Visites Privées
Avant/Après
États-Unis
Visite Privée : Un garage transformé en un 23 m² chaleureux à Seattle
Une artiste déterminée a transformé un garage en une petite maison ouverte très fonctionnelle, dans l'état de Washington
Les amis de Michelle de la Vega la surnomment « la fourmi » - un sobriquet bien choisi pour une personne de si petite taille capable d’abattre une telle charge de travail. En effet, la jeune femme a entrepris la transformation de ce garage en maison : « Le fait d’être une femme seule et de ne posséder strictement aucune connaissance en bâtiment a représenté le plus gros défi pour la construction de ma mini-maison », explique-t-elle. « Je me suis improvisée chef de chantier puisque je ne pouvais pas me permettre d’engager quelqu’un. Mais ça a été plutôt difficile d’être prise au sérieux par les artisans que je côtoyais. »
Un charpentier, qu’elle a appris à connaître, s’est révélé être son véritable sauveur. « Éric était carrément un cadeau du ciel », se rappelle Michelle, qui est à la fois artiste et soudeuse. Elle raconte avoir été souvent menée en bateau par certains fournisseurs mais qu’au final, cette mini-maison en a valu la peine : « C’est un lieu que je chéris pour plusieurs raisons. C’est calme et on s’y sent vraiment bien, en sécurité… J’y suis très attachée. »
Coup d’œil
Emplacement : Seattle, Etats-Unis
Superficie : 23 m²
Anecdote : cette mini-maison a figuré dans un livre sur les petites habitations écrit par Terence Conran, paru en octobre 2012.
Un charpentier, qu’elle a appris à connaître, s’est révélé être son véritable sauveur. « Éric était carrément un cadeau du ciel », se rappelle Michelle, qui est à la fois artiste et soudeuse. Elle raconte avoir été souvent menée en bateau par certains fournisseurs mais qu’au final, cette mini-maison en a valu la peine : « C’est un lieu que je chéris pour plusieurs raisons. C’est calme et on s’y sent vraiment bien, en sécurité… J’y suis très attachée. »
Coup d’œil
Emplacement : Seattle, Etats-Unis
Superficie : 23 m²
Anecdote : cette mini-maison a figuré dans un livre sur les petites habitations écrit par Terence Conran, paru en octobre 2012.
Michelle a tout misé sur la construction de sa maison : « La façon dont j’ai abordé le projet reflète bien la façon dont j’aborde la vie en général ! Je suis une artiste donc je suis très intuitive. Quand je veux quelque chose, j’y vais à fond », explique la jeune femme que l’on voit ici sur le seuil de la porte.
Si l’initiation de Michelle à l’univers de la construction représentait un défi de taille, l’inspiration, elle, était au rendez-vous. « C’est quelque chose qui me vient naturellement, presque compulsivement », affirme-t-elle.
Ce travail de construction a mis la persévérance de Michelle à rude épreuve.
« Ma philosophie veut que les choses qui s’obtiennent facilement en valent rarement la peine », explique la jeune femme, déterminée.
Ce travail de construction a mis la persévérance de Michelle à rude épreuve.
« Ma philosophie veut que les choses qui s’obtiennent facilement en valent rarement la peine », explique la jeune femme, déterminée.
Cette photo montre la mezzanine, le coin cuisine et la vue sur cour.
« J’adore réutiliser et recontextualiser les matériaux et les objets. J’aime aussi les espaces ouverts. Et, puisque j’ai besoin de ma dose quotidienne d’air frais et de lumière, j’ai conçu les fenêtres de façon à maximiser la luminosité et à favoriser les courants d’air. »
« La maison a aussi été pensée pour garder une certaine dose d’intimité », ajoute-t-elle. « Il n’y a qu’une petite fenêtre, placée en-haut, orientée vers la rue. L’été, elle permet de profiter d’une bonne ventilation tandis que l’après-midi, un beau rayon de lumière dorée passe au-travers. »
Échelle de la mezzanine : Pacific Industrial Supply
« J’adore réutiliser et recontextualiser les matériaux et les objets. J’aime aussi les espaces ouverts. Et, puisque j’ai besoin de ma dose quotidienne d’air frais et de lumière, j’ai conçu les fenêtres de façon à maximiser la luminosité et à favoriser les courants d’air. »
« La maison a aussi été pensée pour garder une certaine dose d’intimité », ajoute-t-elle. « Il n’y a qu’une petite fenêtre, placée en-haut, orientée vers la rue. L’été, elle permet de profiter d’une bonne ventilation tandis que l’après-midi, un beau rayon de lumière dorée passe au-travers. »
Échelle de la mezzanine : Pacific Industrial Supply
Nichée au-dessus de la porte d'entrée, la mezzanine a été conçue comme un berceau traversé par les courants d’air frais. Michelle dit que l’on a même l’impression de « dormir dehors » pendant l’été. À propos de son intérieur, elle ajoute : « J’aime sa simplicité et sa fonctionnalité. C’est douillet, intime et ouvert à la fois. Il y règne une très belle lumière aussi. C’est mon havre de paix ! »
Caisson orangé en bois : trouvé lors de la liquidation d’une boutique dans l’ouest de Seattle
Caisson orangé en bois : trouvé lors de la liquidation d’une boutique dans l’ouest de Seattle
Ce casier de couleur rouge pompier appartenait à la compagnie aérienne United Airlines qui, un jour, s’est débarrassée de tout ce qui se trouvait dans le vestiaire de ses employés. Michelle l’a trouvé sur Craigslist (site américain de petites annonces entre particuliers).
Seule la salle de bains a dû bénéficier d’un léger agrandissement du plan d’origine.
La largeur de la pièce a été pensée pour pouvoir y faire entrer une baignoire. Au plafond, un puits de lumière inonde la pièce de soleil.
Le style industriel de la maison rappelle sa proximité avec le centre-ville de Seattle et ses nombreuses usines. Des étagères en guise d’armoire, des boîtes récupérées et une lampe de style industriel illustrent bien le penchant de Michelle pour la reconversion d’objets vintage. La maison est située dans le très effervescent quartier de Top Hat, une zone de South Seattle qui grouille d’artistes, d’artisans et de commerçants.
Les sculptures en acier posées près de la cheminée, dont la forme rappelle celle des solides de Johnson, sont une création originale de Michelle. Les bacs qui servent à entreposer les bûches sont des coffres joliment rouillés qui proviennent du Pacific Industrial Supply, tandis que la lampe vintage, du milieu des années 50, a été trouvée à l’Armée du Salut.
Les baies vitrées s’ouvrent sur un jardin généreux et de jolis arbres fruitiers.
La relation qu’entretient Michelle avec l’espace qu’elle occupe est très personnelle et incarne très bien sa façon de voir la vie. « Quand les gens viennent chez moi, ils sentent habituellement l’attachement très fort que je porte au lieu », explique-t-elle. « Ma maison reflète bien mon penchant pour le beau, le simple et le pas cher, ainsi que pour la récupération d’objets qui seraient autrement oubliés ou jetés à la poubelle. »
Aujourd’hui, Michelle utilise cette mini-maison comme résidence de vacances. Elle loue également l’endroit comme studio d’artistes. Elle se lancera bientôt dans la rénovation de sa nouvelle demeure, une maison plus grande située non loin de là, où elle habite avec son mari - un entrepreneur.
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Aujourd’hui, Michelle utilise cette mini-maison comme résidence de vacances. Elle loue également l’endroit comme studio d’artistes. Elle se lancera bientôt dans la rénovation de sa nouvelle demeure, une maison plus grande située non loin de là, où elle habite avec son mari - un entrepreneur.
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