Maisons de campagne
Intérieurs colorés
Visites Privées
Visite Privée : Couleurs sombres et jeu de textures
Une demeure bourgeoise a entièrement fait peau neuve grâce à la vision de l'architecte qui a orchestré sa rénovation
À quelques kilomètres de Vichy, de hauts murs de pierre et un imposant portail en fer protègent des regards indiscrets un moulin reconverti en habitation à la fin du XIXᵉ siècle. Le crissement des gravillons blancs qui recouvrent le sol de la cour encadrée de marronniers rythme l’approche du visiteur jusqu’à la porte d’entrée. « Quand les propriétaires l’ont achetée, elle était abandonnée depuis vingt ans et dans un état de délabrement tel que l’on a dû renoncer à certains éléments d’époque », explique-t-elle. « Heureusement, nous avons pu en sauver certains comme l’escalier, le parquet et quelques cheminées. »
Si les murs font 60 centimètres d’épaisseur, la maison souffrait d’un manque d’isolation et de chauffage. « Les anciens propriétaires utilisaient une cuisinière au bois, autant dire que les conditions étaient rudes », raconte Sophie. « Le chauffage a donc été intégré dès le départ dans la rénovation : un ingénieur est venu faire des calculs pour répartir la chaleur au mieux. Un chauffage central hydraulique au fioul avec thermostat contrôle aujourd’hui les températures pièce par pièce en fonction de la taille, de l’heure de l’exposition… » Finalement, le système mis en place permet de bénéficier d’une mise en chauffe via le premier étage tandis qu’un poêle en bois a été installé au rez-de-chaussée. L’isolation, elle aussi, a été entièrement refaite. « Nous avons isolé tous les murs périphériques, en posant de la laine de verre sur 15 centimètres d’épaisseur, et les combles grâce à une pose en trois couches de 60 centimètres de laine de verre », ajoute l’architecte. « Je me base toujours sur les exigences thermiques du BBC, même pour les rénovations. »
Après cinq mois de travaux menés tambour battant en compagnie d’artisans d’expérience, cette demeure bourgeoise a entièrement fait peau neuve. Visite.
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple
Surface : 180 m² et 2 500 m² de terrain
Emplacement : près de Vichy
Budget : environ 260 000 euros tout compris, soit environ 1 000 euros le mètre carré
Durée des travaux : 5 mois
Architecte DPLG : Atelier Sofi(a) - Sophie Lallias
Photos : Benoit Alazard
Si les murs font 60 centimètres d’épaisseur, la maison souffrait d’un manque d’isolation et de chauffage. « Les anciens propriétaires utilisaient une cuisinière au bois, autant dire que les conditions étaient rudes », raconte Sophie. « Le chauffage a donc été intégré dès le départ dans la rénovation : un ingénieur est venu faire des calculs pour répartir la chaleur au mieux. Un chauffage central hydraulique au fioul avec thermostat contrôle aujourd’hui les températures pièce par pièce en fonction de la taille, de l’heure de l’exposition… » Finalement, le système mis en place permet de bénéficier d’une mise en chauffe via le premier étage tandis qu’un poêle en bois a été installé au rez-de-chaussée. L’isolation, elle aussi, a été entièrement refaite. « Nous avons isolé tous les murs périphériques, en posant de la laine de verre sur 15 centimètres d’épaisseur, et les combles grâce à une pose en trois couches de 60 centimètres de laine de verre », ajoute l’architecte. « Je me base toujours sur les exigences thermiques du BBC, même pour les rénovations. »
Après cinq mois de travaux menés tambour battant en compagnie d’artisans d’expérience, cette demeure bourgeoise a entièrement fait peau neuve. Visite.
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple
Surface : 180 m² et 2 500 m² de terrain
Emplacement : près de Vichy
Budget : environ 260 000 euros tout compris, soit environ 1 000 euros le mètre carré
Durée des travaux : 5 mois
Architecte DPLG : Atelier Sofi(a) - Sophie Lallias
Photos : Benoit Alazard
Pour réchauffer l’atmosphère, le poêle à bois a été installé dans un angle, juste à gauche de l’ouverture de 2,70 mètres de large, que l’architecte a décidé d’ouvrir dans un mur porteur pour faciliter la circulation.
