Avant/Après
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Avant/Après : Dans le XVIe, une étudiante monte vivre au huitième
Ces Parisiens avaient deux chambres de bonne. Quand leur fille grandit, ils décident de les faire rénover et aménager
Perchées au huitième étage sans ascenseur d’un magnifique immeuble haussmannien du XVIe arrondissement, deux chambres de bonne contiguës servaient de grenier à une famille installée de longue date dans l’immeuble. Leur fille grandit et les parents imaginent que ces chambrettes — qui ont déjà été rassemblées — pourraient lui servir de premier appartement d’étudiante. La petite surface de 11 m² nécessite une rénovation intégrale et un aménagement adéquat. Pour mettre ce projet sur les rails, ils être en contact avec l’architecte d’intérieur Maria Mercier Meneghelli, laquelle va les aider à concrétiser ce projet de belle manière.
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Coup d’œil
Qui habite ici : Une jeune étudiante
Emplacement : Au huitième étage d’un bel immeuble pierres de taille du XVIe arrondissement de Paris
Superficie : 11 m²
Date et durée des travaux :
* de juin à août 2019 : phase des études préliminaires et préparation des devis
* de Septembre à novembre 2019 : phase chantier
Architecte d’intérieur : Maria Mercier Meneghelli
Budget : 25 000 euros, rénovation, mobilier et électroménager compris.
Crédit photos : Véronique Garros / BAM
Important : La différence de qualité entre les photos avant et après s’explique par le fait que les photos avant sont des photos amateurs, souvent prises par le propriétaire ou le professionnel lui-même, et les photos après sont issues de shootings réalisés par des photographes professionnels.
Coup d’œil
Qui habite ici : Une jeune étudiante
Emplacement : Au huitième étage d’un bel immeuble pierres de taille du XVIe arrondissement de Paris
Superficie : 11 m²
Date et durée des travaux :
* de juin à août 2019 : phase des études préliminaires et préparation des devis
* de Septembre à novembre 2019 : phase chantier
Architecte d’intérieur : Maria Mercier Meneghelli
Budget : 25 000 euros, rénovation, mobilier et électroménager compris.
Crédit photos : Véronique Garros / BAM
Avant. Dans les beaux immeubles haussmanniens de la Capitale, l’escalier principal dessert les appartements familiaux, tandis que l’escalier de service, étroit et accessible côté cour, mène à ce que l’on appelle encore « les chambres de bonnes ». Cette famille en possédait deux contiguës, nichées au huitième étage sous les toits qui lui servaient pour l’heure de grenier. Mansardées, elles faisaient moins de 6 m² chacune mais toutes deux disposaient d’une vraie fenêtre (et non d’une lucarne), avec vue sur la tour Eiffel !
Après. Les attentes de la famille étaient de transformer le grenier en studette pour leur fille dans un budget tout compris n’excédant pas 25 000 euros. « Dans ce minuscule espace, nous devions loger toutes les fonctions d’un appartement classique : une cuisine aménagée et son coin déjeuner, une vraie salle de bains avec WC, un coin nuit et séjour », résume l’architecte Maria Mercier Meneghelli.
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Avant. Les chambrettes (bleue et grise sur le plan) avaient déjà été réunies en une unique pièce de 11 m². Ses proportions étaient agréables (environ 3,5 x 3,5 m) et l’espace très lumineux, mais elle avait également de fortes contraintes : « L’espace sous plafond était réduit par deux pentes latérales de 65 cm de large environ (voir rectangles en pointillés sur le plan), un poteau porteur - stigmate de l’ancienne cloison séparative - barrait le centre de la pièce, il restait les deux portes d’entrée et il n’y avait aucun point d’eau… », détaille la pro.
Après. L’architecte a proposé deux plans à la famille, réfléchis à partir de la place des issues, des fenêtres et des évacuations : « Il était logique de placer cuisine et bains en fond d’appartement, d’aménager le coin salon de sorte à profiter de la lumière et de la vue et d’isoler le coin nuit du bruit de couloir », explique-t-elle. L’un de ses plans conservait la porte de la « chambrette grise », l’autre plan (ci-dessus) exploitait la porte de la « chambrette bleue ».
Avant. Côté « chambre bleue », l’entrée offrait un minuscule sas, orné d’un beau miroir XIXe au cadre mouluré. L’exploitation de ce renfoncement a beaucoup plu à la famille et elle a choisi ce plan, estimant qu’il était plus fonctionnel. La seconde porte a donc été rebouchée.
Après. La cuisine ouverte a pris place dans le couloir d’entrée. Une colonne de rangement a servi à dissimuler en partie haute les éléments techniques, compteur, tableau électrique et le ballon d’eau chaude. Le plan de travail, équipé d’un évier et du domino de cuisson à induction, se prolonge pour offrir un espace repas façon snack. Un tabouret haut permet à l’étudiante de déjeuner.
En face, nous apercevons le seul radiateur de l’appartement : un modèle électrique performant.
Innovation : Les nouveaux radiateurs électriques
En face, nous apercevons le seul radiateur de l’appartement : un modèle électrique performant.
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Avant. Sur ce cliché des chambrettes réunies, on distingue le poteau porteur qui n’avait pu être ôté. Les deux belles fenêtres présentaient un atout majeur mais leur contour était particulièrement en mauvais état. Les simples vitrages avaient fui, les murs s’étaient détériorés. On note par ailleurs qu’une partie de la chambre était moquettée, tandis que l’autre gardait apparent le plancher ancien.
