Avant/Après : 173 m² voient la vie en bleu après 70 ans sans réno
Une énorme cure de jouvence inspirée par la nature pour ce grand haussmannien situé place de la République à Paris
Quand cette famille décide de quitter le XVe arrondissement pour s’installer dans son propre appartement, elle fait le choix de se rapprocher de sa boutique et acquière un bel haussmannien de 173 m² sur la place de la République. L’appartement se situe au second étage d’un immeuble pierre de taille et dispose d’un double séjour, de quatre chambres, deux salles de bains et une grande cuisine, nettement séparée du reste des pièces. Bien que le potentiel soit clairement perceptible, les lieux sont dans un état de vétusté assez incroyable. Ils appartenaient à une dame âgée et n’avaient pas été rénovés depuis 70 ans ! Pour orchestrer la rénovation, les propriétaires décident de contacter l’architecte d’intérieur Miriam Gassmann car au détour d’un reportage sur Houzz, ils sont tombés amoureux d’un dégradé de bleu qu’elle a fait réaliser dans un studio. Cette envie de bleu et, au-delà, de mer et de nature, est devenue le fil rouge déco de cette grosse rénovation.
Coup d’œil
Qui vit ici : une famille
Emplacement : place de la République (IIIe arrondissement)
Superficie : 173 m²
Date et durée de la rénovation : livraison 2018 ; 6 mois d’étude suivis de 7 mois de travaux
Architecte d’intérieur : Miriam Gassmann
Photos Après : Stéphane Deroussent
Coup d’œil
Qui vit ici : une famille
Emplacement : place de la République (IIIe arrondissement)
Superficie : 173 m²
Date et durée de la rénovation : livraison 2018 ; 6 mois d’étude suivis de 7 mois de travaux
Architecte d’intérieur : Miriam Gassmann
Photos Après : Stéphane Deroussent
Plan Avant. Le plan de l’appartement — dont l’entrée se situe sur cette image à droite au centre — convenait parfaitement aux nouveaux propriétaires avec leurs trois enfants : un large sas d’entrée, puis sur la gauche une cuisine de 20 m² et sur la droite un double séjour de 50 m². Enfin, desservies par le couloir, quatre grandes chambres de 14 à 17 m² et leurs salles d’eau. Néanmoins, par souci d’optimisation, tous les espaces matérialisés en rouge ont été décloisonnés puis recloisonnés, notamment pour agrandir les pièces d’eau et faire passer plus facilement les réseaux.
Plan Après. Pour les propriétaires, qui voulaient absolument apporter une touche de modernité dans l’ancien tout en en préservant le cachet, la démolition a également permis de revoir une partie des sols : « À notre première entrevue, ils m’ont d’emblée demandé un sol en béton ciré bleu », se remémore l’architecte d’intérieur. Ce béton ciré est venu recouvrir une partie de l’entrée, en biais, s’écoulant dans le couloir, la cuisine et les salles d’eau, irriguant l’appartement de part en part d’un courant marin désiré par les propriétaires épris de nature.
Avant. Le double séjour d’origine avait du panache avec son plancher à chevrons en chêne, son arche et ses portes en bois moulurées.
Après. Pour lui apporter de la modernité, le blanc a remplacé les papiers jaunis. L’arche a été démolie et la distribution revue. Profitant de ces modifications, les propriétaires ont demandé que les moulures qui n’étaient plus raccord soient refaites et magnifiées : « Pour une question de budget on part souvent sur des modules collés puis peints, en résine ou polystyrène, mais ici elles ont toutes été refaites par un staffeur dans le respect du savoir faire ancien. Un moule a été fabriqué et les moulures réalisées grâce à un mélange de plâtre, de cisal et d’eau. Ces clients étaient dans une démarche de restauration durable et le résultat est incomparable même si le budget moulures sur tout l’appart frôle les 10 000 euros », affirme Miriam Gassmann.
Le salon donne directement sur la place de la République. Comme ce haut lieu de la vie parisienne est le théâtre de rassemblements de foule réguliers, les fenêtres ont été changées pour des menuiseries à atténuation acoustique renforcée. Vous l’aurez noté par ailleurs, pas de chichis dans la déco : « Les propriétaires souhaitaient mettre l’accent sur du mobilier et des luminaires de qualité », affirme Miriam.
Canapé : Roche Bobois ; Moulures par Auberlet & Laurent
Le salon donne directement sur la place de la République. Comme ce haut lieu de la vie parisienne est le théâtre de rassemblements de foule réguliers, les fenêtres ont été changées pour des menuiseries à atténuation acoustique renforcée. Vous l’aurez noté par ailleurs, pas de chichis dans la déco : « Les propriétaires souhaitaient mettre l’accent sur du mobilier et des luminaires de qualité », affirme Miriam.
