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Suivez le Guide : La vie au grand air dans les montagnes de Bali
Esprit communautaire et développement durable dans un paradis tropical d'une beauté à couper le souffle pour un ex-londonien
Ancien londonien, Simon Evans est passé d’un mode de vie urbain en appartement à cette cabane dans les arbres en Indonésie. La conception et la réalisation de son nouveau chez-lui sont le fruit d’une collaboration avec Bali GreenWorld, une entreprise locale. Le résultat : une structure sur deux étages de 115 mètres carrés réalisée entièrement à partir de matériaux locaux. Les cloisons de l’étage ont été abattues pour offrir une vue à 360 degrés sur la forêt.
« Les mots me manquent quand il s’agit de décrire la beauté naturelle qui m’entoure et la générosité, la chaleur et la gentillesse de la population locale », nous confie Simon.
Coup d’œil
Qui habite ici : Simon Evans
Emplacement : Mount Batukaru, Bali, Indonésie
Surface : 115 m² ; 1 chambre, 1 salle de bains
Anecdote : tous les matériaux durables de la construction sont issus de ressources trouvées dans un rayon de moins de quatre kilomètres autour de la maison.
« Les mots me manquent quand il s’agit de décrire la beauté naturelle qui m’entoure et la générosité, la chaleur et la gentillesse de la population locale », nous confie Simon.
Coup d’œil
Qui habite ici : Simon Evans
Emplacement : Mount Batukaru, Bali, Indonésie
Surface : 115 m² ; 1 chambre, 1 salle de bains
Anecdote : tous les matériaux durables de la construction sont issus de ressources trouvées dans un rayon de moins de quatre kilomètres autour de la maison.
Une banquette façonnée à partir de bois de bateau recyclé fait face à la forêt vivrière. Des stores en bambou servent de murs sur les deux étages de la maison et peuvent être attachés si le vent se lève.
« S’il fait froid ou que j’ai besoin d’un peu d’intimité, le fait d’abaisser les stores change radicalement la physionomie de la maison », précise Simon. « Quand les stores sont ouverts, vous avez vraiment l’impression d’être au centre de tout - la forêt tropicale et le mont Batukaru au nord, la mer en contrebas, au sud. »
« S’il fait froid ou que j’ai besoin d’un peu d’intimité, le fait d’abaisser les stores change radicalement la physionomie de la maison », précise Simon. « Quand les stores sont ouverts, vous avez vraiment l’impression d’être au centre de tout - la forêt tropicale et le mont Batukaru au nord, la mer en contrebas, au sud. »
À l’étage, le bureau de Simon se compose d’un ordinateur portable et d’un pouf géant faisant face à la forêt. « Vivre ici, c’est être dans un rêve », déclare-t-il. « Le design de ma maison me permet vraiment d’être au plus près de la nature. »
Simon a installé son lit sur une plateforme au centre de l’étage supérieur avec une vue sur la forêt à 360 degrés. Une gestion minutieuse des points d’eau autour de la propriété a permis d’éradiquer la plupart des endroits où les moustiques venaient se reproduire. Murs et fenêtres sont ainsi devenus complètement inutiles.
L’étage supérieur dispose d’un espace détente avec des transats rustiques pour lire ou tout simplement profiter de la vue.
Rien d’étonnant à ce que cette oasis ait convaincu Simon de rester à Bali.
« Londres a certes beaucoup d’intérêts, mais dans une métropole, on est coupé de la vie en communauté. La vie à Londres me semblait totalement anonyme », nous confie-t-il. « Maintenant que j’ai vécu au sein d’une communauté aussi extraordinaire, il me serait très difficile d’abandonner cette relation de proximité. »
Rien d’étonnant à ce que cette oasis ait convaincu Simon de rester à Bali.
