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Visite Privée : Une charmante hacienda au Mexique
Artisanat et piscine thermale se combinent dans ce refuge de San Miguel, pouvant accueillir 16 personnes !
Il faut en mobiliser des gens pour bâtir une maison de cet acabit ! En effet, la construction de cette hacienda située en périphérie de San Miguel de Allende, au Mexique, a employé de nombreux artisans et ce, pendant trois ans. Ceux-ci ont effectué des travaux de longue haleine sans même avoir eu accès à l’électricité durant les deux premières années.
« Quand nous avons amorcé le projet, tous les employés se rendaient à pied sur le site », raconte l’architecte David Howell. « Puis, après quelque temps, ils ont commencé à venir en bicyclette. Après un an, nous avons vu apparaître des mobylettes. À la fin du projet, tout le monde possédait sa camionnette. Je suis heureux que ce projet ait eu un impact positif sur l’économie locale de la communauté. »
Cette sublime maison est le fruit de la collaboration entre le propriétaire, le designer John Houshmand, et l’architecte David Howell. « Nous avons conçu une maison qui respecte le style d’une hacienda traditionnelle avec une cour intérieure ceinte par différents pavillons », explique David Howell. « Cela donne un aspect monastique très esthétique qui ne nécessite aucune fioriture. » Les matériaux qui ont été utilisés lors de la construction sont locaux et résistants. Les deux collaborateurs ont également pris soin d’inclure le paysage montagneux dans la conception de la maison.
Coup d’œil
Qui habite ici : il s’agit de la maison de vacances d’un couple et de leurs amis.
Emplacement : San Miguel de Allende, Mexique.
Superficie : 610 m² ; 6 chambres.
Anecdote : aucun échafaudage n’a été utilisé pendant la construction.
« Quand nous avons amorcé le projet, tous les employés se rendaient à pied sur le site », raconte l’architecte David Howell. « Puis, après quelque temps, ils ont commencé à venir en bicyclette. Après un an, nous avons vu apparaître des mobylettes. À la fin du projet, tout le monde possédait sa camionnette. Je suis heureux que ce projet ait eu un impact positif sur l’économie locale de la communauté. »
Cette sublime maison est le fruit de la collaboration entre le propriétaire, le designer John Houshmand, et l’architecte David Howell. « Nous avons conçu une maison qui respecte le style d’une hacienda traditionnelle avec une cour intérieure ceinte par différents pavillons », explique David Howell. « Cela donne un aspect monastique très esthétique qui ne nécessite aucune fioriture. » Les matériaux qui ont été utilisés lors de la construction sont locaux et résistants. Les deux collaborateurs ont également pris soin d’inclure le paysage montagneux dans la conception de la maison.
Coup d’œil
Qui habite ici : il s’agit de la maison de vacances d’un couple et de leurs amis.
Emplacement : San Miguel de Allende, Mexique.
Superficie : 610 m² ; 6 chambres.
Anecdote : aucun échafaudage n’a été utilisé pendant la construction.
« Lorsque l'on examine la maison de plus près, on remarque qu’elle ne possède pas de véritable entrée, mais plutôt plusieurs entrées secondaires permettant de rejoindre l’intérieur de façon beaucoup plus libre », note David Howell. Une fois à l’intérieur, de nombreuses et grandes fenêtres offrent une vue sur la cour intérieure.
La maison est également autosuffisante en énergie :
« L’hacienda est haute de quatre mètres. L’air pénètre par le premier étage et la chaleur reste contenue dans les étages supérieurs. De plus, les murs épais permettent de réguler la température ambiante. Durant l’hiver, la maison bénéficie d’un apport en énergie solaire passive », explique l’architecte.
« C’est une façon de faire qui existe et qui fonctionne depuis des centaines d’années », ajoute-t-il.
La maison est également autosuffisante en énergie :
« L’hacienda est haute de quatre mètres. L’air pénètre par le premier étage et la chaleur reste contenue dans les étages supérieurs. De plus, les murs épais permettent de réguler la température ambiante. Durant l’hiver, la maison bénéficie d’un apport en énergie solaire passive », explique l’architecte.
« C’est une façon de faire qui existe et qui fonctionne depuis des centaines d’années », ajoute-t-il.
Cette grande salle à manger offre plusieurs points de vue : sur l’extérieur, sur la cour et à chaque extrémité de l’axe central qui s’étend de la baie (dans le fond) à la cuisine.
Les luminaires suspendus au-dessus de la table ont été créés par la femme de David Howell, Steffani Aaron. Les formes et les matériaux utilisés permettent une cohabitation harmonieuse entre les plafonds boveda et le châssis métallique des fenêtres. La table, elle, a été conçue par John Houshmand et a conservé la courbe naturelle du bois dans lequel elle a été sculptée. Seize chaises, dénichées dans une brocante de la région, ont été placées tout autour.
Les luminaires suspendus au-dessus de la table ont été créés par la femme de David Howell, Steffani Aaron. Les formes et les matériaux utilisés permettent une cohabitation harmonieuse entre les plafonds boveda et le châssis métallique des fenêtres. La table, elle, a été conçue par John Houshmand et a conservé la courbe naturelle du bois dans lequel elle a été sculptée. Seize chaises, dénichées dans une brocante de la région, ont été placées tout autour.
