Avant/Après : Ils se sont installés dans leur maison de vacances
VIDÉO : à Andernos, sur le Bassin d'Arcachon, une cabane de vacances se prépare à accueillir une famille au quotidien
Agnès Carpentier
10 février 2021
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
C’est désormais le rêve de beaucoup d’urbains, celui de s’éloigner des grandes agglomérations pour vivre au vert tout au long de l’année, en particulier lorsque l’on possède déjà une résidence secondaire. Tel était le cas de Florence et Frédéric Soulignac qui ont acquis il y a près de 20 ans, une « cabane » à Andernos, charmante bourgade sur le Bassin d’Arcachon. Au fil de leurs vacances dans la région, germe le projet chez ces Bordelais d’origine, de s’y installer quand ils seront à la retraite. Leur premier réflexe est de vendre pour racheter une maison plus confortable et se rapprocher du Ferret. Freinés par le prix galopant de l’immobilier, ils envisagent alors une rénovation d’envergure pour transformer la maison de vacances en une habitation moderne et confortable, à l’épreuve du quotidien d’une famille avec trois enfants aimant recevoir.
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la maison de vacances d’une famille avec trois enfants
Emplacement : à Andernos-les-Bains, sur le Bassin d’Arcachon
Date de la réalisation : premier contact décembre 2018, livraison juillet 2020
Superficie : 143 m² (rez-de-chaussée 117 m² + étage 26 m²)
Architectes d’intérieur : Stéphanie Romon (Expression Architecte Intérieur) et Virginie Grange
Cuisiniste : Cuisines Références Biganos
Carrelages : Carbonel Biganos
Cheminée : La Boutique du feu à Gujan-Mestras
Peinture : Novatio Concept
Budget : 200 000 € TTC, hors honoraires
Crédit photos : Michael Portillo
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la maison de vacances d’une famille avec trois enfants
Emplacement : à Andernos-les-Bains, sur le Bassin d’Arcachon
Date de la réalisation : premier contact décembre 2018, livraison juillet 2020
Superficie : 143 m² (rez-de-chaussée 117 m² + étage 26 m²)
Architectes d’intérieur : Stéphanie Romon (Expression Architecte Intérieur) et Virginie Grange
Cuisiniste : Cuisines Références Biganos
Carrelages : Carbonel Biganos
Cheminée : La Boutique du feu à Gujan-Mestras
Peinture : Novatio Concept
Budget : 200 000 € TTC, hors honoraires
Crédit photos : Michael Portillo
Avant. Bardage à clin d’un vert délavé et volets blancs, la maison de vacances était délicieusement surannée. Semblable à ses voisines dans une rue pavillonnaire d’Andernos, toute proche du Bassin d’Arcachon, la bâtisse à ossature bois, émanait d’un constructeur des années 80. « Nous n’avions quasiment rien fait en 18 ans mais l’état des ouvertures en bois s’était fortement dégradé, menuiseries et volets étaient abîmés, nous avions même du mal à les fermer. Des travaux s’avéraient nécessaires », se remémore la propriétaire Florence Soulignac, tandis que nous contemplons la nouvelle façade pimpante dans ses tons mastic et anthracite.
Comme les propriétaires n’y viennent que pour les vacances scolaires, ils envisagent de faire confiance à un professionnel de la rénovation pour superviser le chantier. C’est sur Houzz, un site que consulte régulièrement Florence, éprise de déco, qu’ils sélectionnent Stéphanie Romon, une architecte d’intérieur bordelaise. « Il y a quelques années, nous avions déjà trouvé une décoratrice sur Houzz pour revoir les couleurs de notre appartement de Boulogne. Nous avons réédité pour Andernos et n’avons pas été déçus. Nous avons présélectionné Stéphanie grâce aux photos de ses réalisations et à un reportage qui venait de paraître. Les photos de projets sont encore plus parlantes que les avis », estime-t-elle.