Canapé : Roche Bobois ; Moulures par Auberlet & Laurent
La double porte à l’ancienne, desservant une part et l’autre de la grande pièce de vie, a été modifiée. Un seul passage a été conservé et un second créé en symétrie, de l’autre côté de l’écran de télévision. Les portes ont été supprimées mais les arches recouvertes de chêne massif : « Nous nous sommes mis d’accord sur un principe fédérateur dans ce projet : dès que l’on passe à une fonctionnalité différente, on traverse une arche en bois. Cela permettait de ramener de la verticalité et de la chaleur qui compense le sol en béton ciré, froid d’aspect mais doux et chaleureux au toucher », explique Miriam.
Après. Comme les nouveaux occupants prennent tous leurs repas dans la cuisine, le coin salle à manger — matérialisé par trois suspensions en verre — sert de bureau ou lorsqu’ils invitent.
À l’arrière, la bibliothèque est devenue le salon de musique de la famille, cloisonné par une verrière de style atelier en verre et métal. Quant au manteau bordeaux de la cheminée, il a été remplacé par un marbre blanc, davantage du goût des nouveaux habitants.
Peut-être vous demandez-vous pourquoi une semi-cloison bloque aujourd’hui la vue au centre de la grande pièce de vie : « Deux des trois enfants et leur maman font du piano plusieurs heures par jour. La semi-cloison a servi à appuyer le piano droit tandis qu’un piano à queue apparaît du côté gauche. C’est pourquoi il fallait absolument que ce coin puisse se fermer », explique Miriam.
Suspensions Lantern : Bomma
À l’arrière, la bibliothèque est devenue le salon de musique de la famille, cloisonné par une verrière de style atelier en verre et métal. Quant au manteau bordeaux de la cheminée, il a été remplacé par un marbre blanc, davantage du goût des nouveaux habitants.
Peut-être vous demandez-vous pourquoi une semi-cloison bloque aujourd’hui la vue au centre de la grande pièce de vie : « Deux des trois enfants et leur maman font du piano plusieurs heures par jour. La semi-cloison a servi à appuyer le piano droit tandis qu’un piano à queue apparaît du côté gauche. C’est pourquoi il fallait absolument que ce coin puisse se fermer », explique Miriam.
Suspensions Lantern : Bomma
Zoom sur le piano de concert de la propriétaire et, à l’arrière, la cheminée en marbre blanc et son trumeau doré. Les boisseaux de cheminée ont été aménagés avec des étagères graphiques pour recréer un coin bibliothèque.
Face au piano, là où se trouvait l’ancienne menuiserie, une banquette-coffre a été réalisée sur mesure : « L’idée était de faire un coin cosy où l’on puisse venir écouter la musique et profiter de la cheminée dont nous avons retubé le conduit. »
L’ancienne bibliothèque dissimulait des radiateurs en partie basse, lesquels ont été déplacés sous les fenêtres sur rue : « Nous avons employé des modèles récents, en fonte à l’ancienne. Mais dans le couloir, la cuisine et les pièces d’eau, sous le béton ciré bleu, nous avons posé un plancher chauffant pour profiter de cette matière extrêmement agréable aux pieds », détaille Miriam.
Trouvez un chauffagiste sur Houzz
Radiateurs : Alfa Metal
L’ancienne bibliothèque dissimulait des radiateurs en partie basse, lesquels ont été déplacés sous les fenêtres sur rue : « Nous avons employé des modèles récents, en fonte à l’ancienne. Mais dans le couloir, la cuisine et les pièces d’eau, sous le béton ciré bleu, nous avons posé un plancher chauffant pour profiter de cette matière extrêmement agréable aux pieds », détaille Miriam.
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Depuis l’entrée, un petit couloir amène à la cuisine séparée. Celui-ci a été revu de façon plus contemporaine avec un sol en béton ciré bleu qui annonce déjà celui de la cuisine et nous y entraîne. « C’est l’une des pièces préférées des propriétaires qui cuisinent beaucoup et y partagent tous leurs repas. Il n’a jamais été question pour eux d’une cuisine ouverte sur la pièce de vie comme il est souvent de mise aujourd’hui. Une grande cuisine fermée leur convenait très bien », explique Miriam.
Pour ou contre les cuisine ouvertes ?
Pour ou contre les cuisine ouvertes ?
