Avant/Après
Visites Privées
Maisons de campagne
Avant/Après : Une maison de maître s'inspire sur Houzz
Adrien s'est inspiré du site Houzz pour retaper sa maison de maître en Charente. Aujourd'hui il nous partage le résultat
En Charentes-Maritime, entre Jarnac et Jonzac, la région du Cognac et ses crus de « Petite Champagne », se niche Fontagard, la propriété d’Adrien Granchère. Toute blanche dans sa livrée de pierres de pays, la maison de maître se dresse au centre du hameau de 12 âmes, connu dans la région pour sa distillerie. Fondée en 1870 par Ernest Granchère, son aïeul, cette société de fabrication de cognac et spiritueux se transmet en famille depuis quatre générations.
Quand Adrien, 34 ans, fils unique, en reprend les rênes il y a six ans, il entend bien faire perdurer le patrimoine tout en lui imprimant un vent de modernité puisé dans son énergie, ses divers voyages et une expérience professionnelle d’œnologue à New York. Depuis son retour, le jeune directeur s’attelle à diversifier les activités de la distillerie en lançant une marque de whisky français et modernise de concert la propriété attenante dans laquelle il habite avec sa compagne Mathilde et son fils Louis. Après quatre ans de travaux, il a décidé de nous partager le résultat. « Houzz est une formidable source d’inspiration pour l’architecture et la déco du monde entier. Nous nous en sommes beaucoup servis pour imaginer la plupart de nos pièces. J’ai voulu remercier le site à ma façon en partageant le travail accompli », nous a-t-il affirmé.
Coup d’œil
Qui vit ici : C’est la maison d’Adrien Granchère, sa compagne Mathilde et son fils Louis (4 ans)
Superficie : 460 m²
Emplacement : dans un hameau en Charentes-Maritime
Photos : © Stéphane Clément
Quand Adrien, 34 ans, fils unique, en reprend les rênes il y a six ans, il entend bien faire perdurer le patrimoine tout en lui imprimant un vent de modernité puisé dans son énergie, ses divers voyages et une expérience professionnelle d’œnologue à New York. Depuis son retour, le jeune directeur s’attelle à diversifier les activités de la distillerie en lançant une marque de whisky français et modernise de concert la propriété attenante dans laquelle il habite avec sa compagne Mathilde et son fils Louis. Après quatre ans de travaux, il a décidé de nous partager le résultat. « Houzz est une formidable source d’inspiration pour l’architecture et la déco du monde entier. Nous nous en sommes beaucoup servis pour imaginer la plupart de nos pièces. J’ai voulu remercier le site à ma façon en partageant le travail accompli », nous a-t-il affirmé.
Coup d’œil
Qui vit ici : C’est la maison d’Adrien Granchère, sa compagne Mathilde et son fils Louis (4 ans)
Superficie : 460 m²
Emplacement : dans un hameau en Charentes-Maritime
Photos : © Stéphane Clément
Avant. « La construction remonte probablement au début du 19e et les deux fenêtres de part et d’autre de l’entrée, les cinq fenêtres supérieures et les chiens-assis sont typiques de la région. J’avais trouvé sur Houzz une photo d’une façade néoclassique approchante, rénovée avec des menuiseries noires. C’est elle qui m’a aidée à tenir tête à mes copains qui se sont ligués pour me dire que du noir aux fenêtres serait moche. Au final ils ont reconnu que j’avais fait le bon choix. Il n’y a rien de plus facile que de se laisser embarquer par les avis des copains ! », plaisante Adrien.
Après. Sur la façade, le jeune homme s’est livré au remplacement d’une cinquantaine de pierres abîmées par une roche approchante issue d’Angoulême car les carrières locales, telle celle de Jonzac, ont fermé depuis l’époque de la construction. Il a ensuite fait placer des menuiseries à l’encadrement en alu peint en noir et vitrages avec contrôle solaire : « Je ne voulais pas remettre de volets et ce choix a été payant car la maison reste fraîche en été », affirme-t-il.