Comme les propriétaires n’y viennent que pour les vacances scolaires, ils envisagent de faire confiance à un professionnel de la rénovation pour superviser le chantier. C’est sur Houzz, un site que consulte régulièrement Florence, éprise de déco, qu’ils sélectionnent Stéphanie Romon, une architecte d’intérieur bordelaise. « Il y a quelques années, nous avions déjà trouvé une décoratrice sur Houzz pour revoir les couleurs de notre appartement de Boulogne. Nous avons réédité pour Andernos et n’avons pas été déçus. Nous avons présélectionné Stéphanie grâce aux photos de ses réalisations et à un reportage qui venait de paraître. Les photos de projets sont encore plus parlantes que les avis », estime-t-elle.
Après. Lors des vacances de Noël 2018, la première entrevue est fructueuse entre l’architecte d’intérieur et la famille. « Stéphanie Romon nous a même proposé de partager ses honoraires avec Virginie Grange, une amie et consœur. Comme Virginie habite Andernos et Stéphanie à Bordeaux, cela permettait de faciliter le suivi de chantier et de multiplier les idées. Nous avons tout de suite vu l’intérêt de ce duo », explique Florence.
Rapidement les pros et la famille se rencontrent pour cerner le cahier des charges et faire l’état des lieux et du budget envisagé. « Quitte à faire appel à des professionnelles, mon mari et moi nous sommes décidés pour faire une grosse rénovation, en plus du rafraîchissement des ouvertures. Nous souhaitions achever les travaux pour l’été 2020 et pouvions disposer d’un budget de 150 000 euros », indique la propriétaire.
Rapidement les pros et la famille se rencontrent pour cerner le cahier des charges et faire l’état des lieux et du budget envisagé. « Quitte à faire appel à des professionnelles, mon mari et moi nous sommes décidés pour faire une grosse rénovation, en plus du rafraîchissement des ouvertures. Nous souhaitions achever les travaux pour l’été 2020 et pouvions disposer d’un budget de 150 000 euros », indique la propriétaire.
Avant. Avec son orientation ouest-est, son toit en pente douce et sa façade dissymétrique, la maison à ossature bois que découvrent Stéphanie Romon et Virginie Grange, joue sur les codes des fermes labourdines du pays basque. « Les propriétaires nous ont d’emblée expliqué qu’ils affectionnaient davantage le style des cabanons ostréicoles du Bassin et souhaitaient moderniser l’extérieur. Ils désiraient également améliorer l’intérieur en agrandissant le salon exigu sur le garage et en ouvrant leur cuisine sur le séjour. La luminosité et le confort thermique faisaient partie de leurs impératifs, afin de pouvoir utiliser la maison en toutes saisons », détaillent les architectes d’intérieur.
Ces dernières ont visité la maison en plein hiver, ce qui a permis de mettre en exergue l’un de ses soucis majeurs. Ayant pénétré par la cuisine, seule pièce lumineuse de la maison, elles ont d’emblée saisi les limites de respecter à la lettre la demande des propriétaires : « Les pièces de vie étaient certes petites mais surtout très sombres. Même en agrandissant, nous n’allions pas pouvoir changer fondamentalement la donne », se remémore Virginie Grange en évoquant l’inconfort physique qu’elle avait même ressenti alors.
Trouver un architecte d’intérieur sur Houzz
Ces dernières ont visité la maison en plein hiver, ce qui a permis de mettre en exergue l’un de ses soucis majeurs. Ayant pénétré par la cuisine, seule pièce lumineuse de la maison, elles ont d’emblée saisi les limites de respecter à la lettre la demande des propriétaires : « Les pièces de vie étaient certes petites mais surtout très sombres. Même en agrandissant, nous n’allions pas pouvoir changer fondamentalement la donne », se remémore Virginie Grange en évoquant l’inconfort physique qu’elle avait même ressenti alors.
