Un après-midi chez Fanny, créatrice de Charly James
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Rien ne prédestinait Fanny à devenir créatrice de bijoux il y a quatre ans. Originaire de Perpignan, cette souriante jeune femme blonde au chaleureux regard chocolat préférait avaler les romans que s’adonner aux activités manuelles. Cette passion cultivée depuis l’enfance l’a d’ailleurs conduite à poursuivre des études de lettres et devenir professeur de français, emploi qu’elle a exercé cinq ans. Mais se sentant « ligotée à vie » dans ce métier, la fille et petite-fille d’entrepreneurs s’est mise à rêver elle aussi de créer sa propre affaire. Un mercredi après-midi comme les autres à Montpellier, alors qu’elle discutait autour d’un café avec quelques collègues, Fanny leur confie ses rêves : et si elle devenait créatrice de bijoux ? Aussitôt dit, aussitôt fait, Fanny n’a pas l’habitude de renoncer à ses envies. Elle fonce dans une mercerie, achète ses premières fournitures, continue son shopping sur la Toile avec tout un tas d’accessoires utiles à ses réalisations. Comme la jeune femme n’a pas de formation dans la joaillerie, elle préfère éviter de s’attaquer au travail du métal, mais elle a envie de faire des boucles d’oreilles en cuir. Elle fabrique ses premières pièces tous les soirs en rentrant de ses cours et, en un mois, elle fait naître une première collection, réalise son premier shooting et démissionne de l’Éducation nationale. Désormais libre comme l’air, elle a l’occasion de passer un an à Londres, qu’elle met à profit en lançant sa marque Charly James. Elle doit à son copain de l’époque la mise en ligne de ses collections sur le site qu’il crée pour elle et qui fait décoller rapidement sa firme. De retour à Paris, Fanny cherche une boutique où vendre ses créations et trouve l’endroit idéal dans le IXᵉ arrondissement, ainsi qu’une amie créatrice pour la partager : Julie, de la marque YAY. Puis, elle se met en quête d’un appartement à proximité et trouve son bonheur, non loin de là, entre Anvers et Cadet. Aujourd’hui, la jeune femme nous ouvre les portes de son home sweet home, dont la décoration décontractée et instinctive est tout à fait à son image.
Coup d’œil
Qui habite ici : Fanny Doriath, 31 ans, créatrice et designer des bijoux Charly James, et son compagnon Nicolas
Emplacement : IXᵉ arrondissement de Paris
Surface : 60 m²
Anecdote : Fanny est à Londres quand elle décide de créer sa marque de bijoux. Le nom britannique qu’elle choisit pour représenter ses collections de boucles d’oreilles, Charly James, lui a été inspiré par deux romans de Roald Dahl qu’elle adore : Charlie et la chocolaterie et James et la grosse pêche
Photos : Jours & Nuits © 2017 Houzz
Coup d’œil
Qui habite ici : Fanny Doriath, 31 ans, créatrice et designer des bijoux Charly James, et son compagnon Nicolas
Emplacement : IXᵉ arrondissement de Paris
Surface : 60 m²
Anecdote : Fanny est à Londres quand elle décide de créer sa marque de bijoux. Le nom britannique qu’elle choisit pour représenter ses collections de boucles d’oreilles, Charly James, lui a été inspiré par deux romans de Roald Dahl qu’elle adore : Charlie et la chocolaterie et James et la grosse pêche
Photos : Jours & Nuits © 2017 Houzz
Quand Fanny se met en quête d’un trois-pièces avec Nicolas, l’homme qui partage sa vie, elle rêve de l’archétype de l’appartement parisien : « Un ancien, haut de plafond, avec des moulures, des cimaises, des cheminées et du parquet. » Le destin lui sourit quand elle visite ce 60 m² haussmannien en location, à 10 minutes à pied de son concept store et de son atelier. La sympathique jeune femme touche la propriétaire, qui l’accepte d’emblée comme locataire sans le moindre dossier et lui laisse même quelques meubles pour l’aider à s’installer.