« J’ai choisi un modèle en cube parce que les propriétaires voulaient des lignes très simples », explique Sophie. « Côté performance énergétique, ce poêle n’est pas très puissant, mais il couvre tous les besoins de la maison. »
La fixation, elle, a été bien plus compliquée que le choix du modèle. « Nous voulions dégager entièrement le plafond en bois, mais la cheminée située à l’étage, dans le bureau, avait laissé une marque peu esthétique visible depuis le salon et très difficile à traiter », explique l’architecte. La solution : ajouter un faux plafond. « Cela m’a permis de créer une niche qui renforce le côté aérien du poêle suspendu. »
Au sol, un carrelage imitation parquet renforce l’atmosphère cosy de la pièce. « Il a été posé dans le sens de la lumière pour accentuer la sensation d’espace », précise Sophie.
Poêle à bois : Stûv ; Carrelage : Porto Venere
« J’ai choisi un modèle en cube parce que les propriétaires voulaient des lignes très simples », explique Sophie. « Côté performance énergétique, ce poêle n’est pas très puissant, mais il couvre tous les besoins de la maison. »
La fixation, elle, a été bien plus compliquée que le choix du modèle. « Nous voulions dégager entièrement le plafond en bois, mais la cheminée située à l’étage, dans le bureau, avait laissé une marque peu esthétique visible depuis le salon et très difficile à traiter », explique l’architecte. La solution : ajouter un faux plafond. « Cela m’a permis de créer une niche qui renforce le côté aérien du poêle suspendu. »
Au sol, un carrelage imitation parquet renforce l’atmosphère cosy de la pièce. « Il a été posé dans le sens de la lumière pour accentuer la sensation d’espace », précise Sophie.
Poêle à bois : Stûv ; Carrelage : Porto Venere
Entre le salon et la cuisine, l’entrée se distingue par une pose inversée du carrelage, qui reprend ensuite l’orientation de la lumière dans l’espace repas. « Lorsque l’on rénove une maison aussi ancienne, rien n’est jamais parallèle ni orthogonal et il est extrêmement difficile d’éviter que la pose ne finisse par être décalée. Il faut donc bien réfléchir au calepinage des sols avant de se lancer », explique Sophie. « Pour que les sols restent rationnels d’une pièce à l’autre, j’ai créé une zone tampon : l’entrée. Cela m’a permis de repartir sur une bonne base dans la cuisine, où je tenais absolument à ce que les lames de parquet soient parfaitement parallèles aux meubles. »
Côté mobilier justement, l’architecte a anobli des caissons avec tiroirs Ikea grâce à un plan de travail en stratifié dit « compact » haut de gamme. « Il a été réalisé sur mesure et mélange des matières brillantes et mates pour créer un effet velours », explique Sophie. « Ce genre de compromis permet de réduire les coûts tout en obtenant un rendu qui a du cachet. » C’est d’ailleurs la même matière qui remonte en crédence et s’associe parfaitement au papier peint.
Plan de travail : Oberflex ; Table à manger : AM.PM. ; Suspensions : Westwings
Côté mobilier justement, l’architecte a anobli des caissons avec tiroirs Ikea grâce à un plan de travail en stratifié dit « compact » haut de gamme. « Il a été réalisé sur mesure et mélange des matières brillantes et mates pour créer un effet velours », explique Sophie. « Ce genre de compromis permet de réduire les coûts tout en obtenant un rendu qui a du cachet. » C’est d’ailleurs la même matière qui remonte en crédence et s’associe parfaitement au papier peint.
Plan de travail : Oberflex ; Table à manger : AM.PM. ; Suspensions : Westwings
Face à la cuisine, le mur s’envole. Pour que la lumière l’accroche dans une pièce orientée nord où, comme dans les ateliers d’artistes, la lumière blanche est constante, l’architecte a opté pour le même papier peint texturé que dans la cuisine. « Il est composé de carrés rythmés par des orientations de lignes différentes », explique-t-elle. « Le noir est pour ainsi dire le fil rouge du rez-de-chaussée, mais il était primordial de jouer avec les finitions pour amener de la lumière. »
Autre parti pris pour mettre en valeur la pièce : un mur entier recouvert de peinture blanche pour apporter un éclat de lumière et un autre, gris anthracite, rythmée par des stickers dorés qui s’envolent jusqu’à l’étage pour lier les deux niveaux. « Finalement, c’est l’une des pièces les plus lumineuses de la maison, alors même qu’elle est traitée dans des teintes foncées ! », s’amuse Sophie.