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Après. Toutes deux étant d’accord sur l’analyse des lieux, elles se sont alors risquées à une proposition audacieuse, celle de chambouler totalement le plan du rez-de-chaussée. « Nous avons exposé à nos clients l’incohérence d’avoir deux chambres et une salle d’eau côté Sud et jardin. Comme ces pièces étaient aussi à rénover, nous avons proposé d’inverser l’espace nuit et l’espace jour en déplaçant la cuisine et le séjour au Sud à la place des deux chambres et en transférant ces dernières au Nord, dans l’ancien salon et le garage », exposent-elles, plan du projet à l’appui.
Avant. Les architectes d’intérieur ont travaillé à la transformation du plan selon une logique bioclimatique afin que la maison retrouve de la lumière toute la journée. « Cette maison était fermée au Sud. Elle bénéficie désormais d’une triple exposition et de grands volumes », confirme Stéphanie Romon. Après un an d’étude, les travaux ont commencé début janvier 2020 pour s’achever en juillet 2020.
Façade sud en cours de travaux
Étant donné le souhait des clients de renouer avec l’architecture du bassin, les professionnelles ont repensé les façades par des ouvertures de types ostréicoles. Virginie Grange, qui a travaillé un temps chez l’architecte Michel Lavillennie, a mis à profit sa connaissance de l’architecture bois locale.
Étant donné le souhait des clients de renouer avec l’architecture du bassin, les professionnelles ont repensé les façades par des ouvertures de types ostréicoles. Virginie Grange, qui a travaillé un temps chez l’architecte Michel Lavillennie, a mis à profit sa connaissance de l’architecture bois locale.
Après. « Nous avons multiplié les ouvertures afin de connecter la maison au jardin et ça l’a complètement transformée », affirme Stéphanie Romon tandis que nous découvrons la façade Sud amplement vitrée par ses ouvertures dites « de type ostréicoles ». Ces dernières ont été fabriquées sur mesure par une entreprise locale, sur le modèle des fenêtres ateliers qui ornent les cabanons des producteurs d’huîtres du Bassin.
Avant. À l’intérieur, les volumes étaient étriqués. L’entrée principale faisait face à un placard. À droite, la cuisine était petite et cloisonnée. Le salon était mangé par l’escalier central qui distribuait l’étage. Ce dernier a d’ailleurs vu ses trois premières marches tourner à 90°.
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La pièce de vie en cours de travaux
Pour regagner de l’espace de vie, le garage a été sacrifié et rattaché à ce niveau. « C’était une demande initiale des propriétaires car, sur le Bassin, on parque sa voiture dehors et les garages servent à stocker vélos et planches de surf. Cette maison disposait d’une remise en extérieur et plusieurs voitures pouvaient stationner sur le terrain autour de la maison », justifie Stéphanie Romon.
Pour regagner de l’espace de vie, le garage a été sacrifié et rattaché à ce niveau. « C’était une demande initiale des propriétaires car, sur le Bassin, on parque sa voiture dehors et les garages servent à stocker vélos et planches de surf. Cette maison disposait d’une remise en extérieur et plusieurs voitures pouvaient stationner sur le terrain autour de la maison », justifie Stéphanie Romon.
Après. Les cloisons du rez-de-chaussée ont presque entièrement disparu afin de dégager un vaste espace en L dédié à la pièce de vie (cuisine, salle à manger et salon). Cette opération a nécessité un renfort de la structure avec de grosses poutres en pin lamellé collé et un poteau porteur placé au niveau de la cuisine. Ces renforts ont été placés par le même charpentier qui a revu le bardage extérieur.
La pièce de vie en cours de travaux
À droite de l’entrée, là où figurait précédemment la cuisine, les architectes d’intérieur ont fait cloisonner un cellier. Cet espace de service, bien pratique, comprend la buanderie, des toilettes « et même un évier pour laver les moules et la cave à vin de monsieur », nous souffle Stéphanie.
