Portrait d’artisan : De la physique à l’origami
Cet art ancestral japonais de pliage de papier, Floriane en a fait son métier
Elle n’est pas encore entrée dans la trentaine et pourtant Floriane a déjà connu plusieurs vies. Des études brillantes la destinaient à une carrière dans la recherche. Happée par d’autres aspirations, un voyage au Japon ou le besoin de libérer ses mains au quotidien, la jeune femme a bifurqué. Mais ne dévoilons pas tout, pas encore… Aujourd’hui, Floriane exerce son métier d’artisan en origami au sein d’un espace de « coworking » à Montreuil. Aussi à l’aise au pliage qu’en web 2.0, elle s’apprête à lancer la deuxième collection de sa marque Florigami, un an et demi après s’être lancée dans l’aventure de l’origami. Rencontre.
Le grand saut, c’était quand ?
En janvier 2014. Je suis partie de zéro !
Comment devient-on artisan en origami ?
Je viens du milieu scientifique pur. J’ai fait une thèse de physique appliquée à la géologie que j’ai soutenue en 2012. J’ai ensuite eu une année de recentrage pendant laquelle j’ai voyagé. Je suis par exemple allée au Japon, un pays qui m’attirait beaucoup et que j’avais vraiment envie de découvrir. J’y ai passé un mois. Quand j’en suis revenue, sachant que je n’étais plus attirée par le monde de la recherche, je me suis dit pourquoi pas faire un métier qui me connecterait tous les jours, même si c’est juste un peu, avec ce pays, le Japon, qui m’a vraiment fascinée.
Parallèlement à l’intérêt que j’avais avant pour les sciences, j’ai toujours bricolé. Je voulais aussi exercer une activité manuelle. La science est quelque chose de très théorique. Ce n’était pas appliqué. Je ne voyais pas l’utilité directe de ce que je faisais. En étant artisan, je fabrique des objets, ça me prend un certain temps, je les vends. Les gens font un cadeau avec. Je me sens beaucoup plus utile qu’avant. C’est un parcours assez spécial, mais je ne suis pas la seule.
En janvier 2014. Je suis partie de zéro !
Comment devient-on artisan en origami ?
Je viens du milieu scientifique pur. J’ai fait une thèse de physique appliquée à la géologie que j’ai soutenue en 2012. J’ai ensuite eu une année de recentrage pendant laquelle j’ai voyagé. Je suis par exemple allée au Japon, un pays qui m’attirait beaucoup et que j’avais vraiment envie de découvrir. J’y ai passé un mois. Quand j’en suis revenue, sachant que je n’étais plus attirée par le monde de la recherche, je me suis dit pourquoi pas faire un métier qui me connecterait tous les jours, même si c’est juste un peu, avec ce pays, le Japon, qui m’a vraiment fascinée.
Parallèlement à l’intérêt que j’avais avant pour les sciences, j’ai toujours bricolé. Je voulais aussi exercer une activité manuelle. La science est quelque chose de très théorique. Ce n’était pas appliqué. Je ne voyais pas l’utilité directe de ce que je faisais. En étant artisan, je fabrique des objets, ça me prend un certain temps, je les vends. Les gens font un cadeau avec. Je me sens beaucoup plus utile qu’avant. C’est un parcours assez spécial, mais je ne suis pas la seule.
Objets déco en origami : Collection automne-hiver - La jungle or et argent
Y a-t-il eu un déclic particulier qui vous a plus spécialement dirigée vers l’origami ?
Parmi tout ce que faisais, il y avait l’origami. C’était déjà l’une de mes grandes passions. J’aime tout ce qui touche au papier et au carton. Quand je faisais des cadeaux, je laissais toujours un origami dedans. Le Japon d’une certaine manière m’a permis de faire un choix parmi toutes les activités que je pratiquais pour celle que j’allais exercer en rentrant.
Parmi tout ce que faisais, il y avait l’origami. C’était déjà l’une de mes grandes passions. J’aime tout ce qui touche au papier et au carton. Quand je faisais des cadeaux, je laissais toujours un origami dedans. Le Japon d’une certaine manière m’a permis de faire un choix parmi toutes les activités que je pratiquais pour celle que j’allais exercer en rentrant.
Objets déco en origami : Collection automne-hiver - La jungle or et argent
Comment vous est venu l’idée de votre première collection ?
