heureux événement. Le couple a ainsi entrepris d’ajouter une quatrième pièce dans l’appartement, comme cela avait été anticipé lors de la rénovation.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Retrouvez d’autres avant/après
Situé au huitième étage d’un immeuble de treize niveaux, l’appartement est dépourvu de tout vis-à-vis sur ses pièces communes. Son agencement a donc été repensé pour tourner les espaces vers l’extérieur.