À droite de l’entrée, là où figurait précédemment la cuisine, les architectes d’intérieur ont fait cloisonner un cellier. Cet espace de service, bien pratique, comprend la buanderie, des toilettes « et même un évier pour laver les moules et la cave à vin de monsieur », nous souffle Stéphanie.
Après. L’ancien escalier apparent a, quant à lui, été restructuré et caché. Il accueille en dessous un univers en angle. Il comprend une banquette servant de meuble TV et rangements, ainsi qu’un bureau familial séparé par un claustra en lames de bois, dessiné par Stéphanie et Virginie et fabriqué sur mesure par l’ébéniste.
Avant. La cuisine fermée, tout droit issue des années 80, était l’un des espaces qui avait le plus vieilli, avec ses couleurs, sa faïence, son électroménager daté et sa petite fenêtre.
Après. Aujourd’hui, éclairée largement par la fenêtre de type ostréicole en angle et l’orientation sud-est, la cuisine dispose d’une belle ouverture sur le jardin et le séjour.
Pour expliquer aux architectes d’intérieur les ambiances qu’ils préféraient, les propriétaires ont réalisé des dossiers d’idées sur Houzz et les ont partagés avec elles. « J’ai d’abord fait des dossiers d’idées pour voir si les couleurs dont j’avais envies se mariaient bien entre elles, puis pour créer des ambiances et les partager », nous dévoile Florence.
Les pros confirment, ces albums leur ont été d’une grande aide, notamment dans la cuisine où elles ont d’emblée saisi l’univers souhaité : « Fred, le mari de Florence, avait envie d’un plan de travail noir et de façades en bois. Virginie, quant à elle, connaissait des cuisinistes locaux, à Biganos, pour répondre à cette demande. Cuisines Références travaille à partir de mobilier italien de qualité et a conçu sur mesure cette cuisine aux façades en chêne clair et plan de travail en granit noir du Zimbabwe », explique Stéphanie Romon.
Trouvez un cuisiniste sur Houzz
Pour expliquer aux architectes d’intérieur les ambiances qu’ils préféraient, les propriétaires ont réalisé des dossiers d’idées sur Houzz et les ont partagés avec elles. « J’ai d’abord fait des dossiers d’idées pour voir si les couleurs dont j’avais envies se mariaient bien entre elles, puis pour créer des ambiances et les partager », nous dévoile Florence.
Les pros confirment, ces albums leur ont été d’une grande aide, notamment dans la cuisine où elles ont d’emblée saisi l’univers souhaité : « Fred, le mari de Florence, avait envie d’un plan de travail noir et de façades en bois. Virginie, quant à elle, connaissait des cuisinistes locaux, à Biganos, pour répondre à cette demande. Cuisines Références travaille à partir de mobilier italien de qualité et a conçu sur mesure cette cuisine aux façades en chêne clair et plan de travail en granit noir du Zimbabwe », explique Stéphanie Romon.
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Avant. La cuisine d’origine disposait d’un minuscule îlot insuffisant pour une famille de cinq personnes.
Après. Le cuisiniste a proposé un meuble taillé à la mesure d’une famille avec trois enfants, comprenant un coin préparation/cuisson et coin repas. La plaque de cuisson à induction, installée à même l’îlot, intègre une hotte en son centre, ce qui a évité d’alourdir le plafond d’une hotte de type lustre.
« Dans le magasin de carrelage Carbonel, qui jouxte la boutique du cuisiniste, Virginie et moi avons fait par ailleurs une sélection de matériaux, dont ce carreau de sol avec motif étoilé qui avait tapé dans l’œil de Virginie. Les propriétaires en se rendant chez ce fournisseur de proximité lors de leurs vacances, ont pu aller valider les choix », ajoute Stéphanie Romon.