Avant. Évier à l’ancienne, paillasse jaune, sol en petits carreaux bleu et murs rose pâle caractérisaient l’ancienne cuisine. Celle-ci était flanquée dans le fond d’une buanderie/chaufferie qui a été décloisonnée par l’architecte d’intérieur, désireuse de retrouver tout le volume de la pièce.
Après. Les propriétaires cuisinent beaucoup, au quotidien, et avaient besoin de grands plans de travail. Grâce à une disposition en U, la cuisine a été bien optimisée : « L’idée était de créer un vaste plan de travail sur deux côtés et de rassembler les colonnes sur le dernier pan de mur. Pour donner de la légèreté à cette cuisine, nous ne souhaitions pas d’éléments hauts au-dessus des plans. Mais comme les clients désiraient un bloc d’aspiration professionnel en guise de hotte, nous l’avons intégré dans un coffrage blanc discret », explique Miriam.
Plus de photos de cuisines en U
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Après. Ce couple versé dans l’amour des belles matières et de la nature a validé un mix de mobilier en chêne blanchi et d’éléments minéraux : sol en béton ciré, plan en marbre de Carrare véritable. « Comme ils avaient très envie d’un élément naturel dans leur cuisine, ils ont d’abord pensé à un grand aquarium. Mais pour compenser l’ensemble assez froid et profiter de ce mur bien éclairé par deux fenêtres en face, ils se sont finalement décidés pour un mur végétal », explique Miriam.
L’entreprise Neogarden, spécialisée en murs végétaux intérieurs, est intervenue en début de chantier pour déterminer l’emplacement de l’arrivée d’eau et du branchement électrique nécessaires au goutte à goutte et à l’éclairage du dispositif, ainsi que l’emplacement de l’évacuation en pied de mur. La réalisation finale s’est faite sur deux jours en fin de chantier. Des panneaux préplantés de 60 x 90 cm ont été adaptés à une structure irriguée, préalablement arrimée au mur pour un coût total d’environ 6000 euros.
L’entreprise Neogarden, spécialisée en murs végétaux intérieurs, est intervenue en début de chantier pour déterminer l’emplacement de l’arrivée d’eau et du branchement électrique nécessaires au goutte à goutte et à l’éclairage du dispositif, ainsi que l’emplacement de l’évacuation en pied de mur. La réalisation finale s’est faite sur deux jours en fin de chantier. Des panneaux préplantés de 60 x 90 cm ont été adaptés à une structure irriguée, préalablement arrimée au mur pour un coût total d’environ 6000 euros.
Gotcha Abaiadze, le fondateur de Neogarden, a accepté de nous en dire davantage : « Un mur végétal est d’abord un rêve, celui d’être plus proche de la nature. C’est un système bien maîtrisé et sans appréhension. Il ne crée pas d’humidité en intérieur et ne nécessite aucune ventilation. Il est très durable, tant qu’il y a un entretien régulier et le système d’irrigation est garanti à vie. Celui-ci fait 2 x 3 m. Sur un support PVC de 15 mm, imperméable couvert de feutre et d’un polyamide pour éviter l’évaporation, nous avons agrafé des pochettes de feutre horticole remplies de sphaigne dans lesquelles s’épanouissent les plantes. Le client a choisi l’épaisseur de son mur. Il voulait quelque chose d’exubérant et nous avons composé le bon mélange : des ficus, des philodendrons… Comme le propriétaire travaille beaucoup, il a opté pour un contrat d’entretien d’une heure par mois, mais c’est simple de s’en occuper soi-même un peu chaque jour, de remplacer les plantes, les déplacer sur son mur. Comme un vrai jardin, mais en intérieur… »
Côté colonnes, deux fours haut de gamme — dont un four à vapeur — ont été intégrés, choisis expressément par le père de famille à la fois sensible au high-tech et fondu de cuisine.
Au centre de la pièce, les propriétaires ont opté pour une table à manger plutôt qu’un îlot à 90 cm de hauteur, afin de ne pas être limités dans le choix des chaises et pour davantage de confort. Néanmoins, elle a été électrifiée pour faire passer quelques prises. Le plateau a été réalisé en chêne blanchi comme les éléments de cuisine. « Quant au pied, il a été recouvert de stratifié miroir pour que la table semble flotter sur cette mer bleue », nous glisse Miriam. Celle-ci a tenu à ajouter sa petite touche déco personnelle avec une suspension filaire qu’elle aime particulièrement pour son graphisme et son originalité.
