Avant/Après
Archi Houzz
Avant/Après : Une extension en bois ouvre une longère sur l'extérieur
La famille voulait plus d'espace dans sa maison de vacances du golfe du Morbihan, qu'elle souhaitait aussi ouvrir davantage sur le jardin
Cette longère bretonne sert de maison de vacances à une famille installée en région parisienne. Chaque année depuis plus de vingt ans, elle accueille parents et enfants pour des étés dans le golfe du Morbihan. Les propriétaires avaient déjà fait plusieurs aménagements pour optimiser le confort de la bâtisse, mais manquaient de place pour recevoir tout le monde dans les meilleures conditions.
« Le couple qui possède les lieux souhaitait des mètres carrés supplémentaires pour aménager un nouvel espace cuisine et repas, un cellier, une buanderie, mais aussi une autre salle de bains », se souvient Aurélie Lanoë, de l’agence d’architecture Atelier L, en charge du projet. Composée de quatre chambres et d’un espace dortoir, la maison n’était dotée que de deux petites salles de bains et d’un sanitaire, insuffisants pour répondre aux besoins de toute la famille.
« Le couple qui possède les lieux souhaitait des mètres carrés supplémentaires pour aménager un nouvel espace cuisine et repas, un cellier, une buanderie, mais aussi une autre salle de bains », se souvient Aurélie Lanoë, de l’agence d’architecture Atelier L, en charge du projet. Composée de quatre chambres et d’un espace dortoir, la maison n’était dotée que de deux petites salles de bains et d’un sanitaire, insuffisants pour répondre aux besoins de toute la famille.
AVANT : Sur la façade nord, aucun accès ne reliait la maison à l’espace le plus vaste et qualitatif du jardin, alors inutilisé. Les ouvertures étaient toutes situées au sud, où le terrain est moins étendu. « Les propriétaires souhaitaient avoir un autre rapport au jardin », se rappelle Aurélie Lanoë.
Attaché au cachet de la bâtisse et à son aspect patrimonial, le couple ne souhaitait pas dénaturer l’ensemble avec une construction trop moderne, mais avait besoin de pièces supplémentaires dans sa maison de vacances.
Attaché au cachet de la bâtisse et à son aspect patrimonial, le couple ne souhaitait pas dénaturer l’ensemble avec une construction trop moderne, mais avait besoin de pièces supplémentaires dans sa maison de vacances.
APRÈS : Logée à l’arrière de la longère, l’extension est en retrait par rapport à la façade historique du bâtiment. Discrète, elle ne modifie pas l’architecture d’origine, à laquelle sont attachés les propriétaires. Sa configuration en forme de L crée une ouverture sur la partie nord du jardin, dont l’accès se fait par la nouvelle terrasse. L’ensemble redonne vie à cet espace du terrain autrefois inoccupé.
Les 40 m² de l’extension comprennent aujourd’hui une cuisine, une buanderie, une salle d’eau, un sanitaire et un sas d’entrée.
Les 40 m² de l’extension comprennent aujourd’hui une cuisine, une buanderie, une salle d’eau, un sanitaire et un sas d’entrée.
« Le matériau de construction devait être assez résistant à l’humidité pour répondre aux contraintes climatiques de la région », précise Aurélie. L’architecte a donc choisi de réaliser le bardage de l’extension et la terrasse en douglas, un bois exotique connu pour sa durabilité. Non traité, il vieillit naturellement et se grise avec l’âge, et s’accordera plus harmonieusement avec la pierre d’origine de la longère.
« Les propriétaires aiment l’ancien et il n’était pas question d’installer un bardage qui sort d’usine », ajoute l’architecte. Ce dernier a donc été réalisé à l’ancienne par un charpentier et s’inspire des granges d’antan. Le mélange de lignes verticales et horizontales apporte une touche de modernité à la construction. L’isolation est en laine de bois et ouate de cellulose, des matériaux biosourcés qui respectent l’ossature bois.
« Les propriétaires aiment l’ancien et il n’était pas question d’installer un bardage qui sort d’usine », ajoute l’architecte. Ce dernier a donc été réalisé à l’ancienne par un charpentier et s’inspire des granges d’antan. Le mélange de lignes verticales et horizontales apporte une touche de modernité à la construction. L’isolation est en laine de bois et ouate de cellulose, des matériaux biosourcés qui respectent l’ossature bois.
AVANT : À l’image des maisons bretonnes traditionnelles, le toit de la longère est en ardoise. Les propriétaires des lieux ne voulaient pas dénaturer l’architecture régionale avec une toiture trop moderne pour l’extension, mais souhaitaient respecter les codes du paysage local.
APRÈS : « Le couple était réticent à l’idée d’une toiture-terrasse, dont la surface est également limitée par la réglementation locale en termes d’urbanisme. Une toiture tout en ardoise pour l’extension aurait toutefois été trop imposante par rapport au reste de la maison », explique Aurélie. L’architecte a donc proposé un équilibre entre les deux, avec une partie de toit à deux pentes en ardoise et une autre en terrasse. « L’ardoise donne l’impression d’avoir toujours été là et la toiture-terrasse reste discrète dans l’ensemble, de par sa petite surface. » Les deux volumes sont séparés par une fente en aluminium.