Affiche : Elza Lacotte
Autre parti pris pour mettre en valeur la pièce : un mur entier recouvert de peinture blanche pour apporter un éclat de lumière et un autre, gris anthracite, rythmée par des stickers dorés qui s’envolent jusqu’à l’étage pour lier les deux niveaux. « Finalement, c’est l’une des pièces les plus lumineuses de la maison, alors même qu’elle est traitée dans des teintes foncées ! », s’amuse Sophie.
Affiche : Elza Lacotte
Le plancher du premier étage avait souffert de tellement de fuites dans la salle de bains, située, avant les travaux, entre la verrière actuelle et le mur, que l’architecte a décidé de tout supprimer pour créer ce plafond cathédrale de 6 mètres de hauteur. « Même en renonçant à cette surface, la chambre fait 17 m² ! »
« L’éclairage est un élément clé dans l’aménagement intérieur », ajoute-t-elle. « J’adore les suspensions et je dois avouer que celle-ci a été une évidence. Il me fallait un lustre à l’échelle du volume de cette pièce. Avec ses fils de 12 mètres de longueur, celle-ci était parfaite. » Autre astuce pour occuper une telle hauteur sous plafond : « Il vaut mieux opter pour des modèles qui tombent à une hauteur standard pour redonner une échelle intime et humaine à la pièce », explique l’architecte. « Il ne faut surtout pas opter pour des suspensions en hauteur car elles deviendraient anecdotiques. »
Suspension Maman par Seletti, chez Fleux’
« L’éclairage est un élément clé dans l’aménagement intérieur », ajoute-t-elle. « J’adore les suspensions et je dois avouer que celle-ci a été une évidence. Il me fallait un lustre à l’échelle du volume de cette pièce. Avec ses fils de 12 mètres de longueur, celle-ci était parfaite. » Autre astuce pour occuper une telle hauteur sous plafond : « Il vaut mieux opter pour des modèles qui tombent à une hauteur standard pour redonner une échelle intime et humaine à la pièce », explique l’architecte. « Il ne faut surtout pas opter pour des suspensions en hauteur car elles deviendraient anecdotiques. »
Suspension Maman par Seletti, chez Fleux’
Pour retrouver son cachet, l’escalier a dû être sablé. « Cette pierre calcaire très claire, dans les tonalités des maisons du Sud, est très rare par ici, où la terre est volcanique et donc très sombre », explique l’architecte. « Après l’avoir sablé, nous avons posé un produit hydrofuge sur l’ensemble des marches pour garder son aspect naturel tout en le protégeant. »
Le papier peint bleu marine qui habille la montée d’escalier fait le lien entre le rez-de-chaussée et l’étage tandis qu’une composition de miroirs en rotin chinés çà et là récupère la luminosité du premier.
Papier peint : Farrow & Ball
Le papier peint bleu marine qui habille la montée d’escalier fait le lien entre le rez-de-chaussée et l’étage tandis qu’une composition de miroirs en rotin chinés çà et là récupère la luminosité du premier.
Papier peint : Farrow & Ball
Au niveau du palier, l’ancienne porte de la salle de bains a été partiellement comblée. « Nous avons conservé une ouverture pour profiter de la vue sur la campagne et pour créer une continuité entre les espaces. »
Les étapes clefs pour réussir la rénovation d’une maison 1900
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Le papier peint végétal posé dans le couloir du premier étage lui apporte à la fois une sensation de profondeur et de largeur. « Je voulais créer une ambiance plus naturelle à l’étage, sans tomber dans les clichés, car la maison se situe en pleine campagne », explique Sophie. « Chaque pièce a ainsi été pensée dans une tonalité de vert différente. »
Première pièce sur la gauche : le bureau. Ici, le vert tire sur le bleu et encadre une grande fenêtre plein sud offrant une vue imprenable sur la nature environnante. « Peindre uniquement ce mur permet d’attirer le regard sur l’ouverture », précise-t-elle.