Ma collection n’est pas énormément fournie. J’ai voulu me positionner précisément dès le départ. J’ai tout de suite voulu faire des objets déco. Ils n’ont pas vraiment d’utilité à part d’être là, d’être beau et de se faire remarquer dans un salon. Ensuite j’ai plié des origamis, notamment la fameuse antilope, qui est mon produit phare. Posée sur une table, elle était en danger. Je l’écrasais. Tout le monde la trouvait jolie, mais elle n’était pas présentable. On ne pouvait pas la garder à jamais. C’est là qu’est intervenue la cloche collectionneur. J’ai acheté une cloche, mis mon antilope à l’intérieur. J’ai pris une photo et je l’ai postée sur Instagram. Et j’ai eu très vite beaucoup de retours positifs.
Florigami est donc résolument 2.0…
Dans mon processus créatif, je passe beaucoup par les réseaux sociaux. Dès le début, ça a fonctionné comme ça. Là, je travaille sur une nouvelle collection, je fais des prototypes, je poste et j’ai tout de suite des réactions. Je ne suis pas toute seule dans mon processus créatif. Les gens autour de moi dans les locaux sont intéressés également.
Ma collection n’est pas énormément fournie. J’ai voulu me positionner précisément dès le départ. J’ai tout de suite voulu faire des objets déco. Ils n’ont pas vraiment d’utilité à part d’être là, d’être beau et de se faire remarquer dans un salon. Ensuite j’ai plié des origamis, notamment la fameuse antilope, qui est mon produit phare. Posée sur une table, elle était en danger. Je l’écrasais. Tout le monde la trouvait jolie, mais elle n’était pas présentable. On ne pouvait pas la garder à jamais. C’est là qu’est intervenue la cloche collectionneur. J’ai acheté une cloche, mis mon antilope à l’intérieur. J’ai pris une photo et je l’ai postée sur Instagram. Et j’ai eu très vite beaucoup de retours positifs.
Florigami est donc résolument 2.0…
Dans mon processus créatif, je passe beaucoup par les réseaux sociaux. Dès le début, ça a fonctionné comme ça. Là, je travaille sur une nouvelle collection, je fais des prototypes, je poste et j’ai tout de suite des réactions. Je ne suis pas toute seule dans mon processus créatif. Les gens autour de moi dans les locaux sont intéressés également.
Une fois le choix de l’antilope validé, il restait une collection à imaginer…
J’ai vu que l’antilope avait plu, je me suis dit : essayons d’être cohérent. Je vais me concentrer sur des animaux de la savane. Il a également fallu choisir la couleur. Ma collection est sortie en hiver. L’idée était donc de jouer avec quelque chose de l’ordre de Noël. Un contraste se crée entre les animaux de la jungle et des couleurs très festives. La couleur donne également un côté précieux, rare, unique. Pour mes présentations, le côté cloche et cadre donne un aspect entomologiste, très européen, inspiré des muséums d’histoire naturelle que je fréquente souvent. Il y a donc ce mariage entre le Japon et cette Europe XVIIe, XVIIIe siècle. Tout est dans le contraste !
J’ai vu que l’antilope avait plu, je me suis dit : essayons d’être cohérent. Je vais me concentrer sur des animaux de la savane. Il a également fallu choisir la couleur. Ma collection est sortie en hiver. L’idée était donc de jouer avec quelque chose de l’ordre de Noël. Un contraste se crée entre les animaux de la jungle et des couleurs très festives. La couleur donne également un côté précieux, rare, unique. Pour mes présentations, le côté cloche et cadre donne un aspect entomologiste, très européen, inspiré des muséums d’histoire naturelle que je fréquente souvent. Il y a donc ce mariage entre le Japon et cette Europe XVIIe, XVIIIe siècle. Tout est dans le contraste !
Quelles sont vos méthodes pour créer un origami ?
J’ai deux méthodes. La première, c’est d’aller chercher dans la grande collection des modèles dits traditionnels. Quand j’ai voulu faire l’antilope, j’ai pris plein d’antilopes, l’une d’elles a attiré mon attention de par sa simplicité dans son aspect final.
La seconde méthode, c’est d’inventer en modifiant des origamis. Par exemple l’araignée. Je suis partie d’un modèle très traditionnel, basique. Puis je lui ai affiné les pattes, j’ai fait des mandibules, j’ai retravaillé mon exemple pour obtenir ce que je voulais.
Quels outils utilisez-vous ?
Je n’ai pas besoin d’outils. J’ai besoin de ciseaux pour découper des feuilles. Mais sinon, j’adore dire que je fabrique avec mes dix doigts et rien de plus.
J’ai deux méthodes. La première, c’est d’aller chercher dans la grande collection des modèles dits traditionnels. Quand j’ai voulu faire l’antilope, j’ai pris plein d’antilopes, l’une d’elles a attiré mon attention de par sa simplicité dans son aspect final.