L’appartement, situé au premier étage sur cour d’un immeuble en pierres de taille, a un plan en enfilade assez particulier : « Un grand couloir distribue la cuisine, puis la chambre et enfin la pièce de vie. L’immeuble dispose en effet d’un plan en U, souvent pratiqué à l’époque afin d’attribuer à chaque pièce une grande fenêtre », explique Fanny.
Dans le couloir d’entrée, Miss Charly James a placé un meuble auquel elle tient beaucoup : « Mon grand-père tenait un négoce à Perpignan et livrait Rungis. J’ai passé tous mes mercredis et week-ends à l’entrepôt à trier avec lui les fruits et légumes placés dans ces meubles. J’en ai récupéré un que j’ai peint en bleu. »
Suspension : Ikea
Dans le couloir d’entrée, Miss Charly James a placé un meuble auquel elle tient beaucoup : « Mon grand-père tenait un négoce à Perpignan et livrait Rungis. J’ai passé tous mes mercredis et week-ends à l’entrepôt à trier avec lui les fruits et légumes placés dans ces meubles. J’en ai récupéré un que j’ai peint en bleu. »
Suspension : Ikea
La cuisine s’ouvre tout de suite à droite dans le couloir. C’est une petite pièce cloisonnée que Fanny a équipée d’une table atelier en bois brut et d’un grand tableau. « Voici le coin où nous prenons le petit déjeuner avec Nicolas. Le tableau noir est un autre souvenir de l’entrepôt de mes grands-parents. Mon grand-père y notait tous les matins les commandes et les expéditions qu’il devait faire dans la journée. Moi je m’en sers pour noter les courses à faire que l’on se partage avec Nico en fonction de qui rentre le plus tôt à la maison. »
Table : Ikea
Table : Ikea
Paré de son plancher en chêne massif et de ses cimaises qui ont beaucoup plu à Fanny à la première visite, le couloir file vers le fond de l’appartement. Pour l’agrémenter, elle y a accroché un tableau représentant des jeunes filles à vélo : « J’adore les illustrations. J’ai acheté celle-ci en me baladant sur le salon Première Classe, dédié aux designers et créateurs d’accessoires de mode. Elle est signée par Print Van Paris, un Américain installé à Paris qui réalise ses sérigraphies dans un van reconverti en imprimerie. »
Après un tournant équipé d’un placard pour les manteaux et chaussures, une double porte vitrée dessert sur la droite la chambre des tourtereaux.
« C’est la pièce que j’ai le moins décorée. Je voulais qu’elle soit simple, lumineuse et propice au repos. Je suis partie sur une base de blanc, avec des touches de jaune car c’est ma couleur préférée », explique Fanny. Bien qu’elle se sente avant tout urbaine, la jeune femme affectionne les plantes et les fleurs, comme le trahit sa collection de boucles d’oreilles, fleuries et très colorées. Elle dissémine également la nature par touches à domicile, à l’instar de sa parure de lit Zara, mais se tempère sur les couleurs pour ne pas surcharger l’espace.
De son côté du lit, Fanny a disposé ses objets indispensables sur une desserte métallique à roulettes. En tant que lectrice de toujours, « rat de bibliothèque même », plaisante-t-elle, elle reste accro aux romans qu’elle dévore avant de se coucher. Elle vient de finir La Tresse de Laetitia Colombani, « le portrait parallèle de trois femmes vivant respectivement en Italie, au Canada et en Inde. J’ai beaucoup aimé ». Traîne également sur le chevet le guide de voyage des Cyclades : « On en revient avec Nico. Nous avons passé une semaine à Mykonos et Santorin avec mes beaux-parents. De façon générale, nous voyageons le plus souvent possible. »
Suspendu à même le mur, ce collier est le seul bijou que Fanny a acheté en quatre ans, depuis qu’elle en confectionne elle-même : « J’ai vraiment craqué sur ce collier réalisé par Marina, une créatrice que j’aime bien. Je l’expose quand je ne le porte pas, comme ça, j’en profite tout le temps. »
L’autre touche créative de la chambre se trouve suspendue au-dessus du lit du couple. Il s’agit d’une fresque en bois réalisée par la créatrice des bijoux en bois Salomé Charly, ébéniste de formation. « Nous avons dessiné la fresque ensemble et elle l’a réalisée en petits morceaux de bois biseautés qu’elle teint », précise Fanny.