Pour que la toiture-terrasse s’insère juste en dessous de la petite tête sculptée en cordeau, située à l’angle du toit d’origine, le terrain a été légèrement décaissé par rapport à la construction existante. « Il a fallu trouver le juste milieu pour que les pièces techniques, situées sous le toit-terrasse, ne soient pas trop basses de plafond tout en ne dénaturant pas la façade est. »
Pour que la toiture-terrasse s’insère juste en dessous de la petite tête sculptée en cordeau, située à l’angle du toit d’origine, le terrain a été légèrement décaissé par rapport à la construction existante. « Il a fallu trouver le juste milieu pour que les pièces techniques, situées sous le toit-terrasse, ne soient pas trop basses de plafond tout en ne dénaturant pas la façade est. »
AVANT : Un escalier en pierre, disposé le long du mur extérieur de la longère, menait déjà à l’une des chambres de l’étage. Il était en très mauvais état et difficilement praticable, mais contribuait à donner du cachet au bâtiment.
APRÈS : L’escalier d’origine a donc été décaissé pour permettre la création de nouvelles marches en pierre et rouvrir le passage entre la chambre et le sas d’entrée de l’extension. Ce dernier se trouve derrière la porte située à l’arrière de la construction, du côté des pièces de service.
Des volets en métal type “persiennes” ombragent l’intérieur si besoin. Aucun dispositif supplémentaire pour éviter les surchauffes n’a été installé puisque la nouvelle construction est déjà bien protégée du soleil par les arbres. Les volets coulissent et s’escamotent derrière le bardage en bois pour disparaître lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
AVANT : Sur le côté nord de la maison, aucune porte ne permettait l’accès direct au jardin. Un appentis était déjà adossé à l’arrière de la bâtisse.
APRÈS : Le bardage de l’appentis a été refait pour s’accorder avec celui de l’extension et créer une unité de l’ensemble de la propriété. L’architecte a aussi profité des travaux pour revoir l’isolation du lieu.
L’extension est reliée au jardin par une terrasse en bois. Une porte vitrée a été créée sur ce côté de la maison pour l’ouvrir sur l’extérieur et une fenêtre de toit a été ouverte pour remplacer celle condamnée par la toiture de la nouvelle construction.
« Nous avons profité de la construction d’un nouveau volume pour entretenir le bâtiment existant, notamment la toiture », ajoute Aurélie.
« Nous avons profité de la construction d’un nouveau volume pour entretenir le bâtiment existant, notamment la toiture », ajoute Aurélie.
L’intérieur bénéficie d’un volume tout en hauteur. Il contraste avec le reste de la longère où les plafonds sont plutôt bas avec de larges poutres en chêne apparentes. « Quitte à avoir une toiture à deux pentes, autant profiter de l’espace. Cela permet également d’apporter de la lumière naturelle via une ouverture au plafond », précise l’architecte.
Orientés est-ouest, la cuisine et l’espace repas sont baignés de lumière du matin au soir et les teintes évoluent en fonction des saisons. Deux fenêtres verticales cadrent la vue sur la végétation, une grande baie vitrée à l’ouest ouvre la pièce sur l’extérieur et la terrasse.
Orientés est-ouest, la cuisine et l’espace repas sont baignés de lumière du matin au soir et les teintes évoluent en fonction des saisons. Deux fenêtres verticales cadrent la vue sur la végétation, une grande baie vitrée à l’ouest ouvre la pièce sur l’extérieur et la terrasse.
Des portes à galandage en verre sablé permettent la fluidité de l’usage, et apportent la lumière naturelle de l’est dans la cuisine. la porte de gauche donne sur le cellier buanderie, celle de droite mène aux pieces d’eau via l’entree de service. Une large ouverture communique avec l’existant, la différence de niveau est traitée par une marche/seuil ornementée de carreaux de ciment.
Les propriétaires profitent aujourd’hui d’une nouvelle pièce à vivre lumineuse et spacieuse pour partager des repas en famille, en gardant un œil sur le jardin.
ET VOUS ?
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Les propriétaires profitent aujourd’hui d’une nouvelle pièce à vivre lumineuse et spacieuse pour partager des repas en famille, en gardant un œil sur le jardin.
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Qui habite ici : une famille, pour les vacances
Emplacement : golfe du Morbihan, Bretagne
Budget : 200 000 euros TTC (extension, plusieurs interventions sur l’existant, zinguerie, reprise d’un pignon pierre, changement d’une cuve fioul, terrasses, phytoépuration, voirie et reseaux divers dont accès, stationnement, reprise de réseaux…)
Superficie : 40 m²
Durée des travaux : 5 à 6 mois
Architecte : Aurélie Lanoë, Atelier L agence d’architecture