Avant. Une porte à double vantail nous accueillait dans un hall spacieux, aux hauts plafonds moulurés et son escalier en bois remarquable. De part et d’autre, la cuisine et le salon avec cheminées et parquet en point de Hongrie, profitent d’une exposition plein sud.
« Cette entrée est typique des maisons bourgeoises charentaises. À l’origine, elle distribuait en symétrie quatre pièces de réception : le salon, le séjour, la salle à manger pour recevoir et celle de tous les jours. La cuisine, que l’on pouvait également atteindre depuis le salon par un couloir destiné aux bonnes, se nichait à l’arrière de l’escalier. C’est ainsi que j’ai connu la maison enfant, quand nous rendions visite à ma Mamy Mitou qui était alors la propriétaire. »
« Cette entrée est typique des maisons bourgeoises charentaises. À l’origine, elle distribuait en symétrie quatre pièces de réception : le salon, le séjour, la salle à manger pour recevoir et celle de tous les jours. La cuisine, que l’on pouvait également atteindre depuis le salon par un couloir destiné aux bonnes, se nichait à l’arrière de l’escalier. C’est ainsi que j’ai connu la maison enfant, quand nous rendions visite à ma Mamy Mitou qui était alors la propriétaire. »
Dans l’entrée, Adrien ne s’est pas contenté de poser un nouveau carrelage mais s’est livré à des travaux d’ampleur : « Un arbre planté devant la maison a raciné sous le hall causant un affaissement du sol et de l’escalier. Il a fallu décaisser, recouler une chape et j’en ai profité pour faire passer les réseaux d’électricité et de plomberie dans les vides sanitaires et pour câbler la maison de façon centralisée pour la hi-fi et l’ethernet », explique-t-il.
La réfection des murs lui a ensuite permis de faire courir les gaines des réseaux électriques discrètement vers l’étage tandis que les plinthes dissimulent le câblage hi-fi.
La réfection des murs lui a ensuite permis de faire courir les gaines des réseaux électriques discrètement vers l’étage tandis que les plinthes dissimulent le câblage hi-fi.
Après. Attentif à propulser la maison dans son époque, le nouveau propriétaire a annexé la salle à manger de réception pour la transformer en cuisine familiale. « En réalité, j’ai voulu allier ancien et moderne et j’ai conservé tout ce que j’ai pu des apparats de cette maison ainsi que du mobilier et déco de famille », explique-t-il. Le dessus de coiffeuse suspendu à l’entrée est l’un de ces recyclages d’un des meubles anciens de sa grand-mère. Lui répond en second plan un encadrement contemporain qui a remplacé le trumeau de la cheminée : « C’est un des tableaux de mon cousin germain, Julien Graizely, artiste peintre. Ce portrait a été composé à partir du visage de 27 de ses copains auxquels il a emprunté à chacun un trait. »
Après. Pour imaginer sa cuisine, Adrien s’est bien entendu constitué un dossier d’idées sur Houzz où il a dégrossi la disposition, les matériaux et les teintes. Il se souvient que les couleurs et volumes de cette cuisine londonienne l’avaient particulièrement inspiré.
« J’ai ensuite rendu visite aux cuisinistes qui m’ont donné l’idée du plan définitif », explique-t-il.
Trouvez un cuisiniste sur Houzz
« J’ai ensuite rendu visite aux cuisinistes qui m’ont donné l’idée du plan définitif », explique-t-il.
Trouvez un cuisiniste sur Houzz
En agençant sa cuisine, Adrien a intégré une bonne part de l’âme de sa famille, éprise de nature et de naturel. Outre le petit coin jardin aménagé dans un angle de la pièce, il a fait le choix de matériaux sains comme les façades de cuisine fabriquées à partir de bouteilles recyclées.