Collier : Chabaux
L’autre touche créative de la chambre se trouve suspendue au-dessus du lit du couple. Il s’agit d’une fresque en bois réalisée par la créatrice des bijoux en bois Salomé Charly, ébéniste de formation. « Nous avons dessiné la fresque ensemble et elle l’a réalisée en petits morceaux de bois biseautés qu’elle teint », précise Fanny.
Collier : Chabaux
Au fond de l’appartement se niche la grande pièce de vie, un havre de paix et de lumière qui donne sur la cour calme de l’immeuble. Fanny l’a scindée en deux parties — salon et salle à manger — en plaçant le canapé au centre de la pièce.
Le lustre à pampilles est là pour l’effet « chichi pompom » : comprendre « une décoration qui casse les codes, avec des éléments décalés comme ce lustre de précieuse du XVIIIᵉ siècle », s’amuse Fanny.
La pièce de vie est assez dépouillée : « Comme j’ai déménagé sept fois depuis l’âge de 18 ans, j’ai l’habitude de ne pas accumuler. Et puis, avec Nicolas, nous partirons peut-être à la Réunion. Je préfère me contenter de choses simples qui, mélangées à des objets personnels et de voyage, font la blague », explique la jeune femme tout à trac.
Le lustre à pampilles est là pour l’effet « chichi pompom » : comprendre « une décoration qui casse les codes, avec des éléments décalés comme ce lustre de précieuse du XVIIIᵉ siècle », s’amuse Fanny.
La pièce de vie est assez dépouillée : « Comme j’ai déménagé sept fois depuis l’âge de 18 ans, j’ai l’habitude de ne pas accumuler. Et puis, avec Nicolas, nous partirons peut-être à la Réunion. Je préfère me contenter de choses simples qui, mélangées à des objets personnels et de voyage, font la blague », explique la jeune femme tout à trac.
Comme Fanny et Nico reçoivent tous les week-ends, quand ils ne sont pas en vadrouille dans l’une des capitales européennes, elle a recouvert son canapé crème d’un plaid en coton blanc : « C’est très pratique et lumineux ! J’en ai acheté deux pour 15 euros et je les change dès que l’on fait une tache. »
Miss Charly James a l’esprit pratique, comme on le perçoit, mais ne dédaigne pas le confort pour autant. Aussi a-t-elle acheté plein de coussins pour agrémenter son canapé. Son préféré : le jaune, bien sûr ! Et quel est celui de Nicolas ? « C’est un pouf Fatboy orange, mais comme je ne l’aime pas beaucoup, je l’ai caché pour le shooting », nous avoue-t-elle penaude. Vous l’aurez compris, en matière de décoration, c’est Fanny qui a le dernier mot à la maison.
Coussin jaune : Make my lemonade, chez Monoprix
Miss Charly James a l’esprit pratique, comme on le perçoit, mais ne dédaigne pas le confort pour autant. Aussi a-t-elle acheté plein de coussins pour agrémenter son canapé. Son préféré : le jaune, bien sûr ! Et quel est celui de Nicolas ? « C’est un pouf Fatboy orange, mais comme je ne l’aime pas beaucoup, je l’ai caché pour le shooting », nous avoue-t-elle penaude. Vous l’aurez compris, en matière de décoration, c’est Fanny qui a le dernier mot à la maison.
Coussin jaune : Make my lemonade, chez Monoprix
Comme Nicolas se plaignait quelque peu d’être évincé, Fanny lui a concédé le haut de la bibliothèque Expedit, laissée par la propriétaire et dans laquelle elle range ses bouquins, notamment ses polars et ses anciens livres de professeur de lettres. « C’est son skate d’ado, un ballon de rugby remporté dans un tournoi de son école de commerce et une photo d’un surfer qu’il apprécie. Nico est originaire de la Réunion et il surfait beaucoup avant qu’il n’y ait le problème des requins », explique-t-elle.