La seconde méthode, c’est d’inventer en modifiant des origamis. Par exemple l’araignée. Je suis partie d’un modèle très traditionnel, basique. Puis je lui ai affiné les pattes, j’ai fait des mandibules, j’ai retravaillé mon exemple pour obtenir ce que je voulais.
Quels outils utilisez-vous ?
Je n’ai pas besoin d’outils. J’ai besoin de ciseaux pour découper des feuilles. Mais sinon, j’adore dire que je fabrique avec mes dix doigts et rien de plus.
Objets déco en origami : Collection automne-hiver - La jungle or et argent
Quelle est votre création la plus difficile et pourquoi ?
C’est le « scarabaignée ». Je cherchais, je ne trouvais pas et j’ai dû passer une journée à m’acharner sur cette pauvre araignée. C’est la création dont je suis la plus fière, qui m’a donné beaucoup de papier à retordre.
Combien de temps cela vous prend-il pour fabriquer ce fameux scarabaignée aujourd’hui ?
Maintenant que je suis rodée, ça doit être de l’ordre de 40 minutes.
C’est le « scarabaignée ». Je cherchais, je ne trouvais pas et j’ai dû passer une journée à m’acharner sur cette pauvre araignée. C’est la création dont je suis la plus fière, qui m’a donné beaucoup de papier à retordre.
Combien de temps cela vous prend-il pour fabriquer ce fameux scarabaignée aujourd’hui ?
Maintenant que je suis rodée, ça doit être de l’ordre de 40 minutes.
Quel type de papier utilisez-vous ?
Pour la première collection, j’ai fait attention à utiliser toujours le même papier. C’est un papier importé du Japon qui s’appelle Washi. Il a été classé en 2014 au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Il est fabriqué de manière ancestrale avec des fibres de mûrier. Il est vraiment agréable à travailler. Pour ma deuxième collection, le papier est encore en ballotage. Sinon, pour des gens qui veulent se mettre à l’origami, le conseil, c’est d’aller dans les magasins Muji. On peut y trouver le papier origami le meilleur et le moins cher. Ils vendent des paquets de cent feuilles au format le plus classique de 15 par 15 centimètres. Immanquable.
Quelle est la durée de vie de vos origamis ?
À moins de faire couler un gros pichet d’eau dessus, si on le laisse bien dans sa cloche, qu’il est protégé de la poussière, de l’humidité, des chocs éventuels, c’est ad vitam aeternam. J’ai choisi le fameux papier Washi pour ça. Les cloches isolent de quasiment tout. Ça protège vraiment très bien.
Pour la première collection, j’ai fait attention à utiliser toujours le même papier. C’est un papier importé du Japon qui s’appelle Washi. Il a été classé en 2014 au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Il est fabriqué de manière ancestrale avec des fibres de mûrier. Il est vraiment agréable à travailler. Pour ma deuxième collection, le papier est encore en ballotage. Sinon, pour des gens qui veulent se mettre à l’origami, le conseil, c’est d’aller dans les magasins Muji. On peut y trouver le papier origami le meilleur et le moins cher. Ils vendent des paquets de cent feuilles au format le plus classique de 15 par 15 centimètres. Immanquable.
Quelle est la durée de vie de vos origamis ?
À moins de faire couler un gros pichet d’eau dessus, si on le laisse bien dans sa cloche, qu’il est protégé de la poussière, de l’humidité, des chocs éventuels, c’est ad vitam aeternam. J’ai choisi le fameux papier Washi pour ça. Les cloches isolent de quasiment tout. Ça protège vraiment très bien.
Auriez-vous quelques conseils pour les débutants en origami ?
C’est une activité qui détend beaucoup, qui est très zen. C’est très gratifiant parce qu’on arrive rapidement à un résultat. Je conseille de commencer par des modèles simples. Il y a les traditionnels comme la grue, la boîte… Il y a d’excellents tutoriels sur Internet, sur Youtube notamment. On peut exploiter des ressources comme celles-là. Et surtout commencer avec du beau papier. Ce sera très vite satisfaisant et joli.
Y a-t-il une grosse communauté autour de l’origami ?
Je suis encore jeune dans ce milieu, mais oui, je vois passer de temps en temps sur Internet des informations sur des conventions. Il y a des origamistes qui se rencontrent régulièrement et transmettent leur savoir-faire.
Mais en majorité, les gens qui sont intéressés sont surtout des gens qui bricolent. Ce sont des gens qui aiment fabriquer des choses chez eux, surtout qu’en ce moment nous sommes en pleine ère du « DIY ». Les commentaires que je récupère sont ceux de créatrices et de créateurs qui font des choses chez eux. C’est la grande communauté des gens qui bricolent !