La table à manger en chêne massif, autrefois donnée par un meunier à sa grand-mère, a été récupérée dans l’ancienne cuisine. « Recycler des objets en bois est une autre façon de consommer responsable et sain », souligne Adrien. À l’arrière, un autre des tableaux de Julien Graizely anime le mur.
La table à manger en chêne massif, autrefois donnée par un meunier à sa grand-mère, a été récupérée dans l’ancienne cuisine. « Recycler des objets en bois est une autre façon de consommer responsable et sain », souligne Adrien. À l’arrière, un autre des tableaux de Julien Graizely anime le mur.
Contrastant avec les finitions noires mates, les plans de travail en chêne massif ont été préparés par un menuisier et protégés par Adrien à l’aide d’une huile alimentaire. Les parquets, poncés par ses soins de longues soirées durant, ont été quant à eux huilés avec une « huile environnementale » : « Je ne voulais pas d’un produit qui continue à relarguer des phtalates et styrènes une fois sec. Mon fils de 4 ans joue souvent à terre et nous faisons très attention aux perturbateurs endocriniens », insiste-t-il.
Qualité de l’air intérieur : 8 conseils à appliquer d’urgence
Qualité de l’air intérieur : 8 conseils à appliquer d’urgence
Autre choix en faveur du respect de la nature, le cellier de conservation. Derrière une porte à galandage placée dans les meubles colonnes à gauche du four, se dissimule un réduit que le jeune homme a doublé en parpaings de 30 « naturellement isolants » : « L’idée était de pouvoir stocker au frais et à l’abri les légumes que nous produisons dans nos carrés potagers ou les œufs de nos poules qui sont en liberté sur la propriété. Nous avons 2,5 hectares de terrain entourant la distillerie et petit à petit nous les mettons à profit. Nous avons par exemple planté des chênes truffiers et commencé l’apiculture naturelle », explique-t-il.
Après. En ce qui concerne les teintes retenues au salon, Adrien avait fait ses repérages sur Houzz où il avait été sensible à une réalisation de l’Atelier Mep. Dans la boutique de tissus Lachamp à Jonzac qu’il affectionne particulièrement, il a craqué sur une toile bleu pétrole qui couvre désormais les murs. D’abord assortie à du rouge côté bar, elle a été troquée par une peinture moutarde qui en compose le fond aujourd’hui et met en valeur les portraits de famille. Mathilde a pour sa part cousu les housses dépareillées et graphiques des tabourets de bar.
C’est un sujet sur lequel on fait régulièrement l’impasse en rénovation mais dans cette vaste pièce avec 3,40 m sous plafond, Adrien a été particulièrement attentif à l’acoustique. « Nous écoutons pas mal de musique et dans ces grandes maisons, ça a vite tendance à résonner. C’est pourquoi sur tous les murs j’ai tendu du tissu avec un doublage de ouate en dessous », explique-t-il.
Grâce au câblage hi-fi caché dans les plinthes, les fils qui relient ses enceintes Heresy 3 de Klipsch sont invisibles. Adrien est bien équipé pour se délecter d’un bon morceau de jazz entre amis, un verre de son whisky à la main, lové dans le canapé Roche Bobois récupéré chez ses parents.
Grâce au câblage hi-fi caché dans les plinthes, les fils qui relient ses enceintes Heresy 3 de Klipsch sont invisibles. Adrien est bien équipé pour se délecter d’un bon morceau de jazz entre amis, un verre de son whisky à la main, lové dans le canapé Roche Bobois récupéré chez ses parents.
Niché dans l’ancien couloir de bonnes, le bar était un incontournable pour un producteur de spiritueux. Il est bien achalandé puisque Adrien produit du cognac et autres alcools pour de grandes marques françaises à l’instar de Rémy Martin, Courvoisier ou Hennessy mais ses choix, éclectiques, ne s’arrêtent pas à sa propre production. Les bouteilles ont été placées dans des niches issues de la transformation d’un placard présent dans l’ancien couloir. « Il me tarde d’y faire figurer mon whisky Fontagard qui devrait être prêt pour 2021 », nous glisse-t-il.