Quant au masque, il a été ramené du Sénégal par son compagnon : « Nicolas fait un peu le même métier que mon grand-père. Ses parents ont une société à la Réunion qui exporte des fruits et produits exotiques en France. Il la gère en partie et se déplace beaucoup. Quant à moi, j’aime beaucoup ce pays, dans lequel je suis partie petite fille tous les étés pendant cinq ans avec mes grands-parents. »
Quant au masque, il a été ramené du Sénégal par son compagnon : « Nicolas fait un peu le même métier que mon grand-père. Ses parents ont une société à la Réunion qui exporte des fruits et produits exotiques en France. Il la gère en partie et se déplace beaucoup. Quant à moi, j’aime beaucoup ce pays, dans lequel je suis partie petite fille tous les étés pendant cinq ans avec mes grands-parents. »
Dans la pièce de vie, un petit coin bureau accueille un ordinateur et des enceintes : « C’est la chaîne hi-fi de la maison, mais depuis le shooting, nous l’avons remplacée par une platine vinyle. Nicolas est très mélomane. Comme tous les Réunionnais, il danse et chante toute la journée. Il ne peut se passer de musique et il fait aussi souvent de la guitare. Son caractère enjoué est un vrai rayon de soleil. »
Au départ, ce coin bureau avait été aménagé pour que Nicolas travaille à domicile mais il a préféré louer rapidement des bureaux en coworking dans la capitale.
Fanny avait pourtant chiné cette carte d’école à son intention, pour qu’il se sente comme à la maison : « On voit la Réunion sur cette carte d’Afrique », souligne-t-elle.
Fanny avait pourtant chiné cette carte d’école à son intention, pour qu’il se sente comme à la maison : « On voit la Réunion sur cette carte d’Afrique », souligne-t-elle.
Cette autre bibliothèque en bois provient des rares affaires que Nicolas a ramenées lorsqu’ils se sont installés dans cet appartement il y a deux ans, tandis que le fauteuil jaune est le préféré de Fanny, bien entendu.
Fauteuil : Maisons du Monde
Fauteuil : Maisons du Monde
Sur cette bibliothèque se presse une foule d’objets savamment agencés qui représentent tout à fait le style de déco que Fanny affectionne : « J’adore décorer, mais dans un style simple, sans affectation ni extraordinaire. L’important est que l’ensemble soit lumineux, confortable et chaleureux, que l’on ne se sente pas oppressés mais en mode cocooning. J’y ajoute plein de petits détails qui me parlent car j’adore ramener des bibelots de mes voyages. »
Un objet lui tient particulièrement à cœur : un sous-main en cuir sur lequel elle a collé une photo : « il date de la libération, lorsque les Américains ont quitté la France. Un soldat l’a offert à ma grand-mère, qui m’en a fait cadeau. »
Un objet lui tient particulièrement à cœur : un sous-main en cuir sur lequel elle a collé une photo : « il date de la libération, lorsque les Américains ont quitté la France. Un soldat l’a offert à ma grand-mère, qui m’en a fait cadeau. »
Le masque est un souvenir d’Afrique, le miroir et les petits animaux ont été ramenés de Marrakech et d’Agadir, des villes que Fanny a beaucoup appréciées et où elle est partie faire le shooting de sa dernière collection. Les tableaux proviennent d’illustratrices avec lesquelles Fanny a mis en place un échange de bons procédés : « Quand j’ai commencé dans le métier, je ne connaissais personne, mais maintenant, presque toutes mes connaissances sont dans la création et on vend mutuellement nos œuvres dans nos boutiques respectives », explique-t-elle.
Toucan par Orane Sigal, illustratrice lyonnaise ; « Dodo is back » par Dans les dents, illustrateur rennais.
Toucan par Orane Sigal, illustratrice lyonnaise ; « Dodo is back » par Dans les dents, illustrateur rennais.
Les succulentes viennent quant à elle de la boutique d’une amie de Fanny, Barbara, une passionnée de voyages, reconvertie dans la mise en pot de jolis petits cactus, plantés dans des contenants originaux qu’elle chine dans le monde entier.