À gauche de la fenêtre, l’habillage de cheminée a été chiné, installé et repeint pour apporter un côté ancien à la pièce.
Au sol, le parquet d’origine a été entièrement poncé avant que l’architecte ne lui appose une huile environnementale. « C’est un produit écologique qui laisse le bois dans son aspect le plus brut possible », explique-t-elle. Quant à l’entretien : « Il suffit de le nettoyer avec une serpillière très essorée et un produit spécifique. En cas d’accroc, il faudra réaliser un léger ponçage et remettre de l’huile au pinceau. » Le tapis, lui, protège le bois des roues du siège de bureau.
À gauche de la fenêtre, l’habillage de cheminée a été chiné, installé et repeint pour apporter un côté ancien à la pièce.
Au sol, le parquet d’origine a été entièrement poncé avant que l’architecte ne lui appose une huile environnementale. « C’est un produit écologique qui laisse le bois dans son aspect le plus brut possible », explique-t-elle. Quant à l’entretien : « Il suffit de le nettoyer avec une serpillière très essorée et un produit spécifique. En cas d’accroc, il faudra réaliser un léger ponçage et remettre de l’huile au pinceau. » Le tapis, lui, protège le bois des roues du siège de bureau.
De l’autre côté de la pièce, ce volume trahit la véritable fonction de la pièce. « Elle a été réfléchie comme une chambre », confie Sophie. Mis en valeur par un décroché et un jeu de couleur, cet espace servira donc de dressing. « Tout volume doit exister, il ne faut jamais chercher à camoufler quoi que ce soit », ajoute l’architecte. « La peinture permet ici de détacher le volume. »
Fabriquée sur mesure, la verrière en bois est l’élément phare de la chambre parentale. « Nous n’avons pas opté pour de l’acier, qui aurait d’ailleurs coûté la même chose, pour des raisons techniques », explique l’architecte. « Avec plus de 4 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur, on ne pouvait pas travailler cet élément comme une verrière atelier, car l’acier aurait ajouté énormément de poids sur les solives. » Calée sur une poutre existante de la maison pour répartir les poids, la verrière devait aussi être dotée de sections fines pour laisser circuler un maximum de lumière et relier les espaces entre eux. « Utiliser l’acier nous aurait obligés à ajouter un poteau et à avoir une structure plus épaisse. De cette façon, elle inonde la cuisine d’une lumière indirecte. » Le verre, bien sûr, est incassable.
Ici aussi, la couleur a été utilisée de façon à créer des jeux de volume : « Le plafond et le mur de gauche forment un premier L qui s’emboîte dans le L anthracite du mur de droite et du mur du fond. »
À gauche, le papier peint végétal qui habille la tête de lit crée une continuité avec le paysage rural que l’on aperçoit depuis les fenêtres de la chambre.
Papier peint : Rebel Walls
Ici aussi, la couleur a été utilisée de façon à créer des jeux de volume : « Le plafond et le mur de gauche forment un premier L qui s’emboîte dans le L anthracite du mur de droite et du mur du fond. »
À gauche, le papier peint végétal qui habille la tête de lit crée une continuité avec le paysage rural que l’on aperçoit depuis les fenêtres de la chambre.
Papier peint : Rebel Walls
Au bout du couloir, cette porte donne sur la chambre d’amis tandis que l’on accède à la salle de bains à droite.
Dans cette chambre d’amis, c’est au tour du vert céladon d’entrer en scène. Il encadre notamment un vieux placard encastré et s’harmonise curieusement bien avec un papier peint dans les tons violets. « On n’associe pas naturellement ces deux couleurs, mais je trouve qu’ils créent un contraste intéressant », explique Sophie. « Et puis ce papier peint a tellement d’effets de matières qu’il suffit à habiller la pièce. »
Papier peint : Élitis
Papier peint : Élitis
Entièrement rénovée, cette grande salle de bains de 10 m² fonctionne en double entrée avec un accès au couloir d’un côté et à un dressing donnant sur la chambre de l’autre.