« Londres a certes beaucoup d’intérêts, mais dans une métropole, on est coupé de la vie en communauté. La vie à Londres me semblait totalement anonyme », nous confie-t-il. « Maintenant que j’ai vécu au sein d’une communauté aussi extraordinaire, il me serait très difficile d’abandonner cette relation de proximité. »
Linda Van’t Hoff, designer chez Bali GreenWorld, est elle aussi une expatriée. Elle prend ici le thé avec Simon à l’étage inférieur de la maison. Vivant ici depuis 20 ans, elle savait comment concevoir la maison pour l’intégrer à l’environnement.
« Des bambous et des pierres qui constituent la structure jusqu’aux tapi ijuk, les cordes utilisées pour fixer les bambous faites à la main à partir de fibres de palmiers, nous avons utilisé le maximum de ressources locales », observe Simon.
« Des bambous et des pierres qui constituent la structure jusqu’aux tapi ijuk, les cordes utilisées pour fixer les bambous faites à la main à partir de fibres de palmiers, nous avons utilisé le maximum de ressources locales », observe Simon.
Des fruits locaux et des fleurs apportent des touches de couleur dans cet intérieur minimaliste et dépouillé.
« On se sent vraiment bien à l’intérieur de la maison de Simon », remarque Linda Van’t Hoff. « C’est un peu comme être dans une bambouseraie. Les tons jaunes des bambous dominent l’espace de façon naturelle et paisible. »
« On se sent vraiment bien à l’intérieur de la maison de Simon », remarque Linda Van’t Hoff. « C’est un peu comme être dans une bambouseraie. Les tons jaunes des bambous dominent l’espace de façon naturelle et paisible. »
Composé de 30 000 bardeaux de bambou, le toit a été la partie la plus laborieuse du projet et la plus longue à réaliser. Les bardeaux ont dû être façonnés, nettoyés, traités et placés un par un. Le nombre incroyable de pièces nécessaires à sa réalisation a exigé une externalisation d’une partie de l’ouvrage aux habitants des villages voisins.
Au sujet de la construction de la toiture, Simon nous avoue : « La réalisation de la toiture a été spectaculaire à observer. Les piles de bardeaux qui s’empilaient à l’extérieur de chaque maison des familles du village et sur les routes locales témoignaient de l’ampleur du projet, mais aussi de la facilité avec laquelle les Balinais travaillent ensemble. »
Simon a fait traiter sur place les bambous à l’acide borique. Et pour s’assurer que les insectes ne viennent pas les infester, il traite régulièrement la maison avec un fumigateur portable.
La cuisine du rez-de-chaussée est ouverte. Simon cuisine souvent des aliments de son propre potager. « Chaque semaine, je réduis le volume des provisions que je dois acheter, car plus de 50 plantes comestibles poussent déjà sur ma terre et j’en ajoute régulièrement », explique-t-il.
Les seuls murs en dur de la maison sont ceux de la salle de bains du rez-de-jardin. L’ouverture des volets en bambou offre une vue directe sur le jardin. Une source voisine alimente l’évier en roche balinaise et le robinet en bambou.
La maison est située à environ 100 mètres de l’une des entrées de la forêt tropicale protégée. Sa présence dissuade les intrusions des braconniers, des cyclistes qui font du tout-terrain ainsi que toute autre activité nuisible à la forêt.
La forme de la maison reprend la silhouette du mont Batukaru situé derrière elle. Elle est implantée sur un terrain de 2 000 mètres carrés, qui était à l’origine une plantation de café. Aujourd’hui, cette terre produit une grande variété de fruits, de légumes et de plantes telles que des salades et des herbes aromatiques.
La rubrique Suivez le Guide est composée de reportages photos organisés par Houzz dans les intérieurs de houzzers décorés avec goût. Vous aussi, vous êtes fiers de votre foyer et voulez le partager avec nous ? Envoyez-nous quelques photos à redaction@houzz.com !
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« Je ne me soucie guère des questions de sécurité, car il y a toujours quelqu’un d’ici pour garder un œil sur ce qui se passe », déclare Simon.
« Le contraste est frappant avec Londres, où je verrouillais mes fenêtres chaque soir pour éviter les cambriolages. »