C’est une activité qui détend beaucoup, qui est très zen. C’est très gratifiant parce qu’on arrive rapidement à un résultat. Je conseille de commencer par des modèles simples. Il y a les traditionnels comme la grue, la boîte… Il y a d’excellents tutoriels sur Internet, sur Youtube notamment. On peut exploiter des ressources comme celles-là. Et surtout commencer avec du beau papier. Ce sera très vite satisfaisant et joli.
Y a-t-il une grosse communauté autour de l’origami ?
Je suis encore jeune dans ce milieu, mais oui, je vois passer de temps en temps sur Internet des informations sur des conventions. Il y a des origamistes qui se rencontrent régulièrement et transmettent leur savoir-faire.
Mais en majorité, les gens qui sont intéressés sont surtout des gens qui bricolent. Ce sont des gens qui aiment fabriquer des choses chez eux, surtout qu’en ce moment nous sommes en pleine ère du « DIY ». Les commentaires que je récupère sont ceux de créatrices et de créateurs qui font des choses chez eux. C’est la grande communauté des gens qui bricolent !
Objets déco en origami : Collection automne-hiver - La jungle or et argent
Avez-vous déjà défini votre signature ?
Je pense que je vais rester sur les animaux. On peut tout faire en origami. Des formes géométriques, des objets. Vu la direction que je prends, je vais rester dans le bestiaire. Je reçois plein de messages de gens qui me demandent des loups, des ours… On ne me demande pas des objets. Les gens sont très attachés à la représentation des animaux.
Où vendez-vous vos créations ?
En ce moment, dans une boutique éphémère de créateurs dans le IXe arrondissement. Sinon, je suis dans différentes boutiques en ligne. J’ouvre le plus de canaux de distribution possible.
Je pense que je vais rester sur les animaux. On peut tout faire en origami. Des formes géométriques, des objets. Vu la direction que je prends, je vais rester dans le bestiaire. Je reçois plein de messages de gens qui me demandent des loups, des ours… On ne me demande pas des objets. Les gens sont très attachés à la représentation des animaux.
Où vendez-vous vos créations ?
En ce moment, dans une boutique éphémère de créateurs dans le IXe arrondissement. Sinon, je suis dans différentes boutiques en ligne. J’ouvre le plus de canaux de distribution possible.
Savez-vous qui sont vos clients et pour quelles occasions ?
Mes créations sont surtout achetées pour des cadeaux lors d’événements forts et notamment les anniversaires de mariage. Les un an de mariage par exemple, ce sont les noces de papier. Je dirais que 70 % de mes clients sont des femmes. Ce qui veut dire que beaucoup d’hommes achètent aussi ! Les couleurs que j’utilise d’ailleurs pour le moment sont assez unisexes.
Un mot sur vos projets dans les prochaines semaines…
J’ai une nouvelle collection qui va sortir début juin, je l’espère. Le shooting est prévu la première semaine de juin. On va rester dans le thème des animaux. Mais cette fois-ci, on n’est plus dans la savane, mais dans ce que j’appelle la forêt enchantée. Je laisse un peu rêver les gens sur le type d’animaux que l’on pourrait trouver dans cette forêt enchantée. Il y aura toujours des cloches, des cadres. Il y aura quatre modèles, mais avec plus de choix de couleurs.
C’est bien avancé ?
J’ai deux animaux sur quatre, deux autres en prototypage. Pour les nouvelles couleurs, j’ai reçu des nouveaux papiers justement. On est très avancé !
Retrouvez Floriane sur son site Internet et son blog.
Ses créations sont par ailleurs actuellement exposées dans la boutique éphémère La 9e planète, 20 rue Muller, 75018 Paris.
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Un mot sur vos projets dans les prochaines semaines…
J’ai une nouvelle collection qui va sortir début juin, je l’espère. Le shooting est prévu la première semaine de juin. On va rester dans le thème des animaux. Mais cette fois-ci, on n’est plus dans la savane, mais dans ce que j’appelle la forêt enchantée. Je laisse un peu rêver les gens sur le type d’animaux que l’on pourrait trouver dans cette forêt enchantée. Il y aura toujours des cloches, des cadres. Il y aura quatre modèles, mais avec plus de choix de couleurs.
C’est bien avancé ?
J’ai deux animaux sur quatre, deux autres en prototypage. Pour les nouvelles couleurs, j’ai reçu des nouveaux papiers justement. On est très avancé !
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