Fours : Gaggenau ; Suspension Acrobate N°326 : Lampe Gras
Au centre de la pièce, les propriétaires ont opté pour une table à manger plutôt qu’un îlot à 90 cm de hauteur, afin de ne pas être limités dans le choix des chaises et pour davantage de confort. Néanmoins, elle a été électrifiée pour faire passer quelques prises. Le plateau a été réalisé en chêne blanchi comme les éléments de cuisine. « Quant au pied, il a été recouvert de stratifié miroir pour que la table semble flotter sur cette mer bleue », nous glisse Miriam. Celle-ci a tenu à ajouter sa petite touche déco personnelle avec une suspension filaire qu’elle aime particulièrement pour son graphisme et son originalité.
Fours : Gaggenau ; Suspension Acrobate N°326 : Lampe Gras
Après. L’architecte d’intérieur a beaucoup planché pour lui redonner de la superbe. En quête de fonctionnalité et de lumière naturelle, elle a fait déplacer les cloisons lisses en prenant légèrement sur les chambres et les a habillées d’étagères vouées à se remplir au fil du temps et à réchauffer ce volume. La lumière naturelle a été récupérée par des fenêtres placées au-dessus des portes de chambre et par les arches sans porte du salon.
Plus de photos de couloirs
Plus de photos de couloirs
Une succession de suspensions en laiton, signées par le designer Tom Dixon, éclaire désormais le sol bleu et redonne clairement du style à ce couloir.
Suspension Etch Shade Laiton par Tom Dixon
Suspension Etch Shade Laiton par Tom Dixon
Après. Cette pièce de 15 m², dont la grande fenêtre donne sur la place de la République, est devenue une chambre d’enfant. L’architecte d’intérieur explique le choix d’une décoration a minima :
« Les parents ont estimé que leurs enfants étaient à des âges où l’on changeait énormément de goût aussi ont-ils décidé de privilégier une base blanche, évolutive. Ils ont remis à plus tard le choix d’une décoration, une fois que les enfants auront pris leurs marques », explique Miriam.
Comme dans les autres pièces de la maison, les murs ont été peints en blanc, le parquet de chêne éclairci et huilé, un nouveau radiateur en fonte posé et la fenêtre changée. Côté porte d’entrée, un placard sur mesure accueille le dressing de la demoiselle. Un lustre duveteux, les chaussons de danse classique de la fillette et un fauteuil suspendu ramené d’un voyage au Mexique personnalisent pour l’instant cette chambre en attente d’une déco.
Suspension Eos XL en plumes d’oie : Vita Copenhagen
« Les parents ont estimé que leurs enfants étaient à des âges où l’on changeait énormément de goût aussi ont-ils décidé de privilégier une base blanche, évolutive. Ils ont remis à plus tard le choix d’une décoration, une fois que les enfants auront pris leurs marques », explique Miriam.
Comme dans les autres pièces de la maison, les murs ont été peints en blanc, le parquet de chêne éclairci et huilé, un nouveau radiateur en fonte posé et la fenêtre changée. Côté porte d’entrée, un placard sur mesure accueille le dressing de la demoiselle. Un lustre duveteux, les chaussons de danse classique de la fillette et un fauteuil suspendu ramené d’un voyage au Mexique personnalisent pour l’instant cette chambre en attente d’une déco.
Suspension Eos XL en plumes d’oie : Vita Copenhagen
Après. Aujourd’hui, elle est devenue la salle de bains privée des parents et, pour lui redonner du volume, l’architecte d’intérieur a légèrement déplacé la cloison de la chambre de la jeune fille.
« Là encore, peu de déco mais de très beaux matériaux, de l’utile et de la qualité avant tout. C’était vraiment une demande de mes clients », décrypte l’architecte d’intérieur. Dans la douche et la baignoire, le couple a opté pour de la robinetterie Dornbracht, l’une des marques haut de gamme du secteur, et un sèche-serviettes au design novateur en forme de barres d’Inox a tapé dans l’œil du propriétaire, sensible aux beaux objets high-tech.
Sèche-serviettes : Vola ; Robinetterie : Dornbracht
Sèche-serviettes : Vola ; Robinetterie : Dornbracht
Avant. La chambre parentale disposait d’une tête de lit moulurée qui formait des dressings de part et d’autre du lit.
Après. Le même principe a été gardé mais les portes ont été revues dans un style contemporain. Pour sa part, la tapisserie à ramages a cédé le pas au bijou de l’appartement : un dégradé de bleu réalisé selon la technique « al fresco ». « C’est pour cet effet que les propriétaires ont fait appel à moi. Comme son application demande une grande maîtrise technique, cette peinture a été réalisée par la peintre décoratrice Anma Jouan. Elle s’est calée sur le bleu du béton ciré du sol puis est remontée en l’éclaircissant selon la même technique ancestrale que celle des fresques de la Chapelle Sixtine. Il s’agit d’une base de chaux hydraulique, teintée dans la masse par des pigments naturels. Elle durcit au contact de l’air par carbonatation comme la surface des carreaux de ciment, ce qui la rend solide et durable », explique la professionnelle.