Après. Les fenêtres ont été changées par des modèles PVC double vitrage et l’ensemble des murs rénové.
Il n’a pas été possible de conserver partout le plancher d’origine, bien abîmé par endroit. L’architecte a donc proposé de le remplacer dans l’entrée et dans cuisine par un carrelage, résistant et plus facile d’entretien dans ces zones.
Quant au plafond, il a été intégralement doublé pour faire passer un nouveau réseau lumineux composé de spots encastrés.
Carrelage de sol : Leroy Merlin
Il n’a pas été possible de conserver partout le plancher d’origine, bien abîmé par endroit. L’architecte a donc proposé de le remplacer dans l’entrée et dans cuisine par un carrelage, résistant et plus facile d’entretien dans ces zones.
Quant au plafond, il a été intégralement doublé pour faire passer un nouveau réseau lumineux composé de spots encastrés.
Carrelage de sol : Leroy Merlin
Côté finitions, la pro a proposé de miser sur des tonalités douces et claires pour capitaliser sur la luminosité de la pièce. Un bleu pastel égaie un ancien conduit de cheminée impossible à supprimer. Et une finition marbre a été choisie en cuisine. « C’est la touche bijou de l’appartement. ce n’est pas parce qu’un espace est minuscule qu’il n’a pas le droit d’être soigné ! », insiste Maria. La crédence se pare d’un carrelage en vrai marbre au motif écailles tandis que le plan de travail est en stratifié assorti.
Plan de travail et carrelage écailles : Leroy Merlin ; peinture bleue : Light Blue chez Farrow & Ball
Plan de travail et carrelage écailles : Leroy Merlin ; peinture bleue : Light Blue chez Farrow & Ball
Avant. Côté fenêtre, un autre élément contraignant a impacté lourdement le plan : « Ce gros tuyau qui courait à 30 cm du sol sous les fenêtres était la colonne d’évacuation. Nous n’avons eu d’autre choix que de faire tourner l’aménagement autour. Et comme nous devions nous repiquer dessus pour évacuer les toilettes, nous avons dû les éloigner et les placer sur estrade pour respecter la pente nécessaire aux évacuations », explique-t-elle.
Après. De la nécessité de dissimuler cette colonne a découlé un aménagement en L multifonction, réalisé sur mesure. Il s’agit d’une banquette coffre se prolongeant en une plateforme de 90 x 190 cm, destinée à recevoir le matelas de l’étudiante.
« Ce long coffrage en medium peint permet de limiter le mobilier et de pouvoir asseoir plusieurs personnes. Nous avons créé des trappes de rangement partout où cela était possible. Une table pliante peut être ajoutée devant pour dîner ou travailler », indique la pro convenant que nombre d’étudiants préfèrent néanmoins travailler assis (voire couchés) sur leur lit.
« Ce long coffrage en medium peint permet de limiter le mobilier et de pouvoir asseoir plusieurs personnes. Nous avons créé des trappes de rangement partout où cela était possible. Une table pliante peut être ajoutée devant pour dîner ou travailler », indique la pro convenant que nombre d’étudiants préfèrent néanmoins travailler assis (voire couchés) sur leur lit.
Avant. Voici l’ancienne porte de la chambre grise. Elle a été supprimée.
Après. C’est dans ce coin que l’architecte a installé la salle d’eau perchée, un plan intéressant pour isoler phoniquement le coin lit. Son estrade de 40 cm permet d’évacuer correctement la douche et les toilettes, en rejoignant la colonne placée sous les fenêtres. « Nous avons pu préserver tout juste 2 mètres de hauteur sous plafond sur l’estrade », note-t-elle.
Toilettes suspendues, lavabo lave-main et douche de taille minimum (70 x 70 cm) composent la salle d’eau de l’étudiante. Ses murs ont été recouverts d’une imitation marbre tandis que le sol de l’estrade a été orné du même carrelage que l’entrée. « Dans une petite surface il faut veiller à différencier les espaces sans trop multiplier les finitions pour éviter de charger », conseille l’architecte.
Toilettes suspendues, lavabo lave-main et douche de taille minimum (70 x 70 cm) composent la salle d’eau de l’étudiante. Ses murs ont été recouverts d’une imitation marbre tandis que le sol de l’estrade a été orné du même carrelage que l’entrée. « Dans une petite surface il faut veiller à différencier les espaces sans trop multiplier les finitions pour éviter de charger », conseille l’architecte.
Depuis la plateforme du lit, l’estrade se prolonge jusqu’à la salle d’eau. La transition est faite par un mini espace dressing, constitué par une colonne de 58 x 60 cm, équipée d’une tringle et d’étagères. « La porte de la salle d’eau coulisse en applique devant la cloison de la douche et passe derrière le dressing », note l’architecte qui a opté pour cette solution astucieuse de faux galandage à des fins d’économies.
En face du dressing, elle a fait le choix de fermer l’espace entre salle d’eau et poteau porteur et d’intégrer une verrière dans la partie haute de la cloison : « La verrière était un élément décoratif auquel tenait la famille et qui apporte un surcroît de perspective », affirme-t-elle.
Maria Mercier Meneghelli apprécie l’architecture d’intérieur et peaufiner les détails déco mais, en tant qu’architecte de formation, ce projet l’a particulièrement enchantée : « J’apprécie toujours quand un projet nécessite de travailler les plans de A à Z et d’utiliser le moindre centimètre pour sublimer l’espace », nous a-t-elle confié.
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