Plantes : The Blond Cactus
Plantes : The Blond Cactus
La cheminée et son trumeau doré faisaient partie du charme d’origine de l’appartement. Elle sert maintenant de piédestal aux petits coups de cœur de la maîtresse des lieux : vases en verre de Marrakech, dame-jeanne chinée dans une brocante parisienne…
À gauche et à droite de la cheminée : Illustration fleurs : Fleux’ ; Illustration bleue : Julie Zeitline
À gauche et à droite de la cheminée : Illustration fleurs : Fleux’ ; Illustration bleue : Julie Zeitline
« Ce sont les babioles qui font une déco », se dédouane Fanny. Elles lui rappellent des souvenirs fondateurs : « J’ai craqué sur la théière bleue émaillée car elle me rappelait Alice au Pays des Merveilles. Les personnages féminins de romans m’inspirent énormément. Ils ont d’ailleurs été à la base de ma création quand je me suis lancée dans les bijoux. Je pensais à une héroïne et l’imaginais avec la paire de boucles d’oreilles idéale avant de la créer et de la nommer du nom de celle-ci. Mes Mercedes, par exemple, rouges, anguleuses et dotées de chaînes en or, évoquent pour moi l’héroïne du Comte de Monte Cristo et son destin malmené. »
À l’opposé de la cheminée se trouve le coin salle à manger. Fanny n’a pas choisi les meubles, hérités de la propriétaire, mais apprécie qu’ils soient blancs et discrets : « Côté déco, c’est pas fou, mais la table s’allonge et nous y avons souvent mangé à dix. » Au centre trône une plante aromatique : « La mère de Nico m’en rapporte une à chaque fois qu’elle vient de la Réunion. Malheureusement, je n’ai pas trop la main verte et je les fais mourir à chaque fois », se désole-t-elle.
Autre sujet de plaisanterie pour Fanny, la photo noir et blanc placée au dessus de l’armoire : « C’est une autre photo de surfeur que j’ai achetée à Nico pour qu’il ne se sente pas délaissé en déco, mais je ne l’aime pas trop. »
Autre sujet de plaisanterie pour Fanny, la photo noir et blanc placée au dessus de l’armoire : « C’est une autre photo de surfeur que j’ai achetée à Nico pour qu’il ne se sente pas délaissé en déco, mais je ne l’aime pas trop. »
Parmi les nombreux livres de la jeune femme alignés dans la bibliothèque, ces bobines et la boîte contenant des chutes de cuir nous ramènent à sa passion créative : « J’y tiens beaucoup, car ce sont des restes des toutes premières fournitures que j’ai achetées pour réaliser mes bijoux. Ça me rappelle une époque où j’ai travaillé intensément : le mois de décembre qui a suivi mon lancement, j’ai dû faire face à une avalanche de commandes et je finissais le travail à 4 heures du matin pour me lever à 8 heures. À l’époque, je réalisais toutes mes boucles à la main, découpant même le cuir aux ciseaux. Je n’ai trouvé le chemin de la presse hydraulique que deux ans après, guidée par l’une de mes concurrentes qui a dû avoir pitié de moi. Je lui en suis éternellement reconnaissante, car depuis, j’ai arrêté de travailler le week-end. »
Et si on demande à Fanny quels conseils elle donnerait à ceux qui voudraient suivre ses traces de créatrice : « Soyez vous-mêmes ! Faites ce dont vous avez envie, ne vous limitez pas aux diktats de la société et ça marchera forcément. Je suis une catastrophe en maths et mon comptable hallucine car je ne regarde jamais mes comptes. Je n’ai même pas fait de business plan au début de mon activité, mais ça marche ! »
Et pour Fanny, la déco de son chez elle est à l’avenant : « Suivez votre instinct, tout simplement ! »
Pour célébrer la présence de nos blogueurs et créateurs favoris sur Houzz, nous offrons à tous nos lecteurs la chance de gagner un bon d’achat de 50 euros, valable chez Sodezign.
Retrouvez les termes et conditions de ce concours ici.
Et si on demande à Fanny quels conseils elle donnerait à ceux qui voudraient suivre ses traces de créatrice : « Soyez vous-mêmes ! Faites ce dont vous avez envie, ne vous limitez pas aux diktats de la société et ça marchera forcément. Je suis une catastrophe en maths et mon comptable hallucine car je ne regarde jamais mes comptes. Je n’ai même pas fait de business plan au début de mon activité, mais ça marche ! »
Et pour Fanny, la déco de son chez elle est à l’avenant : « Suivez votre instinct, tout simplement ! »
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