Quant à la galerie des portraits, elle mêle deux siècles d’histoire familiale à des gravures anciennes tirées de l’Illustration, revue à laquelle était abonnée sa grand-mère et dont Adrien a retrouvé des exemplaires au grenier, dans l’ancienne malle de la Poste qui lui sert aujourd’hui de table basse.
Quant à la galerie des portraits, elle mêle deux siècles d’histoire familiale à des gravures anciennes tirées de l’Illustration, revue à laquelle était abonnée sa grand-mère et dont Adrien a retrouvé des exemplaires au grenier, dans l’ancienne malle de la Poste qui lui sert aujourd’hui de table basse.
Avant. Nous repassons par le hall afin de gagner l’étage par l’escalier en bois qui était auparavant lourdement teinté et vernis.
Conséquence de la racine qui avait abîmé le sol de l’entrée, l’escalier s’était lui aussi affaissé et il a fallu le redresser. Adrien a conçu tout un système ingénieux à partir de rondins et c’est Mathilde qui a poussé l’escalier et l’a remis en position tandis que le jeune homme plaçait les cales pour le soutenir en dessous !
Conséquence de la racine qui avait abîmé le sol de l’entrée, l’escalier s’était lui aussi affaissé et il a fallu le redresser. Adrien a conçu tout un système ingénieux à partir de rondins et c’est Mathilde qui a poussé l’escalier et l’a remis en position tandis que le jeune homme plaçait les cales pour le soutenir en dessous !
Après. Après un ponçage sévère, qui a fait reprendre au pin maritime sa belle couleur naturelle, et une mise en blanc de la cage d’escalier, cette magnifique pièce a redonné un cachet incroyable à l’entrée de la maison de famille.
Rénover une vieille maison est une suite de compromis et la plinthe blanche qui court sous la porte des WC en témoigne. « Comme l’entrée était courbée, il a fallu cintrer la plinthe. Nous avons dû la mettre en forme à l’aide de crics pendant 3 semaines. Il n’était pas question ensuite de la couper pour faire passer la porte et, comme j’ai eu des soucis avec l’évacuation des toilettes suspendues et qu’il me fallait surélever d’une marche, nous avons simplement placé la porte au-dessus de la plinthe », se remémore Adrien.
Quant aux toilettes, dont les murs ont été recouverts de peinture ardoise elles ont trouvé leur modèle sur Houzz.
Rénover une vieille maison est une suite de compromis et la plinthe blanche qui court sous la porte des WC en témoigne. « Comme l’entrée était courbée, il a fallu cintrer la plinthe. Nous avons dû la mettre en forme à l’aide de crics pendant 3 semaines. Il n’était pas question ensuite de la couper pour faire passer la porte et, comme j’ai eu des soucis avec l’évacuation des toilettes suspendues et qu’il me fallait surélever d’une marche, nous avons simplement placé la porte au-dessus de la plinthe », se remémore Adrien.
Quant aux toilettes, dont les murs ont été recouverts de peinture ardoise elles ont trouvé leur modèle sur Houzz.
Avant. En haut des marches un long couloir traverse la maison de part en part distribuant les chambres : « Cette disposition est également typique des maisons de maître de la région. Le couloir est au nord pour laisser le côté sud aux chambres, la meilleure exposition. Ici se succèdent quatre pièces. Nous en occupons deux et avons deux chambres d’amis », explique Adrien.
Après. Un noir anthracite (RAL 7016) a été choisi pour rehausser le couloir, teinte annoncée dès le hall par la porte des toilettes. « Encore une idée repérée sur Houzz. Quand on a choisi, on était précurseurs même si on en a vu pas mal cette année », glisse le propriétaire. Des suspensions noires et dorées à la manière de celles du designer Tom Dixon reprennent la forme de la suspension de Mamy Mitou avec une note de sophistication contemporaine.