Plaque à induction multifoyers avec hotte intégrée : Elica ; Carrelage cuisine : GCR gamme Medley
« Dans le magasin de carrelage Carbonel, qui jouxte la boutique du cuisiniste, Virginie et moi avons fait par ailleurs une sélection de matériaux, dont ce carreau de sol avec motif étoilé qui avait tapé dans l’œil de Virginie. Les propriétaires en se rendant chez ce fournisseur de proximité lors de leurs vacances, ont pu aller valider les choix », ajoute Stéphanie Romon.
Plaque à induction multifoyers avec hotte intégrée : Elica ; Carrelage cuisine : GCR gamme Medley
Avant. Cette maison manquait de perspectives et les pièces étaient petites, en particulier le séjour et le salon. C’était un reproche très présent chez les propriétaires qui aiment recevoir.
La pièce de vie en cours de travaux
Aujourd’hui, séjour, salon et cuisine ont été réunis en une seule pièce de 60 m². Cette dernière s’est également largement ouverte sur l’extérieur grâce aux fenêtres ostréicoles et la porte battante. « Sur le Bassin, on vit pieds nus, comme Robinson Crusoé, dedans dehors dans une harmonie avec la nature. C’était essentiel de retrouver cette porosité des espaces », explique Virginie Grange.
Aujourd’hui, séjour, salon et cuisine ont été réunis en une seule pièce de 60 m². Cette dernière s’est également largement ouverte sur l’extérieur grâce aux fenêtres ostréicoles et la porte battante. « Sur le Bassin, on vit pieds nus, comme Robinson Crusoé, dedans dehors dans une harmonie avec la nature. C’était essentiel de retrouver cette porosité des espaces », explique Virginie Grange.
Après. Ce mode de vie dedans/dehors a d’ailleurs déterminé la finition de sol. Les propriétaires ont opté pour un carrelage imitation parquet en chêne clair à larges lames pour remplacer l’ancien carrelage daté. Le carrelage est en effet une finition à toute épreuve et le décor parquet, très réaliste, apporte la chaleur du bois.
Pour apporter du confort thermique à cette maison, les pros ont proposé de passer du tout électrique au gaz, en raccordant la maison au réseau urbain qui passait dans la rue, puis ont fait poser de grands radiateurs en fonte. Les propriétaires ont eu envie d’ajouter un poêle à bois pour profiter de la magie du feu qui brûle en hiver. À la faveur de cette grosse rénovation, un conduit a pu être créé et un foyer suspendu, en forme de galet, vitré sur trois faces, est venu rehausser le confort chaleureux du salon. « C’est un poêle Wanders, posé par la Boutique du feu, un autre spécialiste local », indique Virginie.
Poêle : Mata chez Wanders ; Suspension Marketset
Poêle : Mata chez Wanders ; Suspension Marketset
Avant. Il ne reste rien de l’ancienne chambre parentale (chambre 2 sur le plan d’origine) orientée sud avec sa petite fenêtre.
Après. Lumineuse et ouverte sur le jardin, la nouvelle « master room » dispose désormais d’une porte-fenêtre orientée ouest. Pour une déco très zen, la propriétaire a choisi de décliner, comme au salon, les tons blanc, bois, noir et vert. La tête de lit a été agrémentée d’un papier peint de la marque parisienne au motif végétal.
Papier peint : Creeper, chez PaperMint
Papier peint : Creeper, chez PaperMint
Avant. Tout le monde s’est impliqué dans ces travaux, y compris les enfants. Le dernier fils de la famille a préféré garder sa chambre en bas.
Après. Il dispose désormais d’une grande pièce avec lits superposés pour recevoir ses amis. Florence a quant à elle imaginé le meuble de rangement avec banquette intégrée à partir de modules, sur la base d’une photo d’inspiration.
Modules : Ikea
Modules : Ikea
La salle de bains du rez-de-chaussée fortement contrastée en blanc et vert foncé, a été agrémentée d’un papier peint évoquant la végétation luxuriante et les vacances.