Au sol, le parquet réchauffe la pièce. « Dans les rénovations de maisons ou d’appartements anciens, il est toujours compliqué de recouvrir un parquet de carrelage car le bois bouge et il y a toujours des risques de fissure. Je préconise plutôt de protéger le parquet grâce, par exemple, à une peinture résine pour les pièces humides, ou de le recouvrir d’un sol souple de type PVC », précise Sophie. « Ici, il est protégé, mais il ne faut pas y aller à grandes eaux ! Les dimensions de la douche – 1,70 mètre de profondeur sur plus d’1 mètre de large – limitent les risques de projection. »
Vasque : Castorama ; Miroir triptyque : chiné
Au sol, le parquet réchauffe la pièce. « Dans les rénovations de maisons ou d’appartements anciens, il est toujours compliqué de recouvrir un parquet de carrelage car le bois bouge et il y a toujours des risques de fissure. Je préconise plutôt de protéger le parquet grâce, par exemple, à une peinture résine pour les pièces humides, ou de le recouvrir d’un sol souple de type PVC », précise Sophie. « Ici, il est protégé, mais il ne faut pas y aller à grandes eaux ! Les dimensions de la douche – 1,70 mètre de profondeur sur plus d’1 mètre de large – limitent les risques de projection. »
Vasque : Castorama ; Miroir triptyque : chiné
En plus d’apporter un caractère industriel à la salle de bains, la verrière permet de gagner en luminosité et de profiter de la vue sur la forêt qu’offre la fenêtre. « Les propriétaires ne voulaient pas d’une douche entièrement cloisonnée », confie Sophie. « Et puis c’est quand même très agréable de pouvoir observer la nature en se douchant. »
De simples boutons de porte en forme d’oiseaux ont suffi à redonner du cachet au vieux placard de la pièce.
Verrière : Castorama ; Papier peint : réédition de la création d’Arne Jacobsen
De simples boutons de porte en forme d’oiseaux ont suffi à redonner du cachet au vieux placard de la pièce.
Verrière : Castorama ; Papier peint : réédition de la création d’Arne Jacobsen
Un dernier arrêt dans l’entrée avant de quitter cette demeure confirme le soin du détail dont fait preuve l’architecte. « Les différents niveaux d’une maison ne se réfléchissent pas de façon indépendante », explique-t-elle. « Puisque nous avons du vert à l’étage et du noir dans les pièces à vivre, j’ai opté ici pour du vert grisé. » Une teinte pleine de douceur appliquée sur un papier peint… à peindre ! « Il arbore un motif en relief style XIXᵉ qui fait un clin d’œil à l’histoire de la maison sans en faire trop. C’est une bonne option pour donner de la matière à un mur sans voir son budget exploser. » Chapeau bas !
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L’omniprésence du noir dans une pièce qui culmine à seulement 2,5 mètres de hauteur a de quoi surprendre. « Je trouve les plafonds noirs particulièrement chics », confie Sophie. « Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est une très bonne option dans une pièce lumineuse, car cela renforce la sensation de hauteur, apporte du caractère et résiste très bien à l’épreuve du temps puisque le noir est intemporel. » Pour mettre en valeur la charpente, plusieurs finitions de peinture ont été utilisées. « J’ai appliqué un noir satiné sur les poutres pour obtenir un effet velours et une finition mate sur le reste pour jouer sur la façon dont la lumière accroche la couleur. Le résultat rythme la pièce. »
Le mur du fond, lui, est recouvert d’une peinture veloutée pour un rendu mat. « Il accentue la perspective et crée une coquille dans le volume », ajoute l’architecte. « J’explique toujours à mes clients que lorsqu’on travaille les volumes d’une maison ou d’un appartement existant, il est important de mettre en valeur la volumétrie existante grâce à une couleur, un papier peint… Par contre, ces partis pris ne doivent jamais être faits par hasard, mais toujours pour valoriser les espaces. »
Canapé : Maisons du Monde ; Banquette : Ikea ; Tapis et lampadaire : AM.PM. ; Affiche : Junique ; Roses : Canevas chinés sur Etsy