Trouvez un peintre sur Houzz
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Depuis le lit, voici un point de vue vers la salle de bains. L’une des deux portes en chêne est tirée mais les deux peuvent être fermées.
Entre la chambre et la salle de bains, une large circulation a été aménagée dans un esprit suite parentale. Deux portes coulissantes à galandage en chêne massif permettent, au besoin, de séparer chambre et salle de bains. Au centre, sur la cloison supportant les deux bâtis Scrigno, une remontée en béton ciré bleu a été réalisée pour mettre en valeur la baignoire îlot.
Entre la chambre et la salle de bains, une large circulation a été aménagée dans un esprit suite parentale. Deux portes coulissantes à galandage en chêne massif permettent, au besoin, de séparer chambre et salle de bains. Au centre, sur la cloison supportant les deux bâtis Scrigno, une remontée en béton ciré bleu a été réalisée pour mettre en valeur la baignoire îlot.
Encadrée par cette matière minérale, laquelle contraste avec les passages laissés blancs, la baignoire à la forme pure semble flotter sur l’eau.
Suspension : Mega junction de Frandsen
Suspension : Mega junction de Frandsen
Après. Comme l’architecte d’intérieur a fait légèrement décaler les cloisons vers l’intérieur de la chambre pour créer des rayonnages dans le couloir, elle en a profité pour créer une fenêtre en bandeau au-dessus du dressing. Une astuce qui a permis de redonner de la lumière naturelle au couloir.
Cette chambre d’enfant n’a pas encore été personnalisée et se présente comme une page blanche avec la base nécessaire : un lit, un grand placard, une bibliothèque. Seules les appliques ont été choisies.
Appliques : Jieldé
Appliques : Jieldé
Après. Ces deux petites pièces ont été rassemblées de sorte à créer cette jolie salle de bains pour les enfants. Celle-ci n’a pas échappé au sol en béton ciré bleu et, pour lui ajouter du graphisme, Miriam a sélectionné un carreau hexagonal allongé, très tendance, d’un éditeur espagnol.
La douche est venue se loger du côté de la grande fenêtre, mais rassurez-vous, l’intimité est préservée car elle donne sur un mur. Le coin vasque et les toilettes sont séparés par deux volumes plaqués de chêne pour faire le lien avec l’un des thèmes de l’appartement. Un des volumes est occupé par un placard tandis que l’autre supporte un sèche-serviettes graphique.
Faïence murale Kite : Equipe Ceramicas
La douche est venue se loger du côté de la grande fenêtre, mais rassurez-vous, l’intimité est préservée car elle donne sur un mur. Le coin vasque et les toilettes sont séparés par deux volumes plaqués de chêne pour faire le lien avec l’un des thèmes de l’appartement. Un des volumes est occupé par un placard tandis que l’autre supporte un sèche-serviettes graphique.
Faïence murale Kite : Equipe Ceramicas
Si les enfants ont séché sur la déco de leurs chambres, ils ont tout de même eu des idées pour le coin vasque imaginé avec leur concours. C’est à eux que l’on doit notamment le choix de ces deux vasques vertes aux formes douces.
« Certains de mes clients mettent l’accent avant tout sur la déco mais cette famille était davantage axée sur l’utile et le pérenne. C’était un chantier où le choix des matériaux s’est avéré crucial », conclut Miriam Gassmann.
Vasques : Cielo
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« Certains de mes clients mettent l’accent avant tout sur la déco mais cette famille était davantage axée sur l’utile et le pérenne. C’était un chantier où le choix des matériaux s’est avéré crucial », conclut Miriam Gassmann.
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Mais 70 ans sans rénovation l’avaient laissé dans un jus suranné, fait de tentures moirées et de papiers peints à ramages défraîchis, de pièces d’eau aux couleurs criardes, sans parler des réseaux, hors normes depuis longtemps. Le sujet de cette rénovation n’a donc pas tant été une restructuration qu’un relooking total : « La famille était davantage attachée aux belles matières qu’à la décoration. Elle souhaitait un vrai renouveau des lieux tout en respectant l’ancien. Six mois d’étude ont été nécessaires pour repenser les volumes en conservant le plus possible la base historique tout en la propulsant dans la modernité », explique l’architecte d’intérieur Miriam Gassmann, à l’occasion de cette visite.
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