Papier peint : Palm Jungle chez Cole & Son
Papier peint : Palm Jungle chez Cole & Son
Avant. L’étage n’a pas fait les frais d’une réorganisation spatiale complète car la famille désirait conserver les trois chambres et la salle d’eau.
Après. C’est davantage les conforts thermique et lumineux qui ont été travaillés ici. Le toit a été isolé avec un matelas de ouate de cellulose projetée dans les combles perdus. Des fenêtres de toit ont été ajoutées et dotées de stores automatiques. Les clients ont également souhaité qu’une climatisation soit posée dans les trois chambres de l’étage car, sur le bassin, il arrive que le mercure flirte avec les 40°.
Avant. La chambre de la jeune fille de la famille lui paraissait trop foncée.
Après. Lorsque l’intégralité de l’étage a été repeint, elle a préféré profiter d’une ambiance « bulle de nature », conférée par un vert tonique.
Avant. La salle de bains a été optimisée avec un changement de place des toilettes notamment.
Après. Les enfants ont choisi un carrelage métro, un meuble finition bois et une douche aux montants noirs.
Virginie Grange et Stéphanie Romon
Pour conclure, les architectes d’intérieur estiment : « Nous avons dépassé le budget de 50 000 euros car les demandes des clients ont évolué en cours de projet. Mais pour 200 000 euros, le retour sur investissement reste extrêmement intéressant étant donné le prix de l’immobilier sur le Bassin. » Elles ajoutent qu’elles garderont le souvenir d’une superbe relation avec leurs clients et beaucoup « d’altruisme partagé ».
« La prestation – je parle des travaux plus que des honoraires des professionnelles – est chère mais de qualité », estime pour sa part la propriétaire Florence Soulignac qui insiste néanmoins sur le bien-fondé d’un accompagnement pro. « Si nous n’avions pas engagé Stéphanie et Virginie, nous n’aurions rien fait ! Nous avons d’ailleurs beaucoup apprécié avoir deux pros. Nous avons bénéficié d’un double réseau d’entreprises, sur le Bassin par Virginie, à Bordeaux grâce à Stéphanie, et Virginie, sur place, a facilité les rendez-vous comme le suivi de chantier. Grâce à elles, nous n’avons perdu que 15 jours en dépit des deux mois de confinement ! », développe-t-elle avant de nous donner ce dernier conseil : « N’hésitez pas à faire appel à des pros, vous y gagnerez en temps et en sérénité ! »
Pour conclure, les architectes d’intérieur estiment : « Nous avons dépassé le budget de 50 000 euros car les demandes des clients ont évolué en cours de projet. Mais pour 200 000 euros, le retour sur investissement reste extrêmement intéressant étant donné le prix de l’immobilier sur le Bassin. » Elles ajoutent qu’elles garderont le souvenir d’une superbe relation avec leurs clients et beaucoup « d’altruisme partagé ».
« La prestation – je parle des travaux plus que des honoraires des professionnelles – est chère mais de qualité », estime pour sa part la propriétaire Florence Soulignac qui insiste néanmoins sur le bien-fondé d’un accompagnement pro. « Si nous n’avions pas engagé Stéphanie et Virginie, nous n’aurions rien fait ! Nous avons d’ailleurs beaucoup apprécié avoir deux pros. Nous avons bénéficié d’un double réseau d’entreprises, sur le Bassin par Virginie, à Bordeaux grâce à Stéphanie, et Virginie, sur place, a facilité les rendez-vous comme le suivi de chantier. Grâce à elles, nous n’avons perdu que 15 jours en dépit des deux mois de confinement ! », développe-t-elle avant de nous donner ce dernier conseil : « N’hésitez pas à faire appel à des pros, vous y gagnerez en temps et en sérénité ! »
Lorsque les propriétaires ont emménagé à l’été 2020, Frédéric Soulignac leur a, pour sa part, adressé un message évocateur de la part de toute la famille.
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