Ces traditionnels plafonds boveda espagnols ont été construits par un maître-artisan. « Debout sur son échelle, il assemblait les plafonds comme s’il tricotait avec des briques ! », s’amuse David Howell. L’homme, qui avait plus de 70 ans au moment de la construction, est passé maître dans cet art qu’il pratique depuis presque 60 ans. Il a mis en place les trois dômes de la salle à manger sans jamais utiliser d’échafaudage.
Chatoyante, la cuisine se trouve à l’une des extrémités du grand axe qui traverse la salle à manger. David Howell a voulu éviter les tuiles de céramique peintes à la main que l’on retrouve fréquemment dans les foyers mexicains, qu’il trouve la plupart du temps trop chargées et trop vernissées. Il a plutôt opté pour des tuiles de céramique jaune vif, faites à la main, de 5 x 5 cm.
On retrouve aussi des plafonds boveda dans la cuisine. Suspendu à celui-ci, un luminaire conçu à partir d’une corbeille de récupération en fils métalliques. Tout comme les chaises, les tabourets ont été trouvés dans une brocante non loin de là.
À gauche, une plage a été aménagée grâce à un rebord submergé dans seulement 10 cm d’eau.
Un toit de chaume recouvre le pavillon extérieur. Très pratique pour se protéger du redoutable soleil mexicain !
La maison peut facilement accueillir seize personnes. Le salon, paré de plusieurs canapés, est parfaitement aménagé pour recevoir tout un groupe.
« Les surfaces dures du salon ont la propriété d’être réfléchissantes ; pour l’acoustique, c’est génial. Le son rebondit dans la pièce, ce qui en fait un endroit parfait pour écouter ou jouer de la musique », explique David Howell.
Les canapés aux courbes naturelles de cerisier et la table basse ont été conçus par John Houshmand.
Les canapés aux courbes naturelles de cerisier et la table basse ont été conçus par John Houshmand.
Ce canapé encastré permet de se prélasser confortablement tout en admirant la cour intérieure.
La « chambre orange » est l’une des quatre grandes chambres à coucher. « Chaque chambre a été élaborée selon une couleur et chacune dispose de sa propre cheminée », décrit l’architecte.
Cette baignoire, dont le béton a été coulé sur place, se trouve à l’extrémité de la chambre orange.
La grande salle de bains principale a des airs de spa. On y trouve une large baignoire, un espace où paresser et une cheminée.
« Les gens peuvent flâner et vous tenir compagnie pendant que vous faites trempette », s’amuse David Howell.
« Les gens peuvent flâner et vous tenir compagnie pendant que vous faites trempette », s’amuse David Howell.
Dans cette salle de bains, un abreuvoir récupéré chez un fermier de la région fait office de lavabo. « Il y a même un côté plus bas, qui permettait jadis aux agneaux de boire avec les moutons », fait remarquer l’architecte.
Cette banquette, nichée dans un coin de la salle de yoga et de massage, peut servir de lit supplémentaire si nécessaire. Les murs sont couverts de roche volcanique que l’on trouve dans la région.
L’escalier et la terrasse située sur la droite sont tous deux constitués de roche volcanique. Le choix d’unir des matériaux différents (stuc et roche volcanique) apporte du contraste aux façades, en plus d’exploiter des ressources locales.
« À l’intérieur, tous les murs sont en plâtre. Nous devions peindre cette salle de bains, mais nous avons plutôt décidé de la laisser ainsi, car cela met en valeur la magnifique palette de couleurs et de textures brutes du matériau », explique l’architecte.
L’évier a été trouvé dans une brocante de la région. Pour la baignoire, l’utilisation du béton semblait aller de soi, dans la mesure où cette matière permettait aux artisans de tout faire directement sur le chantier.
L’évier a été trouvé dans une brocante de la région. Pour la baignoire, l’utilisation du béton semblait aller de soi, dans la mesure où cette matière permettait aux artisans de tout faire directement sur le chantier.
La chambre principale s’ouvre sur ce que David Howell surnomme le
« Margarita lounge ». Il est protégé par un toit de béton recouvert de chaume, semblable à celui que l’on retrouve à côté de la piscine.
Même si la maison possède une série très élaborée, voire complexe, d’axes et d’ouvertures, les influences régionales et le talent des artisans qui ont contribué à sa construction ont facilité le travail de l’architecte et ont permis au design de la propriété d’évoluer naturellement. Cela sied merveilleusement bien à une maison issue du savoir-faire local.
Cette maison peut également être louée. Pour plus d’informations, visitez le retreatmexico.com.
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« Margarita lounge ». Il est protégé par un toit de béton recouvert de chaume, semblable à celui que l’on retrouve à côté de la piscine.
Même si la maison possède une série très élaborée, voire complexe, d’axes et d’ouvertures, les influences régionales et le talent des artisans qui ont contribué à sa construction ont facilité le travail de l’architecte et ont permis au design de la propriété d’évoluer naturellement. Cela sied merveilleusement bien à une maison issue du savoir-faire local.
Cette maison peut également être louée. Pour plus d’informations, visitez le retreatmexico.com.
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« Nous avons étudié les ressources locales qui étaient à notre disposition et discuté de la vocation de la maison », raconte David Howell. « Il a fallu faire preuve de beaucoup d’imagination et d’écoute afin de déterminer les lignes directrices du projet. »
Les plans de la maison et de la cour ont évolué autour de deux arbres qui se trouvaient déjà sur le site. Au centre de la cour, une fontaine à débordement a trouvé sa place. « Depuis qu’on a aménagé une source dans la cour, l’aridité omniprésente a fait place à une végétation luxuriante », fait remarquer l’architecte.