Suspensions : Ozcan de Ventes privées
Suspensions : Ozcan de Ventes privées
Sur un mur du couloir laissé blanc, Adrien a exposé une autre des toiles de son cousin : « Il aime travailler avec un effet de profondeur en multipliant les plans. C’est un véritable fan de musique et il cherche à échapper au côté statique de la peinture en donnant un effet de rythme à ses tableaux », décrypte-t-il.
Après. L’excroissance peu esthétique de cette salle d’eau a disparu au profit d’un semi-cloisonnement graphique réalisé en acier et bois de hêtre. Ce cloisonnement sert à créer un nouveau coin salle d’eau dans la chambre d’ami, avec sa douche à l’italienne et sa vasque posée sur l’une des étagères.
« Ça rend bien mais j’ai failli brûler la maison en soudant les montants sur place car rien n’est droit ici », plaisante Adrien avant de poursuivre : « L’inspiration de style industrielle nous est venue cette fois d’une vitrine de New York. la marque de vêtements All Saints avait empilé de la sorte un nombre impressionnant de vieilles machines à coudre sur des étagères. »
Le mur était au préalable rehaussé d’une peinture bleu roi mais Mathilde a préféré le repeindre en vert olive. Cette couleur zen, associée à des plantes retombantes, crée une alcôve très nature.
Après. Adrien a opéré un changement de style radical en grattant une partie des murs en façade pour retrouver la pierre apparente et en dissimulant la cheminée avec un placage. Cette transformation dans un style beaucoup plus simple fait flotter dans la chambre d’amis un air de vacances.
Plus de photos de chambres sur Houzz
Plus de photos de chambres sur Houzz
Avant. Faisons une petite parenthèse sur la préparation des murs et la gestion énergétique de la maison. Si garder le frais dans une région sujette aux pics de chaleur estivale a fait partie des réflexions d’Adrien avec la pose de double vitrage, en revanche il a fait l’impasse sur les sujets souvent essentiels comme l’isolation et le chauffage pour une bien étonnante raison : « C’est la distillerie qui nous chauffe. La vapeur sort à 85 degrés des alambics et il y a nécessité de la refroidir. Il y a quinze ans, pour limiter le coût du chauffage au fioul qui avait été posé dans les années 80 seulement, mon père a eu idée de faire d’une pierre deux coups et de se servir de la maison comme circuit de refroidissement. Quand nous avons trop chaud, nous ouvrons les fenêtres ! »
Cette particularité lui a évité de devoir doubler les murs avec de la laine de roche et du Placo comme on le voit ici sur le mur de façade. Il a préféré faire tomber tous les plâtres recouverts avec force papier peint à l’ancienne pour retrouver les moellons doublant en intérieur la pierre de Charente. « J’ai piqué tous les murs, refait les enduits des moellons à la chaux puis refait les plâtres à l’ancienne. Je suis un vrai phobique des araignées et je ne voulais pas qu’il reste un petit trou dans les murs. Néanmoins, je souhaitais garder une bonne ventilation naturelle, ce que permet notamment la chaux », explique-t-il.
Cette particularité lui a évité de devoir doubler les murs avec de la laine de roche et du Placo comme on le voit ici sur le mur de façade. Il a préféré faire tomber tous les plâtres recouverts avec force papier peint à l’ancienne pour retrouver les moellons doublant en intérieur la pierre de Charente. « J’ai piqué tous les murs, refait les enduits des moellons à la chaux puis refait les plâtres à l’ancienne. Je suis un vrai phobique des araignées et je ne voulais pas qu’il reste un petit trou dans les murs. Néanmoins, je souhaitais garder une bonne ventilation naturelle, ce que permet notamment la chaux », explique-t-il.
Après. Dans sa propre chambre comme dans le salon, Adrien a été sensible à l’acoustique, doublant le plafond de Placo phonique. Les centaines de petites perforations visent à casser l’effet de réverbération qui se produit sur les surfaces dures et lisses et sert à étouffer le son.
Le positionnement du lit au centre de la pièce a permis à Adrien de partitionner la chambre très vaste et de créer à l’arrière un espace sauna : « J’ai récupéré une cabine chez un copain qui s’en débarrassait. J’ai fait passer la ventilation par les combles ainsi nous n’avons aucune humidité dans la pièce », explique-t-il.
Le positionnement du lit au centre de la pièce a permis à Adrien de partitionner la chambre très vaste et de créer à l’arrière un espace sauna : « J’ai récupéré une cabine chez un copain qui s’en débarrassait. J’ai fait passer la ventilation par les combles ainsi nous n’avons aucune humidité dans la pièce », explique-t-il.
Après. Cette salle de bains est la toute première pièce refaite par Adrien : « À la va-vite… J’ai utilisé de la peinture à carrelage pour badigeonner les carreaux marron flammés et changé la vasque. Mon style était encore très basique, c’est pourquoi j’ai choisi du noir et du blanc. Aujourd’hui j’ai envie de la refaire mais en conservant les deux chapeaux claque de mon grand-père que j’ai retrouvés dans le grenier et que j’ai transformés en plafonniers », affirme-t-il.
Après. Le cousin Julien a été mis à contribution pour peindre le mur autour de la thématique du Petit Prince de Saint-Exupéry.
« Ça, c’est la chambre de bébé de Louis. Actuellement je suis en train de terminer sa nouvelle chambre de grand, avec un lit cabane que j’ai fabriqué à partir d’une autre idée trouvée sur Houzz », précise Adrien.
« Ça, c’est la chambre de bébé de Louis. Actuellement je suis en train de terminer sa nouvelle chambre de grand, avec un lit cabane que j’ai fabriqué à partir d’une autre idée trouvée sur Houzz », précise Adrien.
Si aujourd’hui la maison affiche une déco qui fait honneur à Houzz, le jeune propriétaire n’est pas encore au bout de ses peines : « Au rez-de-chaussée de la maison se trouvent encore deux pièces que je suis en train de rénover : mon bureau, dans lequel j’envisage de faire un studio photo pour les besoins de la distillerie, et à côté le bureau de Mathilde que nous sommes en train de transformer en salle de jeux pour Louis. Quand j’aurais fini la maison, je m’attaquerai à la dépendance qui la jouxte et qui me sert essentiellement d’atelier pour le moment. »
Et qu’en pense Mamy Mitou, qui a passé la plupart de sa vie dans cette maison ? « Elle a eu des périodes difficiles lors des phases de chantier où ses pièces étaient bouleversées et elle ne voulait plus venir voir les travaux, mais aujourd’hui, elle est émerveillée », conclut son petit-fils, toujours attentif à moderniser le domaine dans le respect de ses racines familiales.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette transformation ?
Découvrez d’autres avant/après
Trouvez des professionnels près de chez vous sur Houzz
Plus de photos déco
Et qu’en pense Mamy Mitou, qui a passé la plupart de sa vie dans cette maison ? « Elle a eu des périodes difficiles lors des phases de chantier où ses pièces étaient bouleversées et elle ne voulait plus venir voir les travaux, mais aujourd’hui, elle est émerveillée », conclut son petit-fils, toujours attentif à moderniser le domaine dans le respect de ses racines familiales.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette transformation ?
Découvrez d’autres avant/après
Trouvez des professionnels près de chez vous sur Houzz
Plus de photos déco
L’un de ses premiers dossiers d’idées a d’ailleurs concerné la façade de la maison de maître. Avec ses persiennes dont il manquait un barreau sur deux et ses pierres blanches de la région qui avaient éclaté autour des fenêtres à cause de la corrosion des gonds, elle avait perdu de sa superbe et nécessitait une bonne toilette.